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Critiques de Malcolm Mackay (71)
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Comment tirer sa révérence

Frank MacLeod le tueur à gages est de retour après une opération de la hanche. Ce qui devait être un contrat facile se révèle un fiasco. Calum MacLean est appelé à la rescousse par Young et Jamieson, les patrons de "l'organisation" afin de sauver le tueur vieillissant. L'heure de la retraite a sonné pour Frank mais comment peut-on tirer sa révérence dans ce milieu redoutable ?

Le deuxième volet de la trilogie de Malcolm Mackay (après Il faut tuer Lewis Winter) nous immerge toujours singulièrement dans les pensées des personnages. Une histoire simple mais un style original et profond font de ce roman un polar incontournable.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Comment tirer sa révérence

Pour ma première participation au Mass Critique, j'ai eu la chance d'obtenir cet ouvrage écrit par Malcolm Mackay aux éditions Liana Levi. Je remercie donc l'éditeur pour cet envoi, mais malheureusement, le coup de cœur ne s'est pas produit.



Pour tout dire, je n'ai pas fini de le lire, ce qui est fort rare mais qui dénote d'un certain malaise. En somme l'histoire parait simple : Franck, un futur retraité du monde des tueurs à gage, revient sur le marché après une opération de la hanche. Pour le remettre en selle, son patron lui demande de descendre un petit dealer qui commence à avoir les yeux plus gros que le ventre. Mais le dit-dealer n'est pas un imbécile et Franck est vieillissant. Cette mission toute simple ne se déroule pas comme prévu...



Et c'est tout. Je n'ai pas dépassé le chapitre 11. Pourquoi ? A cause du style très particulier de l'auteur qui m'a donné l'impression d'étouffer. La narration est au présent (certes c'est parfaitement surmontable) mais le style est très rapide, très succinct. Comme si une mitraillette tirait sans s'arrêter.



Exemple :

"Il y a un petit couloir au fond de la salle. Des portes des deux côtés, des bureaux, mais un seul qui compte. Au fond du couloir à gauche. Le bureau de Peter Jamieson. La pièce où il dirige son organisation. Il a une quantité d'affaires légales telles que le club, mais elles ne sont là que pour servir leurs contreparties illégales"



Heureusement, les chapitres sont très courts. Les personnages sont nombreux et l'on passe de l'un à l'autre selon les situations, mais aucun n'est attachant. Même le vieux Franck qui se fait avoir comme un bleu, ce dont on est témoin trois chapitres à l'avance. Aucune surprise, tout est analysé à la phrase près. Et ce style...pour une histoire de tueur à gage, c'est sans doute parfait, car c'est froid, clair, net, précis. Un peu comme les touches d'une machine à écrire que l'on entendrait s’égrener sans fin.



Je n’espérais pas non plus voir découler des pages et des pages de description sans virgule ni point, mais l'inverse est étouffant pour une lectrice comme moi qui aime se laisser emporter par la prose. Peut-être que je rate une bonne histoire, mais ce qui me concerne, je n'irai pas plus loin.
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Comment tirer sa révérence



Malcom Mackay se ressaisit de son bistouri glasvégien pour ciseler un deuxième opus au cordeau.



Ici pas de jupettes en tartan ni de souffle-moi dans la cornemuse après litrons de ale bien maltée dans le gosier.



On retrouve nos vilains fripons de la pègre écossaise mis à nus sous les coups de scalpel de l’auteur.



L’ecriture est froide, directe, dépouillée, crue, acérée, concise.



Ce pragmatisme essentiel dans le style narratif est essentiel pour nous glisser dans la psychologie de chacun de ces personnages de ce satané panier de crabes qu’est le monde du Milieu.



Avez-vous vu Split ? ce film sur un héros souffrant de dissociation de personnalité, on zappe d’une à l’autre en un claquement de doigts, c’est un peu l’impression que j’ai eu dans ce bouquin qui a nécessité de ma part quelques pauses agrémentées de Dinosaurus (chocolat noir, bien sur). Le temps de reprendre le souffle et de digérer ce flot de pensée constant.



Le rythme du roman est précis et cadencé comme la tocante d’un chef de gare zêlé.



Si l’action pure ici n’est que secondaire, c’est vraiment pour laisser place à un taff finaud sur ce qui se passe dans le ciboulots des persos et c’est révéler une technique narrative, facette qui, si bien polie, tient tout autant en haleine que des polars au style un peu plus classique.



Une lecture prenante, qui, ne manquant pas de crédibilité tout en sortant du lot, incite honteusement à fourrager puis revoir les priorités d’une PAL qui menace de s’écrouler à tout moment.



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Comment tirer sa révérence

C'est aussi bien que le premier, fouillé psychologiquement, chaque situation est analysée scrupuleusement, c'est détaillé, on suit les raisonnement des uns et des autres dans leurs dilemmes respectifs. Cela raconte la vie des tueurs à gage, la froideur, le professionnalisme, les codes de ce milieu, c'est impressionnant, mais on est moins surpris que pour le précédent. Il y a ici un côté inéluctable, désespérant. Une bonne lecture, dans un style fluide, clair, concis, efficace, comme les tueurs.
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Comment tirer sa révérence

Une excellente narration sur une trame somme toute banale. Un bel exercice de style.
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Comment tirer sa révérence

L'année dernière, le premier roman de Malcolm Mackay, Il faut tuer Lewis Winter, avait impressionné par ses phrases courtes et ses dialogues percutants. Le deuxième – dans lequel réapparaît Calum MacLean, jeune « nettoyeur » professionnel à l'efficacité redoutable – confirme le talent d'un auteur au style grinçant et haletant.
Lien : http://www.lemonde.fr/le-mag..
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Comment tirer sa révérence

Tout ceci est fort bien mené et l'absence d'action (ou la monotonie qui se dégage aussi des scènes de filature) ne se ressent pas vraiment à la lecture. Une autre raison de lire Comment tirer sa révérence : le livre a reçu il y a peu le Prix du Meilleur Polar Ecossais.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Comment tirer sa révérence

"Comment tirer sa révérence" prolonge les aventures de Calum MacLean, étoile montante des exécuteurs de la pègre de Glasgow, à qui ses commanditaires demandent de supprimer un de ses plus estimés confrères. Avec la même sobriété de style que dans "Il faut tuer Lewis Winter", Malcom MacKay réussit encore une fois avec brio à combiner suspense dramatique et psychologique et créer une atmosphère oppressante et froide comme une bruine écossaise.

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Comment tirer sa révérence

"Comment tirer sa révérence" est le second volume de la trilogie de Glasgow écrite par Malcom Mackay, et centrée sur le personnage Calum MacLean, tueur discret et freelance qui aimerait bien le rester.

Tout est intelligent dans les bouquins de Mackay. Les personnages sont humains (ils ont les mêmes problèmes que vous ou votre voisine : une greffe de hanche, une petite copine trop collante...), les intrigues sont sobres (pas de rebondissements incroyables, pas de gerbes de sang, pas de sadiques, pas d'effets spéciaux... tout est fait à la maison avec amour), les phrases sont courtes, directes... bref, tout la place est donnée à l'essentiel : l'humain et sa relation avec ce qui l'entoure (les autres, l'environnement dans lequel il évolue).

Et ça fonctionne très bien : ça se lit d'une traite, ça vous embarque, et à la fin, après avoir cotoyé pendant 330 pages ces tueurs à l'air tellement normal que ça pourrait effectivement être vous ou votre voisine, vous vous dites... est-ce que je suis vraiment sûr de bien connaître ma voisine ?
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Comment tirer sa révérence

Pas de doute, ce second tome de la trilogie de Glasgow est du même calibre que le premier ! Logique, me direz-vous, d’évoquer le calibre pour cette histoire de… tueurs à gages. Un métier très particulier, qu’il est décidément bien difficile de quitter, surtout lorsque, comme Frank MacLeod, on est une pointure dans la profession. Frank en fait l’amère expérience, lui qui a foiré dans les grandes largeurs la dernière mission confiée par Jamieson. Heureusement que la relève, incarnée par Calum MacLean, était là pour le tirer de ce mauvais pas…



Malcom Mackay réussit la prouesse d’écrire une suite de « il faut tuer Lewis Winter » au moins aussi excellente que le premier volet. Même écriture dépouillée, sèche, percutante, sans aucune fioriture. Même histoire haletante, tendue, qui évite toute violence gratuite. Même capacité à nous faire entrer dans la tête des personnages, mesurer leurs réactions. J’ai vraiment hâte de lire la conclusion de cette trilogie !

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Comment tirer sa révérence

En recevant ce livre, j’ai découvert qu’il est le 2ème opus d’une série commençant par « Il faut tuer Lewis Winter ». Tant pis, j’ai attaqué le livre sans avoir lu le premier et cela ne m’a pas posé de souci.

J’ai adoré ce livre et en particulier la façon dont il est écrit qui est très particulière. La plus part du temps le narrateur est omniscient mais parfois, on se retrouve dans la tête d’un des personnages.

Le suspens m’a tenue en haleine tout au long de ma lecture et j’ai pris sur moi pour ne pas le dévorer en un clin d’œil (il faut quand même que je dorme, hein ! – et que j’aille au travail aussi a priori). Je me suis attachée aux différents personnages et en particulier au vieux Frank (et c’est un peu bizarre car même si je sais que c’est un malfrat, j’ai réussi à le trouver sympathique).

Du coup, j’ai bien envie de lire le premier livre (même si le deuxième m’a sans doute dévoilé pas mal d’informations. Il faudra aussi que je me renseigne sur l’auteur car s’il a écrit d’autres ouvrages, je serai curieuse de les découvrir et pourquoi pas en VO d’ailleurs !
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/1..
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Comment tirer sa révérence

Frank MacLeod est de retour après quelques mois de convalescence suite à son opération de la hanche. C’est l’occasion pour Jamieson, qui voit son rival Shug Francis prendre de plus en plus d’assurance, de lui faire reprendre du service. Sa mission paraît simple : éliminer un petit dealer de l’organisation de Shug pour envoyer un avertissement simple mais sans équivoque. Mais le vieillissant Frank n’est plus tout à fait aussi efficace et c’est le jeune Calum MacLean qui va devoir pallier ses défaillances. Dès lors, la question de la retraite de Frank se pose. Mais, dans ce genre de milieu, les droits à pension sont limités et tout le monde n’arrive pas à tirer proprement sa révérence.



Après Il faut tuer Lewis Winter, Malcolm Mackay remet en selle ses personnages de tueurs à gages de la pègre de Glasgow pour nous parler de leurs états d’âmes. Comme on l’avait déjà dit à propos du roman précédent de Mackay, ce qui fait l’intérêt de ces histoires, en effet, est moins le crime en lui-même que le fonctionnement intime des personnages, la manière dont chacun – Frank, Calum, Jamieson, Young – cherche à se préserver, à tirer son épingle du jeu en essayant d’anticiper plusieurs coups à l’avance les décisions qu’il aura à prendre et celles que prendront les autres. En s’insinuant ainsi dans la tête de chacun des protagonistes de cette histoire, Mackay parle moins du crime lui-même que de questions plus larges. Quel prix accorde-t-on au pouvoir ou à la liberté ? L’un et l’autre sont-ils compatibles ? Jusqu’ou peut aller la fidélité à un ami ?



Cette histoire tristement banale pourrait presque, en en changeant quelques motifs, à commencer bien entendu par le meurtre, se dérouler dans les bureaux d’une multinationale ou d’une quelconque administration. Tout est ici question d’anticipation sur ce que les autres peuvent penser et sur ce que chacun peut faire pour défendre son pré carré, sa carrière, le confort de sa situation. Dénuée de tout aspect romanesque, le travail des personnages de ce roman n’a rien à envier à celui de n’importe quel ouvrier ou gratte papier. Et pourtant, par le jeu de l’alternance entre les personnages, par ces passages incessants des pensées de l’un à celles de l’autre qui permettent au lecteur de discerner quelles parties de billard à trois, quatre ou cinq bandes se jouent afin de provoquer ou d’éviter une fin tragique, Malcolm Mackay arrive à capter notre intérêt.



Certes, le style est toujours aussi aride, l’action – au sens de l’accumulation de scènes violentes ou de dialogues enflammées – est quasiment absente, et sans doute qu’une partie du lectorat n’adhèrera pas à ce parti pris de l’auteur. Il n’en demeure pas moins que pour nous, avec ces incursions dans la tête de ces personnages qui tentent de se départir de leurs émotions pour exécuter froidement leurs missions mais n’y arrivent jamais complètement, Malcolm Mackay se révèle être un auteur à la fois original et séduisant dont l’économie de moyen permet en fin de compte de dire bien plus de choses et de tirer plus d’émotions que d’autres dont la débauche et la surenchère dans les effets tape à l’œil et la violence dissimulent mal une immense vacuité.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Comment tirer sa révérence

Une suite très réussie de "Il faut tuer Lewis Winter". Le récit ne contient pas plus d'action que dans le 1er volet de la trilogie mais le rythme n'en est pas moins toujours aussi présent. La même recette que le 1er volet : on passe d'un personnage à l'autre (et d'un point de vue à l'autre), et un récit raconté à coup de phrases courtes et ciselées.
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Comment tirer sa révérence

Second volume d'une trilogie, ce nouveau texte confirme ainsi brillamment les qualités du premier. Sa lecture est addictive, et proprement éblouissante.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Comment tirer sa révérence

Après l’exécution de Lewis Winter, marquée d’un coup de cœur, on attendait l’écossais Malcolm MacKay au tournant des Hébrides.

Après nous avoir décrit dans un style remarquable mais très marqué, avec une écriture originale mais très typée, les états d’âme (ou plutôt l’absence d’états d’âme) du tueur à gages Calum MacLean, cet auteur allait-il réussir à se renouveler sans se répéter ? à nous embarquer de nouveau sans nous lasser ?

Verdict sans appel avec l’épisode 2 ou Comment tirer sa révérence.

Rappelons quand même que Il faut tuer Lewis Winter avait eu droit à un coup de cœur ici même.

Ce n’est pas rien mais ce que l’on craignait est malheureusement avéré : quand on a écrit quelque chose d’aussi typé, il est ensuite difficile de se renouveler sans se trahir, difficile de remplacer une épice par une autre, difficile de changer un condiment sans trahir la recette.

Avec Comment tirer sa révérence, Malcolm MacKay reprend les mêmes personnages (les tueurs de l’équipe) et la même recette (l’absence d’états d’âme des uns et des autres, la description presque clinique des réflexions et des actions). Mais l’effet de surprise ne joue plus, la répétition froide et clinique n’amuse plus.

De plus, si l’on veut bien garder les personnages (moins les morts), le style et l’ambiance, il faut bien renouveler l’intrigue : là aussi, déception avec cette rivalité très convenue entre le jeune tueur (Calum MacLean) en passe de détrôner le vieux briscard qui commet une erreur. La sauce ne prend pas vraiment.

Mais que cela ne vous empêche surtout pas de faire connaissance avec Calum MacLean si ce n’est pas déjà fait : le premier épisode (à lui seul donc) valait bien le détour par Glasgow, rappelons-le.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Comment tirer sa révérence

Deuxième opus d’une trilogie débutant avec Il faut tuer Lewis Winter, Malcom Mackay, comme ses tueurs fétiches, Calum MacLean et Frank MacLeod, tient-il la distance ?



L’histoire comporte suffisamment d’éléments clefs pour éviter d’avoir lu le précédent. Les informations sont distillées à bon escient, et donnent certainement envie de lire le premier livre pour mieux savourer cette ambiance de chronique froide et sans concession.

Sans concession ?

La formule n’est pas gratuite, comme on l’utilise si souvent. Car tout ce roman tourne autour d’une concession : un des patrons des tueurs, Jamieson, fait une concession aux règles qu’il s’efforce de suivre pour survivre dans le business. Il essaye de sauver un ami, alors que normalement, on ne doit pas avoir d’ami.

Qu’en pense Young, l’autre boss ? Il faut le lire pour le savoir, et nous ne trahirons pas l’intrigue. Mais à Glasgow, ça commence à saigner, et ça tourne au vinaigre. Si le premier livre s’attardait sur Calum MacLean, celui-ci nous en apprend plus sur Frank MacLeod, son mentor. Toutefois, on découvre un autre aspect de Calum : que faire quand une fille vous plaît et que l’on tue des gens ? L’aspect romance peut dérouter, mais que l’on se rassure, c’est un roman noir…



La fin est particulière. Disons qu’il y a un aspect samouraï dans tout ceci, entre l’Hagakure et Ghost dog (de Jim Jamursch). C’est un parti pris que l’on aimera ou pas, mais rien que pour le style, il faut lire ce roman, pour apprendre Comment tirer sa révérence.

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Comment tirer sa révérence

Un polar sympa qui se lit d'une traite.
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Comment tirer sa révérence

Je ne suis pas déçue par ce deuxième récit. L'auteur approfondit les caractéristiques de la profession de tueur à gages. Il y a le vieux Frank, le plus talentueux d'entres eux. Mais après une opération de la hanche (cf. "Il faut tueur Lewis Winter"), il échoue lors de l'élimination d'un petit dealer. Il est tiré d'affaires par Calum MacLean, pas encore la trentaine. La relève ?

Dans ce nouvel épisode, Malcolm Mackay explore les relations entre les différents protagonistes. Il y a de la tension, de l'émotion, de l'introspection. Les nœuds que sont la solitude, la tristesse, la rancoeur tracent un chemin jusqu'au final prévisible.
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Comment tirer sa révérence

Format de chronique inhabituel cette fois-ci avec deux bouquins que j'ai lus dans la foulée et qui font suite à « Il faut tuer Lewis Winter ». Fallait que j'en sache un peu plus sur la parcours de Callum Mc Lean et j'ai été servi. L'écriture de Malcom Mackay est similaire avec des personnages que l'on suit avec autant de curiosité et avec forcément quelques individus qui viennent s'ajouter au tableau... de chasse. Les amateurs de pétarades vont être déçus puisqu'il doit y avoir moins de coups de feu dans ces deux tomes de la trilogie que dans mon quartier quand le voisin tire sur l'unique taupe qui souffle après une veille de plus d'une heure dans la position de l'épagneul à l'arrêt. On est dans le direct live, pas de fioritures inutiles, ça bourlingue pas trop, par contre ça cogite un max au jour le jour, heure par heure, minute par minute. Ainsi l'auteur s'emploie à dévoiler les pensées de chaque personnage et l'on découvre que les métiers d'assassin ou patron d'une PME (Pègre, Manipulation et Exécution) spécialisée dans la vente de substances illicites sont stressants loin des clichés nanas-grosses bagnoles-glandouille. Ils frisent le burn out les pépères. Ah, le commerce ce n'est pas tous les jours une partie de plaisir surtout quand la concurrence se radine ! Faut s'adapter, revoir son service après vente, mobiliser la force de vente et ne pas omettre de déstabiliser avec vigueur l'ennemi. Alors on a cette sensation bizarre de s'associer à ces professionnels de la dope et du flingue qui-ne-sert-qu'une-fois, de leur coller aux basques et de partager le doux frisson du chef qui signe les ordonnances létales, du sous-chef qui organise le binz et du mec qui exécute les ordres et qui, son contrat réalisé, rentre chez lui comme le citoyen lambda. Wow, un putain de job ! Les gars peuvent s'inscrire à Pôle Emploi s'ils perdent le marché, ils vont trouver du boulot illico avec leurs références en béton, le premier RH un peu filou les embauche sur le champ. On retrouve donc MacLean, MacLeod (seulement dans le premier), Jamieson et Young dans ces deux romans noirs et bien serrés. Malcom MacKay instaure une brutale sobriété et une brutalité pas si sobre - parce que les (quelques) morts s'en souviennent encore et que le Milieu ne fait pas non plus dans la dentelle.



La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2015/09/retraite-pour-franck-et-retrait-pour-calum.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Il faut tuer Lewis Winter

Calum MacLean est tueur à gages.

Pas n'importe quel tueur à gages, un pro, un vrai, réputé pour son savoir faire, sa minutie et son sang froid en toutes circonstances.

Il tient trop à sa liberté et à son indépendance pour se faire prendre par la police ou pour tomber sous la coupe d'un caïd.

Mais quand son dernier contrat le propulse au coeur d'une guerre de gang. Il est peut-être temps de transiger avec ses principes.



Premier tome d'une trilogie incisive. Servie par des personnages finement décris psychologiquement. Ou l'auteur ne dit jamais un mot de trop.

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