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Citations de Marc Lavoine (116)


Des coups, nous en avions pris chaque fois qu'ils s'en étaient donné eux, nos parents chéris ; on en sentait les douleurs. Leurs bleus auraient du mal à disparaître, nos souvenirs seraient bleus pendant combien de temps encore ?
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Marc Lavoine
D'abord, j'ai perdu ma langue
Et puis j'ai perdu mes clefs
Ensuite, j'ai perdu le Nord, la tête un soir d'été
J'ai perdu mon adresse et puis j'ai perdu mon âme
J'ai perdu mon chemin...

J'ai perdu d'avance, j'ai perdu la guerre
jJ'ai perdu le sens de l'amour, des affaires
Et puis j'ai perdu la mémoire, j'ai perdu le sourire
Le jour où j'ai perdu mon père...

J'ai perdu à la loterie

Oh viens me retrouver
Reviens mon amour
Pour dix de retrouvées
Je n'ai qu'un amour

Alors j'ai perdu ma jeunesse
J'ai perdu confiance
J'ai perdu au poker, j'ai perdu la conscience
J'ai perdu la beauté, le goût, le toucher
J'ai perdu mes papiers, j'ai perdu mon identité

J'ai perdu la raison, j'ai perdu ma maison
J'ai perdu à tort et à raison
J'ai perdu mon enfance
Et puis je t'ai perdue
J'ai perdu mon aimée
Il me reste la vie
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Elle rajustait sa jupe, refermait un à un les boutons de son chemiser et semblait déjà ailleurs, elle reprenait sa vie et son corps de femme, je rétrécissais et redevenais l'enfant qui, pendant une heure, avait été docteur, comme si nous avions rêvé, comme si la réalité de ce que nous avions vécu n'était pas certaine.
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Marc Lavoine
J'écris tous les jours même sans les violons
Même si j'ai le coeur lourd quand je trouve le temps long
Pour sentir la vie, tu sais, comme on dit pour toucher le fond
D'un rêve endormi au fond de mon lit, qui portait ton nom
C'est ça ma pilule, c'est ça l'émotion
Je suis un peu ridicule à construire cette maison
Je connais mes erreurs, mes courages et mes peurs, je demande pardon
J'accepte le bonheur jusqu'à l'abandon
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Marc Lavoine
Est-ce que c'est la vie, est-ce que c'est la mort ?
Est-ce ni l'un ni l'autre juste une absence dans le décor ?
Est-ce que c'est la peine de ne plus en avoir ?
Qu'est-ce que c'est ce vide, ce vide rempli de désespoir ?

Est-ce que tant d'amour, de promesses en l'air ?
Etre trop rêveur nous laisserait il le mal de terre ?
Est-ce que c'est la fin, le matin de trop ?
Est-ce que c'est l'hiver qui gèle nos sentiment-à-l'eau ?

Les mots, paroles Marc Lavoine
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Marc Lavoine
J'écris tous les soirs sans inspiration
Ce sont toutes ces histoires qui font ma raison
Entre le silence, le bruit de l'enfance, celui des avions
Les vapeurs d'essence, le soleil qui danse, le soleil qui fond
Je croise des gens perdus dans des colimaçons
Au coin des mêmes rues, c'est le même frisson
Je sais dire je t'aime à devenir blême, je sais dire vivons
Sans toi je me traîne, toujours je tourne en rond

J'écris des chansons - Marc Lavoine
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Marc Lavoine
( Interview )

On crée des vedettes et on tue des artistes.
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La beauté n’est rien à mes yeux sans la force et le combat d’une gentillesse, sans la flamme des sentiments, l’exigence du travail : l’honnêteté. Ce succès, je le remets en jeu chaque fois, pour être enfin accepté pour ce que je suis.
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J'avais entre les jambes un petit quelque chose dont maman se serait bien passé et qui faisait de moi l'objet de sa tristesse et de son refus
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Elle était en deuil pour de vrai, elle était libre et profondément elle-même, nue de toute rancune;
toute sa vie était là, présente;
Car même après le divorce, après t"avoir aimé autant que détesté, tu étais resté le seul homme de sa vie, sa seule histoire d'amour, et j'ai la faiblesse de croire qu'il en était de même pour toi.
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Tu parlais de fesses joyeusement, tu défendais ton point de vue, citant chansons et poèmes. Gauguin était invité dans la conversation, " les filles, je les aime bien grasses et bien vicieuses". Tu utilisais n'importe quel prétexte pour justifier ton appétit charnel envers tout ce qui bouge sur terre et qui porte une jupe. Sauf les écossais, avec tout le respect qui leur est dû.
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Elle était communiste, c'était une camarade. J'étais encore petit et j'avais l'impression de vivre dans la clandestinité. (…)

Une fois mon père parti, je demandais à Hélène de jouer avec moi. Je devenais le docteur, elle était très patiente et se laissait faire avec gentillesse. Elle me regardait presque comme un fils, pour me faire plaisir et peut-être aussi qu'elle aimait bien ça.(…)

Je lui caressais les épaules, le cou, j'embrassais son cou puis ses joues puis ses lèvres. Des petits sourires de gêne et de plaisir dessinaient sa bouche aux dents blanches légèrement chevauchées.(…)

Le jeu nous permettait de franchir ces frontières. Son ventre était fin et discrètement musclé, aux côtes apparentes.(…)

Elle portait des jupes courtes en laine délicate à motifs prince-de-galle, avec un léger battant fendu jusqu'à la moitié, près de son sexe sur lequel ma main se promenait par accident par dessus le tissu qui nous séparait. Ses cuisses étaient parfaites. C'était une petite femme aux pieds d'enfant. Je la caressais du bout des doigts, elle me laissait faire et je la caressais partout.(…)

J'étais môme, encore petit, mais j'aimais beaucoup ces heures de liberté qui échappaient au reste du monde et à ses jugements.(…) puis elle attrapait ses vêtements. J'étais bien.
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Nous avons donc vécu là, dans cette couronne de banlieue, la grande, près des champs de pommes de terre et des avions qui décollent. Encore la campagne et déjà la ville et ses grues synonymes de grands ensembles qui avaient pris la mesure des choses, cette ville grandissante et moderne aux portes de ce petit village agricole vacillant qui va mourir avec le progrès. Oh ma banlieue, mon pays, mes racines, tu avais encore un visage d'enfant venu d'un temps dont la langue ne se parle presque plus, ici, près des pistes d'Orly.
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Je l'observais sans la déranger, je la laissais croire qu'elle était seule. Je la voyais de dos ou de profil, je laissais ces instants defiler comme au ralenti. Le papier peint, le crepi et le Rimmel glissant comme l'encre d'une écoliere dans le caniveau de la pluie.
Dis, quand reviendras-tu ?
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Quand on brise le cœur de quelqu'un, on en brise toujours plusieurs à la fois, c'est ça la vie, un magasin de porcelaine.
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Je grandissais et je devais faire semblant avec ceux que j'aimais le plus au monde, mon père que je devais protéger de mon regard pour qu'il ne se sente pas trop coupable, pour ne pas lui renvoyer le reflet de ma déception ou de ma détresse, et ma mère que je devais convaincre de ne pas s'enfermer dans sa solitude, dans ce châle de tristesse qui parfois la recouvrait comme le linceul des amours perdues.
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Ils ont conduit mon destin, me donnant le courage d'écrire, de comprendre et de pardonner.
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C est vrai que, floutėe, la vie a une autre gueule.
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Je pensais à celui qu'on appelle DIeu, dont la grandeur était d'avoir la force de ne rien posséder. Mon frère m'avait donné le goût de l'autre et de se contenter de peu, de ne jamais vivre pour l'argent. Il croyait peut être aussi, sans se l'avouer. Titi avait le comportement d'un croyant sans le dogme, sans juger, sans complaisance, une façon d'avoir la foi pour ici et pour maintenant, pour demain et peut être pour après.
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Je comprenais que, malgré les chagrins, les erreurs, les échecs et la défaite, j’avais, grâce à mes parents, le goût du bonheur, du combat et des victoires.
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