Citations de Marc Levy (4777)
Cette nuit-là, en entrant dans la chambre, Adèle ne chercha pas son reflet dans le miroir, elle avait trouvé dans les yeux de l'homme qui la contemplait quelque chose d'aimable à se dire. Quelque chose qui lui disait qu'il s'agissait aussi d'amour. Un homme qu'elle pourrait faire rire comme il la faisait rire et qui lui avait appris que dans une vie, il n'y a pas de bonheur sans risque.
Nous avons besoin d'entendre l'histoire de jeunes parents qui rient à quatre heures du matin quand leur bébé cesse enfin de crier, nous avons besoin d'entendre des histoires de fraternité, celles d'hommes qui n'ont plus peur de parler entre eux de leurs sentiments. Nous avons besoin d'entendre des histoires sur ce qui nous touche et que l'on n'a pas osé confier à nos amis. Nous avons besoin d'entendre les histoires de ces femmes qui ont réussi à s'aimer pour connaître enfin la paix. Nous avons besoin d'entendre les histoires de ces couples qui vivent ensemble depuis treize ans et qui continuent de s'apporter un verre d'eau sans que l'autre ait rien demandé, d'apprendre qu'en dépit des choses petites ou grandes, parfois sans importance, à propos desquelles ils argumentent, en dépit de ces disputes qui transforment leur chambre en lave, ils y retournent chaque nuit, rêvant en s'endormant de pouvoir réapprendre à s'aimer comme aux premiers jours. Nous avons besoin d'entendre l'histoire de ces gens qui se sont rencontrés au mauvais moment, et au bon moment. Nous avons besoin d'entendre l'histoire de ceux qui s'aiment d'un amour calme. Entendre aussi les histoires de ceux qui disent "au début j'ai tout raté et puis ensuite...". Nous avons besoin d'entendre les histoire de ceux que nous avons aimés sans avoir pu leur dire, aimés tout en étant loin d'eux, aimés tout en étant obligés de partir. Nous avons besoin d'entendre notre histoire quand, dans un miroir, nous voyons nos négligences, nos renoncements et nos obstinations, et de savoir que si, dans ces moments-là, nous arrivons à trouver quelque chose d'aimable à nous dire, alors, peut-être qu'il s'agit aussi d'un peu d'amour.
La vie est trop courte pour accorder du temps au malheur et puis je n'en ai pas le goût.
Le destin n'est rien d'autre que la somme des choix que l'on fait.
C'est étrange comme les journaux s'intéressent toujours plus aux bourreaux qu'aux héros. L'odeur de la merde doit mieux se vendre que celle des roses.
C'est peut-être cela, finalement, aimer vraiment. Apprendre à pardonner, sans réserve et surtout sans regrets. Poser son doigt sur la touche d'un clavier, effacer les pages grises pour tout récrire en couleur
Aimez qui vous voulez, du moment que vous êtes aimé en retour
Le bonheur se trouve souvent plus près de nous qu'on ne l'imagine
On peut tout faire avec des mots, y compris écrire de belles histoires, pourquoi est-ce si compliqué dans la vie ?
Ce qui est important, c'est de prendre une décision. [...] Celle qui vous permettra de vivre au présent au lieu de vous demander de quoi sera constitué l'avenir
Qui peut être certain d'être heureux ?
...et pour te dire la vérité, j'aimerais tellement que l'on me parle d'eux, même pour me dire des choses anodines. Comment ma mère s'habillait, ce qu'elle me disait le matin avant que je parte à l'école, comment était notre vie dans cet appartement de la cité Roumélie, ce que nous faisions les dimanches... Ce serait une façon comme une autre de renouer avec eux, ne serait-ce que le temps d'une conversation. C'est si dur de faire son deuil quand on n'a pas pu se dire au revoir... ils me manquent autant qu'aux premiers jours de leur disparition.
Ah, l'âge de nos premiers souvenirs ! C'est selon les enfances, vous savez. Certains se remémorent plus de choses que d'autres. D'ailleurs, est-ce que ce sont de vrais souvenirs ou sont-ils fabriqués à partir de ce que l'on vous a raconté?
Partir n'est pas toujours un abandon, c'est aussi une façon de préserver ce qui a été vécu si l'on sait s'en aller avant qu'il ne soit trop tard.
Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices.
Il y a ceux qui voient les choses telles qu'elles sont et qui se demandent pourquoi. Moi je les vois telles qu'elles pourraient être et je me dis pourquoi pas !
Pourquoi privilégier ce qui n'existe plus au détriment de tout ce qui est là ?
Pourquoi donner plus d'importance à ce qui ne va pas au lieu d'aimer tout ce qui va ?
A 15 h GMT, deux avions se croisèrent dans le ciel de Paris. L'un volait vers le Sud, Ekaterina et Matéo se poseraient dans moins de deux heures à Rome ; l'autre se dirigeait vers Luton, dans la banlieue de Londres, où Cordelia arriverait dans une heure. Depuis Kiev et Tel Aviv, une attaque informatique s'opérait contre les serveurs d'une banque située dans les Îles Anglo-Normandes. A Istanbul, Maya courait le long du Bosphore en quête d'un plan B pour se sortir de ce qui ressemblait clairement à un piège.