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Citations de Lucas Leverger (59)


Chaque vêtement la met en valeur et la rend encore plus jolie. Je peux le voir dans les yeux brillants des quelques garçons que nous croisons dans les magasins. À chaque fois, mon besoin protecteur et mon instinct de chasseur prennent le dessus. Pour passer le temps sans laisser paraître mon ennui, je cherche quelques endroits idéaux dans les rayons où je pourrais aisément et facilement dissimuler les corps des prétendants qui auraient l’audace de s’approcher trop près d’elle.
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Le désespoir me gagne, même si je prends conscience que cette descente dans l’abîme noir des angoisses est due en grande partie à l’absence de sommeil. Je n’ai plus la force de m’y opposer, de m’accrocher. Ma vision se trouble. Ma tête part en avant.
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Comme beaucoup de ces habitudes, elles s’insinuent d’une manière sournoise dans le quotidien, s’incrustant jusqu’à devenir impossible à éradiquer. Lutter contre elle demande alors trop d’effort et devant ce combat inégal on capitule pour mettre en place des automatismes. Puis, avec le temps, on en oublie les origines et elles s’insèrent comme une composante à part entière de la vie de tous les jours. Parfois même, elles conduisent un mariage vers le divorce.
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Les canons de la beauté sont chronophages.
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La fatigue me tombe dessus d’un seul coup et je suis tenté de laisser ma tête partir en arrière pour sombrer dans un sommeil réparateur. Mon corps réclame son dû. Les heures de repos dont je le prive depuis bientôt un jour complet. Mon horloge biologique se dérègle doucement et j’ignore combien de temps un être humain peut rester sans dormir, mais ce dont je suis certain, c’est qu’il me sera impossible de m’endormir avant d’avoir eu de tes nouvelles.
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L’attente est insupportable. C’est une sensation permanente de vide au creux de mes entrailles. Chaque seconde, je manque de basculer vers une folie démentielle, profonde. Par moments, je tremble sans pouvoir me contrôler. Mon corps devient contre ma volonté, l’objet de l’expression des angoisses et des idées noires qui envahissent ma tête et noient mon imagination sous un déluge de visions sordides. Je suis sur une corde raide et seul l’espoir de te retrouver me permet d’y rester en équilibre.
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Les paroles de son amant avaient sonné comme un ultimatum. Elle allait devoir, contre toute attente, prendre une décision. Rien que d’y penser, l’angoisse la submergeait et sa gorge se serrait. Comment allait-elle pouvoir tout concilier sans rien briser ? Comment annoncer à son fils que son père était mort avant sa naissance, sujet devenu tabou, et qu’un nouvel homme allait entrer dans sa vie ? Elle redoutait sa réaction par-dessus tout.
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Rien n’est pire que la solitude ! Nous ne sommes pas faites pour ça. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne pourrais pas dormir seule. J’ai toujours froid aux pieds, et trop besoin qu’on me les réchauffe. Et puis pas que les pieds, d’ailleurs !
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Elle détestait par-dessus tout donner des ordres, préférant attendre une initiative de ses collaborateurs. L’autorité était son point faible d’après les évaluations de ses supérieurs ; elle n’avait pas eu accès au grade de commandant. Elle était cependant consciente qu’évoluer désormais dans la hiérarchie impliquerait des aptitudes de management et de gestion du personnel.
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Le lieutenant Martin est assis derrière un bureau. Il me fixe dès mon apparition et je ressens déjà un dialogue difficile. Sa position avachie dans son fauteuil est sans équivoque et m’indique clairement que je le dérange. Il connaît la raison de ma présence, je peux le lire dans ses yeux. Celle pour laquelle j’ai passé plus de trois heures patiemment assis sur un banc inconfortable. Sans attendre sa permission, je prends place sur une chaise. Elle n’est pas moins dure, mais je m’en contenterai si l’officier de police accepte de m’écouter.
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La quarantaine commençait à se sentir et les années avaient quelque peu alourdi ses courbes. La silhouette svelte de sa jeunesse, source de fantasmes pour ses collègues de l’école de police, cédait maintenant la place à un truc plus… mûr ! Une manière très poétique de décrire les outrages du temps ! Son ventre avait perdu de sa platitude, affichant un léger renflement auquel les régimes ne pourront plus rien désormais.
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Pourquoi ai-je toujours cette sensation d’être transi de froid ? C’est étrange cette aptitude de l’être humain à ignorer ce qui est pourtant d’une évidence indéniable. Si ce ressenti devient permanent, c’est parce que je suis dans un état d’extrême fatigue. Mon corps m’alerte et, en réponse à ses avertissements, je fais la sourde oreille. De toute façon, le repos est une option que je ne peux souscrire pour le moment.
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Avec le temps et l’usure, tu verras que les hommes sont tous les mêmes. Juste des hommes. Les femmes aussi d’ailleurs. Au début de mon mariage, j’aimais quand les gens me donnait du madame à tous va et je ne faisais attention à aucun homme. Mais depuis mon divorce, j’ai retrouvé la vue et j’aime bien que l’on me redonne du mademoiselle. Ma petite, le plaisir n’est pas réservé qu’à ces messieurs, nous sommes d’ailleurs spécialement équipées pour, nous les filles.
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Il avait vingt ans, mais vivait totalement sous l’emprise d’une culture familiale à laquelle aucun membre ne pouvait échapper. Une vie toute tracée et un avenir déjà construit, sans surprise. Roland étouffait, il voulait vivre sa propre vie. Ici, il ne manquait de rien. L’argent coulait à flots, contrairement à l’amour paternel. Ses deux autres frères avaient toujours su s’accommoder de leurs vies d’enfants de riches. Ils allaient entrer dans la hiérarchie de la société familiale et en prendre les rênes pour perpétuer la tradition.
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C’était l’angoisse de la compétence. Comme lors de l’entretien d’un nouvel emploi, le candidat doutait parfois de ses capacités à occuper le poste offert, Martin doutait d’être un bon père. Il savait pourtant que même s’il cherchait un manuel du parfait géniteur au format PDF sur Internet, il n’en trouverait pas de valable. Aucun homme ne pouvait savoir à l’avance ce qu’il valait comme père, alors sur quels critères s’appuyaient les femmes pour sélectionner le candidat à la reproduction. Même si Martin tentait, depuis qu’il avait ouvert les yeux de faire sa propre analyse et l’évaluation de ses capacités de futur père, il n’était pas certain d’être capable de faire un classement honorable. Il avait peur ! Voilà, c’était la vérité ! Il avait peur de se planter ! Parce que dans ce genre d’emploi, même si on ne possédait pas les compétences requises, il fallait les acquérir absolument.
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On ne peut plus se fier à personne de nos jours.
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Dans la nature, les femelles portaient toujours leurs choix sur le mâle le plus fort et le plus beau. C’était des critères de choix pour assurer une portée en bonne santé. N’en déplaise à ceux qui prétendent le contraire, mais l’être humain était également un animal et il appliquait les mêmes critères. L’avantage pour les mâles de certaines espèces, c’était qu’ils pouvaient prendre la fuite après la procréation et ne risquaient pas d’avoir des reproches de la part de leurs congénères. Les femelles se chargeaient d’élever la portée seule.
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L’équitation, c’est la symbiose d’un être humain avec un animal et une bonne expérience des gestes et des connaissances ne suffisent pas si les deux entités n’apprennent pas à se connaître.
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Elle se consolait en se disant que de toute façon, ce genre d’homme, il était presque impossible de le garder pour soi, même avec l’alliance au doigt. Elle avait donc choisi de passer au-dessus des bassesses humaines pour voir en cet homme une simple connaissance. Avec le temps, ils s’étaient découvert une passion commune, le cheval. Si Maximilien excellait dans l’art de la chevauché avec la gent féminine, il était encore meilleur dans les arts équestres.
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C’était idiot, mais elle se sentit presque rassurée avec cet engin de mort posé entre son smartphone avec sa coque rose et son rouge à lèvres. Le pistolet, le nouvel article nécessaire dans le sac à main d’une femme moderne qui évoluait dans des sociétés qui dégradaient un peu plus chaque jour l’image de celle qui mettait au monde le monde. La gamine continuait à dormir. Elle bougeait par moments et parfois, sursautait comme si elle était en prise avec des démons qui envahissait ses rêves. Des démons pour qui une fille à peine sortie de l'enfance, assez jolie, était une marchandise à louer à des hommes en manque de sexe et avides de laisser libre cours à leurs bas instincts. Une marchandise qui pouvait rapporter beaucoup et facile à remplacer. Mais malheureusement, il était moins facile de la subtiliser pour la faire disparaître dans le but de la sauver de sa condition d’esclave sexuel.
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