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Citations de Mandy Robotham (41)


Aucune barrière ne peut emprisonner l’enthousiasme, la passion et le tumulte de la liberté.
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Si ses larmes avaient cessé de couler, son désespoir quant à lui était sans fin - comme si l'on avait donné un jouet à un enfant avant de lui dire que celui-ci resterait finalement dans sa boîte, sur une étagère, et qu'il ne pourrait jamais jouer avec ni le revoir.
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Malgré tout, je reste dans l'idée que toutes les femmes, princesse, ou miséreuse, ange ou démon, sur le point d'accoucher, sont sur un pied d'égalité.
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La maison s'illumina progressivement et des rires masculins se mirent à flotter dans l'air des montagnes. Plus bas, dans le monde, des milliers, des millions de personnes pleuraient, hurlaient et mouraient : et moi, j'entendais des gens s'amuser. Je partis me coucher et collai l'oreiller sur mes oreilles dans une tentative désespérée de me couper de ce monde fous qu'on appelait encore la vie.
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- Et j'y pense : le public anglais n'aimerait pas voir ça, c'est trop horrible.
- Mais la réalité est horrible, Henry !
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Et si on avait besoin de liberté d'expression et d'objectivité, c'était bien au sein d'une dictature menée par un petit homme aux idées mégalos.
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C'est comme regarder un orage se former au-dessus des vallées du Gloucestershire. On prie pour qu'il reste loin, mais on sait qu'il finira bien par éclater quelque part.
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Les murs sont une partie et une parcelle de notre histoire, depuis la grande muraille de Chine jusqu’au mur d’Hadrien, en passant par la toute dernière barricade si controversée de Donald Trump à la frontière du Mexique. Certains murs sont purement protecteurs, mais la plupart créent des divisions. Bien qu’il n’ait jamais été la plus grande, la plus longue ni la plus grandiose de ces séparations, le mur de Berlin a frappé l’imagination du monde entier – et suscité le mépris de l’Ouest – à cause de la politique qu’il représentait durant la guerre froide. Brut, moche et irrégulier, il a fait office de symbole antidémocratique durant ses vingt-huit années d’existence.
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Karin se réveille avec un mal au ventre diffus qui se transforme en crampe dès qu’elle bouge. Elle se palpe et gémit en son for intérieur : ce n’est pas la douleur cuisante de son appendice en révolte, simplement la mauvaise période du mois. Elle n’est pas malade, elle est juste une femme. N’empêche, elle donnerait cher pour se faire porter pâle : c’est ce qu’elle aurait fait, avant, à Berlin-Ouest. Là-bas, la plupart des vendeuses en boutique avaient au moins un jour de congé par mois. Mais ici, ça ne se fait pas. Jour après jour, les travailleurs de tous âges partent prendre leur poste, qu’ils soient faibles ou en bonne santé, qu’ils aient bonne mine ou le teint gris : on le fait dans l’intérêt collectif, pour la gloire de la RDA. Et Karin le leur doit bien, aux autres travailleurs : ne lui ont-ils pas sauvé la vie ?
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Je prie mon dernier repas dans cette maison avec Christa, qui avait été quasiment mon seul véritable contact depuis mon arrivée. En si peu de temps nous avions tissé un début d’amitié. Je crus comprendre qu’elle travaillait ici simplement pour vivre, pour sa famille,mais ses beaux yeux verts me disaient qu’elle n’était pas dans le camp de ses maîtres. Peut-être étions-nous plus nombreux dans ce cas que je l’imaginais, à faire juste de notre mieux.
Mais était-ce suffisant ? Était-ce acceptable ?
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Pendant un moment, l'abri fut aussi calme qu'il pouvait l'être au petit matin ; seuls quelques légers ronflements féminins empêchaient le silence de régner.
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La machine à écrire est temporairement oubliée pendant que Luisa se saisit de chaque pièce, scrute chaque détail estompé, plisse les yeux pour tenter de remplir les blancs dans les griffonnages au stylo, dans les blancs effacés par le temps. Elle est alors frappée par une pensée : combien d'histoires sont contenues dans ce carton aux bords affaissés et aux coins grignotés par les souris peuplant le grenier ? Que risque-t-elle de découvrir dans ces profondeurs, au milieu des araignées mortes et de l'odeur de moisissure ? Que va-t-elle apprendre sur sa famille ?
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A dix-sept ans, j'étais de taille moyenne et, à l'instar du reste de la foule, je devais tordre le coup pour apercevoir l'objet de notre attention. L'imposante stature de Benito Mussolini était facile à repérer, silhouette familière des premières pages des journaux fascistes. Même de dos, il dégageait une impression d'arrogance et d'autorité, à se pavaner aux côtés d'un homme légèrement plus petit que lui. L'individu se distinguait uniquement par le costume qu'il portait en place et lieu d'un uniforme doré dégoulinant de médailles. De là où nous nous trouvions, il n'y avait rien de physiquement remarquable chez l'invité révéré de Mussolini
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Elle retourne la photographie. Griffonnés au stylo, les mots « S et C, pizza San Marco, juin 1950 » . Sa mère s'appelait bien Sofia, mais elle est née en 1953, donc c'est peut-être le visage de sa grand-mère qui rayonne ainsi de joie. « S » pour Stella ? Dans ce cas, ce serait le grand-père de Luisa qui se teindrait juste à côté d'elle – Luisa s'en souvient à peine, juste l'image d'un gentil visage. Mais il s'appelait Giovanni. Qui est donc ce « C » ? [...]
Luisa se penche pour replacer la photographie dans la boîte, mais elle remarque qu'il y a autre chose sous une feuille de papier de soie en décomposition : des photos et des bouts de papier, certains portant des mots tracés à la main, d'autres tapés à la machine qu'elle vient de découvrir ? [...]
Elle est alors frappée par une pensée : combien d'histoires sont contenues dans ce carton aux bords affaissés et aux coins grignotés par les souris peuplant le grenier ? Que risque-t-elle de découvrir dans ses profondeurs, au milieu des araignées mortes et l'odeur de moisissures ? Que va-t-elle apprendre sur sa famille ?
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Ce roman est une uchronie. L’auteur imagine que Eva Braun est enceinte de Hitler. Le cours de l’Histoire n’est pas changé mais cette fiction s’y insère de façon réaliste dans les lieux et avec quelques personnages réels.
Dans le camp de concentration où elle est prisonnière comme dissidente du régime, Anke est employée comme sage-femme, aucune atrocité ne lui est épargnée. Dans des conditions impossibles, elle met au monde des bébés immédiatement arrachés à leurs mères pour être adoptés par le régime s’ils ont le standard requis ou éliminés directement. Quand les S.S. viennent la chercher sur les ordres directs du « Bureau du Führer », Anke craint le pire. Mais elle est conduite dans une luxueuse maison, le « nid d’aigle de Hitler », loin des horreurs de la guerre. Dans le plus grand secret, elle vient d'être recrutée pour mettre au monde le futur bébé d'Eva Braun et d'Adolf Hitler. Écartelée entre son devoir médical et sa haine du régime, la jeune femme vit dans la peur. [masque]Le jeune officier SS qui est chargé de la surveiller lui fait comprendre que sa famille est préservée tant qu’elle mène à bien sa mission. Elle comprend progressivement que cet homme n’adhère pas au régime mais qu’il doit préserver une façade de loyauté. L’auteur décrit de façon réaliste la façon dont il fait tomber le masque et lui avoue petit à petit son aversion des Nazis et de Hitler. Ils finissent par tomber dans une liaison amoureuse sans issue.
Anke est par ailleurs devenu la confidente de Eva.
Le futur nouveau-né n’intéresse pas Hitler mais il est un enjeu pour le chef de la propagande l’horrible Goebbels et pour la résistance qui œuvre dans l’ombre et cherche à recruter la sage-femme.
Le bébé est malheureusement handicapé et sa mère sait parfaitement qu’il ne sera pas accepté. Les médecins ont pu être écartés de l’accouchement ce qui permet d’organiser l’évacuation du nourrisson chez un oncle de Anke qui vit à proximité. C’est le jeune officier qui effectue ce sauvetage qu’il paiera de sa vie. Anke parviendra avec le soutien de Eva Braun à duper Goebbels en le convaincant qu’elle s’est débarrassée elle-même du nourrisson anormal et embarrassant pour le régime.
Elle est finalement libérée et finira sa vie à Berlin.[/masque]

Ce premier roman est très agréable à lire car le style est simple et soigné et la psychologie des personnages suffisamment approfondie pour que l’ensemble de l’histoire soit très vraisemblable.
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Après avoir vu tant d'horreurs, de destruction et d'inhumanité, ce sont les choses les plus simples qui brisent votre résistance et vous rappellent la douceur du monde
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J’ai toujours dit que la première tasse de thé après un accouchement est la meilleure du monde pour une mère, quelle que soit la qualité réelle de la boisson, mais c’est la même chose pour les sages-femmes. Nous étions assises à la table, cramponnées à nos tasses, et le sourire ne quittait pas un instant le visage de Christa.
— Vous êtes devenue mordue, je me trompe ? dis-je en riant.
— Comment pouvez-vous faire ça tout le temps ? répondit-elle. C’est tellement intense !
— Oh, ce n’est pas toujours aussi éprouvant. Mais on s’habitue à ce qu’il y ait des hauts et des bas. À vrai dire, on y devient même accro. Je connais des sages-femmes qui sont heureuses d’effectuer tout le suivi de routine, mais préfèrent éviter l’accouchement. Pour moi, c’est le summum. C’est ce qui me nourrit. L’accouchement, c’est comme une drogue.
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C’est le bébé qui a les cartes en main, maintenant. Qu’il survive ou non, ce ne sera pas parce que j’aurai voulu décider à la place de Dieu. Je suis sage-femme, je ne possède pas ce droit. Personne ne le possède.
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Lorsque notre vie à Berlin était devenue plus précaire, mon père et moi avions inventé un code, avec deux mots-clés pour parler de notre situation : si le terme « soleil » était mentionné, c’est que nous étions globalement en sécurité ; mais les mots « nuages » ou « horizon » signalaient le contraire.
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Mon travail m’a appris à avoir une grande confiance dans les femmes. Mère Nature fait bien les choses, la plupart du temps.
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