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Citations de Marc Levy (4773)


Je t'ai cherchée partout, même ailleurs. Je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du coeur. J'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux,à l'abri des regards, dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore... Même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part.
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" - Tu l'aimes ?
- Ben ouais , elle est belle.
- C'est tout ?
- Euh... quoi d'autre ?

- Je te demande si tu l'aimes. Je te parle d'amour. Et toi tu me dis qu'elle est belle ? Belle ?! Moi quand je te parle de beauté, je ne te parle pas de son joli petit cul moulé dans un jean Levi's. Ni de ses lèvres pulpeuses. Ni de ses grand yeux pétillants. Putain. Je ne parle pas de ça. Moi ce que je voulais que tu me dises c'est que tu l'aimes. Que tu aimes tout d'elle. Ses défauts. Les pires. Le goût de ses larmes quand rien ne va plus. L'odeur de ses cheveux quand tu l'embrasses dans le cou. Ses tâches de rousseurs quand l'été pointe le bout de son nez. Et quand j'évoque le mot amour. S'il te plait. Ne l'associe pas au sexe. Parce que tu vois. Savoir combien de fois tu te la tape tous les jours, moi, je m'en fous. Merde. Il y a des mots pour parler d'elle. Pas des mots en tocs. Pas des mots qui soient faux. Pas l'un de ses mots ringards que tu ais entendu dans un film. Pas comme ça. Parfois il n'y a pas de mots. Juste des regards. Des gestes. Encore des regards. Puis un sourire. Qui dure. Qui dure, parce que tu as ta main posée sur sa peau brûlante. Parce que dans sa poche furtivement tu as as caché un petit gribouillis avec inscrit " Je t'aime " quand sa tête était tournée. Parce que les jours passent trop vite quand elle est là et que tu ne veux plus la quitter. Que tu ne peux plus lâcher sa main. Et que tu lui dis que sans elle, chaque minute est inutile. Et en revanche. Parce que tout ne va jamais bien. Que ses yeux brillent. Pleurs. Lors d'une dispute. Qu'elle te lance au visage des mots affreux. Des cris de haine. Alors pardonne-la. Recommence à zéro. Et dis-lui. Cris le. Je t'aime. L'amour c'st ça. Ce n'est pas un jeu. Pas de la merde. C'est dangereux. Tu vois. Moi. C'est ça dont je te parle. "
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Perdre quelqu'un qu'on a aimé est terrible, mais le pire serait de ne pas l'avoir rencontré
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c'est drolement dangereux de s'attacher à quelqu'un , c'est incroyable ce que ça peut faire mal . rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse . sans nouvelles d'elle ; tout s'écroulait autour de moi . c'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux .
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«On ne peut pas tout vivre, alors l’important est de vivre l’essentiel et chacun de nous a “son essentiel”.»
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Tu vois, c'est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonné un jour. Et pourtant, qu'est ce qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle vous quittera un jour.
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Aimer ce n’est pas renoncer à sa liberté, c’est lui donner un sens.
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(A) - On peut aimer quelqu'un et être célibataire ! Il suffit que le sentiment ne soit pas réciproque, ou que la personne ne soit pas libre.
[...]
(L) - Donc vous n'êtes pas célibataire.
(A) - Pas dans mon coeur.
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On dit que les pensées de deux personnes qui s'aiment finissent toujours par se rencontrer, alors je me demandais souvent en m'endormant le soir s'il t"arrivait de penser à moi quand je pensais à toi [...]
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Il est des journées faites de petits riens, des journées dont on se souvient longtemps, sans que l'on puisse vraiment savoir pourquoi.
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Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite.
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Il arrive que deux âmes se rencontrent pour n'en former plus qu'une. Elles dépendent alors à jamais l'une de l'autre. Elles sont indissociables et n'auront de cesse de se retrouver, de vie en vie. Si au cours d'une de ces existences terrestres une moitié venait à se dissocier de l'autre, à rompre le serment qui les lie, les deux âmes s'éteindraient aussitôt. L'une ne peut continuer son voyage sans l'autre.
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Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie, mais pas à l'absence de ceux qu'il aime
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-Identifier le bonheur quand il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du coeur. L'intelligence sans celle du coeur ce n'est que de la logique et ce n'est pas grand chose.


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«Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices.»
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A écouter mon coeur tambouriner dans ma poitrine, je me suis dit qu'on pouvait peut-être mourir d'un baiser.
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Elle se disait que le mieux serait peut-être de ne plus jamais aimer. Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher ce poison au gout de trahison. Combien de jours et de nuits faudrait-il, cette fois encore, pour cicatriser ? Surtout, ne pas penser maintenant aux week-end à venir. Réapprendre à contrôler les battements de son coeur quand on croit voir l'autre au détour d'un carrefour. Ne pas baisser les yeux parce qu'un couple s'embrasse sur un banc devant vous. Et ne plus jamais attendre que le téléphone sonne. S'empêcher d'imaginer la vie de celui qu'on aime. Par pitié, ne pas le voir lorsqu'on ferme les yeux, ne pas penser à ses journées. Hurler que l'on est en colère, qu'on vous a trompée.
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Tu vois, en amitié on ne passe pas devant le maire, alors il n'y a pas vraiment de date anniversaire ; mais ça peut quand même durer toute une vie puisqu'on s'est choisis.
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Julia,

J'ai survécu à la folie des hommes. Je suis le seul rescapé d'une bien triste aventure. Comme je te l'écrivais dans ma dernière lettre, nous étions enfin partis à la recherche de Massoud. J'ai oublié dans le bruit de l'explosion qui résonne encore en moi pourquoi je voulais tant le rencontrer. J'ai oublié la ferveur qui m'animait pour filmer sa vérité. Je n'ai vu que la haine qui me frôlait et celle qui avait emporté mes compagnons de voyage. Les villageois m'ont ramassé dans des décombres, à vingt mètres de l'endroit où j'aurais dû périr. Pourquoi le souffle s'est-il contenté de me projeter en l'air, quand il a déchiqueté les autres? Je ne le saurai jamais. Parce qu'ils me croyaient mort, ils m'ont déposé dans une carriole. Si un petit garçon n'avait pas résisté à l'envie de mettre ma montre à son poignet, au point de braver sa peur, si mon bras n'avait pas bougé et l'enfant ne s'était mis à hurler, ils m'auraient probablement enterré. Mais je te l'ai dit, j'ai survécu à la folie des hommes. On raconte que lorsque la mort vous embrasse, on revoit sa vie entière. Quand elle vous prend à pleine bouche, on ne voit rien de tel. Dans le délire qui accompagnait mes fièvres, je ne voyais que ton visage.
J'aurais voulu te rendre jalouse en te disant que l'infirmière qui me soignait était une ravissante jeune femme, c'était un homme et sa longue barbe n'avait rien de séduisant. J'ai passé ces quatre derniers mois sur un lit d'hôpital à Kaboul. J'ai la peau brulée, mais je ne t'écris pas pour me plaindre.
Cinq mois sans te poster de lettre, c'est beaucoup quand nous avions pris l'habitude de nous écrire deux fois chaque semaine. Cinq mois de silence, presque la moitié d'une année, c'est encore plus quand on ne s'est ni vu ni touché depuis si longtemps. C'est drôlement dur de s'aimer à distance , alors vient cette question qui me hante chaque jour.
Knapp s'est envolé pour Kaboul dés qu'il a appris la nouvelle. Tu aurais dû voir comme il pleurait en entrant dans la salle commune, et moi un peu aussi, je te l'avoue. Heureusement que le blessé à côté de moi dormait du sommeil du juste, sinon, pour qui serions-nous passés au milieu de ces soldats aux courages infaillibles? S'il ne t'a pas appelée aussitôt reparti, pour te dire que j'étais en vie, c'est parce que je lui ai demandé de ne pas le faire. Je sais qu'il t'avais annoncé ma mort, à moi de te dire que j'avais survécu. Peut-être que la vrai raison est autre, peut-être qu'en t'écrivant je veux te laisser libre de poursuivre le deuil de notre histoire, si tu l'as déjà entrepris. Julia, notre amour est né de nos différences, de cet appétit de découverte que nous retrouvions chaque matin en nous éveillant. Et puisque je te parle de matins, tu ne sauras jamais le nombre d'heures que j'ai passé à te regarder dormir, à te regarder sourire. Car tu souris quand tu dors, même si tu ne le sais pas. Tu ne compteras jamais le nombre de fois où tu t'es blottie contre moi, en disant dans ton sommeil des mots que je ne comprenais pas; cent fois, c'est le chiffre exact.
Julia, je sais que bâtir ensemble est une autre aventure.J'ai haï ton père et puis j'ai voulu le comprendre. Aurais-je agi comme lui dans les mêmes circonstances? Si tu m'avais donné une fille, si tu m'avais laissé seul avec elle, si elle s'était éprise d'un étranger qui vivait dans un monde fait de rien, ou de tout ce qui me terrifie, peut-être aurais-je agi comme lui. Je n'ai jamais eu envie de te raconter toutes ces années vécues derrière le mur, je n'aurais pas voulu gâcher une seconde de notre temps dans ces souvenirs de l'absurde, tu méritais mieux que de tristes récits sur le pire dont sont capable les hommes, mais ton père en connaissait certainement l'existence et ce n'était pas ce qu'il espérait pour toi.
J'ai haï ton père de t'avoir kidnappée en me laissant le visage en sang dans notre chambre, impuissant à te retenir. J'ai frappé de colère les murs où ta voix résonnait encore, mais j'ai voulu comprendre. Comment te dire que je t'aimais sans avoir au moins essayé?
Tu es retournée à ta vie, par le force des choses. Tu te souviens, tu parlais tous le temps des signes que la vie nous dessine, moi je n'y croyais pas, mais j'ai fini par me rendre à ta raison, même si ce soir alors que je t'écris ces lignes, ici c'est la raison du pire.
Je t'ai aimée telle que tu es, et jamais je ne te voudrai autrement, je t'ai aimée sans tout comprendre, convaincu que le temps m'en donnerait les moyens; peut-être qu'au milieu de tout cet amour, j'ai oublié parfois de te demander si tu m'aimais au point d'embrasser tout ce qui nous sépare. Peut-être aussi ne me laissais-tu jamais le temps de te poser cette question, pas plus que tu ne te laissais le temps de te la poser. Mais ce temps là est venu, malgré nous.
Je rentre demain à Berlin. Je posterai cette lettre dans la première boîte que je verrai. Elle te parviendra comme chaque fois dans quelques jours; et si je compte bien, nous devrions être le 16 ou le 17.
Tu trouveras dans cette enveloppe une chose que je gardais secrète, j'aurais voulu te glisser une photo de moi, mais je n'ai pas fière allure en ce moment et puis se serait un peu présomptueux de ma part. Alors, ce n'est qu'un billet d'avion. Tu vois, tu n'auras plus besoin de travailler de longs mois pour me rejoindre, si tu le souhaites encore. Moi aussi j'avais économisé pour venir te chercher. Je l'avais emporté ici à Kaboul, je devais te l'envoyer, mais comme tu le verras... Il est encore valide.
Je t'attendrai à l'aéroport de Berlin, le dernier jour de chaque mois.
Si nous nous retrouvons, je ferai le serment de ne pas enlever la fille que tu me donneras à l'homme qu'elle choisira un jour. Et quelle que soit sa différence, je comprendrais celui qui me la volera, je comprendrai ma fille, puisque j'aurai aimé sa mère.
Julia, jamais je ne t'en voudrai, je respecterai ton choix, quel qu'il soit. Si tu ne venais pas, si je devais repartir seul de cet aéroport, le dernier jour du mois, sache que je comprendrai, c'est pour te dire tout cela que je t'écris.
Alors, je n'oublierai jamais ce merveilleux visage que la vie m'a offert un soir de novembre, un soir, où l'espoir revenu, j'escaladais un mur pour tomber dans tes bras, moi qui venais de l'Est et toi de l'Ouest.
Tu es et tu resteras dans ma mémoire la plus belle chose qui me soit arrivée. Je réalise combien je t'aime en t'écrivant ces mots.
A bientôt peut-être. De toute façon, tu es là, tu seras toujours là. Quelque part, je sais que tu respires, et c'est déjà beaucoup.
Je t'aime,

Thomas.
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Quand on vit aux cotés des gens on ne se rend pas vraiment compte qu’ils changent, et c’est comme cela qu’on finit par les perdre.
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