Lucie Durbiano

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2009)



Voilà la quatrième et dernière bande dessinée que j’ai reçu de la collection Bayou, de chez Gallimard Jeunesse. Mon constat le plus plaisant ? Le format des ouvrages, qui sont un peu plus grands que des livres brochés classiques, mais plus petits que les BD conventionnellement très grandes. Une couverture cartonnée robuste, un papier agréable sous le doigt, une collection qui change et qui embellit une bibliothèque de pur livrophage.



Trésor est une histoire de chasse au… trésor, vous aurez deviné juste. En voyant la couverture, je pensais qu’il s’agirait d’une fille qui s’appelle “Trésor”, et à qui il arriverait plein de petites histoires, un peu comme dans pas mal de BD, et puis en fait non, ça n’a aucun rapport. On y parle de Christine, la fille du professeur Alamaro, qui enseigne l’archéologie à la Sorbonne dans les années 50. Autour d’eux gravitent Michel, le fidèle assistant du professeur, un peu coincé, mais qui en pince pour la jeune fille. Viennent ensuite Jean, l’étudiant modèle et sa petite amie Simone.



Sauf que, rien n’est jamais trop simple, Jean et Simone ont échafaudé un plan machiavélique : gagner la confiance du vieil archéologue, et lui subtiliser le parchemin manquant qui les conduirait à un célèbre trésor… Pour ça, Jean n’hésitera pas à séduire Christine, jeune fille fleur bleue s’il en est, qui pendant ce temps là ne voit ni les avances timorées de Michel, ni les signaux d’alarme qu’il lui enverra lorsque, malgré lui, il découvrira la véritable motivation de Jean.



Trésor est une histoire légère, mignonne et marrante à la fois, qui a la forme d’une fausse aventure et la candeur d’une vraie histoire pour ado, avec le charme fou d’un Paris d’une autre époque, celui des jeunes filles bien sous tout rapport qui s’amourachaient de jeunes étudiants avec la raie sur le côté. Des jolis dessins, des personnages attachants, une fin plus adulte que dans les BD ordinaires mais qui fait que Trésor, à défaut d’être la trouvaille du siècle ou le trésor de la BD, est une petite pépite qu’on prend plaisir à lire et à posséder.

Ayant découvert cette bande-dessinée à la médiathèque dans laquelle je travaille, je me suis laissée attirer par la couverture aux tons pastel et par ce bandeau "Le Point Prix de la BD 2010". Aussi, me suis-je dit que je ne prenais aucun risque à la lire afin de pouvoir la conseiller (ou pas) à mes lecteurs adultes !



Ici, nous découvrons le personnage de Lo, une jolie nymphe qui s'éprise du berger Daphnis. Cependant, son coeur à lui est déjà pris puisqu'il est en admiration devant la belle Chloé et que cette fois-ci, c'est réciproque. Cependant, n'y entendant rien aux choses de l'amour, ce dernier est pour eux que purement platonique. Diane, qu protège ses nymphes et ne veut absolument pas qu'elles soient corrompues pas ces jeux-là (ceux de l'amour), veille au grain mais c'était sans compter un autre dieu bien connu; Bacchus, qui, en les invitant toutes à une petite fête, va leur montrer un autre visage de la joie mais aussi, pour Diane, de la perversion ! Bref, à chacun sa vision de la manière dont on peut profiter de la vie, débauche ou pas mais au cours de cette soirée, Diane va se laisser aller vers quelques confidences envers Bacchus et surtout en ce qui concerne la véritable origine de Lo, sa jeune protégée !



Un roman graphique assez sympathique, aux nombreux traits d'humour ou comment démystifier la mythologie romaine en la rendant accessible à tous mais bon, là, c'est un peu culotté je dirai ! Une lecture que j'ai bien aimé, qui m'a fait passé un agréable moment et que je vous recommande donc même si je ne peux pas dire que ce soit un véritable coup de cœur, en raison (excusez-moi d'être si prude mais j'assume pleinement) de la vulgarité de certaines scènes érotiques !

Je ne m'étais pas rendu compte avant de faire mes chroniques que j'avais lues deux BD de L. Durbiano cette semaine. Sans grande difficulté, j'ai préféré Lo même si on ne peut pas parler de coup de cœur pour autant. Lo nous parle de mythologie, de Diane et ses chasseresses, de Lo et son chagrin et de Zeus et ses conquêtes. L'histoire est sympa bien qu'elle se permette de remixer un peu la mythologie. Une BD divertissante pour une soirée sans prise de tête.

Petite déception de la semaine. Claudine à l'école, en format BD (part Lucie Durbiano) n'a pas su me toucher comme elle aurait pu. Les dessins n'y sont pas vraiment pour grand-chose, le problème vient fort probablement du texte original. Je n'avais jamais rien lu de Colette et j'ose espérer qu'il ne s'agisse pas de sa meilleure œuvre. Parce qu'entre une étrange relation prof / élève et de la méchanceté gratuite, j'avoue ne pas avoir accroché à l'univers de Colette. Ça sera pour une prochaine fois !

Je n’ai pas lu le roman de Colette à la base de cette adaptation en roman graphique. Je ne peux donc pas juger de la qualité de l’adaptation en tant que telle. J’ai, en tout cas, passé un bon moment même si je n’ai pas trouvé le petit quelque chose qui rend une lecture essentielle. C’est agréable à lire, les personnages sont intéressant et leur caractère est lisible et bien tendu. Le dessin est assez sympa, dans une ligne claire assez vintage tout à fait à propos et bien utilisé.

Reste le fond du propos qui n’a pas vraiment su m’accrocher… il faudrait que je lise le roman pour voir si c’est lié au texte de base ou si c’est le l’adaptation.

Lulu Grenadine reçoit sa copine Lou à la maison et cette dernière s'aperçoit que Lulu espionne beaucoup son voisin Youcef.



Un album assez mignon sur les premiers émois amoureux d'une petite fille pleine d'imagination, au détour d'un avion improvisé, Youcef et Lulu échange un tendre moment. C'était facile à lire, assez drôle et tendre. Un moment de lecture assez sympa.

Récit d'aventures et récit fantastique. Quatre adolescents : deux soeurs Orage et Désespoir et deux amis Pierre et Martin passent leurs vacances en Bretagne quand Désespoir disparaît, enlevée par un homme mystérieux.

De récit d'amours adolescentes, nous passons à récit d'aventures genre club des cinq à récit fantastique sur une île peuplée de morts-vivants.

Quel plaisir de voir les Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh prendre vie sous les traits de Cati Baur ! J'ai adoré cette plongée en images dans ce roman que j'aime tant. L'adaptation est fidèle à l'écrit d'origine, tout en prenant quelques libertés pour s'intégrer à l'expression dessinée, je n'ai donc eu aucun mal à retrouver mes repères.

N'hésitez pas à découvrir ou à redécouvrir ce récit sous sa forme mise en BD, vous ne le regretterez pas !

alors franchement je misais pas grand chose sur celui là. mais la petite l’a pris, sans doute car il y a un bébé dessus.

les sons la font rire ou l’interpelle, ce livre a beaucoup de succès depuis ses 6 mois et encore un an après !

Du coup je recommande.

Etant actuellement dans une période de panne de lecture ou de manque de temps pour m'y consacré, j'ai décidé de relancer la machine en empruntant des romans graphiques à la bibliothèque, le choix de celle-ci s'étant fait par son sujet la mythologie et bien entendu les dessins de celui-ci, j'avais également vu de bons avis sur celui-ci qui a d'ailleurs également obtenu le prix de la bande dessinée point.



J'ai aimé le petit moment passé en compagnie de Lo qui est donc l'héroïne que nous suivons, celle-ci est une nymphe qui vit sous la coupe de Diane, elle tombe amoureuse d'un jeune homme qu'elle voit souvent mais celui-ci est déjà avec une autre jeune femme.



Lo va faire tout son possible pour attirer son attention et même plus, j'ai aimé l'humour et le sarcasme également omniprésent dans ce roman graphique et j'ai passé un chouette moment de lecture sur une terrasse ensoleillé ce qui ne gâche rien.



Une jolie découverte.

Si c'est fidèle au roman c'est très moderne pour l'époque à mon avis, ca donne bien envie d'en savoir plus sur Colette et son œuvre. J'ai vraiment aimé le biopic sorti il y a qqs années et a part le blé en herbe je ne connais rien de son oeuvre qui pourtant a l'air intéressant, à noter. Cette bd est très agréable à lire, drôle, les dessins très sympas

Comment faire pour passer un bon moment à la piscine quand on a peur de l'eau ? Jouer aux canards bien sûr. Tome très sympa sur l'amitié et les séances à la piscine avec les maîtres nageur. Ma fille a adoré retrouvé Lulu et ses amis.

On a d'ailleurs appris à imiter les canards !

Claudine à l’école est inspirée d'après l’œuvre de Colette. On est tout de suite plongé dans une classe pour filles du XIXème siècle avec ses intrigues de palais entre la maîtresse principale et différents instituteurs. Puis, il y a également les élèves dont cette fameuse Claudine qui semble donner du fil à retordre. On va suivre par conséquent la vie scolaire de cette jeune fille.



J'avoue que tout cela fait très vieille France et que je n'ai pas forcément trouvé mon bonheur. Au niveau du graphisme, c'est plutôt pas mal avec de belles couleurs et un certain souci du détail même si le style fait un peu naïf.



Bref, une comédie de mœurs fidèle à l’œuvre originale qui nous permet de découvrir Colette car cela reste une adaptation fidèle dans un portait de la société française du XIXème siècle. Moi, je n'ai simplement pas trouvé mon compte dans ces histoires emprunt d'une certaine mièvrerie d'antan aux accents vaudevillesques.

Orage et Désespoir de Lucie Durbiano s'adresse à un jeune public amateur d'aventures, de légendes et de fantômes.

C'est le début des grandes vacances, nos deux soeurs Orage et Désespoir viennent d'arriver en bord de mer en Bretagne , Pierre et Alain leurs copains viennent les chercher pour aune après-midi plage. Orage manque de se noyer près de l'ile aux mortes, heureusement qu'un beau ténébreux l'a sauvée et ramenée saine et sauve... Bizarre ce ténébreux, et Désespoir qui en tombe amoureuse, et qui disparait ...

Mêlant le fantastique à un récit d'aventure Lucie Durbiano offre au jeune lecteur un album qui se dévore. Le graphisme est sobre et précis, les textes sont suffisamment obscurs pour que la tension monte et que le mystère s'épaississe.

Une lecture très agréable

Beau livre à la couverture souple, cet ouvrage regroupe cent histoires de notre monde. Des histoires qui nous dévoilent des petits et grands combats, des grands noms et des noms bien plus discrets. Ils ont tous leur importance pour notre monde actuel, car d'une certaine manière par leurs actes, il n'en est que meilleur. J'ai découvert des moments clés qui m'ont réellement impressionnée. Ce livre est une splendide découverte. Il est à mettre entre toutes les mains, il est à offrir, à prêter, à lire un peu tous les jours.



Parce que c'est une lecture inspirante. On y rencontre des personnes ordinaires, de celles qu'on pourrait croiser dans la rue, et qui ont un jour fait quelque chose, dit quelque chose qui a tout changé dans la vie d'autres personnes. Je trouve ça formidable et ce livre porte si bien son titre. De chaque histoire, il ressort quelque chose de positif. Des idées, des vies sauvées, des projets. Elles sont de ces personnes qui aident à libérer la parole, elles invitent au respect de l'autre, à la tolérance, à la solidarité.



Chaque histoire est accompagnée d'une illustration, d'un portrait coloré et je continue de les feuilleter de temps en temps. Il y a bien des portraits familiers, comme Coluche, l'Abbé Pierre, Greta Thunberg, mais ils ne sont finalement qu'une poignée. La très grande majorité des portraits me sont personnellement inconnus et ça me rend chaque fois bien curieuse. Rien que pour tout ces morceaux de vie qui viennent du monde entier, Les Formidables a définitivement sa place dans toutes les bibliothèques et prouve une fois de plus que l'être humain a grand cœur, qu'il est capable de grandes choses. Si il est conseillé à partir de 8 ans, il n'y a ensuite aucune limite d'âge.


Lien : https://revesurpapier.blog4e..

J'ai été complétement séduite par les dessins et le trait de crayon. Ce côté un peu rétro et les planches splendides ont participé à mon enthousiasme pour cette lecture.

Côté histoire, ne connaissant pas l'œuvre d'origine de Colette, je l'ai trouvé intéressante et le côté jeune fille rebelle de Claudine a rendu le tout assez bien fait.

Un véritable plongeon dans une école du début des années 1900.

Les ouvrages présentant des biographies de femmes et d'hommes célèbres se multiplient, mais celui-ci se démarque pour plusieurs raisons que je vais vous lister, à défaut de pouvoir "résumer" ce documentaire.



Au niveau de la forme, tout d'abord, il est très riche du fait du grand nombre de personnages présentés. Plusieurs artistes se sont prêtés au jeu de l'illustration des ces biographies, ce qui est un gros atout en termes d'esthétique.



Concernant le fond, il est essentiel de souligner l'immense diversité des profils présentés. Hommes et femmes célèbres, ou héros (presque) anonymes, du passé ou du présent, on découvre avec une curiosité grandissante au fil des pages des destins et des engagements qui forcent l'admiration et nourrissent l'inspiration. La ténacité, le dévouement, l'implication sont autant de qualités qui doivent être cultivée. Et voir leur répercution dans la vie des autres, la force et l'amplitude que peuvent prendre certaines actions qui semblent "petites" au départ, est une réelle motivation et peut semer des graines prometteuse parmi la jeune génération de citoyens du monde.



Cet ouvrage est une très bonne idée de cadeau de Noël pour les enfants dès 8-10 ans, mais il plaira et intéressera à mon sens même les plus grands.
Lien : http://louvrage.canalblog.co..

La première histoire du petit chaperon rouge qui se laisse charmer par le grand méchant loup n'est pas aussi bien qu'on aurait pu se l'imaginer. Elle donne le ton d'un recueil où chaque récit va avoir un style totalement différent. On a l'impression que l'auteur nous donne un cocktail de son savoir-faire en s'essayant à des genres différents avec plus ou moins de bonheur.



J'avoue avoir beaucoup aimé Far West qui m'a fait penser à une série TV comme Dallas. Cependant la fin de cette nouvelle m'a laissé un peu de marbre. On pourra toujours se rabattre sur la complainte de l'escargot. Le cocktail champêtre regorge également de dialogues assez savoureux.



C'est écrit par une femme qui a du talent et qui finira peut-être par trouver le succès. On le lui souhaite en tout cas.

Je vais avoir beaucoup d'indulgence dans ma notation concernant ce one-shot qui nous entraîne dans une chasse aux trésors dans les années 50. Il est vrai que la trame du récit est assez simplette avec des péripéties dignes des mauvais feuilletons télévisés.



C'est parfois d'une naïveté assez surprenante avec des personnages assez caricaturaux. Bref, il y a comme un parfum désuet mais dont le kitch relève la senteur.



Cependant, cela se laisse lire plutôt agréablement avec un humour un peu décalé. Au final, le minimum syndical semble être respecté. L'intrigue est plutôt amusante. C'est léger mais cela fait parfois du bien. Pour l'achat, il ne faudra pas m'en demander plus.

Je n'ai pas tellement aimé l'histoire qui n'a pas réussi à capter mon intérêt et m'a même semblé un peu répétitive malgré le point de vue plus qu'espiègle de l'auteur sur le quotidien de Claudine et de son entourage.