Quand je sors de mon rêve, je vois la Réalité en face. Je me vois tel que je suis : faible, ignoré, insignifiant, impuissant, voué à un néant sans gloire. Alors, j’en veux au monde entier, à l’humanité. Mon cœur se gonfle de haine. Mais on ne peut pas haïr longtemps deux milliards d’hommes. Il faut qu’il y en ait au moins un qui paye pour les autres.
Edmond Dancourt ... Crime : suicide ... Châtiment : retour là-haut et oubli du passé , avec toutes les conséquences fâcheuses qui pourront en résulter...
Exécution immédiate .
L'accident eut lieu après la représentation de La Tempête de Shakespeare .Harry fut épargné , mais Lisbeth sa femme mourut quelques temps après avoir donné naissance à Vivi , leur fille . Quand à Brian , il fut gravement blessé et resta longtemps malade et pendant cette période , 2 êtres pénétrèrent son crâne , un ange et un démon ..
Grâce à eux, car ils vont exaucer tous ses voeux , la vie de Brian va changer , car il va pouvoir réaliser sa vengeance ,car il est jaloux de Harry .
Il va enlever la petite Vivi et l'emmener sur une île lointaine pour la voir grandir , pendant que son frère Harry se lamentait et essayait en vain de la retrouver ...
"Aujourd'hui, il ne s'est rien passé"
Par exemple, savez-vous combien de spermatozoïdes concourent (je dis bien « concourent », car il s’agit d’un concours) concourent, dis-je, à la formation d’un nouveau mortel ? Plusieurs dizaines de millions.
— Tant que ça ?
— Vous voyez ? Vous ne le saviez pas. Oui, chaque fois qu’un homme s’approche d’une femme (j’entends au sens biblique du mot), il y a des millions et des millions de « papas » possibles qui font assaut de vitesse pour gagner la course.
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Quand je le vis, jeune, assez bien fait de sa personne, cultivé, fils d’industriels riches, possédant un château près de Paris (elle m’avait fait reluire tout ça avant l’entrevue)…, quand je le vis, donc, je pensai : « Pas mal ! Il pourrait faire l’affaire. » Oh ! ce ne fut pas le coup de foudre, non ! Je ne ressentis pas cet élan fougueux de l’âme qui fait dire à une femme : « C’est lui, c’est lui que j’attendais depuis le commencement du monde ! » Non. Je pensai : « Il pourrait faire l’affaire. » Et cette pensée triviale, déjà, aurait dû me mettre en garde.
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— Qu’il est maigre ! fit M. Beccessi, saisi par le besoin de dissiper, par un familiarité peut-être déplacée, l’atmosphère d’horreur « sacrée » qui l’avait submergé jusqu’ici. Ensuite il sourit à l’apparition le plus gentiment qu’il put, afin sans doute de se la rendre favorable. — Maigre ? dit le « stylite ». Si vous pouviez voir mon esprit, comme il est gras et bien portant, vous seriez jaloux. Oh ! je sais ce que vous pensez. Vous pensez mens sana in corpore sano. C’est une maxime des anciens Latins, ces imbéciles. Il n’est rien de plus faux, en effet, que ce proverbe. Une âme saine doit habiter dans un corps malsain, je veux dire qu’elle se nourrit du corps, elle le mange, le boit, le suce, jusqu’à ce qu’il soit transformé en squelette ; et enfin elle dévore les os, jusqu’à disparition complète du corps. « Qui me délivrera de ce corps de boue ? » clamait saint Paul dans ses Epîtres. Eh bien ! voilà comment je fais pour m’en débarrasser, moi : je le mange. Du moins, je suis en train de le manger, un peu tous les jours. — Et qu’arrivera-t-il quand vous l’aurez complètement dévoré ? demanda le commissaire d’un ton goguenard. — Il n’arrivera rien tant que je n’aurai pas détruit toute la matière malencontreuse dont est fait cet univers où nous sommes. Mais cela viendra. Alors Dieu régnera dans Sa gloire.
Je n'ai pas l'intention de vous narrer toutes mes aventures durant les millénaires qui se sont écoulés depuis ces temps reculés. Sachez seulement que, depuis ma naissance j'ai changé de corps des milliers de fois, et je choisis toujours le corps d'un homme bâti de façon athlétique, en bonne santé et jeune.
Tout employé se retire, l’âge venu. Il ne faut pas abuser de ses forces. Il n’y a rien de déshonorant à cela.
Quand on a une famille à nourrir, il ne faut pas se montrer si susceptible.
Pour traduire cela en langage terrestre, nous citerons le proverbe : « Qui vole un œuf vole un bœuf ». Et ce vers de Racine : « Quelque crime toujours précède les grands crimes. » C’est Boileau, je crois, qui a dit : « Il n’est point de degré du médiocre au pire ». Et c’est Balzac qui a écrit dans Ursule Mirouët : « Peut-être le vol conduit-il fatalement à l’assassinat ». Une fois qu’on a mis le bout du petit doigt dans l’engrenage du mal, le corps tout entier y passe.
Ah ! Les hommes !… Mon grand tourment. Sais-tu qu’ils ont inventé la bombe atomique et qu’ils ont déjà pris pied sur la Lune ?