AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Madeleine St John (99)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les petites robes noires

Désuet, c’est le mot qui me vient à l’esprit quand j’évoque le contenu de ce roman. Il m’apparaît aussi démodé que ces robes de cocktail proposées au deuxième étage du grand magasin F.G. Goode’s de Sidney par des vendeuses vêtues de l’uniforme de la maison, une robe noire peu seyante. Madeleine St John suit pendant quelques semaines quatre de ces femmes dont l’existence se déroule à la fin des années 50, époque où l’émancipation féminine en est encore à ses balbutiements. Il y a là Patty dont la vie de couple est désespérément morne et qui attend d’être enceinte pour se conformer au modèle familial en vigueur. Puis Fay qui multiplie les rencontres dans l’espoir de trouver le Grand Amour et le mariage. Nouvelle venue, embauchée en renfort avant les fêtes de fin d’année, Lesley, alias Lisa, rêve d’aller à l’université malgré l’opposition de son père et attend les résultats de ses examens avec appréhension. Quant à Magda, d'origine slovène, elle règne sur le rayon Haute Couture avec l’espoir d’ouvrir un jour son propre magasin. Chacune d’elles incarne un stéréotype féminin : la brave ménagère, la romantique, l’intellectuelle et la femme libérée. Et après ? Pas grand-chose, hommes et femmes étant réduits à des caricatures. Datant de 1993, le roman semble pourtant venir du fond des âges.

Le livre se lit vite, sans effort, mais aussi sans l’enthousiasme qui s’attache aux découvertes puisque, de façon très prévisible, la petite robe noire va virer au rose bonbon.

Commenter  J’apprécie          100
Les petites robes noires

La petite robe noire est l'uniforme portée par les vendeuses du rayon Robes du grand magasin Goode's (confection pour Dames et Messieurs – Toute la dernière Mode Londonienne) à Sydney en Australie en 1959.

Dans ce roman, nous suivons Patty, Fay, Lisa au rayon Robes de cocktail et Magda au rayon Modèle Haute Couture dans leur quotidien et leurs aspirations entre rêve de mariage, désir de maternité et émancipation.

J'ai adoré ce roman délicieusement désuet ! Cela m'a fait penser à la série Mr Selfridge (du côté des employés) et cela m'a beaucoup plu ! J'aurais bien aimé rester quelques pages de plus en compagnies de ces femmes toutes attachantes et touchantes à leur manière.
Commenter  J’apprécie          90
Rupture et conséquences

Nicola, une jeune femme dynamique, en couple avec Jonathan, jeune cadre, ils vivent ensemble à Notting Hill à Londres. Du jour au lendemain, sans crier gare, un soir, Jonathan lance à Nicola que tout est fini entre eux, qu'il rachète la partie de l'appartement et adieu, rideau, c'est terminé !



Une histoire banale qui pourrait être retranscrite en film, du genre téléfilm de milieu d'après-midi sur M6. C'est sympa à lire, c'est léger. Un très bon livre pour un dimanche pluvieux d'automne sous un plaide quand la pluie bat vos carreaux.



Madeleine St John dévoile un roman choral très bien mené, aux chapitres courts, aux personnages hauts en couleur, aux dialogues cinglants et humoristiques. L'auteure montre les conséquences d'une rupture amoureuse en décrivant les différentes phases psychologiques.



Un roman où les liens de l'amitié sont forts, ou le soutien de son entourage vaut tout l'or du monde quand l'orage s'installe dans nos vies. On pourrait croire en lisant le titre "Rupture et conséquences" que ce roman va être morose, triste, mais il en est tout autrement.



Bref, une lecture agréable, pétillante, parfait pour un après-midi lecture au chaud. Une histoire simple et courte, qui se lit extrêmement vite, qui dévoile et observe la fragilité du coeur, des rapports humains, de l'amour et de la perte.
Commenter  J’apprécie          80
Rupture et conséquences

Une excellente observation des rapports humains.

Écrit avec beaucoup de dialogues et des chapitres très courts, comme des instantanés, ce roman alterne les points de vue. On passe de l'héroïne à son fiancé, ses amis, un collègue... c'est original et malin.
Commenter  J’apprécie          70
Les petites robes noires

Un petit côté vintage qui a son charme ... On peut y voir un peu de Zola et de son "au bonheur des dames", On peut y voir le début des grands magasins, les personnages sont presque essentiellement féminins... et les histoires sont peut être d'un autre temps, quoique terriblement actuels. En tous les cas, c'est un vrai plaisir de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas et que les éditions Albin Michel nous font redécouvrir...

Commenter  J’apprécie          70
Les petites robes noires

Oh que j'ai aimé ce petit roman facile à lire qui m'a fait découvrir les coulisses d'un grand magasin et l'univers féminin des robes .

Facile à lire sans prétention m'a fait passer un bon moment.

Une histoire de société , des histoires de dames et de famille c'est la vie .



Commenter  J’apprécie          70
Les petites robes noires

Bienvenue chez Goode's, temple de la consommation australien. Dans ces dédales de couloirs, vous pourrez vous perdre dans les méandres de taffetas, de broderies, de perles et de soieries. Ne craignez rien, vous ressortirez avec une tenue, nos petites robes noires y veilleront. Mais ne vous y trompez pas, votre achat vous déterminera. Car selon le modèle choisi, vous serez ou ne serez pas, la seule, l'unique… Goode's vous ouvre ses portes, entrez, n'ayez crainte, nous saurons vous révéler. Et qui sait si vous vous reconnaîtrez?

Dans cet univers impersonnel et froid tel que peut l'être un grand magasin, Madeleine St John a magnifiquement su donner une âme à ces quelques mètres carrés entièrement dédiés à la beauté et à l'élégance féminine. Nous y découvrons alors les vendeuses affublées d'informes petites robes noires qui, à l'aube des fêtes de Noël devront travailler d'arrache-pied pour satisfaire ces dames fortunées.

Tout d'abord, il y a Patty Williams qui a troqué son voile de mariée contre un voile de tristesse tant elle désespère de voir son ventre s'arrondir. Puis vient Fay Baines, célibataire cherchant en vain l'homme qui fera battre son coeur. Miss Jacobs, quant à elle, continue d'auréoler sa vie personnelle de mystère, tant elle souhaite vivre en marge de cette vie professionnelle. Malgré tout ce qui les oppose, ces trois femmes devront se partager cet espace dédié aux multiples robes de cocktail.

Mais en levant le regard par-delà l'étendue des robes créées en série s'ouvre un tout autre univers. Celui des modèles Haute Couture, celui de Magda, celle que l'informe robe noire ne parvient pas à enlaidir. Ici, tout n'est que luxe, excentricité, exclusivité. Y acheter une robe, c'est la promesse de ne jamais la voir porter par autre que soi.

Un gouffre sépare ces deux mondes. Car si les robes de cocktail ne peuvent rivaliser avec les modèles Hautes Coutures, les vendeuses, elles, ne se côtoient pas, voire se défient du regard. Jusqu'à ce qu'apparaisse la jeune Lisa. Petite chose pâlichonne et tellement frêle que la plus petite des informes robes noires s'avère trop grande. La jeune femme fera le lien entre ces deux mondes et tissera des liens qui s'avèreront indéfectibles.

Les petites robes noires parle avant tout de la condition de la femme dans les années 1950. Souvent cantonnées au rôle de mère au foyer, certaines parviennent néanmoins à s'émanciper. Malgré tout, le poids et la main-mise de l'homme restent de rigueur. La culpabilité d'une non-grossesse revient à la femme, la poursuite d'études à l'université ne se fera qu'avec l'accord du patriarche. De l'influence et de la richesse du mari dépendra la tenue de la femme, robe de cocktail ou modèle unique. La femme de cette époque ne saurait vivre sans l'homme qui lui partage les cordons de la bourse. La concurrence entre les classes sociales est rude et acharnée. Et pourtant, ne dit-on pas que l'habit de fait pas le moine? Madeleine St John n'a pas son pareil pour mettre à mal cet adage. Le lecteur suivra, fasciné ou amusé, la transformation de Lisa, vilain petit canard bientôt drapé de plumes de cygne. Avec Lisa, c'est la féminité même qui naît, qui s'ouvre au monde. De là à dire qu'un bout de tissu peut apporter de l'aisance et de l'assurance, il n'y a qu'un pas...

Les petites robes noires est un roman comme il est doux d'en lire parfois. Au charme suranné, un brin féministe, il brille grâce à la plume incisive et ironique de Madeleine St John. Les destins y sont si subtilement brodés qu'il en devient impossible de déceler le vrai du faux. Tout n'est ici qu'histoire de paraître. Mais au fond, quelque soit l'étoffe derrière laquelle nous nous drapons, ce que l'on cache n'est-il pas plus important que ce que l'on montre?
Commenter  J’apprécie          70
Les petites robes noires

Armée d'un humour espiègle et malicieux, l'auteure nous emmène à Sydney dans les années cinquante. Le décor principal est un grand magasin de mode huppé. Goode's est une ruche bourdonnante de papotages, de médisances, de curiosité, d'amitiés, de solidarité etc. 



Toutes les vendeuses, excepté Magda au rayon haute couture, portent la même robe noire; c'est leur uniforme,  leur seul point commun, car à la fermeture  du magasin, elles ont des vies très différentes.



Ce roman dresse le portrait de ces employées, dans une époque où la place de la femme et son rôle sont en pleine évolution, encore ancrée dans son foyer, mais tournée vers un avenir plus autonome. Gravitent autour des petites robes noires des personnages de tous caractères : des bourrus, des extravertis, des matrones, des machos, une ingénue, une discrète-secrète, des butés, des tendres etc.



Je me suis amusée avec cette galerie de portraits, les dialogues sont polissés, l'écriture est pleine d'entrain, frénétique.



Bref, un petit bonbon acidulé à déguster ! 



Commenter  J’apprécie          60
Les petites robes noires

Pour ma part j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces "Petites Robes Noires"... Lesquelles ne sont pas, et même pas du tout, les sublissimes épures de robes signées par les grands Couturiers Mythiques mais plus prosaïquement un uniforme de travail, imposé par un magasin chic et cher, à l'autre bout de notre monde.

Certes, ce n'est pas de la Très Grande Littérature, et ce petit roman je le crains s'oubliera très vite... (Toute révérence gardée envers la traductrice, puisque j'ai cru comprendre qu'il y avait eu des soucis de ce côté -là, l'écriture m'a semblé très, mais vraiment très très "morne plaine").



Je dirai néanmoins que le grand magasin dont il est ici question, avec ses rayons de prêt-à -porter ou de haute couture, pourrait tout aussi bien être transposé ailleurs, dans un tout autre univers socio-professionnel. Tant il est vrai que ce sont les individualités (ici, les vendeuses), saisies dans leurs inter-réactions, ou leur environnement conjugal ou familial, qui importent vraiment.

Idem pour l'arrière-plan australien, qui n'existe pour ainsi dire pas du tout. On en apprend beaucoup plus sur ce fascinant monde- île- continent en lisant le ( si drôle!!) "Nos Voisins du dessous", de l'ami Bill Bryson....

Néanmoins la lectrice que je suis s'est attachée aux personnages.... A aucun moment elle n'a eu envie d'interrompre sa lecture, et n'a d'ailleurs aucunement regretté son achat.

Croyez-moi, c'est déjà un très grand compliment!...



Commenter  J’apprécie          60
Les petites robes noires

Sydney, les années 50, un grand magasin F.G.Goode's et ses vendeuses vêtues de robes noires.

Époque oblige : Rimmel, magazines féminins avec recettes de cuisine pour la parfaite ménagère, mise en pli, manucure. Levé de sourcils oui mais non. Car on peut toujours faire confiance aux anglophones pour décrire avec finesse, humour et précision la société et ici, la place de la femme.

Ainsi, Magda, qui semble si redoutable, est une rescapée de l'holocauste et a pour rêve d'avoir sa propre boutique de haute couture.

Patty rêve d'avoir un bébé mais le problème semble venir de son mari. Et évidemment, pas touche à la virilité de celui-ci.

Fay rêve du Grand amour, mais elle n'est plus la parfaite petite oie blanche.

Lisa a réussi avec mention très bien son diplôme de fin d'études mais son père refuse qu'elle aille à l'université. Si c'était un garçon, il en serait si fier pourtant.

Sous la fausse rivalité du département Haute Couture et Prêt à porter, on s'attache à ses femmes, on partage leurs rêves et on leur souhaite de réussir.

C'est drôle, émouvant et élégant.
Commenter  J’apprécie          50
Les petites robes noires

Ce livre m'a fait faire un bond dans les années 50. Il m'a aussi rappelé une série que j'affectionne beaucoup, "Mr Selfridge".



Le récit se déroule en Australie, un peu avant Noël dans le grand magasin F.G. Goode's de Sydney.

Nous nous retrouvons en compagnie de quelques vendeuses. Il y a d'abord Miss Cartright, l'acheteuse, Mrs Williams (Patty), Miss Baines (Fay) et Miss Jacobs qui travaillent aux robes de cocktail et enfin Magda qui travaille au prestigieux rayon des modèles Haute couture. A ce groupe va s'ajouter la pétillante Lisa venue en renfort pour les fêtes.

Chacune a son histoire et ses problèmes. Durant les quelques 260 pages du livre, elles vont nous confier leurs secrets. Fay recherche LE grand Amour, Patty rencontre des problèmes dans son couple, Magda, joyeuse slovène va tenter de rendre heureuses les quelques personnes qui l'entourent et enfin Lisa attend avec anxiété les résultats de ses examens qui vont déterminer son avenir.

Ce livre est une petite bouffée d'oxygène à l'écriture très agréable.

Belle découverte !
Commenter  J’apprécie          50
Rupture et conséquences

Après une course, Nicola est informée par son compagnon qu’il souhaite rompre. Et pour des raisons pratiques, il lui propose, à elle, de quitter leur appartement de Notting Hill. Il lui rachètera sa part.

C’est là le point de départ d’une douloureuse épreuve pour Nicola et de l'incompréhension. Elle pourra compter sur son amie, Susannah pour la soutenir. Elle-même en couple avec un homme un peu bourru.

Derrière cette histoire de rupture qui peut paraître légère, il y a une fine analyse de la rupture, de la psychologie de la personne dans l'incompréhension, du soutien de son entourage, de la tendance à retourner dans le passé pour revivre les débuts, les signes qu'on n’a pas relevés.

Une lecture qui aborde un sujet bien triste mais qui n’en reste pas moins réconfortante et optimiste.

Je n’ai pas lu les petites robes, juste vu la série mais j’ai bien envie de le lire pour retrouver la fine plume de l’auteure.

Commenter  J’apprécie          50
Les petites robes noires

Une incursion dans les coulisses d'un grand magasin australien en 1959



Tout petit roman qui se lit rapidement et sa lecture est tout à fait plaisante et agréable.

On y suit une poignée de vendeuses d'un rayon de vêtements pour dames, leurs amours, leurs amitiés, leurs joies, leurs peines. Mais tout y est subtil, sans grande démonstration de sentiments.

l'autrice a su recrée au plus près de la réalité, cet univers très féminin. Les dialogues sont parfois savoureux et les mentalités de l'époque très bien retranscrites.

On apprend peu de choses sur l'Australie mais là n'est pas le propos.

Une lecture sympathique et charmante, sans prise de tête qui vous fera passer un bon moment.

Commenter  J’apprécie          40
Les petites robes noires

Sidney, 1959 : dans ce grand magasin, au moment des fêtes de fin d'année puis des soldes de janvier, le rayon des " robes de cocktail" a besoin de renfort. La jeune Lesley -- qui a décidé de se faire appeler " Lisa" -- vient de finir le lycée et en attendant les résultats de ses examens, se fait embaucher. Elle découvre alors un monde  nouveau. On découvre des femmes au travers de différents points de vue grâce à l'écriture précise et au talent de Madeleine St John. Ainsi, nous suivrons Fay (Miss Baines) à qui on présente de jeunes gens australiens qui la fatiguent tant ils sont insipides et tous pareils. Sa collègue, Patty (Mrs Williams) est à peine plus âgée qu'elle mais elle est déjà mariée depuis plusieurs années à Frank, un époux un peu fade. Le couple n'a pas d'enfants. Le médecin a insinué que le problème venait du mari mais, évidemment, on n'en parle pas, sans compter que Frank semble s'en fiche. Patty s'ennuie... Enfin, il y a l'incroyable Magda qui impressionne les deux autres : elle s'occupe de la haute couture et, attention, elle est européenne !

Ah, et pourquoi les petites robes  noires ? Parce que c'est l'uniforme du magasin en quelque sorte.

Quand Lesley/Lisa débute au magasin, très vite Magda décide de la prendre sous son aile et de lui montrer que, oui, on peut s'émanciper.

Le ton est celui de la comédie, mais finalement, assez caustique (Jane Austen n'est pas loin). Madeleine St John sait dénoncer avec malice les rôles qui sont attribuées aux femmes dans la société des années 50. Rien de révolutionnaire mais des petites touches qui font mouche (le roman a été écrit en 93 mais s'appuie pour beaucoup sur la jeunesse de l'autrice qu'on devine sans peine au travers du personnage de Lisa).



Un petit délice à découvrir. Il a été adapté en film.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Les petites robes noires

La petite robe noire, cet incontournable de la garde-robe féminine et la tenue de travail des vendeuses du grand magasin Goode's à Sydney : plus qu'un vêtement, une identité pour les uns, un symbole pour les autres.



En suivant le quotidien de ces femmes à l'aube de Noël et durant la période des soldes, les contraintes et les attentes se dévoilent avec impatience.



Madeleine St John nous propose, sous une façade d'apparente légèreté, une fresque mettant en lumière la condition de la femme en Australie dans les années 50 avec justesse, finesse et puissance. Tout comme les personnages, l'écriture est élégante et impatiente. Il n'est pas étonnant que ce roman soit devenu un classique dans les pays anglo-saxons. Il gagne à être davantage connu et je ne manquerai pas de le recommander.



A conseiller aux lecteurs sensibles à une écriture vivante ancrée dans le quotidien des personnages pour aborder un thème de société.
Commenter  J’apprécie          40
Rupture et conséquences

Je me demande où j’ai puisé la force de lire ce roman jusqu’au bout.



Les personnages sont creux au possible et j’ai eu l’impression de simplement assister à une suite d’événements sans queue ni tête. La fin est décevante et j’en ressors avec du vide dans les neurones.



Neeeext !
Commenter  J’apprécie          40
Les petites robes noires

Dans le Sidney de 1959, les vendeuses du grand magasin Goode's portent toutes des petites robes noires, qu'elles enfilent pour la durée de leur service.



Lesley, qui vient de passer ses examens de fin d'études, arrive en renfort, intérimaire, pour le mois de décembre.



Avec elle on découvrira son émerveillement devant les différentes robes proposées, elle qui ne porte que des vêtements confectionnés par sa mère.



Au fil de cet intérim on verra Lesley qui souhaite être nommée Lisa, se transformer de chrysalide en papillon, sous la houlette de Magda, la responsable du rayon haute couture qui l'aura prise sous son aile.



Un roman qui donne à voir la vie si provinciale de l'Australie d'avant les années 60, sous le règne du patriarcat, mais où l'émancipation des femmes pointe, notamment grâce aux réfugiées d'Europe Centrale post seconde guerre mondiale.



Un roman qui se dévore très vite et qui pourrait être le pendant, un siècle plsu tard, du Bonheur des DAmes d'Emile Zola.



Une belle découverte.  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
Commenter  J’apprécie          40
Les petites robes noires

Un grand merci à Babelio et aux éditions Albin Michel grâce à qui j'ai eu la chance de découvrir Madeleine Saint-John, romancière australienne presque méconnue en France, décédée il y a quelques années.

Et pourtant !!!

Pourtant, j'ai été immédiatement séduite par la verve de sa plume, son ton faussement futile et son humour sans détour. Dans "Les petites robes noires", nous suivons la vie quotidienne, professionnelle, amoureuse et personnelle de femmes aux parcours et aux origines différents, chacune rêvant à sa façon d'être heureuse.

Le lien qui les unit? Leur travail dans un grand magasin de confection de Sydney dans les années cinquante. Chacune, selon ses aspirations, ses doutes, ses obligations familiales essaie de tirer son épingle du jeu.

Les amitiés, les rivalités, les médisances, les petits mystères, autant d'éléments qui animent les rayons Robes de Cocktail et Confection Haute Couture.

Un "Au bonheur des dames" moderne?? Non, pas du tout...Car "Les petites robes noires" n'est pas seulement le roman d'un magasin mais celui de destins de femmes attachantes.
Commenter  J’apprécie          40
Les petites robes noires



J'ai découvert ce roman à un vide-bibliotheque et je suis ravie d'avoir lu ce livre. Des personnages très bien décrits, où l'on décrit la société de Sidney dans les années 50 dans un grand magasin au milieu des robes de cocktails haute couture. Il décrit justement le quotidien de ces petites vendeuses en robe noire. Une pépite entre les mains qu'à signé Madeleine st John avec ce premier roman.

Commenter  J’apprécie          30
Les petites robes noires

Je n'avais jamais entendu parler de ce petit livre.

C'est la couverture qui m'a tapé dans l'œil (qui pourrait manquer ce orange totalement flashy 📙???), et cette jolie petite robe noire.

On y suit, pendant plus de 200 pages, l'histoire de plusieurs jeunes femmes qui ont toutes en commun de travailler pour le grand magasin Goode's de Sydney.

L'une cherche l'amour, une autre espère pouvoir intégrer l'université afin d'y poursuivre ses études, une dernière aimerait tomber enceinte.

Certes, les féministes crieront au scandale tant la place des femmes y est peu considérée (le récit se déroule à la fin des 50') , mais pour ma part, j'ai passé un bon moment de lecture.

J'ai beaucoup aimé les premiers paragraphes du chapitre 40, qui décrivent l'ouverture des soldes comme on décrirait l'arrivée des troupes sur un champ de bataille.

Tout est un peu désuet dans ce petit livre, mais c'est finalement cela qui fait tout son charme.🌼
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Madeleine St John (304)Voir plus

Quiz Voir plus

Les misérables de Victor Hugo

Victor Hugo est un écrivain français du :

XX ème siècle
XXI ème siècle
XIX ème siècle
XVIII ème siècle

45 questions
928 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}