AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Malcolm Mackay (71)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Il faut tuer Lewis Winter

Quand une histoire nous est racontée du point de vue d'un tueur à gage, c'est normal qu'on se mette dans sa peau. Si, en plus, les policiers sont soit corrompus soit obstinés par un suspect, alors là l'identification sera complétée. Calum, le tueur à gage, est solitaire, discret, fait bien son travail sans bavure. Les flics sont antipathiques et incompétent, l'autre tueur à gage est bavard, convaincu de sa supériorité et ses meurtres sont des carnages. Il nous reste donc un seul héros : Calum. À la fin, tueur à gage, c'est un boulot comme les autres, n'est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          00
Il faut tuer Lewis Winter

Calum MacLean est tueur à gages.

Pas n'importe quel tueur à gages, un pro, un vrai, réputé pour son savoir faire, sa minutie et son sang froid en toutes circonstances.

Il tient trop à sa liberté et à son indépendance pour se faire prendre par la police ou pour tomber sous la coupe d'un caïd.

Mais quand son dernier contrat le propulse au coeur d'une guerre de gang. Il est peut-être temps de transiger avec ses principes.



Premier tome d'une trilogie incisive. Servie par des personnages finement décris psychologiquement. Ou l'auteur ne dit jamais un mot de trop.

Commenter  J’apprécie          10
Il faut tuer Lewis Winter

Premier tome d'une trilogie, ce roman me donne envie de lire les autres. Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai été agréablement surprise par le style. Des chapitres courts, des phrases brèves et incisives, aucune fioritures, pas de descriptions à rallonge de paysages ou de bâtiments. J'ai dévoré ce roman en quelques heures et j'espère que ma bibliothèque a le second tome car la fin de ce premier tome laisse présager quelques rebondissements. A suivre...
Commenter  J’apprécie          10
Il faut tuer Lewis Winter

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le tueur. Plus précisément sur le métier de tueur à gages dans les rues de Glasgow. Une sorte de "vis ma vie" finalement, en l'occurence celle de Calum MacLean, tueur à gages free-lance. Et cette liberté, cette indépendance, Calum y tient beaucoup, lui qui prend très très au sérieux son métier. Car le jeune homme ne tue jamais pour le plaisir, Calum est un professionnel qui tue pour l'argent, qui tue pour vivre. Pas de sentiments, pas d'états d'âme, on lui confie une mission, il la remplit méthodiquement, froidement, efficacement. Rien n'est laissé au hasard. Alors évidemment les gangsters se l'arrachent, les truands de Glasgow veulent l'embaucher, notamment Peter Jamieson et John Young, dont le tueur maison, Frank, vient de se faire poser une prothèse de hanche. Frank vieillit, Franck est sur le déclin.



Alors Peter et John lui cherchent un remplaçant et proposent à Calum de tuer un certain Lewis Winter, dealer à la petite semaine. Calum accepte la mission. L'auteur nous raconte dans les moindres détails comment cette mission va être remplie. Mais pas seulement, je ne vous en dis pas plus et vous laisse le soin de découvrir le premier volet très réussi de la Trilogie de Glasgow.



Au premier abord, l'intrigue et les thèmes abordés sont très classiques, Il faut tuer Lewis Winter est une histoire de gangsters, de tueurs et de flics. Calum tue un gangster pour le compte d'autres gangsters, et les flics de Glasgow cherchent à découvrir la vérité sur la mort du gangster. En outre, l'immersion dans la vie d'un tueur à gages est un thème récurrent abordé aussi bien dans la littérature que dans la bande dessinée. Je fais ici référence à l'excellente série Le Tueur, de Matz (scénario) et Jacamon (dessins), publiée chez Casterman à la fin des années 90.



Mais Malcom Mackay fait preuve d'une formidable originalité dans la façon de raconter l'histoire en utilisant une écriture très comportementaliste, et un style plein d'énergie et de vitalité, d'une extraordinaire précision. Et d'une bluffante concision. Tout sonne juste dans ce mélange subtil de roman noir et de polar d'enquête. Tout est crédible, réaliste, que ce soit au niveau de l'intrigue ou au niveau des personnages, dans leurs réactions, leurs attitudes. En effet, l'auteur s'intéresse aux motivations de tous ses personnages, il décrit précisément le cheminement psychologique qui va les amener à agir de telle ou telle manière, en fonction d'une situation donnée.



Au final, un très bon polar, noir, obsédant, des thèmes certes classiques mais abordés d'une manière très originale. L'auteur s'inscrit dans le souci d'une narration réaliste et dévoile les coulisses peu reluisantes d'un monde implacable, impitoyable au sein duquel personne ne se fait de cadeaux. J'ai vraiment hâte de lire la suite.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
Commenter  J’apprécie          10
Il faut tuer Lewis Winter

Malcolm Mackay prouve dans Il faut tuer Lewis Winter, que ce n'est pas la complexité de l'intrigue, ses innombrables rebondissements, l'inflation de personnages ou le nombre vertigineux de pages qui font d'un roman, un bon roman. Car ici, le pitch tient en quelques mots : Calum MacLean, tueur à gages, remplace au pied levé un collègue malade pour aller abattre Lewis Winter.





Tout le piquant, toute l'originalité, tout l'humour, toute la force du roman, tiennent dans l'interprétation personnelle et unique, quasi expérimentale selon mes critères, que fait l'auteur d'une base simplissime servie par un style minimaliste pourtant à longue portée, un style au hachoir comme l'a défini un critique littéraire.





Nous sommes à Glasgow, mais rien de sa météo, de la crise économique qui frappe la ville n'est décrit, puisque le parti pris de l'auteur est d'analyser les pensées des personnages, sans aucune digression. Le lecteur pénètre dans la tête des protagonistes qui vont à tour de rôle livrer leurs pensées intimes, élaborer des stratégies et des mensonges, interpréter des faits, manipuler la vérité, chacun pour défendre ses intérêts personnels.





Toute l'énergie de Calum est consacrée à atteindre la perfection dans sa spécialité, et à garder son entière indépendance de tueur free-lance, face aux bandes dans lesquelles il ne veut pas être enrôlé pour ne subir aucune pression. Pour réaliser son objectif, il a tout sacrifié : femmes, amis, alcool, sorties. Méthodique, obsessionnel, paranoïaque, il règle irréprochablement chaque détail de chacun de ses contrats. Lewis Winter est une cible facile, une petite frappe sans envergure, faible, alcoolique qu'il suffit d'abattre dans son sommeil aviné et ronflant. C'est du moins ce que pense Calum.





Roman novateur et brillant, Il faut tuer Lewis Winter montre d'une manière éclatante que le polar est un genre en constante évolution, bien loin d'avoir tout donné.
Commenter  J’apprécie          20
Comment tirer sa révérence



Malcom Mackay se ressaisit de son bistouri glasvégien pour ciseler un deuxième opus au cordeau.



Ici pas de jupettes en tartan ni de souffle-moi dans la cornemuse après litrons de ale bien maltée dans le gosier.



On retrouve nos vilains fripons de la pègre écossaise mis à nus sous les coups de scalpel de l’auteur.



L’ecriture est froide, directe, dépouillée, crue, acérée, concise.



Ce pragmatisme essentiel dans le style narratif est essentiel pour nous glisser dans la psychologie de chacun de ces personnages de ce satané panier de crabes qu’est le monde du Milieu.



Avez-vous vu Split ? ce film sur un héros souffrant de dissociation de personnalité, on zappe d’une à l’autre en un claquement de doigts, c’est un peu l’impression que j’ai eu dans ce bouquin qui a nécessité de ma part quelques pauses agrémentées de Dinosaurus (chocolat noir, bien sur). Le temps de reprendre le souffle et de digérer ce flot de pensée constant.



Le rythme du roman est précis et cadencé comme la tocante d’un chef de gare zêlé.



Si l’action pure ici n’est que secondaire, c’est vraiment pour laisser place à un taff finaud sur ce qui se passe dans le ciboulots des persos et c’est révéler une technique narrative, facette qui, si bien polie, tient tout autant en haleine que des polars au style un peu plus classique.



Une lecture prenante, qui, ne manquant pas de crédibilité tout en sortant du lot, incite honteusement à fourrager puis revoir les priorités d’une PAL qui menace de s’écrouler à tout moment.



Commenter  J’apprécie          140
Ne reste que la violence

Après Il faut tuer Lewis Winter et Comment tirer sa révérence, nous retrouvons dans ce troisième volet de l’œuvre de l’écossais Malcolm Mackay les mêmes personnages, mis à part ceux (nombreux) qui se sont fait occire dans les deux premiers opus de la série.



Car dans le glauque univers de Malcolm Mackay, nombreux sont les hommes qui tombent. Si la vie humaine n’a pas de valeur, elle a bien un prix. Un prix fixé par les truands protagonistes de l’histoire, qui est lié à ce qu’ils peuvent gagner – ou éviter de perdre – en argent et en pouvoir s’ils font passer de vie à trépas un ami de trente ans ou un concurrent. « Où est mon intérêt ? », cette question est, dans ce milieu, la seule qui mérite d’être posée. Mais après tout, ne les jugeons pas trop hâtivement : ces pratiques, on peut les retrouver aussi dans le milieu des affaires ou du monde politique : vouloir suspendre son adversaire à un croc de boucher ou lui donner un coup de couteau dans le dos (même purement symbolique), ce sont de grands classiques qui ne surprennent plus les citoyens que nous sommes.



Le parallèle est d’autant plus frappant qu’ici les truands se considèrent comme des hommes d’affaires : ils ont des clients, un marché à développer, des concurrents à écraser, du personnel à gérer, des comptables qui leur permettent de trafiquer leur compte. Ils ont simplement des méthodes un tantinet plus expéditives.



Entre Jamieson, Shug et MacArthur, concurrents dans le trafic de drogue et autres activités aussi lucratives qu’illicites, c’est un jeu de billard à trois bandes qui se joue. Coups fourrés, trahisons, faux accords pour tromper l’adversaire ou manipulation de la police pour le faire tomber, tous les coups sont permis s’ils permettent de rester maitre du terrain.



Calum, le tueur à gages de Jamieson, va tenir dans cette partie un rôle essentiel, avec les qualités de méthode, d’organisation et de sang froid qu’on lui connait. Des qualités qui seront mises à rude épreuve quand il va décider de lâcher Jamieson en abandonnant dans la foulée un boulot de tueur qui commence à lui peser. Mais quand on vit avec des prédateurs sans scrupules, est-il possible de revenir vers une sorte de normalité sociale ? De changer radicalement de vie sans risquer de perdre la sienne et surtout celle de sa famille ?



C’est l’enjeu qui est au centre du roman de Mackay. Il parvient à le rendre fort et crédible en nous montrant les « faiblesses » affectives de Calum à travers son attachement pour son grand frère William et pour sa mère. Des faiblesses qui, en temps normal, ne pardonnent pas dans ce métier. Et en effet, quand William, propriétaire d’un garage étranger à la pègre va subir les contrecoups du choix de son frère lorsqu’il veut aider celui-ci à s’enfuir, comment va réagir Calum ? La décision qu’il va prendre est une des surprises du livre.



Un autre personnage du roman va jouer un rôle essentiel dans l’histoire : Young, le bras droit de Jamieson, l’organisateur, le calculateur, le manipulateur. Young, aussi proche de Jamieson qu’on peut l’être avec quelqu’un dans ce milieu, mais dont les qualités peuvent se révéler dangereuses pour celui-ci en cas de coup dur. On le voit, la vie est dure pour les truands, qui ne peuvent se fier à personne, même à leurs proches !



Malcolm Mackay nous propose des personnages d’autant plus intéressants qu’ils sont capables de réfléchir, d’analyser, d’évaluer les rapports de force, de prévoir comment ils peuvent les modifier en leur faveur. Certains (Jamieson, Young) sont des tueurs impitoyables et froids, mais aussi des hommes d’affaires avisés et perspicaces qui ne dépareraient pas dans le cercle fermé des grands patrons de l’industrie ou de la finance.



La fin du roman, si elle apporte quelques réponses aux questions que se pose le lecteur, laisse la porte ouverte à une suite. Le jeu n’est pas terminé, il va se poursuivre sous d’autres formes et dans d’autres conditions. Lesquelles ? C’est à Malcolm Mackay de jouer !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          10
Il faut tuer Lewis Winter

Ce roman noir m'a interpellé par sa plume singulière.



Je n'y ai pas trouvé le lyrisme et l'envoûtement auquel les auteurs étasuniens m'habituent. Ici pas de comparaisons bien senties, de métaphores envoûtantes, d'humour malicieux, ou de descriptions de paysage à vous laisser pantois. Elle n'est pas désenchantée pour autant et tient en haleine de bout en bout.. Mais alors quoi ?!!





J'ai été happé par son aspect incisif et pragmatique, on se croirait lire un bouquin écrit avec un bistouri par un légiste un brin maniaque. La plume est froide, sobre, ouvre, inspecte, dissèque analyse et tire questions oratoires, faits, et conclusions.



Hey, c'est 'achement jouissif ! 



Et aussi un peu inquiétant de savoir que certaines personnes se posent autant de questions. Ça me donnerait presque envie de remettre un petit chapeau d'aluminium moi tiens...



J'suis pas le genre de lecteur rusé qui arrive à trouver le coupable avant le dénouement, qui se dit "AH, MAIS QU'EST CE QUE J'ENTENDS" en tombant sur une petite phrase de rien du tout qui balance un indice gros comme ça, à deduire que c'est Jean-Jacques qu'a fait le coup avant tout le monde. Franchement pas. Je suis plutôt celui qui se laisse porter par le courant des eaux du Styx en regardant le monde cramer autour de lui...



Du coup, être emporté par une plume qui fait se poser des questions à tous ses personnages m'a un peu chamboulée dans ma façon de lire des livres noirs et je crois que je me la jouerais un peu moins dilettante sur les prochains romans. Enfin jusqu'à ce que le naturel et ma flemmingite aiguë reviennent au galop me foutent dans mon paisible hamac mexicain, qui répond au doux nom de "Monsieur hamac". Je sais, je suis atteint du génie créatif. 



Cette petite folie achetée par correspondance qui m'a coûté une une tonne car fabriquée à la main, par des femmes aztèques qui sont probablement devenues épileptiques car elles ont dû être agressées par le choix de couleurs tout à fait infect que la boutique a eu l'audace de me laisser choisir. Tisser à la main un bazar sans noms de fils multicolores filerait la gerbe au plus aguerris de tous les caméléons que je connaisse. Et croyez-moi, je n'en connais aucun. 



Enfin bref revenons à ce pourquoi tout le monde est ici, non Jérome, pas mon avis objectif sur un roman noir  efficace bien executé, mon hamac.

Il moisit dans mon placard car je n'ai pas de quoi l'accrocher chez moi pour lire paisiblement. Ou plutôt si j'ai bien un balcon mais rappelez vous, une flemme inouïe m'empêche de me donner les moyens de vivre les choses à fond, pour vivre comme il se doit :  une jambe qui dépasse du hamac , un cigarillo à la bouche à la bouche, un bras replié derrière la tête, l'autre soutenant un verre de bonne bière artisanale ayant la désagréable propension à se vider à une vitesse désespérante qui me dépasse, la liseuse posée dans un équilibre précaire sur une pouncho qui a toujours cru qu'abdominaux est le sobriquet d'un nouveau pokémon.



Lecture en dilettante à cause d'un œil distrait qui scrute l'éventuelle arrivée d'une voisine du dessous en petite tenue. Non ce ne sont pas ses courbes que je guette, mon ventre étant plus voluptueux qu'elle.. c'est son énorme...don pour le jardinage. Un jardin resplendissant pendant que je m'escrime à essayer de faire survivre quelques avocatiers bien en galère sous nos latitudes, je leur susurre des mots doux en espagnol, ou du moins ce que je me rappelle des rares cours de langue où il pleuvait trop pour sécher les cours, ce sera donc : Donde esta la paëlla. Évidemment ça ne marche pas, ils ne m'écoutent pas, je dois trop bien prononcer pour eux, je vais leur rappeler la chance qu'ils ont d'être passé à deux doigts d'un mur qui auraient certainement mis une distance salvatrice entre eux et moi.

Heureusement le hamac est au placard, car je suis d'une maladresse extrême avec les outils de bricolage et peu enclin à détériorer un logement qui ne m'appartient et la voisine ne sort pas en petite tenue et ça! C'est une bonne chose ! Car si je n'avais pas arrêté de fumer depuis quelques année ça me ferait lâcher mon cigarillo (prononcez Cigarilo svp) dont l'incandescence, tomberait sur mon téton ce qui induirait une agitation frénétique qui en plus de me faire faire une figure qui mériterait à n'en pas douter une médaille de chocolat aux jeux-olympiques nantais, serait accompagnée de vocalises qui déclencherait un instinct fédérateur chez tous les corniauds du quartier. Surtout celui que je n'ai pas. J'esquive donc de justesse un passage pénible chez le toiletteur canin pour essayer de récupérer un poil souillé par de la bière artisanale renversée  avec la grâce d'un sanglier en tutu et me retrouver avec le coccyx en miettes avec deux avocats qui se foutent de ma gueule en espagnol.



Bon du coup l'honneur est sauf, le lecteur aussi, le hamac roupille au chaud dans le placard et je repose un beau moment de lecture assez singulier, un brin soulagé que cette petite secousse littéraire n'ait pas engendré de vagues hors norme dans ce paisible petit week-end confiné.
Commenter  J’apprécie          152
Ne reste que la violence

Quel plaisir de retrouver Calum MacLean. Tueur à gage froid, terriblement efficace, qui nous revient dans le dernier tome de la Trilogie qu’il est préférable de lire dans l’ordre ( Lewis Winter puis Comment tirer sa révérence puis ce dernier).

C’est une histoire d’hommes, de mafia écossaise et de guerre de pouvoirs, trahisons et règlements de comptes, de salle de billards enfumée que l’on traverse jusqu’au bureau du Boss et de son bras droit, où le moindre mot de travers peut vous conduire à trépas... Un nectar.
Commenter  J’apprécie          10
Il faut tuer Lewis Winter

Autopsie d'un tueur à gage.

Dans ce premier roman et le premier volet d'une trilogie policière située à Glasgow, on suit les pérégrinations d’un jeune tueur à gage, Calum MacLean. Il est particulièrement ordonné, méticuleux et minutieux limite maniaque que cela nous le rend sympathique. Bref un vrai professionnel. Surtout que l’auteur nous fait rentrer dans sa tête. Et avec son écriture, froide, dénuée d'émotions et distanciée presque chirurgicale, on autopsie chacun des personnages. On s’immisce dans la tête des protagonistes, on vit avec eux, on pense comme eux. Calum bien sûr mais aussi Winter et Zara sa compagne et Fisher l'inspecteur chargé de l'enquête. Ainsi nous disséquons mieux chaque situation puisque que nous la vivant de l’intérieur et nous en découvrons tous les points de vue. Mais si l’écriture est sèche, le ton lui est grinçant, mordante aussi, parfois même acide voire cynique. Et tout cela rend le roman plaisant et original, un peu décalé et à l’humour cinglant. Bref c’est tout bon et on n’en redemande. Cela tombe bien, c’est une le premier opus d’une trilogie, vous ne l’aviez pas oublié ?
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
Ne reste que la violence

Calum MacLean est un tueur à la solde de Peter Jamieson. Mais, une fois sa prochaine mission accomplie, il veut fuir, passer à autre chose. Peut-on toutefois quitter un job pareil, en silence, sans faire de vague ? Difficile de l'imaginer. Cela semble inévitable, il y aura du grabuge, de la casse...



"Ne reste que la violence" conclut avec brio cette excellente trilogie de Glasgow. On y retrouve cette écriture si particulière, très froide, sèche. Des phrases courtes, nerveuses, qui claquent. Pas de débauche de sang, bien au contraire, mais une description fine du milieu de Glasgow, de ses protagonistes, de ses codes, des liens avec la police... une trilogie hautement recommandée !

Commenter  J’apprécie          130
L'enfer est au bout de la nuit

3 étoiles et franchement c'est la max que je puisse mettre.

Ce livre est "pas mal" mais sans plus !

Je me suis un peu (beaucoup) perdue dans l'histoire, ennuyée aussi à certain moment.

Commenter  J’apprécie          00
Ne reste que la violence

Une très bonne conclusion à la trilogie de Glasgow. Toujours la même recette : des phrases courtes et ciselées qui permettent, malgré le peu d'actions, de créer du rythme. De plus, Mackay, de par la "profession" de ses protagonistes aurait pu tomber dans la facilité d'un final avec surenchère d'actions et de rebondissements ; il a parfaitement su éviter cela et servir un épilogue dans la droite ligne de l'ensemble de sa trilogie.
Commenter  J’apprécie          20
Comment tirer sa révérence

Une suite très réussie de "Il faut tuer Lewis Winter". Le récit ne contient pas plus d'action que dans le 1er volet de la trilogie mais le rythme n'en est pas moins toujours aussi présent. La même recette que le 1er volet : on passe d'un personnage à l'autre (et d'un point de vue à l'autre), et un récit raconté à coup de phrases courtes et ciselées.
Commenter  J’apprécie          20
Il faut tuer Lewis Winter

Une écriture simple, des phrases courtes (que ne renierait pas Karine Giebel), une histoire sans beaucoup d'action mais un récit qui passe d'un personnage à l'autre (et d'un point de vue à l'autre) de façon fluide ce qui donne, au final, du rythme à l'histoire. Le personnage principal est très réussi et on a envie de lire la suite de ses aventures. Un petit défaut néanmoins, selon moi : la fin un peu rapide et l'incertitude quant au devenir de certains personnages.
Commenter  J’apprécie          20
Il faut tuer Lewis Winter

Calum MacLean, 29 ans, est un tueur à gages. Un bon.



Méthodique, sérieux. Professionnel à la préparation impeccable car une préparation exemplaire est la base de toute opération réussie.



Une recomposition des forces criminelle est en cours à Glasgow.



L'un des boss fait appel à lui pour remettre les pendules à l'heure.



Un thriller au ton froid, sec, sans presque aucun affect qui nous met tour à tour en présence du tueur, avant - pendant - et après l'assassinat de Lewis Winter, des forces de police et des proches de l'assassiné ...



Un ton original, une construction qui laisse à penser que Malcolm Mackay est un auteur qui fera parler de lui !



Ce premier roman fait partie de la liste des 20 meilleurs polars de l'année 2013 du journal Le Monde


Lien : http://les.lectures.de.bill...
Commenter  J’apprécie          11
Comment tirer sa révérence

C'est aussi bien que le premier, fouillé psychologiquement, chaque situation est analysée scrupuleusement, c'est détaillé, on suit les raisonnement des uns et des autres dans leurs dilemmes respectifs. Cela raconte la vie des tueurs à gage, la froideur, le professionnalisme, les codes de ce milieu, c'est impressionnant, mais on est moins surpris que pour le précédent. Il y a ici un côté inéluctable, désespérant. Une bonne lecture, dans un style fluide, clair, concis, efficace, comme les tueurs.
Commenter  J’apprécie          10
L'enfer est au bout de la nuit

L'enfer est au bout de la nuit est un roman noir dont l'intrigue est aussi sombre et complexe que son personnage principal. Par cette victime d'une guerre de sucession dans une organisation mafieuse de Glasgow, Malcom Mackay nous livre une tragédie sans la moindre rédemption.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          60
L'enfer est au bout de la nuit

Nate cogne pour de l’argent et il le fait bien. Il a un certain code de l’honneur et connaît les limites à ne pas franchir.

Un garçon attachant en quelque sorte !

Dans ce polar noir, l’auteur nous propose une immersion dans la mafia de Glasgow, ou les jalousies, les suspicions, les règlements de compte vont bon train.

Je suis sûre que ce polar a beaucoup d’atout pour ravir les amateurs du genre, mais moi, je me suis perdue dans cette histoire.

Je me suis pourtant accrochée en prenant des notes au cours de ma lecture, mais rien à faire, je jette l’éponge au deux-tiers du roman, dépassée par le nombre invraisemblable de personnages.







Commenter  J’apprécie          160
Comment tirer sa révérence

Je ne suis pas déçue par ce deuxième récit. L'auteur approfondit les caractéristiques de la profession de tueur à gages. Il y a le vieux Frank, le plus talentueux d'entres eux. Mais après une opération de la hanche (cf. "Il faut tueur Lewis Winter"), il échoue lors de l'élimination d'un petit dealer. Il est tiré d'affaires par Calum MacLean, pas encore la trentaine. La relève ?

Dans ce nouvel épisode, Malcolm Mackay explore les relations entre les différents protagonistes. Il y a de la tension, de l'émotion, de l'introspection. Les nœuds que sont la solitude, la tristesse, la rancoeur tracent un chemin jusqu'au final prévisible.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Malcolm Mackay (221)Voir plus

Quiz Voir plus

Scarlett et Novak

Qu'est-ce qu'est Scarlett ?

un téléphone
un brightphone
un biphone
un sonephone

10 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : Scarlett et Novak de Alain DamasioCréer un quiz sur cet auteur

{* *}