AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Madeleine St John (99)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les petites robes noires

Bienvenue chez Goode's, temple de la consommation australien. Dans ces dédales de couloirs, vous pourrez vous perdre dans les méandres de taffetas, de broderies, de perles et de soieries. Ne craignez rien, vous ressortirez avec une tenue, nos petites robes noires y veilleront. Mais ne vous y trompez pas, votre achat vous déterminera. Car selon le modèle choisi, vous serez ou ne serez pas, la seule, l'unique… Goode's vous ouvre ses portes, entrez, n'ayez crainte, nous saurons vous révéler. Et qui sait si vous vous reconnaîtrez?

Dans cet univers impersonnel et froid tel que peut l'être un grand magasin, Madeleine St John a magnifiquement su donner une âme à ces quelques mètres carrés entièrement dédiés à la beauté et à l'élégance féminine. Nous y découvrons alors les vendeuses affublées d'informes petites robes noires qui, à l'aube des fêtes de Noël devront travailler d'arrache-pied pour satisfaire ces dames fortunées.

Tout d'abord, il y a Patty Williams qui a troqué son voile de mariée contre un voile de tristesse tant elle désespère de voir son ventre s'arrondir. Puis vient Fay Baines, célibataire cherchant en vain l'homme qui fera battre son coeur. Miss Jacobs, quant à elle, continue d'auréoler sa vie personnelle de mystère, tant elle souhaite vivre en marge de cette vie professionnelle. Malgré tout ce qui les oppose, ces trois femmes devront se partager cet espace dédié aux multiples robes de cocktail.

Mais en levant le regard par-delà l'étendue des robes créées en série s'ouvre un tout autre univers. Celui des modèles Haute Couture, celui de Magda, celle que l'informe robe noire ne parvient pas à enlaidir. Ici, tout n'est que luxe, excentricité, exclusivité. Y acheter une robe, c'est la promesse de ne jamais la voir porter par autre que soi.

Un gouffre sépare ces deux mondes. Car si les robes de cocktail ne peuvent rivaliser avec les modèles Hautes Coutures, les vendeuses, elles, ne se côtoient pas, voire se défient du regard. Jusqu'à ce qu'apparaisse la jeune Lisa. Petite chose pâlichonne et tellement frêle que la plus petite des informes robes noires s'avère trop grande. La jeune femme fera le lien entre ces deux mondes et tissera des liens qui s'avèreront indéfectibles.

Les petites robes noires parle avant tout de la condition de la femme dans les années 1950. Souvent cantonnées au rôle de mère au foyer, certaines parviennent néanmoins à s'émanciper. Malgré tout, le poids et la main-mise de l'homme restent de rigueur. La culpabilité d'une non-grossesse revient à la femme, la poursuite d'études à l'université ne se fera qu'avec l'accord du patriarche. De l'influence et de la richesse du mari dépendra la tenue de la femme, robe de cocktail ou modèle unique. La femme de cette époque ne saurait vivre sans l'homme qui lui partage les cordons de la bourse. La concurrence entre les classes sociales est rude et acharnée. Et pourtant, ne dit-on pas que l'habit de fait pas le moine? Madeleine St John n'a pas son pareil pour mettre à mal cet adage. Le lecteur suivra, fasciné ou amusé, la transformation de Lisa, vilain petit canard bientôt drapé de plumes de cygne. Avec Lisa, c'est la féminité même qui naît, qui s'ouvre au monde. De là à dire qu'un bout de tissu peut apporter de l'aisance et de l'assurance, il n'y a qu'un pas...

Les petites robes noires est un roman comme il est doux d'en lire parfois. Au charme suranné, un brin féministe, il brille grâce à la plume incisive et ironique de Madeleine St John. Les destins y sont si subtilement brodés qu'il en devient impossible de déceler le vrai du faux. Tout n'est ici qu'histoire de paraître. Mais au fond, quelque soit l'étoffe derrière laquelle nous nous drapons, ce que l'on cache n'est-il pas plus important que ce que l'on montre?
Commenter  J’apprécie          70
Les petites robes noires

Oh que j'ai aimé ce petit roman facile à lire qui m'a fait découvrir les coulisses d'un grand magasin et l'univers féminin des robes .

Facile à lire sans prétention m'a fait passer un bon moment.

Une histoire de société , des histoires de dames et de famille c'est la vie .



Commenter  J’apprécie          70
Les petites robes noires

"Chef d'oeuvre comique", espiègle, serait la définition de ce roman australien. Oh là: pas d'excitation.

Après lecture, je me demande encore ce qui a poussé les excellentes Edts A.Michel à sortir ce roman du repos doucereux, vaguement parfumé où il devait se complaire depuis les années 90, même si un film en serait sorti parait-il.

Peut-être pour rappeler que le roman feel-good à la mode actuellement existait au siècle dernier sous l'appellation de "roman à l'eau de rose". Sinon? je ne vois pas. En 1936,aux EU , M.Mitchell avait elle,avec Scarlett O'Hara, décoiffé les lecteurs et les femmes qui quelques années plus tard, dans les années 50 se pressaient chez Goodle's grand magasin de Sydney. C'est à l'étage "mode féminine" que ce passe ce roman . Les vedettes en sont les vendeuses affublées de robes noires pour exercer leur métier.

Petitesse des relations , description de chaque type de femmes de l'époque, le tout dégoulinant de clichés, de sucre , de miel, de bonnes intentions, et bien sur d'une fin comme dans les romans à l'eau de rose. J'aurais bien vu ce scénario en roman-photo de l'époque.

Je me relis, c'est peut-être un peu vachard, mais je ne sais quel mot ôter.

Merci à Amazon et aux Edts A. Michel pour cet envoi, et pour leur confiance ... jusqu'à ce jour.

Commenter  J’apprécie          165
Les petites robes noires

Alors tout d'abord j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la lecture, tout me semblait plat, la description des personnages. Et quand enfin je rentre dans la lecture, le livre se termine sans fin, en fait il y a pas de début ni de fin à cette histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Les petites robes noires

Madeleine St John n'a commencé une carrière d'écrivain que passé la cinquantaine : « Les petites robes noires » sorti en 1993 a été son premier roman. 3 autres ont suivis, un seul, finaliste du Man Booker Prize a été traduit en français, puis l'auteur a refusé toutes les traductions jusqu'à sa mort. Cette édition est donc la première en France, en attendant la sortie prochaine du film de Bruce Beresford adapté du roman.



Les petites robes noires du titre sont celles des vendeuses d'un grand magasin prestigieux de Sydney, c'est leur tenue professionnelle. Nous suivons tout particulièrement les femmes qui travaillent au rayon des robes de cocktail, ainsi que Magda qui règne sur le rayon proche des robes de haute couture. A l'approche de Noël, suivi des soldes, une jeune intérimaire, Lisa, est embauchée pour donner un coup de main aux deux rayons. Elle attend les résultats de ses examens, en espérant que son père l'autorisera à aller ensuite à l'université. Son chemin croisera celui de Patty Williams qui s'ennuie dans son ménage et se désespère de ne pas avoir encore d'enfants, celui de Fay Baines, qui quand à elle doute de plus en plus de pouvoir rencontrer un jour l'homme de sa vie, et surtout celui de la redoutable et impressionnante Magda qui va s'ingénier à changer son destin.



C'est délicieusement désuet, entre les tenues et les moeurs d'une autre époque qui semble loin, alors qu'à peine un peu plus d'un demi siècle nous sépare. Madeleine St John croque avec acuité et beaucoup d'humour non dépourvu de tendresse, toutes ces femmes, et à l'arrière plan quelques hommes qui traversent leurs vies. Le rythme est trépidant, comme celui du magasin à cette époque de l'année, il se passe toujours quelque chose ; Madeleine St John donne aux petits événements de ces vies qui n'ont rien d'exceptionnel un lustre et une dignité qui les font apparaître passionnantes. On s'attache vraiment à ces personnages, si loin pourtant de nous, ces femmes dont l'horizon se borne aux perspectives de mariage et d'enfants, même si Lisa représente un peu une nouvelle génération à venir, qui pourra peut-être s'ouvrir d'autres possibles. Une délicieuse pointe d'ironie introduit en permanence un léger second degré sans nous empêcher d'éprouver de la sympathie, voire de la tendresse, pour toutes ces figures dont nous observons les destins en train de se nouer.



Malgré une fin que j'ai trouvé un petit peu trop rose bonbon, j'ai passé un très bon de lecture avec ce roman, plein de charme et d'esprit, et une fois la lecture commencée, il m'a été impossible de m'arrêter avant de l'avoir fini. Un très grand merci à Babelio et aux Éditions Albin Michel qui m'ont permis de le découvrir en avant première.
Commenter  J’apprécie          210
Les petites robes noires

Ce livre m'a fait faire un bond dans les années 50. Il m'a aussi rappelé une série que j'affectionne beaucoup, "Mr Selfridge".



Le récit se déroule en Australie, un peu avant Noël dans le grand magasin F.G. Goode's de Sydney.

Nous nous retrouvons en compagnie de quelques vendeuses. Il y a d'abord Miss Cartright, l'acheteuse, Mrs Williams (Patty), Miss Baines (Fay) et Miss Jacobs qui travaillent aux robes de cocktail et enfin Magda qui travaille au prestigieux rayon des modèles Haute couture. A ce groupe va s'ajouter la pétillante Lisa venue en renfort pour les fêtes.

Chacune a son histoire et ses problèmes. Durant les quelques 260 pages du livre, elles vont nous confier leurs secrets. Fay recherche LE grand Amour, Patty rencontre des problèmes dans son couple, Magda, joyeuse slovène va tenter de rendre heureuses les quelques personnes qui l'entourent et enfin Lisa attend avec anxiété les résultats de ses examens qui vont déterminer son avenir.

Ce livre est une petite bouffée d'oxygène à l'écriture très agréable.

Belle découverte !
Commenter  J’apprécie          50
Les petites robes noires

Un grand merci à Babelio et aux éditions Albin Michel grâce à qui j'ai eu la chance de découvrir Madeleine Saint-John, romancière australienne presque méconnue en France, décédée il y a quelques années.

Et pourtant !!!

Pourtant, j'ai été immédiatement séduite par la verve de sa plume, son ton faussement futile et son humour sans détour. Dans "Les petites robes noires", nous suivons la vie quotidienne, professionnelle, amoureuse et personnelle de femmes aux parcours et aux origines différents, chacune rêvant à sa façon d'être heureuse.

Le lien qui les unit? Leur travail dans un grand magasin de confection de Sydney dans les années cinquante. Chacune, selon ses aspirations, ses doutes, ses obligations familiales essaie de tirer son épingle du jeu.

Les amitiés, les rivalités, les médisances, les petits mystères, autant d'éléments qui animent les rayons Robes de Cocktail et Confection Haute Couture.

Un "Au bonheur des dames" moderne?? Non, pas du tout...Car "Les petites robes noires" n'est pas seulement le roman d'un magasin mais celui de destins de femmes attachantes.
Commenter  J’apprécie          40
Les petites robes noires

Sydney, les années 50, un grand magasin F.G.Goode's et ses vendeuses vêtues de robes noires.

Époque oblige : Rimmel, magazines féminins avec recettes de cuisine pour la parfaite ménagère, mise en pli, manucure. Levé de sourcils oui mais non. Car on peut toujours faire confiance aux anglophones pour décrire avec finesse, humour et précision la société et ici, la place de la femme.

Ainsi, Magda, qui semble si redoutable, est une rescapée de l'holocauste et a pour rêve d'avoir sa propre boutique de haute couture.

Patty rêve d'avoir un bébé mais le problème semble venir de son mari. Et évidemment, pas touche à la virilité de celui-ci.

Fay rêve du Grand amour, mais elle n'est plus la parfaite petite oie blanche.

Lisa a réussi avec mention très bien son diplôme de fin d'études mais son père refuse qu'elle aille à l'université. Si c'était un garçon, il en serait si fier pourtant.

Sous la fausse rivalité du département Haute Couture et Prêt à porter, on s'attache à ses femmes, on partage leurs rêves et on leur souhaite de réussir.

C'est drôle, émouvant et élégant.
Commenter  J’apprécie          50
Les petites robes noires

La petite robe noire est l'uniforme portée par les vendeuses du rayon Robes du grand magasin Goode's (confection pour Dames et Messieurs – Toute la dernière Mode Londonienne) à Sydney en Australie en 1959.

Dans ce roman, nous suivons Patty, Fay, Lisa au rayon Robes de cocktail et Magda au rayon Modèle Haute Couture dans leur quotidien et leurs aspirations entre rêve de mariage, désir de maternité et émancipation.

J'ai adoré ce roman délicieusement désuet ! Cela m'a fait penser à la série Mr Selfridge (du côté des employés) et cela m'a beaucoup plu ! J'aurais bien aimé rester quelques pages de plus en compagnies de ces femmes toutes attachantes et touchantes à leur manière.
Commenter  J’apprécie          90
Les petites robes noires

Un roman délicieux et, contrairement à ce qu'annonce le titre, totalement dépourvu de noirceur, ce qui étonne un peu la lectrice habituée aux grandes ténèbres post-modernes...Tellement habituée que ce monde m'apparaît comme un peu trop gentil et facile, ce serait mon bémol.

Au rayon des belles robes d'un grand magasin très chic de Sydney, c'est le grand rush du Noël austral (en plein cagnard, donc, ce qui fait bizarre...) Les vendeuses (les petites robes noires) s'activent énormément, mais ce qui intéresse surtout l'auteure, c'est de faire le lien entre leur travail et leur vie privée et la critique assez douce (trop douce ? ) d'une civilisation patriarcale...Patty, femme délaissée par son mari qui ne mange que du steack et ne dit pas plus d'un mot à la fois, les deux regrettant chacun à leur manière l'absence d'enfants, Fay, qui ne parvient pas à se marier et passe plus ou moins pour une "fille facile", Magda, la diva Slovène, mélange de sorcière et de marraine la fée, Lisa, la stagiaire, toute jeune, l'avenir, l'espoir d'une plus grande liberté...Toutes ces femmes, à l'exception de Magda, sont plus ou moins enfermées...Mais Madeleine Saint-John traite ce thème avec ironie et tendresse, nous arrangeant même une happy-end toute hollywoodienne.

C'est charmant à lire, les portraits, les dialogues, la société d'époque sont croqués avec ce talent qui rend l'écriture vivante, mais, je me répète, le monde est-il aussi joli ? Les pères et les maris si faciles à faire plier ? Les rendez-vous arrangés amènent-ils des princes ? La stagiaire peut-elle repartir des rayons avec une robe Chanel, une marraine la fée, une bourse d'étude et les félicitations du jury ? Ah, j'ai tellement mauvais esprit que je me demande, si ce roman est considéré comme majeur en Australie et donc comme quelque chose qui compte, où est la mauvaise conscience des Australiens, celle où ils ont réalisé, par exemple, un des plus parfaits génocides de l'histoire ? Dans un roman majeur, la part des ténèbres se doit d'apparaître.
Commenter  J’apprécie          342
Les petites robes noires



J'ai découvert ce roman à un vide-bibliotheque et je suis ravie d'avoir lu ce livre. Des personnages très bien décrits, où l'on décrit la société de Sidney dans les années 50 dans un grand magasin au milieu des robes de cocktails haute couture. Il décrit justement le quotidien de ces petites vendeuses en robe noire. Une pépite entre les mains qu'à signé Madeleine st John avec ce premier roman.

Commenter  J’apprécie          30
Les petites robes noires

Bien que cette histoire se passe à Sydney en 1959, elle a été écrite à Londres en 1993.

L'auteure, alors âgée de 52 ans, signait ici son premier roman. Après un problème avec la traduction française, Madeleine St John refusa toute publication étrangère; c'est seulement en 2019, qu'il fut publié en France.

Je ne connaissais pas ce parcours de publication atypique lors de mon "craquage" pour Les petites robes noires, je ne savais même pas qu'il avait été adapté au cinéma en 2018 par un de ses vieux amis d'université , Bruce Beresford, un compatriote australien, sous le titre Ladies in black ( le vrai titre du livre étant The Women in black ) .



"Les petites robes noires", se sont celles portées par les vendeuses d'un grand magasin de Sydney, ( l'équivalent de nos Galeries Farfouillettes ), en guise d'uniforme. On est donc en 1959, et ces jeunes femmes sont à l'aube de grands changements .



Madeleine St John brosse le portait d'une poignée d'entre elles : de Lisa (la plus jeune qui attend ses résultats de fin d'études en ayant le secret espoir d'être admise à l'université), en passant par Patty (épouse effacée) ou Magda, volontaire et joyeuse émigrée slovène, et encore Fay (célibataire malgré elle..) . Des destins qui se croisent au boulot ou en soirée, sous la plume caustique de Madeleine St John.



Seulement, voilà, j'ai été déçue, j'en attendais davantage : la maison d'édition parlant de "chef-d'oeuvre d'élégance et d'esprit," de "diamant brut."..

Roman feel-good où toutes les planètes s'alignent à la fin, pour que tout se termine bien, retombe dans un plissé impeccable , il est un chouïa superficiel.

Désuet, légèrement suranné, certes, mais écrit en 1993, il aurait pu être plus percutant, plus émouvant. Il faut dire qu'on s'attache aux pas de plusieurs personnages, l'intérêt se disperse.

J'imaginais retrouver la même ambiance que dans le superbe " Rien n'est trop beau" de Rona Jaffe, (plus profond ) qui racontait le parcours (professionnel, amical et amoureux) de jeunes employées de bureau dans le New York des années 50...



Pas un coup de coeur, donc, mais amusant et distrayant .

Un joli cliché des années 50 à Sydney. Et c'est déjà pas si mal ...



Challenge Plumes féminines 2020.

Commenter  J’apprécie          594
Les petites robes noires

Dans ce roman, l’auteure nous décrit l’atmosphère qui règne dans un grand magasin de Sydney pendant les années 50.

Au travers de ces femmes, vendeuses, elle retrace différents profils qui se côtoient quotidiennement.

D’une part, nous retrouvons Fay qui cherche le grand amour et Patty qui rêve d’un bébé, ce qui correspond quelque peu aux clichés de l’époque.

D’autre part, Lisa, une jeune fille intérimaire engagée pour le rush des fêtes de fin d’année qui veut poursuivre ses études et entrer à l’université, nouveauté pour l’époque. Elle incarne ces jeunes femmes qui rêvent de l’émancipation et ne souhaitent pas reproduire la vie de leurs mères. Elle est soutenue par sa mère en opposition à son père qui n’apprécie pas cette volonté de liberté.

Enfin, il y a Madga, responsable du rayon robes de luxe, le type parfait de la femme raffinée, moderne, féminine. Elle prend Lisa sous son aile pour lui faire connaître un autre monde que celui qu’elle connaît et la convaincre d’aller au bout de ses rêves.

Ce livre me rappelle les grands magasins de l’époque des années 60 que me décrivaient ma mère et ma grand-mère lorsque j’étais enfant et m’a aussi fait penser à la série anglaise « Mr Selfridge » à cause du contexte (même si ce n’est pas exactement à la même époque). D’ailleurs, par ses nombreuses descriptions des lieux et des tenus, le roman pourrait fournir un script idéal à la réalisation d’un film.

Ce roman décrit si bien l’ambiance qu’il y règne que je me suis projetée dans cette époque en me mettant dans la peau de Lisa, et on sait tous et toutes, que la projection est ce qui permet d’entrer dans le livre et de l’apprécier.

La lecture de ce roman offre un moment de délassement avec un brin de nostalgie d’une époque révolue à l’heure de l’e-commerce.
Commenter  J’apprécie          10
Les petites robes noires

Feel good livre. Mis du temps à rentrer dedans mais à la fin sympa
Commenter  J’apprécie          00
Les petites robes noires

Les petites robes noires, ce sont les vendeuses du grand magasin F.G. Goode's à Sydney à la fin des années 1950. Parmi celles-ci, il y a la jeune Lisa, en attente de ses résultats scolaires, Fay et Patty, au rayon des robes de cocktail et enfin, Magda, une immigrée slovène au rayon des robes Haute Couture.



C est un roman avec peu d actions, qui dépeint essentiellement les femmes australiennes des années 50-60.

J ai été perplexe au commencement de l histoire car je m attendais à ce qu il survienne quelque chose. Au lieu de ça, l auteure, par ailleurs décédée, décrit la vie de chaque femme et son quotidien au magasin. Ce sont des tranches de vie.



Si je n ai pas trouvé cette lecture désagréable, ce ne sera pas une lecture marquante. C est assez léger.



J ai apprécié les notes en fin d ouvrage sur la vie de l auteure, cela permet de contextualiser un peu plus son œuvre.
Commenter  J’apprécie          10
Les petites robes noires

J'ai lu ce roman en 48h et son seul point positif est que le roman est court et se lit plutôt rapidement.



Mais après ce roman est une avalanche de problèmes : phrase faisant 10 lignes, mots manquants, fautes et incohérences ou encore roman sans enjeux, je trouve le terme "chef d'oeuvre" fort de café.



On suit le quotidien de 4 femmes vendeuses dans un grand magasin australien. Et c'est tout. Dès qu'on pense que le récit va vers un point de tension, cela redescend tout net. C'est plat, convenu et dresse un portrait bien trop gentillet d'une époque.



Bref, je ne recommande pas...
Commenter  J’apprécie          20
Les petites robes noires

- Passage -



1959. Au deuxième étage du grand magasin F. G. Goode's de Sydney, de jeunes femmes vêtues de petites robes noires préparent les rayons avant le rush de Noël.

Pendant six semaines, les vies et les rêves de chacune vont se croiser.





Comme je le soupçonnais, ce livre m'a fait penser à un mélange d'Au Bonheur des Dames, de Zola, et à La Vallée des Poupées, de Jacqueline Susan, deux livres que j'adore.





J'ai beaucoup aimé ce court roman, dans ce pays où le mois de décembre se déroule en pleine canicule.

Le groupe des vendeuses du rayon robes de cocktail est attachant. J'ai eu du mal à faire la différence entre elles au début, car il y a beaucoup de noms, et peu de temps pour les connaître.

Les chapitres sont très courts, et alternent souvent d'une personne à une autre. Chaque vendeuse a sa vie, ses rêves et ses soucis et nous les regardons avancer.



J'ai cru que le roman allait me laisser sur ma faim car il fait seulement 240 pages, mais finalement non, car c'est un roman sur un passage, une tranche de vie. On referme le livre en souhaitant du bonheur à chacune de ses femmes.





Gaieté, dialogues insicifs, tendresse, point de vue féministe... Je recommande cette petite lecture que j'ai trouvée rafraîchissante, et j'espère qu'elle vous plaira aussi !
Commenter  J’apprécie          10
Les petites robes noires

Je remercie les éditions Albin Michel ainsi que Babelio pour leur confiance.



Il y a des livres qui sont comme des bonbons sucrés ou du chocolat qui réconforte les petits cœurs endoloris. Ils sont remplis d’amour, d’amitié et ils nous font du bien. Le premier roman de Madeleine St John (1941-2006), « Les petites robes noires« , est de cela. Publié en 1993, il deviendra très vite un best-seller australien adapté au cinéma par Bruce Beresford. Il n’avait jamais été traduit en Français jusqu’alors. Grâce aux éditions Albin Michel, ce tort est réparé. Il faut se laisser porter par ce roman feel-good à l’écriture élégante qui capte merveilleusement bien ce que fut l’atmosphère, pour ces femmes, durant les années 1950 en Australie. Nous sommes dans un grand magasin à Sydney, le F.G. Goode’s, juste avant les fêtes de noël. Les petites robes noires sont celles que portent les vendeuses en prêt à porter de ce magasin. Madeleine St John s’intéresse à quelques unes d’entre elles, notamment la toute jeune Lisa, affectée au rayons robes de cocktail, en attendant ses résultats d’entrée à l’université. Elle veut poursuivre ses études et elle va se lier d’amitié avec Magda et sa folie douce, une jeune femme qui règne sur les prestigieux modèles haute couture du magasin. Pendant ce temps, Fay cherche désespérément le grand amour tandis que Patty rêve d’un bébé.. Grâce à une écriture subtile, « so british » c’est toute une époque qui revit sous la plume de l’auteure. Une ode à la féminité, une célébration de l’émancipation de ces jeunes femmes qui ne souhaitent pas connaître la même vie que leurs mères. On sourit souvent car l’auteure ne manque pas d’humour. On mesure aussi le chemin parcouru pour la place de la femme dans la société depuis ces années 1950. Sous son apparente légèreté, on aborde en réalité des thématiques fort intéressantes. Le charme de ce livre réside aussi dans l’aspect quelque peu suranné de ce qui nous est décrit ici. Si vous souhaitez une lecture légère, pleine d’amour, très feel-good en somme, alors « Les petites robes noires » a tous les atouts pour vous plaire. Un véritable écrin de tendresse et un baume contre la morosité.
Lien : https://thedude524.com/2019/..
Commenter  J’apprécie          332
Les petites robes noires

1959 à Sydney, le grand magasin Goode's est en effervescence à l'approche des fêtes de Noël. Au deuxième étage une armée de petites robes noires s'affaire à préparer les rayons, suspendre les vêtements et organiser au mieux les cabines d'essayage pour que les clientes puissent trouver leurs tenues de fêtes. Lisa vient tout juste d'être embauchée et découvre un nouveau monde, celui du travail, affectée au rayon robes de cocktail en attendant ses résultats d'entrée à l'université. Elle rencontre Fay qui cherche désespérément à rencontrer le grand amour et Magda, la Slovène fan d'Agatha Christie qui n'a pas la langue dans sa poche et qui est en charge des modèles Haute Couture. C'est entre deux conseils et essayages avec leurs clientes qu'elles vont se livrer sur leurs vies, leurs joies, leurs peines et leurs espoirs.







Ce roman était une bonne lecture pour démarrer décembre et se mettre doucement dans l'ambiance des fêtes bien que Noël n'en soit pas la thématique principale. J'ai apprécié suivre le quotidien de ces femmes dont on sent au travers la critique sévère (mais humoristique) de la société qu'en fait l'autrice qu'elles ont envie que leur condition évolue. Mais passer du "sois belle et tais toi" à une acceptation des hommes de leurs pensées et idées n'est pas chose facile et le cheminement était intéressant à suivre. Fay m'a bien fait rire avec sa recherche du prince charmant et j'ai trouvé Lisa touchante dans son rôle de petite jeune qui découvre naïvement ce qu'est réellement le monde du travail.







J'ai par contre eu plus de mal avec Magda qui, n'ayant pas la langue dans sa poche, a tenu des propos blessants notamment sur des tailles de vêtements. Cela collait parfaitement au personnage par contre ! Une lecture sympathique donc, mais qui ne me laissera pas un souvenir incroyable non plus.
Commenter  J’apprécie          00
Les petites robes noires

Le résumé m’avait vraiment bien plu, mes attentes étaient élevées. Trop, de toute évidence.

Je ne sais pas si le problème vient de la traduction, du fait que j’ai lu des épreuves non corrigées, ou du roman en lui-même, mais j’ai subi ma lecture. Heureusement qu’il est très court, sinon ça se serait soldé par un abandon de ma part. Le roman est confus, manque de fluidité. Il y a des incohérences assez importantes, des longueurs, des mots manquants. Les phrases de plus de dix lignes s’enchaînent, rendant la chose pénible à lire.

Nous suivons plusieurs femmes dans ce roman, mais j’ai vraiment peiné à les différencier les unes des autres. Mentionnées parfois par leurs noms de famille, parfois par leurs prénoms, on ne sait plus qui est qui. Impossible de m’y attacher. À vrai dire, je ne les ai pas trouvées très intéressantes, à part peut-être Magda. Le réel problème avec ce roman, c’est qu’il n’y a pas d’intrigue. Pas de rebondissements. Rien qui nous donne envie de poursuivre pour en savoir plus. Si encore il y avait l’humour dont on nous parle tant, puisque le roman est considéré comme un « chef-d’œuvre comique »… Ça ne m’a même pas fait sourire. Je suis dure, désolée, mais c’est le genre de roman qu’on oublie aussitôt terminé. Il ne s’y passe rien qui vaille la peine d’être retenu.

Si l’autrice critique effectivement de manière (très) subtile la place de la femme dans la société australienne des années 1950, elle ne le fait qu’en surface. Je n’ai pas trouvé que ses héroïnes essayaient de sortir de ces schémas archaïques. Elles avaient même plutôt l’air de s’en contenter avec joie. Le portrait d’une époque, peut-être, mais on aurait aimé voir débarquer une jeune fille un peu rebelle. Lisa, bien qu’elle brille par son intelligence, finit par devenir aussi vaine que les autres. Ce roman n’apporte rien de nouveau par rapport à ce que nous connaissons de l’époque. Il n’y a aucun réel enjeu.



En résumé, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout accroché à ce roman et je ne le recommande pas. Un roman confus, parfois incohérent, des héroïnes fades, aucune intrigue… On oublie.
Lien : https://ibidouu.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Madeleine St John (304)Voir plus

Quiz Voir plus

Les fourberies de Scapin

Question personnages : Argante a comme fils :

Léandre
Octave
Scapin
Scapin et Octave

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Thème : Les fourberies de Scapin de MolièreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}