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Citations de Lucy Christopher (68)


Ce sont les journalistes qui tirent des conclusions hâtives, c’est tout... qui inventent des histoires.
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le syndrome de Stockholm, ou comment tomber amoureuse de son kidnappeur... Un superbe coup de coeur pour ma part, je me suis vraiment mise dans la peau de Gemma, j'ai ressenti avec elle la chaleur du bush austalien, la fraicheur de la source, l'ambivalence de ses sentiments. Un roman suprenant, sauvage, inoubliable.
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Un jour, tu seras libéré de ta cellule vide et austère, tu retourneras aux Différents, sans moi, et tu sentiras à nouveau la pluie.Et, cette fois, tu iras vers le soleil en ligne droite, j'en suis certaine.
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Tu m'as immobilisée, épinglée en ce point précis de l'aéroport de Bangkok, petite chose attirée par la lumière. Et pour en avoir, j'en avais, des ailes qui voletaient dans la tête, de grandes ailes de papillon. Tu m'as attrapée facilement, attirée à toi, comme si j'avais déjà été prise dans ton filet.
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« Le bleu profond de tes yeux refermait des secrets, je les voulais. » (p. 8)
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- La pluie ! tu t'es écrié en souriant. Tu fais pleurer le ciel !
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J'ai décidé de donner un nom à toutes les poules, les deux grosses grises se sont appelées Ethel et Gwen, en hommage aux vieilles dames du bus, la petite rouge, Maman, la rouge dodue, Anna, la grande aux plumes oranges, Ben (oui, je sais, c'est un nom de garçon et alors ?), la blanche maladive, Alison, comme ma grand-mère, et le coq, Salaud, comme toi.
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Les intellectuelles sont comme toutes les femmes, elles se méfient de moi dès le premier regard. Les intellectuels sont comme tous les hommes, ils m'embauchent, mais pour de mauvaises raisons.
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Or, pour moi, la seule façon d'y parvenir est de t'écrire ce journal, cette lettre. Après tout, tu étais la seule personne dans le désert avec moi, la seule à savoir ce qui s'est passé.

Et il s'est bien passé quelque chose? n'est-ce pas? Quelque chose d'étrange et de fort que je n'oublierais jamais, même si j'y emploie corps et âme.
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Vous avez donc été volé en quelque sorte , ai-je dit doucement .

Je ne me suis pas déglonflée , j'ai soutenu ton regard .

Tes yeux se sont réduits à deux fentes . Tu comprenais très bien ce que je voulais dire . On t'avait volé, comme tu m'avais volée .

-Est-ce qu'avec moi vous essayez de leur rendre la monnaie de leur pièce ?

Tu n'as rien dit pendant un bon moment . Mais je n'ai pas baissé les yeux. Dès que j'ai compris que tu ne te mettrais pas en colère contre moi , je me suis senie pleine de courage . C'est toi finalement qui t'es détourné

-Non , tu as dit . Ce n'est pas ça . Je t'ai sauvée . Sauvée , pas volée .
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-Combien de temps vous allez me garder ? ai-je demandé.

Tu as haussé les épaules.

-Toujours , bien sûr.
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– C’est horrible à ce point de vivre avec moi ? tu as demandé d’une voix presque inaudible.

J’ai soufflé.

– Évidemment, ai-je répondu dans un murmure après une bonne minute de silence.

Avec le recul, je me demande si ma réponse s’arrêtait à ce seul mot, si elle n’exprimait, pas un besoin de communiquer, d’utiliser ma voix plutôt que la perdre. Car c’est exactement l’impression que j’ai eue sur le moment, en voyant le vent chasser le sable, l’impression qu’il pouvait emporter ma voix avec. Je disparaissais avec les grains de sable, éparpillée au vent. Cela dit, tu m’as entendue. J’ai cru que, sous le choc, tu allais tomber de la galerie. Tu t’es repris avec un froncement de sourcils et tu as évalué ma réponse.

– Ça pourrait être pire…, tu as dit, laissant ta phrase en suspens.
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Un jour, tu seras libéré de ta cellule vide et austère, tu retourneras aux différents, sans moi, et tu sentiras à nouveau la pluie. Et, cette fois, tu iras vers le soleil en droite ligne, j'en suis certaine.
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Tu m'as transporté à l'intérieur de l'avion, allongée sur quelque chose de moelleux, puis tu as commencé à t'éloigner. Je t'ai saisi la main, enserrant fermement tes doigts, refusant de te lâcher. Je ne voulais pas être abandonnée à des inconnus. J'ai levé les yeux et trouvé les tiens. Tu as hésité, lancé un coup d'œil dehors en direction du tarmac et au-delà vers l'étendue de terre rouge dénuée de relief, puis tu es revenu à moi. Tu as hoché insensiblement la tête en t'asseyant. Tu t'es mis alors à me parler, j'ignore ce que tu disais, mais tes yeux étaient remplis de larmes.
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Toi aussi, tu tremblais. Tu m'as serrée plus fort encore contre ton corps frissonnant, contre le sable, la terre, la peinture dont il était recouvert. Je me suis laissé engloutir par tes bras avec, pour une fois, le désir d'être payée de retour. Ton parfum de terre m'a submergée. Tu m'as essuyé les joues, chassant la peinture humide vers mes cheveux. Je suis restée blottie dans la chaleur de ton corps, sous les couvertures, semblable à un invertébré dans sa coquille. Tes bras autour de moi étaient solides comme des rocs. J'ai senti tes lèvres caresser mes cheveux, ton souffle chaud sur mes oreilles. Je me suis raidie, mais sans m'écarter, pesant les mots que je m'apprêtais à te dire.
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Tu as ramené les couvertures autour de moi, tes mains chaudes et sèches sur mes épaules, ma peau. Quelques instants plus tard, tu t'es rallongé sur le sable, m'entraînant avec toi. Je n'avais plus l'énergie de m'opposer à toi et puis ton corps était brûlant. Tu t'es calé dans le sable et je suis restée avec toi, ma joue contre ta poitrine. Je t'ai senti te détendre, t'alanguir. Je me suis calée dans le sable à mon tour, il était encore chaud, même à cette heure tardive. Une main autour de mes épaules, l'autre dans mes cheveux, tu m'as chuchoté des histoires relatant la création du désert, chanté par les esprits du bush. Tu m'as expliqué que tout était intimement lié, que le monde qui m'entourait tenait en équilibre sur une aile de papillon. J'ai fermé les yeux et me suis laissé bercer par ta voix, dont le rythme coulait comme une rivière. J'ai senti à nouveau tes lèvres effleurer mon front, elles étaient douces et non sèches. Et tes bras m'ont attirée plus fort contre toi, plus profondément dans la terre.

Et on s'est endormis comme ça.
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J’aimerais me réjouir que tu prennes dix ou quinze ans de prison. J’aimerais croire ce que les journaux écrivent ou ce que mes parents, voire le docteur Donovan, disent. Je comprends d’où ils partent tous. Moi aussi, j’ai souhaité ta mort.

Et regardons les choses face, tu m’as bien enlevée, mais tu m’as sauvé la vie aussi. Et entre les deux, tu m’as fait connaître un endroit différent et magnifique, que je ne pourrai jamais m’arracher de l’esprit. Pas plus que toi d’ailleurs, tu es inscrit en moi à jamais.
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Je me suis accrochée à toi, à ton coude, à ta peau et, avec toute la force qui me restait, je t'ai tiré vers moi, attiré à moi et tu m'as laissée faire. Tu t'es courbé sans opposer de résistance et, soudain, tu as été tout près. Je t'ai touché le bras, le torse, en quête de ta chaleur. J'ai glissé la main derrière ta nuque.

Puis, dans un dernier sursaut, j'ai incliné ton visage vers le mien et soulevé ma tête pour venir à ta rencontre, ta peau à quelques centimètres de la mienne, ta bouche si proche. Mes lèvres sont entrées en contact avec ta joue au goût de poussière, de sel, de sueur. J'ai senti la râpe de ta barbe, je me suis imprégnée de ton souffle, de ton parfum acide d'eucalyptus. Tes lèvres étaient douces sur ma peau.

Quand soudain, on t'a tiré en arrière, retenu, et je me suis laissée retomber sur l'oreiller. Je t'ai cherché, j'ai trouvé tes yeux juste quand j'étais emmenée, ton goût de sel toujours sur ma bouche.
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Je pensais, que arrivée à ce stade de ma lettre, je comprendrais quelque chose. Je saurais pourquoi tout ceci est arrivé, pourquoi tu as fais irruption dans ma vie, pourquoi tu m'as choisis.
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J'ai ramené mes genoux contre ma poitrine, je les ais serré fort, pour tenter de réprimer le cri de terreur qui menaçait de m'échapper.

- Pourquoi je suis ici ? ai-je murmuré.

Tu as tapoté tes poches, puis sorti une boîte d'allumettes. Tu as montré les rochers.

- Parce que qu'il est magique, cet endroit, il est beau. Et tu es belle, tu es belle et différente. Tout colle.

Tu as serré ta cigarette entre ton pouce et ton index, et tu me l'as tendue.

- Tu en veux une ?

J'ai secoué la tête. Rien ne collait. Et personne ne m'avait jamais dit que j'étais belle.
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