AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Margaret Kennedy (58)


- Vous ne voulez pas regarder la vie en face
-Pas dans les livres, non. Je la regarde bien assez en face du lundi au samedi, sans avoir à lire des histoires là-dessus.
Commenter  J’apprécie          320
Il se rendait compte qu'il y avait des choses qu'elle ne comprendrait jamais. C'est une femme, se dit-il ; et les femmes sont étrangement bornées.
Commenter  J’apprécie          273
Il a pu te paraître étrange (c'est mon cas) de voir certaines personnes bannies par leurs amis et discréditées aux yeux de la société pour un faux-pas sans importance, alors que les portes sont grandes ouvertes à d'autres, qui ont commis de pires crimes. Cela semble injuste. Mais à y regarder de près, on constate toujours que ces exclus ont manqué de savoir-vivre.
Commenter  J’apprécie          250
Elle avait compris que la vie et les êtres sont très importants, que chacun est seul et que personne ne comprend vraiment personne.
Commenter  J’apprécie          230
L'ingratitude ! Voilà le vice de tous. Et cela ne tient-il pas à ce que tout homme a une idée complètement fausse de ce qu'il est ? Il se considère comme une unité indépendante et se suffisant à elle-même, comme un État souverain. Et dans ses rapports avec les autres, il croit négocier avec d'autres États souverains. Rien d'étonnant si les négociations sont rompues. Car, par lui-même, il n'est rien. Absolument rien. Tout ce qu'il est, tout ce qu'il possède, il le doit aux autres. Il n'a rien qui soit vraiment à lui.
Commenter  J’apprécie          200
Elle voulait tout savoir sur toi. Et est-ce que je ne me faisais pas de souci, et comme elle était contente de ne pas avoir de fille, parce que les jeunes filles d'aujourd'hui font n'importe quoi. Et on connait les hommes, elle disait. Ils ne pensent qu'à une chose, pauvres femmes qu'on est. J'avais envie de lui dire, tu parles ! Si tu crois que nous les femmes on ne pense pas à la même chose ! Mais qu'est-ce qu'elle en sait ? On n'a jamais dû faire la queue devant sa porte.
Commenter  J’apprécie          170
Un mari, des enfants, c'est la vie (…) Ce n'est pas très gai, mais la vie n'est pas très gaie ici-bas.
Commenter  J’apprécie          150
Ses camarades d'école admiraient son dos. Elle était la plus bronzée de toutes. Mais elle avait lu dans un livre que l'excès d'ultraviolets pouvait faire fondre la moelle des os. Elle la vit bouillir.
Commenter  J’apprécie          140
- On parle tous beaucoup de nourriture, dit Robin.
- Oui, dit son père, c’est un sujet de grande pré occupation. De même que les gens privés de vie sexuelle sont préoccupés par la sexualité. Beaucoup de paroles, peu d’actes. En général, je me méfie des gens qui se vantent de la richesse et de la variété de leurs expériences sexuelles. Je doute qu’ils en aient jamais eu qui soient dignes d’être mentionnées. Les gens satisfaits tiennent leur langue. Ils savent que c’est un sujet de conversation hasardeux.
Commenter  J’apprécie          130
Un époux trop soumis ne fait pas un bon amant.
Commenter  J’apprécie          110
La dignité considère l'indépendance comme un devoir social et moral. Nous ne devons pas nous décharger de nos fardeaux sur les épaules d'autrui. Nous ne devons pas lui imposer le récit de nos malheurs. Cela dit, la dignité n'est pas blessée par la pitié ou la main qu'on lui tend. Elle peut se sentir obligée de les refuser, en restant pas moins touchée de l'offre et respectueuse de la générosité dont elle émane.
Commenter  J’apprécie          90
Les souvenirs de sa propre jeunesse, l'expérience des autres filles lui avaient appris que ce ne sont pas les garçons dont on parle qui comptent.
Commenter  J’apprécie          80
Elle n'avait pas vécu, tout ce temps-là, elle était simplement restée à attendre que la guerre prenne fin.
Commenter  J’apprécie          80
Avec son air de citron desséché, elle n’avait rien d’une mégère, en fin de compte.
Commenter  J’apprécie          70
Teresa pensa qu'il serait agréable de bâtir, non pas une grotte, mais une petite maison où elle pourrait toujours vivre; elle écouterait les tourmentes de neige au travers de la gorge, elle verrait la fonte des neiges et les fleurs du printemps se montrer dans l'herbe. En été elle aurait une flûte, et cachée dans les montagnes, elle jouerait des airs agréables et glacerait de terreur les voyageurs solitaires qui graviraient péniblement le col avec leurs havresacs. Car personne ne connaîtrait la petite maison.
Commenter  J’apprécie          70
Gerry frissonna en débarrassant le bateau de sa bâche. Il n’avait jamais aimé les Autres Falaises et elles lui semblaient aujourd’hui plus noires et plus sinistres que jamais. Il se dit que ce devait être un effet de son imagination mais se rendit compte en les regardant à nouveau qu’il avait vu juste. Elles étaient plus noires que jamais parce qu’il n’y avait pas de mouettes. Les autres années cette face de la falaise abritait d’innombrables nids. Chaque creux, chaque rebord était éclaboussé de guano blanc (…). Il ne se rappelait pas avoir jamais rien observé de semblable. Et une supposition inquiétante commençait à se former dans son esprit, lorsque la porte de la maison s’ouvrit brusquement…
Commenter  J’apprécie          50
Le divorce pouvait ruiner les gens.
Commenter  J’apprécie          50
(...) chacun est seul et (que) personne ne comprend vraiment personne.
Commenter  J’apprécie          40
- Je n'aime pas beaucoup les histoires tristes.
- Quel genre d'histoire aimez-vous ?
- J'aime les histoires qui parlent de gens bien. Et les histoires où tout finit par s'arranger.
- Mais Nancibel, la vie n'est pas comme ça.
- Non, c'est vrai. Et alors ?
- Vous êtes une romantique.
- Pardon ?
- Vous ne voulez pas regarder la vie en face.
- Pas dans les livres, non. Je la regarde bien assez en face du lundi au samedi, sans avoir à lire des histoires là-dessus.
Commenter  J’apprécie          40
Elle avait compris que la vie et les êtres sont très importants, que chacun est seul et que personne ne comprend vraiment personne.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Margaret Kennedy (778)Voir plus

Quiz Voir plus

Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

10 questions
122 lecteurs ont répondu
Thème : Philip KerrCréer un quiz sur cet auteur

{* *}