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Citations de Lucy Christopher (68)


C'est curieux, mais j'ai toujours pensé que je pouvais faire confiance aux yeux bleus, je les trouvais inoffensifs. Tous les gentils ont les yeux bleus. Les yeux noirs sont réservés aux méchants, La Grande Faucheuse, Le Jocker, les zombies, tous ont les yeux noirs.
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Je presse le front contre la vie. Peut-être que la tristesse, la colère et la violence ne résident pas uniquement en lui. J’ai retrouvé ces sentiments chez Ashlee et Mack, et même chez Damon, chez maman, chez moi. Ils existent en chacun de nous, entremêlés à nos propres forêts obscures, auprès de nos secrets.
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J'ai mis ma main en visière. Rien, à part du sable et l'horizon. Je me suis retournée en me tenant aux branches, m'écorchant la jambe au passage contre le rocher. Mais de l'autre côté, pas la moindre habitation, pas de ville, pas même une route. C'était exactement pareil que près de la maison. Une immensité vide et plate. J'ai eu envie de hurler, je ne l'ai pas fait uniquement parce que je ne voulais pas que tu m'entendes. Si j'avais eu un flingue, je me serais tuée. (Gemma)
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Papa prétendait qu’il partait protéger des gens, alors qu’en réalité, il partait tuer. Tout le monde ment. Personne ne dit toute la vérité. Il y a des fissures sombres en toutes choses.
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À ce moment précis et à chaque instant depuis que tu m'avais quittée, je ne pensais qu'à toi. Je te voulais dans cet appartement, je voulais tes bras autour de moi, ton visage auprès du mien, je voulais ton parfum. Et je savais que je ne pouvais pas, que je ne devais pas.
Ce que je détestais le plus, c'était mon incertitude à ton sujet. Tu m'avais enlevé, tu avais mis ma vie en danger et pourtant je t'aimais, du moins je le croyais. Rien de tout ça ne tenait debout.
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Tu as levé la main à ta bouche, ouvert les doigts et tu m'as soufflé quelque chose. On aurait dit un baiser, mais des grains de sable sont restés suspendus en l'air avant de chuter.


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C'était bizarre de t'entendre parler autant. D'habitude tu ne disais que deux ou trois mots à la fois. Je n'avais jamais imaginé que toi aussi, tu avais une histoire. Jusque là, tu n'étais qu'un ravisseur sans circonstances atténuantes. Tu te résumais à un être stupide, mauvais et dérangé. En te mettant à parler, tu as changé.
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Les gens qui comptent pour nous ne sont pas toujours ceux qui devraient.
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- La terre a ses chants, que les Aborigènes connaissent. D'ailleurs, j'en connais certains. Ils sont pareils à des cartes, ils montrent le chemin. Ils indiquent les repères dans le paysage. Il y a toute une musique du silence, la musique de la terre.
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J'ai le vertige en prenant soudain conscience de ce qu'il me faudrait leur avoué, une fois lancé...Que j'ai pourchassé Ashlee dans les bois, comme sur ce dessin. Que j'ai menti en disant que je l'ai raccompagnée jusqu'à ce sentier. Que je ne me rappelle pas ce qui s'est passé à la fin du jeu.
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"J'ai repensé au papillon que j'avais attrapé, en sécurité et pourtant piégé dans l'obscurité de ma main."
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C'est toi qui m'as vue en premier. Tu avais une drôle d'expression dans le regard ce jour d'août, à l'aéroport ; on aurait dit que tu voulais quelque chose de moi et que tu le voulais depuis longtemps.
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Je me suis relevée. J'étais engourdie, il fallait que je bouge. j'ai tourné la tête vers la maison en bois, mais je n'avais pas envie d'y aller. Pas maintenant. Ce dont j'avais follement envie, c'étaient de tes bras puissants autour de moi. Je désirais ta chaleur.
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J'ai repensé au papillon que j'avais attrapé, en sécurité et pourtant piégé dans l'obscurité de ma main.
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Ton visage s'est changé en un tourbillon. Tu as continué de parler, mais je ne t'entendais plus. Tes lèvres n'étaient que deux chenilles qui gigotaient au milieu de ton visage. Quant à moi, je glissais, ma peau lourde et gonflée comme celle d'un ver de terre, une douleur sourde dans tous les muscles. j'avais moi aussi besoin de la pluie pour renaître.
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Quelques temps après, tu as déposé un mince carnet fané sur la table de nuit. J'ai attendu que tu sois parti pour le feuilleter, toutes les pages étaient vierges. Tu avais laissé également un crayon à la mine bien taillée, dont je me suis donné des coups entre le pouce et l'index, à l'endroit où la peau est tendre. Ça m'a fait mal et j'ai recommencé.

J'ai essayé de tous les dessiner, maman, papa, Anna et Ben, pour me les rappeler. mais je n'ai jamais été très forte en dessin. Il n'en est ressorti que des visages informes, un enchevêtrement de lignes et d'ombres que j'ai raturé sauvagement.

Je suis passée alors à l'écrit. J'ai toujours été plus à l'aise avec les mots. Mes parents n'ont jamais compris comment je pouvais être aussi bonne en anglais et aussi nulle en maths ou en dessin, leurs points forts à tous les deux. Mais même les mots ne venaient pas facilement. Ils ne rimaient à rien. Si quelqu'un devait lire ces lignes un jour, il penserait que j'étais sous l'emprise d'une drogue quelconque en voyant ce fatras.

J'ai commencé une lettre, mais impossible d'aller plus loin que "Chère maman, cher papa". Trop de choses à dire. De toute façon, rien ne me garantissait que tu ne la lises pas.

Alors j'ai listé les seuls mots qui me venaient à l'esprit... "emprisonnée, confinée, détenue, retenue, incarcérée, enfermée, internée, réduite, enlevée, kidnappée, dérobée, obligée, bousculée, blessée, volée..."

J'en ai noirci des pages.
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- Ne t'inquiète pas, tu as dit en ouvrant un œil de crocodile. Tu es belle.
Tu as reposé la tête sur ton T-shirt.
- Belle, parfaite, tu as ajouté dans un murmure.
- Qu'est ce que vous en savez? Vous êtes bâti comme un top-model.
Je me suis mordu aussitôt la langue, regrettant de t'avoir fais ce compliment.
- Ou un strip-teaseur, ou un prostitué, ai-je alors ajouté.
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Peut-être y a-t-il des fissures dans le cerveau de papa maintenant , différentes de celles que Joe et moi évoquions pendant son jeu. Celles de papa mènent à des mondes plus effrayants que tout ce qu'on pourrait concevoir.
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"Tu ne peux pas t'enfuir, tu as crié. J'attendrai toute la nuit s'il le faut, toute la semaine. Tu ne peux pas m'échapper."
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Tu as fini par prendre de la vitesse et elle a trébuché dans le sable en voulant garder l'allure, puis elle a ralenti et sa silhouette n'a cessé de s'amenuiser derrière nous. On prenait de la distance, je l'ai vue alors renverser la tête en arrière et pousser un long gémissement. J'aurais bien fait pareil si j'en avais eu l'énergie. Je ne l'ai pas quittée des yeux Jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point minuscule dans le lointain, un point toujours tourné vers nous.

-Au revoir, ai-je murmuré.
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