Louise Mey

Gros coup de coeur pour ce livre / BD ! Les deux autrices sont juste extrêmement drôles ! Elles arrivent à parler de sujet difficiles (violence psychologique, physique, maltraitance...) en y apportant juste la dose de légèreté et d'humour pour faire passer les messages nécessaires.



Sinon, c'est un appel à une meilleure connaissance de notre corps, c'est également une dénonciation de notre société qui invisibilise la femme, qui l'empêche de se connaître elle-même, une dénonciation du corps médical et des violences qui vont avec.



Les menstruations ne sont pas SALES, notre corps n'est pas SALE, pas plus que notre sexe ni notre sexualité.



J'ai eu des grands éclats de rire en les lisant, les punchlines sont vraiment très chouettes, un poil cynique, juste ce qu'il faut. J'ai adoré, à remettre entre les mains de tous les corps, de tous les genres et de de tous les âges. Faisons perdre cet aura de mystère qui plane sur le sexe féminin afin de mieux le comprendre et mieux le respecter.

Enfin, un livre qui fait sauter le tabou des règles !



Vous trouvez ça crade ? Alors vous devez le lire d'urgence.

Vous pensez tout savoir sur le sexe féminin ? Vous allez être surpris-es.

Cela ne vous concerne pas ou plus ? Ce n'est pas une raison, ce sujet va s'inviter à toutes les tables alors, si vous voulez continuer de briller en société, je vous conseille de ne pas faire l'impasse.

Et surtout vous allez apprendre plein de trucs et bien rigoler, enfin parfois vous rirez jaune, mais au moins vous saurez.



Bravo et merci aux deux autrices pour ce livre d'intérêt général. Un manuel à mettre entre toutes les mains.

Des dessins et des textes à l'humour grinçant mais toujours justifiés.



N'hésitez pas à l'offrir à vos filles, nièces, soeurs, amies, de 10 à 99 ans, elles le liront à leur frères, cousins, copains, papas...

à mettre entre toutes les mains! j'ai vu la pièce avant de lire le livre, mais les deux sont formidables. on rit, on s'étonne et on s'agace devant ce que subissent les femmes... les infos sont, évidemment, juste et sourcées, les combats légitimes. à offrir à toute femme jeune ou moins jeune, et aux hommes aussi!

J'ai emprunté cette bande-dessinée à la bibliothèque en pensant lire une petite BD humoristique assez basique, et finalement je me suis retrouvée à beaucoup aimer cette lecture plus profonde qu'il n'y paraît. Je me suis dit que c'était un titre à acheter pour le CDI !



Kara entre en quatrième dans un nouveau collège. Elle est stressée parce qu'elle ne connaît personne et ce n'est pas facile de se faire de nouveaux amis comme ça. En plus, elle ne ressemble pas trop à la majorité des filles du collège et a du mal à trouver de l'intérêt dans ce qui leur plaît. Mais petit-à-petit, elle va quand même se faire des amis et s'intégrer.



Les thèmes de l'adolescence sont bien présents : amitié, complexes sur le corps, relations avec les parents, avec la fratrie, avec les autres élèves, question du smartphone, scolarité... Il y a aussi beaucoup de réflexions féministes dans cette BD, et j'ai beaucoup apprécié ces passages.



Une bande-dessinée que je recommande pour les collégiens !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

J'adore ne pas me faire que des amis en rédigeant un avis sur un livre. Pourquoi ? La question centrale de ce livre est la protection des enfants face aux images violentes, face aux films violents. Il faut ne leur montrer que ce qui est "de leur âge", et pour cela, les deux pères de Camille excellent : elle regarde toujours les mêmes dessins animés. Les films ? Je n'ai pas l'impression qu'ils en regardent, je n'ai, à vrai dire, pas l'impression qu'ils aillent au cinéma, pas même pour le traditionnel Disney de Noël, comme si l'on n'allait pas, ou plut au cinéma dans un certain milieu. Attention ! Je suis tout à fait pour ne pas montrer certaines choses aux enfants quand ils sont trop jeunes, je suis pour le fait que les parents regardent avec leurs enfants films et dessins animés. Je suis contre l'idée de les laisser indéfiniment dans du coton - parce que dans ce cas, on se retrouve avec des gamins de quatorze/quinze ans dont les parents protestent parce qu'on a osé parler de la Shoah "trop dur, ils sont trop jeunes". 

Seulement, dans ce tome, Camille transgresse l'interdit et regarde discrètement le début du film dont tout le monde parle, au point que même ses parents le regardent, sans que l'on sache, après tout, pourquoi ils ont fait ce choix (goût pour les films d'horreur ? Volonté de voir le film dont tout le monde parle ?). Par conséquent, elle découvre quel sort étaient réservé aux femmes que l'on accusait de sorcellerie, et elle en fait des cauchemars, ce qui est, somme toute, parfaitement normal ! Elle parvient à en parler à ses pères, à sa nounou fantôme, et surtout, elle dépassera cela en faisant des sorcières un sujet d'exposé pour l'école - et il y a beaucoup à dire sur la représentation des sorcières dans la littérature et dans le cinéma, ne serait-ce que pour aborder cette thématique. 



Il y a beaucoup à dire aussi sur les femmes que l'on juge différente, pas dans la norme, ces femmes qui ne correspondent pas aux attentes que la société patriarcale attend d'eux. Et Camille de s'interroger, justement, face à une jeune femme qu'elle rencontre et qui ne rentre pas dans cette norme. Que se serait-il passé avant ? Nul ne le sait. 

Ce qu'elle sait, en revanche, c'est que SA famille continue à déranger certaines personnes. Pour Maïa et Idriss, venir travailler chez elle à leur exposé commun ne pose aucun problème. Pour Vanessa non plus. Pour sa grand-mère, c'est une autre histoire.

Un quatrième tome axé sur la protection des enfants et sur le droit des femmes. 

Je suis rentrée dans cette lecture avec quelques craintes...Ma copine blogueuse "Anaïs Serial Lectrice" a fait une chronique très négative de ce livre. Normalement nos avis divergent mais dernièrement on est tombé d'accord sur quelques titres.



Et ce fût le cas encore une fois sur ce livre...



Il a bien fallu 100 pages avant qu'il ne se passe quelque chose d'un peu intéressant. Cette famille parfaite est agaçante dès le début du livre. Je ne les ai pas trouvé très crédible. Tout était un peu trop "trop". Leur arrivée sur l'île et l'installation semble interminable. On rentre très vite dans un enchaînement de banalité qui nous endort peu à peu.

Les quelques micros événements qui mettent un grain de tension nous font espérer qu'il va se passer quelque chose qui bousculera le rythme du livre. Mais si tu as lu la quatrième de couverture tu es déjà au courant un peu de ce qu'il va se passer. L'effet de surprise est donc inexistant.

Les réactions de cette famille parfaite m'ont irritées de plus en plus à partir de la disparition de Marion. Cela ne s'arrange pas avec la manière dont l'auteur les présente. J'ai eu la sensation que tout le long du livre, il fallait meubler : des descriptions multiples pour parler d'un même lieu ou du même sentiment. De plus on sent bien dès le début que la famille "parfaite" l'est beaucoup trop et cela devient suspect.

Du côté des habitants de l'île, c'est un peu la même chose. On ne les sent pas dès le début. On tombe limite dans la caricature du paysan. Cette pseudo confrontation du citadin et du rural est limite malaisante. Au moment de la disparition de Marion, il ne fait aucun doute au vue des multiples réactions qu'ils sont impliqués. ça en devient même ridicule tellement on se rend bien compte que certains dialogues sont appuyés, mal joués pour les habitants.



Pour résumer, il y a un passage dans le livre où Marion parle des films d'horreurs. En regardant un de ces films on se dit souvent "ne fais pas si", "ne fais pas ça" ou "mais regarde c'est évident que si tu vas là il se passe quelque chose". Et bien ici c'est aussi le lecteur qui le dit très souvent. Il y a de telles évidences par moment qu'on s'énerve. Le plaisir de la lecture en est gâché.



En ce qui concerne le style de l'auteure, je n'ai pas du tout accroché. Les longueurs sont multiples. Comme dit précédemment, la description des lieux ou des sentiments s'étirent sur des phrases beaucoup trop longues. Les références au passé de la famille tombent un peu comme ça et nous font perdre le fil de l'histoire. De plus les choses sont souvent répétées encore et encore. Cela donne aussi un récit parfois décousu.



Je n'aime pas être méchante dans une chronique mais là ça a été une corvée d'aller jusqu'au bout du livre. J'espérais que la fin justifierai un peu tout ça mais malheureusement il n'en était rien. Elle m'a semblé un peu sortie de nulle part et pas très crédible comme tout le reste. Je dirais même que c'était beaucoup trop gros pour justifier ce qu'il s'est passé avant.



Ce livre a été une vraie déception. Pour une fois je ne peux même pas le recommander à des personnes qui recherchent tel ou tel chose dans un livre.
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Quelle histoire! Je ne m'attendais pas du tout à ça (pour ne rien vous dévoiler, je n'en dirai pas plus ) et quelle imagination de l'auteur! ça alors!



Un livre qui se lit très rapidement d'une part parce que les chapitres sont courts voire très courts mais aussi parce que le rythme est soutenu donc le lecteur ne peut s'empêcher de tourner encore et toujours les pages jusqu'à la fin de 334 pages.

Une première sur les lignes de Louise Mey, et il va s'en dire que l'auteur sait jouer avec son lecteur ! Plus que ça, elle malmène, mène en bateau, pour nous rejeter déboussoler contre les récifs.



La famille Moreau débarque sur une île en Bretagne pour les vacances. Famille soudée, ils ne se quittent jamais d'une semelle. Presqu'agaçante car trop parfaite, le père journaliste, la mère avocate, leurs enfants absolument captivés par leurs parents. Quand des ados lambda trouveraient l'idée de passer toute une semaine avec leurs parents encore follement amoureux sur une île sans réseaux, inadmissible, ici les enfants sont ravis ! La famille parisienne parfaite qui se complimente, qui se moque des provinciaux à la limite du bobo-bio-écolo. Alors quand leur fille Marion se volatilise, ils prennent l'île en otage pour la retrouver !



Un huis clos idéal que cette île perdue sans réseaux. Une poignée de locaux avec qui la famille va devoir découdre pour en savoir plus. Un cadre idéal pour une intrigue policière sous haute tension et qui ne nous laisse aucun répits !

Attention derrière un monstre s'en cache parfois un autre...

J'ai lu Embruns dans le cadre de ma participation au prix nouvelles voix du polar 2018 organisé par les éditions Pocket et c'était le premier roman de l'autrice que je lisais. Figurez vous que j'ai beaucoup aimé suivre les aventures des Moreau. Ils semblent vivre une vie parfaite mais les apparences sont souvent trompeuses et l'autrice nous le fait vite comprendre quand les choses se gâtent pour eux. Embruns est un thriller totalement addictif qui ne manque pas de nous mettre sous pression, tellement la tension est insoutenable au fil des pages ! Laissez-vos embarquer dans l'aventure, vous ne serez pas déçus ! Je remercie les éditions Pocket pour l'envoi.



Dans ce roman, nous suivons Béa et Chris ainsi que leurs enfants Bastien et Marion qui font escale pour quelques jours sur une ile bretonne, un petit paradis pour se ressourcer et se retrouver en famille.



Ainsi, nous découvrons toute la petite famille lors de son arrivé sur l'ile, chacun de leur côté. Le rythme est fluide, les pages se tournent rapidement grâce aux chapitres courts et efficaces. Nous nous attachons rapidement à la famille et nous nous prenons au jeu. Nous avons qu'une envie découvrir ce qui se trame pour cette famille !



Bien que tout se passe à merveille pour notre chère famille, les choses vont se gâter quand Marion disparait.



A partir de là, nous nous imaginons plein de scénarios notamment à cause du prologue qui dès le début dégage une atmosphère malsaine et nous met dans une situation inconfortable. Nous nous posons alors un tas de questions...



Et puis, les pages défilent. Nous voulons savoir. Savoir où est Marion et pourquoi elle a été enlevée ? Mais, l'histoire est bien plus sombre que cela...



Quand les vacances en famille se transforment en vrai cauchemar...



Et si finalement la famille Moreau n'était pas aussi parfaite que ça ? Et si la disparition de Marion n'était pas un hasard ? Que savons-nous finalement de cette famille aux airs de perfection ? Ne cacherait-elle pas une sombre réalité ? Un faux masque ?



Lorsque le dénouement arrive, nous restons bouche bée car nous nous attendions pas du tout à ça. L'autrice nous embarque dans une histoire complètement tordue, barrée et nous dépeint des personnages aux mille visages aussi bien pour la famille que pour les habitants de l'ile. Nous nous laissons embobiner par cette histoire de disparition. Chaque personnage a l'air innocent mais la vérité est tout autre car personne n'est parfait...



Finalement, les Moreau ne seraient-ils pas tombés dans leur propre piège de la famille parfaite ?
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Un très bon thriller. Les faux semblants sont légions. Une très belle écriture nerveuse à souhait. Beaucoup de tension. Une fois que vous l'avez en main vous ne pourrez plus le lacher. Seul bémol: ames (très) sensibles s'abstenir. Bonnes lectures à toutes et tous.

Ce roman n'est pas loin d'être un coup de coeur …



Je l'ai quand même dévoré…. Je dirai que le roman se déroule en 2 temps. La première partie, et pas des moindres, car elle représente la moitié du roman se lit comme une belle histoire. On se demande où veut nous mener l'auteure … L'écriture est fluide et agréable, les pages se tournent seules pratiquement. Mais c'est doux, simple.



Mais à partir de la moitié du récit, c'est carrément l'apocalypse ! Tout s'enchaîne, l'action est à nous couper le souffle. On lit, on lit, on ne lâche rien ! A un moment on se dit : « bein oui ….. forcément », et bein là non ! C'est là que c'est énorme... L'auteure m'a malmenée, dévissée de mon canapé, mis la tête à l'envers … Mais qu'est ce que c'était bien alors !!!! On pourrait presque parler d'un huis clos … Enfin je le vois comme cela personnellement. Mais il en faut du talent pour tenir le rythme. Et du talent je trouve que l'auteure n'en manque pas !



A un moment je suis même revenue en arrière d'une dizaine de pages.. Je ne comprenais pas, ou plutôt je ne voulais pas le croire …. Mais il n'y avait rien à comprendre, l'auteure me l'avait magistralement faite à l'envers comme on dit !

Embruns, une forme de huit-clos sur une ile en pleine tempête !! Rien que la situation de départ déjà rien à dire, j’adore !!!



Un excellent rythme de lecture avec des chapitres courts. Une tension permanente et a un moment au ¾ du livre tu te prends un tsunami que tu n’avais pas vu venir. Et le final, parfait !!!



Sur ce genre d’histoire je ne peux pas vous dire grand-chose de plus sans risquer d’en dire beaucoup trop et pour le coup, il n’y aurait plus aucun intérêt. Même si j’avais vu venir plusieurs petites choses, le gros twist lui, m’est arrivé en pleine tête par surprise.



Ce roman se lit vite, vous ne le lâcherez pas avant d’être arrivé au mot « fin » !!!

La parisienne famille Moreau vient passer le weekend sur une île bretonne. Mais les autochtones, attachés à leurs valeurs, n’apprécient pas les étrangers.



Une disparition intervient.



Le lecteur est alors plongé au coeur du roman. Même si certains personnages manquent de caractère, les retournements de situation sont prenants. Impossible de lâcher ce livre !



L’écriture est fluide, rapide, glaciale. Le lecteur veut connaître la fin !



Je garde en mémoire ce thriller aux odeurs marines et reste attentive aux prochaines sorties de Louise MEY.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..

Deuxième livre de l'auteur que je lis et je ne vais pas m'arrêter de sitôt. Quel esprit !!! J'aime, j'aime tout, l'écriture fluide, l'histoire (qu'est-ce qu'on peut aimer les histoires habitées, c'est terrifiant ;), la façon dont l'auteur nous surprend, nous fait plonger dans le tourbillon de l'âme... A lire assurément !

Deuxième roman de Louise Mey après "Les ravagé(e)s", "Embruns" se situe plus clairement dans le registre du thriller pur.

On a ici affaire à un "page turner" très efficace : les chapitres sont courts, le décor est rapidement posé, et immédiatement Louise Mey déroule un scénario précis et implacable. Pris dans le rythme, le lecteur est happé par le livre à l'instar des personnages pris dans ce huis clos en plein air.

Difficile de parler de l'intrigue d'un thriller sans en gâcher le plaisir, mais disons... rien du tout !.

En somme un livre très divertissant avec de bons personnages et une intrigue efficace, à l'image de quelques références du genre.

Cela faisait bien 55 ans que je n'avais pas lu un «Club des Cinq». C'est très exactement l'impression que j'ai eue en lisant ce livre... Il ne manque que le chien Dagobert! Les personnages sont mièvres, caricaturaux, tellement «parfaits» qu'ils en sont agaçants. Ce qui leur arrive, on le sent venir, tellement l'histoire est téléphonée. L'auteur prend bien soin de nous dire que les téléphones ne passent pas, que chacun porte dans sa poche un petit couteau (on sent bien que c'est prévu pour la suite), le huis-clos sur une île presque déserte (presque, hein, parce qu'il y a une petite troupe d'habitants quand même, il faut bien créer un affrontement avec quelque chose!), bref, les éléments sont mis en place sans créativité ni suspense. le style, à base de chapitres courts censés être haletants, finit par agacer aussi, tellement les événements sont sans surprise. Sauf la fin peut-être, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, tellement elle est peu crédible... On se demande même comment on n'y a pas pensé tout de suite... Bref, à part le twist final qui peut, pour certains lecteurs, sauver le reste, aucun intérêt. N'est pas Maxime Chattam qui veut!

Bonjour !

Mais quelle horreur ce livre :-(((

Déjà pour la Bretonne que je suis "très cliché breton" au départ et ça m'énerve…

Et puis on va crescendo dans la violence gratuite et surtout

improbable : bref du grand n'importe quoi à mes yeux…

Désolée pour celles et ceux qui ont aimé

Belle journée !

Hélène

Les Moreau forment la famille Parfaite. Enfin, surtout les parents, très complices, très amoureux : Chris le père détient un magazine de tourisme sportif, Béa la mère est architecte. Ils élèvent Bastien, 22 ans et Marion, 17 ans, dans le respect de l’environnement, du beau, du durable. Ils leur ont aussi appris des rudiments de survie.



Lorsque Chris reçoit une invitation pour passer un week-end dans une maison sur une petite île bretonne, il y voit également le moyen de permettre à sa fille de surmonter sa phobie de l’eau. Bastien tente de rassurer sa sœur : « Allez p’tite tête, ça va bien se passer ».

Sauf que Marion décide un soir de rester se reposer tandis que ses parents et son frère vont se promener. Et lorsque ceux-ci rentrent, Marion a disparu. Pire, un couteau ensanglanté est retrouvé dans la cuisine.



Désunie, la famille Parfaite commence à s’effriter, surtout lorsqu’elle se rend compte qu’aucun téléphone ne fonctionne sur l’île à cause de la tempête, et que seuls les habitants quelque peu « primaires » peuvent les aider à retrouver Marion sur cet endroit devenu très hostile. Comme le constate Chris : « Depuis leur arrivée sur l’île, l’équilibre parfait, la fluidité de ce quotidien sans écueil semblait se détraquer, et il devait reconnaître qu’il n’était simplement pas habitué à se retrouver dans la merde. Voilà, c’est ça, ils étaient dans la merde. »



Une battue s’effectue alors, dans le noir, en pleine tempête, à la recherche de la jeune fille : « ils étaient coincés dans une toute petite cachette, sur une toute petite île, au milieu d’une très grande mer, sans rien. Juste eux. Eux, leurs ennemis et les embruns. »



Une histoire angoissante, les phobies mises à l’honneur (la peur du noir, la claustrophobie, la peur de l’eau), des personnages déroutants et de superbes descriptions des paysages balayés par les éléments. Une mise en scène soignée. Un thriller comme je les aime.



Une belle découverte au SMEP 2018 d’une auteure que je suivrai désormais.



lirelanuitoupas.wordpress.com

Bluffant !



Quel thriller fascinant !



Déjà son style : des chapitres ultra courts qui empêchent d'arrêter la lecture et donnent un rythme d'enfer.

Ensuite son thème et sa construction. Je n'en dévoilerai rien ici pour ne pas vous divulgâcher l'histoire. L'autrice sait installer le malaise et le doute au goutte à goutte.



Au départ, nous suivons la famille Moreau pour un week-end sur une petite île préservée. Cette famille est absolument parfaite, en tout point, sur tous les sujets. J'avoue qu'ils ont commencé par m'énerver avec cette perfection étalée à la face du monde.

Jusqu'à ce que Marion disparaisse, j'avais l'impression qu'il ne se passait rien. Pour autant, impossible de refermer le livre à cause de sa construction, comme dit plus haut.



Et là, ça dérape. Tout d'abord doucement, comme une légère glissade, puis tout s'accélère pour devenir chute vertigineuse.



Souffle en suspens. Que se passe-t-il sur cette île ? À partir de cet instant, n'imaginez pas pouvoir arrêter votre lecture avant d'en connaître le dénouement. Croyez-moi : vous ne verrez rien venir.



Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré.

Maintenant, il me faut absolument découvrir les autres romans de Louise Mey !

très bon thriller, original