Luc Schuiten

🎶On t'a dit que trouver sa place c'est dur

Qu'on se forge une carapace pour affronter le futur

Qu'à tous les endroits du monde c'est pareil

Que tu payes cher ta place au soleil

Mais moi j'te dis que le rêve c'est réel

Que l'on s'élève à la moindre étincelle🎶

-Tryo-2021-

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Envol des Fanelles,

979 Périodes 76 lombes /

fréquence 179

Nouveau temps universel !?

Plongée dedans les Terres Creuses

Débandade astronomique

Êtres quasiment mythiques

Fanelles vaut race

D'homme-oiseau

Elles, comme un insecte sur le dos

Sous le poids, ne pas rester de glace

Quand leurs ailes se froissent

Belles aux abois et la Carapace...

Passer à une matérialisation auréole

Pour chaque copulation en plein vol...

Ne point faire comme les gens d'avant

Mais refaire les gens.com

Entre le faire et l'enclume

Être ici ou t'ailleurs de brume

La nature entière est notre lit

Je m'ensevelis en pleine nuit

Sous la brume durcie...

Aux 4 coins de leur Univers fantastique

Les frères Schuiten se font les dignes horlogers d'un rêve des plus scénographiques



Fanelle = emblème de St Raphaël

villégiature au pied de l'Esterel

🎵tu payes cher ta place au soleil

Mais moi j'te dis que le rêve c'est réel

Que l'on s'élève à la moindre étincelle🎵

C'est si dur pour trouver sa place

Que vouliez-vous que j'en fasse !?

Les carapaces, si épaisses qu'elles soient, ne nous protègent que de l'extérieur. En aucun cas de ce qui bouillonne au fond de soi.

Exode pour un ninosairosse aux pas sages

Vous montrer les dessous de sa carapace. 🦏

Dans ce deuxième tome, j'ai retrouvé les Terres Creuses et les fannelles, devenues ici des fannaux, des hommes-oiseaux.

Comme le premier tome, nous sommes dans un univers imaginaires légèrement érotique, mais cette fois-ci il n'y a qu'une histoire, ce qui facilite grandement la compréhension et l'intérêt.

Olive quitte la petite planète qui tourne sur elle-même, et qui oblige son peuple à marcher sans fin pour ne pas se retrouver la tête en bas. Menée par les fannaux, elle atterrit sur Zara, une planète aux moeurs saphiques sur laquelle les femmes vivent dans un monde souterrain vertical et sont inséminées par une larve géante. Olive leur apporte des visions d'hommes et des plaisirs que ceux-ci peuvent leur offrir. D'ailleurs, les plus anciennes gardent nostalgiquement en mémoire des scènes d'orgies passées...



Encore une fois, le travail d'illustrateur de François Schuiten est magnifique, même si chaque femme semble modelée sur le même corps parfait et sensuel.

Le synopsis en soi n'est pas particulièrement original mais j'admire ces univers que les frères Schuiten sont capables d'imaginer et de représenter, ce sont des mondes qu'on rêverait d'explorer, de toucher, de vivre.

On reconnaît bien, ici, l'univers de Schuiten. Cette fois-ci, ce sont les deux frères, dont l'un est architecte et ça se voit!, qui imaginent les Terres Creuses, un ensemble de petites planètes toutes très différentes les unes des autres. Point commune, les fanelles, femmes-oiseaux que l'on retrouve d'un monde à l'autre dans leur migration.

Dans Carapaces, on lit une succession de petites histoires difficiles à appréhender mais très esthétiques. Ce sont des mondes imaginaires à la fois merveilleux et inquiétants, peut-être dans le futur, peut-être dans un temps parallèle.

je vois cette bande dessinée surtout comme une expérience artistique, intéressante, fascinante, mais très, trop confuse pour moi malgré tout.

L'incursion dans l'univers de Luc et François Schuiten n'est pas chose aisée. C'est très imagé, symbolique, surréaliste et les textes y sont épisodiques. Cette bd fait plus penser à une première expérience pour nous plonger dans un univers. Les histoires ne sont pas vraiment des histoires. Elles sont avant tout portées par les images, et certains ne tiennent que sur 3 pages.

Aussi est il nécessaire de ne pas s'attacher aux mots, mais de se laisser porter par ce que les images nous évoquent. Comme si on survolait, à la manière des Fanelles, seul point commun à chacune des histoires présentées ici, plusieurs histoires, qui semblent intemporelles. En effet, il est impossible de pouvoir les relier entre elles, encore moins de les situer les unes par rapport aux autres. Là n'est pas le but recherché je pense.

Nos seuls repères sont nos sensations, nos impressions.

Toutes les histoires, exceptée la dernière, tournent tout de même autour du corps humain, des sensations tactiles, du toucher, voire du plaisir charnel. La question du corps est très présente et semble y être traitée de manière différente, ou du moins, elle semble véhiculer ou être le sujet central de chaque histoire. C'est particulièrement le cas dans les suivantes : Carapaces, qui donne son nom à l'ouvrage, Crevasse et Tailleur de pierre.

J'ai considéré la lecture de cette bd comme une chouette expérience, un bon moyen de découvrir l'oeuvre de Schuiten, un test de sensibilisation, une première approche qui confirmera ou non ma découverture de son oeuvre. À priori, j'ai bien envie de me laisser tenter...

Les univers de Schuiten sont toujours aussi fascinants. Il y a véritablement une construction géométrique comme dans Les Cités obscures. Les dessins paraissent réellement de toute beauté.



Ce premier tome des terres creuses est constitué de 4 nouvelles différentes sans aucun lien entre elle. La première s'intitule comme carapace ce qui a donné le titre de l'album. J'ai trouvé qu'il y avait des idées vraiment géniales comme une nouvelle façon de faire l'amour dans un monde dévasté au milieu de ces petits insectes mystérieux.



La seconde nouvelle "la débandade" est réalisée tout en aquarelle ce qui tranche singulièrement avec la précédente d'un point de vue graphique. On voit que les gens et les objets flottent dans l'air comme s'il y avait une espèce d'attraction totalement différente. Les images sont presque des gravures directement inspirées des tableaux du génial peintre Dali.



La troisième nouvelle "crevasse" ressemble à un déjeuner sur herbe pour fêter un mariage. La nature entière semble être un lit pour les jeunes mariés qui vont subir quelques frayeurs souterraines. C'est une expérience presque sensuelle d'un autre monde.



Echantillon est la plus courte des nouvelles. Un cavalier qu'on dirait provenir du Moyen-Age est projeté dans une autre dimension en tombant dans un grand vide...



Et enfin, la dernière nouvelle le tailleur de brune nous plonge dans une ville régit par un système écologique perfectionné et visionnaire. Cependant, il s'agit de lutter non seulement contre ses propres sentiments pour une femme mais également contre la nature avec cette brume mystérieuse.



Bref, on parcourt cette bd comme un rêve éveillé dans un monde merveilleux.

Avec cette BD nous sommes plongés dans des univers fantastiques, oniriques dont les limites et les règles sont très floues.

Les frères Schuiten nous mènes dans différentes histoires aux liens ténus.

Les dialogues et le texte sont rares, les dessins revêtant la majeure partie de la narration. Ce dessin est très travaillé, à la fois structuré et éthéré. Les visages, les corps sont emprunts d'une grande douceur contrastant avec des éléments plus durs et plus structurés.

Je dois avouer que j'ai eu du mal à rentrer dans certaines des histoires mais la première est particulièrement réussie. Les jeux de contrastes et la chute narrative seront ce que je retiendrai avant tout de cette BD qui a tout de même un peu vieilli mais reste très représentative de l'époque à laquelle elle a été créée.

Zara est le second volume de la saga "terre creuse". Le graphisme et la construction même de l'oeuvre semble être complètement différente du premier opus. On commence par le journal personnel d'une jeune femme s'appelant Olive. On découvrira le pourquoi d'une marche toujours forcé en avant. Olive refuse cet inéluctable et va rester pour comprendre en abandonnant les siens. J'admire l'idée même de l'explication donnée par l'auteur.



Puis, on enchainera sur une aventure toute en couleur où on retrouvera une bd classique sur la forme. La magie des images qu'on a encore en mémoire semble s'estomper. C'est au profit d'une histoire plus élaborée sur le monde des terres creuses où l'on retrouvera le personnage d'Olive tout en faisant connaissance avec Nelle. Des liens très subtils vont surgir. On arrive à une espèce de construction d'ensemble sur cet étrange univers.

Nogegon est le troisième volume des terres creuses. Nous avons là une histoire totalement indépendante. Visiblement, Nelle est à la recherche d'Olive : c'est le postulat de départ. On se demande quand même ce qui s'est passé pour en arriver là même si on peut aisément le deviner. Bref, il semble manquer une certaine cohérence dans les faits. J'ai pas trop aimé cette construction du scénario.



On va retrouver le monde du tailleur de pierre comme pour marquer une espèce de lien avec le premier volume de cette saga fantastique. Cependant, les dessins ne semblent plus avoir la même force visuelle. Même au niveau du scénario, cela va se terminer un peu sans queue ni tête. Ce volume ne semble pas apporter quelque chose. C'est celui que j'ai le moins préféré de la saga. Y aura-t-il une suite comme la fin le laisse entrevoir ? J'aimerais bien.



J'avoue également que je suis totalement passé à côté de l'aspect symétrique des planches. J'avais pourtant remarqué que quelque chose clochait dans la numérotation des pages. Bref, il faut être extrêmement attentif pour voir ce genre de détail. Je n'avais pas lu les précédents avis qui m'auraient mis sur la piste. Je suis reparti pour une relecture !



Bon, ceci explique peut-être l'insipidité de l'histoire. A force de vouloir construire quelque chose de mathématique, le récit en souffre incontestablement.

« Nogegon »conclut ce voyage à travers les Terres creuses. On y retrouve Nelle à la recherche d'Olive - les deux personnages principaux de « Zara » - sur la planète Nogegon. En plus d'une faible gravité, celle-ci a pour particularité d'abriter un peuple obsédé par la symétrie à l'image du nom même de la planète ; un palindrome comme le nom des habitants.





Cette symétrie apparaît également dans la structure du récit et du scénario. Si Luc Schuiten ne m'avait guère emballé avec l'intrigue de « Zara », le précédent volume des Terres creuses, je salue son travail sur ce tome. Ce vrai boulot d'architecte dans la construction symétrique de l'histoire donne toute son originalité à cette BD en en faisant une œuvre expérimentale et démonstrative. Si la technique est bluffante, j'avoue ne pas avoir été complètement transporté par cette escale sur Nogegon. Pourtant, comme pour les autres tomes, les dessins de François Schuiten invite au dépaysement.





Cette bande dessinée est une petite curiosité que je conseille à chacun, fans de BD et/ou amateurs de science-fiction.

« Carapaces » est le premier tome de la trilogie des Terres Creuses. Cette série science-fictionnelle fait voyager le lecteur à travers plusieurs mondes aussi fantastiques que dépaysants. Ce premier volume se compose de cinq courtes histoires correspondant à cinq mondes différents ; chacun étant régi par des lois physiques et des coutumes humaines qui lui est propre.





Il y a beaucoup d'imagination dans l'univers (ou plutôt les univers) des frères Schuiten. Outre la beauté des dessins, chaque historiette part avec un concept de base intéressant. Pourtant, les idées ne sont pas toujours bien exploitées et cela impacte sur la qualité de l'intrigue. J'ai donc trouvé le contenu de cette BD plutôt inégal. L'anecdotique (Échantillon) côtoie l'excellence (Le tailleur de brume). On reste cependant capté par cet onirisme déroutant que dégage la BD. Une curiosité à découvrir.

Conclusion de ce triptyque incroyable, propice aux rêves les plus fous. Les auteurs n'hésitent pas à tout reconsidérer pour décrire des mondes qui n'obéissent qu'à leurs propres lois.

Les perspectives graphiques, le soucis du détail dans tous les monuments et bâtiments évoquent Andreas.

Une invitation aux voyages et aux rencontres. Dépaysement garanti.

Dans cet album, l'auteur invente des types de personnages bien différents en leur attribuant un récit sur quelques pages. Carapaces, débandade, crevasse, échantillon et tailleur de brume sont le nom donné à chacun. Les univers imaginaires sont mis en image avec force détails. Si chaque personnage est différent et unique, tous possèdent des sentiments et l'amour qui les unit entre eux est indéniable.

Un récit tout en délicatesse, un peu déroutant à mon goût mais qui fait découvrir de nouveaux univers.

Un ouvrage magnifiquement illustré par des plans, des photos et des dessins de Luc Schuiten. Il s'agit d'une véritable projection dans des agglomérations et des maisons qui allient architecture et nature dans une réconciliation avec le milieu naturel.

Une ode au changement ! A lire absolument.

Je crois bien que je n'ai pas consacré plus de trois lectures à cet album. Il me ramène à la première, en 1985, 37 ans. L'époque des grands auteurs du genre : Clarke, Asimov, Bradbury, Herbert....

C'est dans cet univers que les Schuiten ont bâti leur œuvre. On retrouve donc cet univers de fiction dans es 62 pages.

Nous sommes en quelle année ? Où ? Sur quelles planètes ? On sait juste que l'on compte en périodes, cycles et lombes et que l'une des planètes s'appelle Zara.

Mais une planète attire plus parti ulierement notre attention. Habitée uniquement par des femmes qui se reproduisent grâce à une entité dont nous n'a saurons pas grand chose. Mais leur désir est de tester cet étrange union de la femme et de l'homme qui, en plus d'enfanter donnerait du plaisir. Non, ce n'est pas du tout une bd érotique.

Pure fiction des années 80 dessinée et scénarisée par deux de nos grands maîtres toujours très présents aujourd'hui dans nos librairies et les expos.

Cet ouvrage retrace le parcours de créateur de Luc Schuiten depuis la maison Oréjona qu'il construisit pour lui-même jusqu'aux cités qu'il a imaginées en visionnaire pour une société revenue à des modes de vie écologiques.

Au fil des pages, le lecteur pourra découvrir une trentaine d'années de projets, destinés à suggérer au monde industrialisé d'autres voies que celles de l'épuisement des ressources de la planète.

Dans cet ouvrage, Luc Schuiten nous propose de donner un coup de projecteur sur un aiguillage menant à une tout autre orientation pour notre société. Il nous propose sa vision de l'habitat où Homme et nature se réconcilie pour ne former plus qu'un, où harmonie, symbiose seront les maîtres mots.
Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..

Magnifique album décrivant une civilisation vivant au fond de puits ou de falaises, se déplaçant à l'aide de plans et de poulies ingénieusement montés.

« Zara » continue notre voyage au sein des Terres creuses initié par « Carapaces », le premier volet de cette trilogie. Cette nouvelle planète présente un fonctionnement original à l'image de ses habitantes, sorte de peuplade amazone vivant sous terre. Dépaysement assuré.





Le coup de crayon de François Schuiten est toujours aussi enchanteur. En revanche, le scénario m'a nettement moins convaincu. En dehors de quelques bonnes idées, l'intrigue ne passionne guère. C'est dommage car cet univers exotique et onirique ne peut se suffire à lui-même et, faute d'un solide scénario, on s'ennuie.

Luc Schuiten est un architecte et dessinateur belge qu'on ne présente plus.



Dans ce bel album, co-construit avec sa fille biologiste, on retrouve le fil rouge qui anime sa vie et son oeuvre : créer une architecture du futur où l'homme et la nature vivent en parfaite harmonie.



"Un papillon en pleine ville !

Nino est stupéfait...

Les papillons ont besoin de fleurs pour se nourrir et d'un abri pour se reposer.

Il n'y a pas beaucoup de nature ici et la ville présente tant de dangers..."



Au cœur de cette histoire, la rencontre d'un enfant et d'un architecte. Le premier fait tout pour préserver ses amis les papillons qui ont trouvé refuge dans une maison abandonnée. Le second essaie de concrétiser le rêve de Nino...



En bonus de cette très belle aventure, on découvre, à travers les plans de la maison des papillons, tout le talent de Schuiten. Avec, au passage, un clin d’œil à un autre grand architecte de notre pays, Victor Horta. Le jeune lecteur-entomologiste en herbe pourra également au passage en découvrir plus sur la vie des papillons ainsi que sur les plantes qui permettent de les accueillir, dans les jardins mais aussi sur les terrasses voire aux balconnières des fenêtre des appartements. Avec, à la clé, quelques très belles planches de botanique.



Bref, une ode à la biodiversité au cœur même de nos grandes cités, aujourd'hui et demain.


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..

Univers étrange encore, mais contrairement à "Carapaces", dans cet album Schuiten en fait un seul récit. Sur la planète Zara vivent les Gammes, peuple féminin exclusivement. Un jour, une femme d'une autre planète débarque, surprise par les différences de comportements. Un autre peuple, d'une autre planète souhaite venir sur Zara afin de conquérir ces femmes qui les attirent.

Un triste sort les attendra...

Cette invention de planète est originale, très détaillé, tant par l'architecture que les mœurs et activités. A découvrir.

Quelques nouvelles en BD, dont certaines sans texte, avec des techniques graphiques différentes d'une nouvelle à une autre, le tout dans un univers cohérent avec d'autres bouquin = j'adore.