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Citations de Marc Agapit (50)


Marc Agapit
J'ai toujours été étonné par cette avidité qu'ont les gens à obtenir à tout prix des renseignements sur leurs auteurs favoris... Comme si cela avait la moindre importance !
Il faut aller chercher les écrivains dans leurs œuvres et non pas dans leur vie privée.
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Au seuil de cette autobiographie, il faut que j'avoue tout de suite que je suis un monstre.
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- Qu'est-ce qu'elle avait dit, qu'il était "foxé" ? Qu'est-ce que ce mot là pouvait bien signifier ? Il se rappelait les mots : "fox-terrier", "fox-trot", et se souvint que "fox" était un mot anglais qui voulait dire "renard." Alors, il compris : oui, il était un renard pourchassé. Une vraie chasse à courre, avec une meute hurlante à ses trousses !
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Il faut lire un conte de fée avec cette naïveté et cette fraîcheur d'esprit qui sont le privilège de l'enfance, et qu'un adulte retrouve aisément en y mettant un peu de bonne volonté.
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-Vous savez, lui dis-je, je ne veux pas vous décourager, mais c'est difficile à caser, un roman, à l'heure actuelle.
la carrière est encombrée : tout le monde écrit, y compris les repris de justice et les femmes de ménage, sans parler des cordonniers et des enfants en bas âge...
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J'ai lu quelque part que, plus tard, dans l'avenir, les hommes, au lieu d'écrire et de lire, inventeront un procédé qui introduira le "lecteur", en chair et en os, au sein même de l'action, à laquelle il participera en qualité de spectateur sans doute, mais nullement protégé contre les agressions ambiantes. Alors, nous tremblerons pour nous-mêmes autant que pour le héros, ce qui sera évidemment très excitant, mais bien dangereux. Heureusement, nous n'en sommes pas encore là, mais il faut se méfier de ce que l'avenir nous réserve.
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Mais nous vivons à l'époque des miracles scientifiques, et les gens frustes s'imaginent que tout est possible aux savants.

page 214.
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Je corrige les fautes d'orthographe. Mais qui les aurait remarquées ? Tout le monde en fait.
Les écoliers ne veulent plus étudier cela. Ils se jugent supérieurs à ces mesquineries pédagogiques.
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Pour la plupart d’entre nous, la vie se présente plutôt comme une sorte de purgatoire pas trop méchant, où les petits bonheurs et les petits malheurs s’entremêlent, sans que tout cela ait beaucoup de sens, en attendant la mort qui nous fournira, peut-être, la clé de l’énigme.
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Etant riche, il ne s’intéresse guère à la question argent et, d’ailleurs, il n’aime pas opérer. En fait, il a une marotte : il soigne dans son château, près de Paris, des fous et des folles que les familles lui confient, pour s’en débarrasser sans pour autant les envoyer à l’asile. Mais il n’essaie pas de les guérir. Il prétend que les fous sont heureux d’être fous et il agit en conséquence, je veux dire qu’il favorise, au contraire, leur folie, pour ne pas leur enlever leur bonheur.
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Le vol d’une noisette, n’est pas très grave en soi. Il y a des kleptomanes qui volent plus que ça, rien que pour le plaisir. On ne va pas en prison pour si peu de chose, et même si on y allait, je veux dire si on comparaissait pour ce délit devant un tribunal, le juge vous absoudrait si vous mettiez en balance, pour faire contrepoids au vol, un milliard de dollars. Lui-même, placé dans cette situation, la volerait sans doute. N’importe qui la volerait, à l’exception peut-être d’un homme aux principes d’une rigidité exagérée.
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La plus mauvaise passion des hommes, à savoir la cupidité de l’argent, le désir de posséder des richesses, lui fait miroiter un paradis en puissance, là où, peut-être, l’enfer attend et guette, telle une monstrueuse gueule grande ouverte, avide et prête à happer sa proie.
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J’ai l’impression que nous sommes l’objet d’une farce, d’une galéjade, d’un pari, d’un je ne sais quoi qui sent le louche à plein nez. Rien ne prouve que cet olibrius qui marche comme un clown de cirque soit vraiment ton père. On ne demande pas aux gens de voler une noisette avant de toucher un milliard de dollars.
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« Quand nous toucherons l’héritage… »Cette réflexion est devenue une tradition, une sorte de légende merveilleuse dans la famille. C’est mieux que de croire au père Noël : parce que le père Noël ne distribue que des jouets, tandis que là il s’agit de millions, de milliards…
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Les femmes se croient tout permis, on le sait. C’est pourquoi ça ne tire pas à conséquence... On leur pardonne des choses qu’on ne pardonnerait pas aux hommes. Et puis il y a la « curiosité » féminine bien connue, qui excuse toutes les audaces.
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Mon rêve le plus fréquent consiste à croire que la Nature m’a donné le pouvoir de guérir les malades et spécialement les cancéreux, rien qu’en les touchant avec ma main, comme les rois de France étaient censés guérir les gens atteints d’écrouelles... Dans mon rêve, je me vois assis sur un trône, en train de miraculer tous les patients qu’on me présente : des cancéreux, des goitreux, des scrofuleux, des lépreux, des paralytiques ; il y en a qui sont couverts de croûtes nauséabondes ou de plaies hideuses. Ils sont là des centaines, attendant leur tour ; ils me regardent avec des sourires extasiés, comme si j’étais le bon Dieu. Ils défilent devant moi ; s’ils ne peuvent pas marcher, on les porte. Je me penche, je les touche. Sitôt guéris, ils me hurlent leur joie, leur reconnaissance ; ils me montrent leur peau devenue blanche, leurs plaies taries, leurs tumeurs effacées. Ils se traînent devant moi par terre, me baisent les genoux ou les pieds. On les enlève vite, pour faire place à d’autres. La Terre entière parle de moi ; je suis célèbre. Je suis l’homme le plus célèbre de la Terre. Les médecins me vouent une haine inexpiable qui fait mes délices. Les nations m’octroient des gratifications royales. Je suis l’homme le plus fier et le plus riche du globe. Car je guéris, non par bonté, mais par Orgueil et par Intérêt.
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Persuadé qu'un jour, à la mort de son oncle, il posséderait des milliards, il faisait "le riche" à l'avance.
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Parmi les masques terrifiants ou grotesques qui se bousculaient sur la large avenue, se faufilait un étrange personnage à la figure jeune mais au dos voûté, qui marchait en s'appuyant sur un bâton noueux qui lui servait de canne. Il portait une sorte de robe de moine crasseuse serrée à la taille par une cordelette tressée recouverte en partie par une couverture retenue aux épaules au moyen d'une ficelle nouée aux deux bouts. Robe et couverture étaient maculées de boue séchée et parsemées de brins de paille. Sherlock Holmes en aurait déduit facilement que cet homme avait l'habitude de dormir la nuit dans les fossés des routes ou sur les meules des granges.

Page 11
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Cela arrive souvent, dans la vie : voici une belle rose, mais elle a des épines. Voici un plat délicieux, mais il est indigeste.
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Les gens meurent comme des mouches, tués par la drogue, mais moi, je m’enrichis, et je reçois, assis sur mon trône, des ambassadeurs prosternés qui viennent de toutes les parties du monde adorer le veau d’or. Louis XIV dans toute sa gloire n’avait jamais…
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