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Citations de Luigi Natoli (15)


La cause de la mauvaise humeur n'était pas étrangère à l'action du clergé qui, à de rares exceptions, pendant la lutte entre l'Etat et l' Eglise, avait pris ouvertement parti pour le pape, contre les droits séculaires de la monarchie, d'autres fois défendus par le même clergé.
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Toute la vie n'est qu'une lutte entre l'égoïsme et le devoir !... Et malheureusement, l'égoïsme vainc !...
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A la maison des de la Crociera, le drame. Chez les Falconara, la farce.
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Ces noces avaient été, pour la jeune archiduchesse d'Autriche, synonymes de déception. Cultivée, pleine d'esprit, ambitieuse, la tête pleine des visions de la grandeur de sa mère Marie-Thérèse, et de la tsarine Catherine II, elle découvrait un mari frustre, ignorant, au langage grossier, amateur de plaisanteries salaces, qui n'éprouvait pour elle d'autre sentiment que celui qu'on imagine, chez un mâle fort et volontaire qui serre dans ses bras une tendre fleur.
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Don Ottavio Oxorio y Roxas était un homme d'une soixantaine d'années, maigre, sec, au teint sombre, d'aspect fermé et revêche, autoritaire, imbu de sa noblesse et de ses mérites.
Il avait trouvé dans sa femme l'âme jumelle, pénétrée de l'orgueil de sa propre lignée. Donna Gabrielle Albamonte, fille unique de Don Blasco Albamonte et de Donna Violante, était encore belle : mais sa morgue touchait au fanatisme d'amour-propre.
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- Avez-vous jamais été amoureux, Coriolano ?

- Jamais, assura le chevalier, un fin sourire errant sur ses lèvres. J’ai toujours pensé qu’il y avait mieux à faire de par le monde.

- Et qu’avez-vous donc fait de mieux ?

- Rien.
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Bongiavanni, veuf, avait trouvé avec la femme de l'Ammirata, madame Francesca, une parente affectueuse qui apprenait à Pellagra, ces vieilles et presque perdues vertus ménagères des femmes d'autrefois qui savaient se consacrer aux soins de la maison, avec une admirable abnégation, et étaient le confort et le cœur de la maison.
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C’était un de ces couchers de soleil dans un ciel pur et lumineux, comme il ne s’en voit qu’à Palerme.
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Tous les présents devraient être masqués ; nul n'était autorisé à mettre un simple loup et des habits civils. Il fallait se déguiser.
Cette obligation était indispensable, dans une fête où les différentes classes se mêleraient et où, suivant une antique tradition, la plus grande familiarité était permise.
Les citadins ne savaient pas qui se cachait derrière les masques et ne pourraient pas se vanter d'avoir traité avec familiarité tel grand seigneur ; et ceux-ci, protégés par l'anonymat, autoriseraient l'effronterie du peuple sans que leur autorité risquât, le lendemain, de s'en trouver diminuée.
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Les abbés étaient alors à la mode et une maison noble aurait déchu si elle n'avait pas eu le sien.
L'abbé était le colporteur de tous les commérages, le lecteur, le conteur, le débrouilleur de vilaines affaires, l'auteur de sonnets pour toutes les occasions familiales et, lorsqu'il célébrait la messe, le chapelain de la maison.
Quelquefois, il était l'entremetteur, ou même l'amant de la maîtresse de maison.
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De retour chez lui, n'ayant pas d'autre moyen de se soulager, il se mit à battre ses serviteurs, suivant son habitude : mais cette fois, il frappa plus fort que jamais avant de s'enfermer dans son bureau en refusant de voir quiconque.
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Les habitudes de parcimonie que le roi avait cherché à imposer à la noblesse du royaume étaient rigidement observées à la Cour de son représentant. S'il avait le contingent strictement nécessaire de laquais, de valets, de pages, d'huissiers, de chambrières, de secrétaires et d'officiels, on ne voyait pas la cohorte de chevaliers et de parasites qui remplissaient les salles du Palais Royal au temps de la vice-royauté espagnole, et qui formaient par eux-mêmes une Cour somptueuse et véritablement royale.
Les livrées n'avaient pas le luxe de galons et de broderies auxquels s'étaient habitués les yeux des citadins, et dont ils s'enorgueillissaient, y voyant une espèce respect envers eux-mêmes, une preuve de la considération dans laquelle les tenait le représentant du roi.
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On était alors (en 1712), en pleine guerre de succession au trône d'Espagne et le pape menait sa barque entre la France et l'Espagne pour accoster du côté du vainqueur
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Par un sentiment de délicatesse ou de vanité, il tenait à demeurer aux yeux de son enfant l'homme intègre qu'elle croyait.
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Toutes ces choses et les revers de fortune que le changement de monarchie devait inévitablement entraîner, avaient fait désirer ce gouvernement espagnol dont l'oeuvre en Sicile se résumait en une formule simple : faire de l'argent, enrichir le clergé et la noblesse, pendre le plus de monde possible et ne se préoccuper de rien d'autre. Comme à cette époque ceux qui commandaient étaient libres de faire ce qu'ils voulaient, que le peuple avait des fêtes, des spectacles, des actes de foi, des processions, des divertissements carnavalesques, et que les malandrins pouvaient infester les campagnes et grouiller dans la ville, comment ne pas regretter amèrement la domination espagnole ?
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