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Citations de Marcelle Sauvageot (109)


Marcelle Sauvageot
Vous pouvez tout faire, penser ou croire, posséder toute la science du monde, si vous n’aimez pas, vous n’êtes rien.
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Notre amitié sera une très jolie chose à l'avenir; nous nous enverrons des cartes postales pendant nos voyages et des bonbons en chocolat au Nouvel An. Nous nous ferons des visites; nous prétendrons être ce que nous croyons être et non pas ce que nous sommes; nous nous dirons beaucoup de "merci", "excusez-moi", des mots aimables que l'on dit sans penser. Nous serons des amis. Croyez-vous que ce soit nécessaire?
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J’essayais de garder un petit appui en dehors de vous, afin de pouvoir m’y accrocher le jour où vous de m’aimeriez plus. Ce petit appui, ce n’était pas un autre, ce n’était pas un rêve, ni une image. C’était ce que vous appeliez mon égoïsme et mon orgueil ; c’était moi que, dans la souffrance, je voulais pouvoir retrouver.
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Rien n’est plus attachant que les faiblesses et les défauts : c’est par eux que l’on pénètre l’âme de l’être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde.
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Quand une souffrance est inconnue, on a plus de force pour lui résister, car on ignore sa puissance : on ne voit que la lutte et on espère qu'une vie plus pleine reprendra plus tard. Mais quand on sait, on voudrait lever les mains pour crier grâce et dire avec une stupeur fatiguée : "Encore !" On voit d'avance toutes les phases douloureuse par où il faudra passer et on sait qu'après il y a le vide.
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Si je ne vous aimais pas, je pourrais vous revoir ; quand je ne vous aimerai plus, je vous reverrai peut-être ; en ce moment, je ne veux pas.
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Je suis seule, mais pas plus seule aujourd'hui ; moins peut-être. Ce soir, je sais que tout est cassé, et c'est presque un soulagement.
Je vais pouvoir réagir sans être arrêtée par l'espoir déprimant que les choses reviendront comme elles étaient.
Je veux oublier et continuer de l'avant sans plus regarder vers vous. Le passé veut mourir. Depuis de longs mois, sans savoir, je lutte pour qu'il ne meure pas, Je me suis raccrochée à lui, à vous...avec rage, avec tristesse, avec amour. J'ai voulu que tout continue immuable... et j'ai dit chaque jour : demain ce sera comme c'était autrefois. Ce demain n'est pas venu. Hier encore je l'attendais : aujourd'hui je n'ai plus à attendre. Je devrais être plus seule ; j'ai le vertige d'un vide où mon cœur privé d'amour se sent défaillir à la pensée des jours creux qui vont venir. Vous êtes parti, mais je me retrouve et je suis moins seule que ces jours passés où je vous cherchais. Je me suis revenue, et avec moi, je vais continuer pour lutter.
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Vous pouvez tout faire, penser ou croire, posséder toute la science du monde, si vous n'aimez pas, vous n'êtes rien.
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il ne faut pas être absent de son bonheur
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On attend une lettre ; on espère dans une visite retrouver une illusion d'autrefois ; le cœur bat quand la porte s'ouvre ; la poignée de main produit l'émotion du baiser ancien ; on conserve soigneusement une rose apportée ; un compliment banal paraît un regret. Puis l'enchantement s'en va, et l'on sait très bien que tout cela est faux. Ce sont des lianes souples qui s'agrippent, retiennent dans un passé évanoui et laissent sans force pour agir et vivre.
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Celui pour qui l'on est fait, n'est-ce pas celui pour qui l'on accepte d'être fait ?
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Je suis inquiète pour un regard, un mot, un silence...mais je dis: "Vous êtes libre", car je ne veux pas qu'on reste par contrainte et je voudrais bien qu'on reste quand même.
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L'amour est une connaissance qui conduit l'amoureuse, ou l'amoureux, au-delà de lui-même et de l'objet de son sentiment.
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…La femme dira « oui, mon chéri » ; et quand elle sera avec ses amies, on l’entendra mêler sa voix au chœur universel qui répète orgueilleusement ces mots : « mon mari ». Elle met à prononcer ce mot un ravissement plein de superbe, étonnée qu’elle est d’être maintenant parmi l’élite qui peut dire « mon mari ». Chacune à l’envi renchérit sur ce que le « mari » fait, sur ce que le « mari » dit ; toutes les tendresses ou les reproches du « mari » sont dévoilées béatement, comme autant de joyaux apportés en offrande à la jeune femme À chaque question posée ou sujet abordé, on est sûr d’entendre : « Je demanderai à mon mari », ou bien « Mon mari m’a dit ». (p.41)
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Dans la détresse, c'est parce-que je me sens que j'ai la force de continuer. Si tout change, si tout me fait mal, je suis moi avec moi-même. Pour que je me sois perdue, il aurait fallut que je fusse sûre de n'avoir plus besoin de moi.
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Vous ne savez plus ce que c'est qu'être près de moi.
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Je t'envoie un baiser dans l'air. Si tu m'aimes, je guérirai.
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Vous pensez que Noël sera triste pour moi et vous voudriez me bercer. Oh ! non, je ne veux pas de vos caresses et Noël ne sera triste que si je le veux bien. J'ai froissé votre lettre et j'ai cru à une délivrance. J'ai, de ce geste, secoué vos caresses et l'enlisement dormeur du passé. Je me suis retrouvée agressive, prête à regarder bravement la vie sans vous: elle est neuve...ce qui s'y inscrira sera toujours la même chose; ce ne sera pas meilleur...ce sera attendre encore. Mais qu'aurais-je près de vous à continuer les simulacres d'une vie qui s'est éteinte ? Ce serait une religion sans foi; il me faut une autre foi: votre présence m'empêchait de la trouver. Je vais être gaie; vous n'aurez pas à me consoler. Noël ! (p.89)
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Ne croyez pas que m'offrir l'amitié pour remplacer l'amour puisse m'être un baume ; c'en sera peut-être un quand je n'aurai plus mal. Mais j'ai mal ; et, quand j'ai mal, je m'éloigne sans retourner la tête. Ne me demandez pas de vous regarder par-dessus l'épaule et ne m'accompagnez pas de loin. Laissez-moi.
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Je suis seule, mais pas plus seule aujourd'hui: moins peut-être. Ce soir, je sais que tout est cassé, et c'est presque un soulagement.
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