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Critiques de Marge Nantel (28)
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Hors Caste

Un récit de dark fantasy que j'ai adoré en dépit d'un début de lecture un peu laborieux.

C'est bien le seul reproche que je peux d'ailleurs émettre : une approche un peu brouillonne de l'univers.

Ce dernier est en effet complexe, composé de plusieurs clans et différentes espèces. La hiérarchie qui règne entre les castes est stricte et sans compromis, ce qui donne au texte une ambiance un peu violente et des teintes sombres.

Certes, meurtres et exterminations sous la forme de purge sont décrits mais le texte ne verse jamais dans le trop plein. L'autrice a su trouver un juste équilibre pour nous révolter sans jamais nous dégoûter.

On évolue au milieu de créatures mi-humaines, mi animales.

L'univers est original, constitué de castes. Celles-ci sont bien établies, dans lesquelles la répartition des individus est corrélée au degré d'animalité qu'ils manifestent rendant la magie accessible ou pas.

Les personnages sont intrigants et touchants dans la relation qu'ils peuvent avoir avec l'autre.



Le récit est centré sur deux personnages en particulier.

Suehl est de la race des félins. Il est de la caste la plus basse puisqu'il possède beaucoup d'attributs félins ce qui le place en situation de fugitif tout le long du récit pour échapper aux purges.

Ténèbres est quant à lui considéré comme un invité de haut-rang. Ancien héros de guerre et étranger dans cette cité, il découvre en Suehl comme un écho à certaines de ses propres blessures.



J'ai beaucoup aimé la plume de Marge Nantel. Elle construit une intrigue politique et des personnages fascinants. La romance est discrète hormis quelques scènes spicy qui ne sont pas là par hasard. le style de l'autrice est très poétique sans être chiant et l'univers a sa part d'originalité qui m'a tout à fait séduite.
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La cité sous les cimes

Eri Malakine et Darkha Quer-Majior vivent à Cayana. L'un est ingénieur et l'autre, mage. Ils s'entraident régulièrement dans leurs recherches car leurs domaines d'action sont complémentaires. Un soir, alors que les deux amis allaient quitter la bibliothèque, une urgence de dernière minute les a menés à jeter un coup d'œil aux archives situées au grenier. Constatant des dégâts dans la pièce, ils sont aspirés, malgré eux, dans une faille ouverte et se retrouvent propulsés quatre siècles plus tôt dans un monde en ruine. Après avoir échappés de peu à la mort, ils trouvent refuge sur un bateau qui va les conduire tout droit vers l'étrange cité sous les cimes. Mais y trouveront-ils le salut ou à défaut, une solution de retour?



La Cité sous les Cimes prend cadre dans le même univers que son roman Dans l'Ombre des Miroirs. Mais, pas de panique pour celles et ceux qui n'ont, comme moi, pas lu ce précédent livre car ces derniers peuvent très bien se lire de manière indépendante.



Sous la plume de Marge Nantel, les humains côtoient les dragons, les elfes et toutes autres créatures surnaturelles sans qu'aucun n'est à redire. La magie est ici une source d'énergie dont la maîtrise est l'apanage des descendants des dragons. Ainsi, le sang draconique a la capacité d'interagir avec les runes qui constituent chaque être animé ou inanimé conférant un grand pouvoir à son détenteur. Les gens communiquent par l'intermédiaire de miroirs ensorcelés. En clair, la société imaginée par l'autrice fonctionne grâce à une ingénierie runique actionnant chaque mécanisme. C'est la raison pour laquelle on peut classer ce récit dans la catégorie d'Arcanepunk, d'autant que ses deux principaux personnages débarquent dans une cité dysfonctionnante en raison d'une magie défaillante et où ils vont jouer un rôle majeur pour identifier les problèmes et trouver des solutions. En leur compagnie, on goûte à un système de magie inventif et fonctionnel qui donne à cet univers tout son crédit.



La Cité sous les Cimes est un récit dense qui prend le temps de poser le décor autant que l'histoire. Aussi, il ne faut pas s'attendre à de l'action à chaque page mais celle-ci vient à point, au même titre que les mystères qui s'amoncèlent au fil des chapitres autour des raisons de la décadence des lieux et des secrets dérangeants que semblent dissimuler certains de ses habitants. Finalement, on se laisse vite prendre au jeu, pressé de comprendre tous les non-dits.



La fluidité de la plume y est sans doute pour quelque chose sans parler des traits d'humour qu'elle n'a pas manqué de glisser ici ou là. Il faut dire que ce duo de personnages qui portent le récit est plutôt du genre haut en couleurs. L'amitié et la complicité qui les lient n'empêchent pas les piques de fuser, bien au contraire. Ils aiment se moquer gentiment l'un de l'autre. et provoquer aussi de savoureux moments de lecture.



Avec La Cité sous les Cimes, Marge Nantel persiste à emprunter des chemins de traverse pour donner un autre goût à sa fantasy, fort éloignée de celui donné par ses précurseurs, mais qui ne manque ni de charme ni de piment. Voici une signature de plus à ajouter à cette nouvelle génération qui renouvelle le genre qu'il me faudra de toute évidence suivre.... plus sur Fantasy à la Carte.








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Hors Caste

Hors caste est une romance dark fantasy de Marge Nantel, parue chez Noir d’absinthe.

Si vous aimez la dark fantasy, vous allez aimer ce roman qui vous semblera sortir des sentiers battus. Si vous n'aimez pas la dark fantasy, vous allez aimer ce roman qui offre de jolies éclaircies dans ce monde obscur.



Ce qui m'a frappé d'abord : c'est que l’autrice a une imagination folle !

L’univers est complexe, riche avec plein de détails sur l’organisation des clans, les règles qui régissent les rapports entre individus, la magie et son fonctionnement. Je n'ai pas souvenir d'avoir lu un texte où ces détails, pas très glamour a priori, sont l'enjeu du récit. C'est passionnant ! On s'y perd un peu au début car l'autrice ne nous guide pas du tout : pas de carte, pas d'annexes offrant la liste des clans et des personnages… Mais on s'y fait.



On s'y fait car c’est captivant et parce qu’on découvre tout ça par le biais de deux personnages : l’un au centre du récit, Suehl, et l’autre étranger, Ténèbres; il est un peu le miroir du lecteur. Il a notre regard, nos interrogations, il a les mêmes surprises que nous devant ce monde complexe qu'on ne comprend pas toujours.

Ce roman interroge alors sur la relativité de la loi, et de la justice; ce qui parait barbare pour l’un est normal pour l’autre. Tout ne serait-il qu’une question de point de vue et de culture ?



Alors oui, c’est de la dark fantasy, donc forcément, ce n'est pas toujours funky. Mais ça sonne juste, même si certains passages sont durs - comme des échos à notre réel. Je n'ai pas trouvé d'excès de violence, de voyeurisme, d'étalage sanguinolent. Le niveau de langage reste toujours courant, jamais familier ou vulgaire, et la langue est belle. C'est un beau travail soigné, et qui prend son temps. Ici, pas 50 000 péripéties à l'heure. Hors caste est un beau pavé qui est assez lent, sans non plus être ennuyeux ou donner l'impression d'une baisse de régime.



Je le disais plus haut : Hors caste est certes un roman de dark fantasy, mais il offre de la lumière. D’abord par ses personnages incroyables. Riches, surprenants, ne ressemblant à rien de ce que vous avez déjà pu lire. Humains ? animaux ? moitié moitié ? créatures surnaturelles ? On sait pas trop, mais le résultat est franchement génial ! Je ne me souviens pas non plus avoir rencontré dans mes lectures des personnages aussi uniques et savoureux, donnant lieu à des dialogues parfois très cocasses.



Ensuite par la romance, originale. Elle réunit deux hommes au passé difficile, peuplé de souvenirs terribles. Il y a des moments beaux, mais d’autres durs, ou maladroits. Comme toute histoire… Bref, elle est crédible et s’intègre avec intelligence à l’intrigue.

Surtout, je trouve que l’autrice a su éviter tous les pièges de la romance : elle ne résume pas ses persos à elle, leur offre une évolution qui leur est propre, ne dessine pas qqch de mièvre, évident ou malhabile. Bref elle fonctionne et parvient à vous captiver, et vous toucher.



Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman !
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Code Ardant

Dans Code Ardant, on suit une bande de convoyeurs dirigée par l'inflexible Cécile Massah. En voulant comprendre pourquoi la forteresse d'Albi est partie en fumée ne laissant qu'un ardant comme seul survivant, juste après y avoir livré un colis, Sioux, Cécile & co se retrouvent très vite pris en chasse par une bande de mercenaires, avides de les liquider. Pour leur échapper, ils n'ont pas d'autre choix que de foncer droit devant afin de découvrir ce que cache ce nom de code de "prieur" qui agite tant de convoitises.



Code Ardant est un postapocalyptique qui prend cadre dans un futur proche où le monde a été dépouillé de sa technologie et coupé d'Internet. Soumise aux aléas climatiques, la vie s'est dégradée, menacée par une insécurité perpétuelle. Dans ce nouveau Far West, certaines villes sont devenues des forteresses couvant jalousement la puissance technologique dont elles disposent encore et rivalisant les unes avec les autres. Chaque conflit se règle dans un bain de sang car les armes semblent le seul langage que maîtrise cette humanité survivante.



Pour pallier à la disparition de l'intelligence artificielle et des robots, une nouvelle génération d'humains a été conditionnée pour se comporter comme des androïdes. Ils sont appelés des ardants et répondent à un langage codé faisant d'eux de véritables armes. Surentraînés et drogués, ils sont contrôlés par les maîtres des donjons à la tête de chaque forteresse qui en usent autant comme des prostitués, des espions ou des hommes de main.



Dans cet univers incandescent, la moindre étincelle risque de tout faire péter. Or, celle-ci pourrait bien prendre la forme d'une machination entraînant les protagonistes dans un voyage sans retour. En effet, ces derniers vont se retrouver, bien malgré eux, au cœur d'une intrigue politique dont les enjeux vont vite les dépasser. Dans cette quête d'une puissance de feu du passé, rien ne saurait être plus désastreux que de la voir tomber entre de mauvaises mains. Ainsi, le défi de Cécile et de ses hommes sera d'empêcher que cela arrive. Pour eux, cela signifie de s'engager dans un road trip les menant au cœur de l'enfer avec le risque de ne pas revenir.



Le rythme est enlevé et le ton est âpre. Marge Nantel nous entraîne dans une aventure à cent à l'heure qui nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle. Elle nous colle au train d'une communauté de personnages profondément cabossés par la vie. Chiens fous ou gueules cassées, ils témoignent d'un passé douloureux qui en font des êtres à vif. Porte-flingues ou leader charismatique, ils ne laissent clairement pas indifférents et tissent rapidement une proximité émotionnelle avec les lecteurs. Que ce soit Seeyt dit Sioux, le médecin de la bande et tireur d'élite qui a le cœur sur la main et s'attache aux causes perdues ou l'impérieuse boss Cécile, fortement badass, qui mène son petit monde de testostérone à la baguette, en passant par le jeune Endah, affecté par un conditionnement absolu, tous nous touchent chacun à leur manière.



L'autrice nous dévoile donc un monde brutal et belliqueux où l'humain use des mêmes travers, se laissant dévorer par sa propre monstruosité, à l'exception de quelques bonnes âmes qui par leur action cherchent à apaiser la souffrance.



Code Ardant est un récit particulièrement immersif que l'on n'a clairement pas envie de lâcher jusqu'à la fin... Fantasy à la Carte.




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La faculté des idées noires

A quoi cela sert d'avoir 26 mains si elles sont toutes de GAUCHE ! (Groupement Abracadabrant et Ubuesque de la Chienlit Harmonieuse des Ecrivains)



Cadavre exquis. Même si j'avais déjà entendu cette expression, je pensais benoîtement qu'il s'agissait d'une référence aux enquêtes policières. Que nenni, la préface soigne mon ignorance et me donne la clé de compréhension : il s'agit d'une œuvre collective où chaque auteur écrit un chapitre en ne prenant connaissance que de celui qui le précède. L'éditeur nous conte comment l'idée à germer dans l'équipe des éditions 1115.

Me voilà déjà conquis après seulement deux pages mais j'avoue avoir un faible pour cette micro maison d'édition : des couvertures léchées, des auteurs de talents et un prix mini mini (2€ en epub, 10 en papier). De quoi se faire plaisir tout en découvrant certains auteurs. Mais trêve de compliments, que vaut ce texte où 13 auteurs mêlent leurs plumes.



Au nord, c'étaient les corons

La terre c'était le charbon

Le ciel c'était l'horizon

Les hommes des mineurs de fond…

Voilà qui commence bien, pauvreté dans un territoire peu exploré, mais de suite on part à la capitale.



Voilà une sorte de Harry Potter pessimiste, absurde et burlesque. Pas de place à la morosité, tir à vue dès qu'elle approche en sortant l'artillerie lourde du rire. Seul hic, le burlesque et moi ne sommes pas amis. Terry Pratchett m'emmerde à l'extrême et c'est le cas ici. Pas un livre pour moi, pas mon style. Le premier chapitre avec son humour plutôt noir m'avait emballé, puis la déprime est arrivé face aux aventures abracadabrantes.

J'ai bien aimé tous les acronymes du bouquin, pleins d'imagination, surtout le GUD, le Groupuscule d’Ultras Demeurés, j'aime bien qu'on se moque des bas du Front.

Déçu donc de cette lecture dont j'attendais autre chose, mais je ne peux que saluer l'idée de faire ce cadavre exquis. En outre, chaque chapitre s'ouvre sur une petite illustration bien sympathique.
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Dans l'ombre des miroirs

Un vrai roman de cape et d'épée, à la sauce fantasy, porté par des personnages formidables, dont cet extravagant et mystérieux baron Jon Malakine. Il y a des assassins dans l'ombre, des complots en cours, des secrets lourds à porter, des amitiés et des trahisons, des mystères à percer, des combats à mener et une justice malmenée. De la magie, des créatures aux frontières et un plaisir de lecture, qui donne envie de revenir dans cet univers et auprès de ces personnages...
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Dans l'ombre des miroirs

Roman sélectionné pour le prix des Aventuriales 2020 de Ménétrol (63). Un univers ancien, fantastique, saupoudré d'un peu de magie, un groupe d'aventuriers enquête et sauve le royaume. Bien écrit, un récit fluide, les combats d'épées bien décrits, pas le temps de s'ennuyer.
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Code Ardant

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Mnémos pour l'envoi de ce roman !



La Page Blanche. Sur Terre, dans un futur incertain éloigné de plusieurs décennies, la société telle qu'on la connaît s'est effondrée après qu'Internet soit tombé. Plus rien. Plus de médias, plus d'informations, plus de technologie.

L'humanité s'est construite sur de nouvelles bases. Des Forteresses abritent ce qu'il reste de la technologie. Mais celle d'Albi hébergeait un bien encore plus précieux. Endah, un Ardant. Un humain conditionné pour obéir aux ordres que son Maître lui a encodé dans l'esprit. Des personnes qui ne sont même plus considérées comme des êtres humains, surentraînés, dont l'esprit a été dissocié de leur corps.



Aussi, lorsque qu'un groupe de convoyeurs haut en couleurs dont Seeyt, récupère Endah à la chute de la Forteresse d'Albi, c'est une aventure déchaînée et hasardeuse qui s'engage pour le groupe. Car Endah a été encodé pour mener à bien une mission périlleuse, celle de retrouver le mystérieux Prieur, qui attire toutes les convoitises.



Code Ardant, c'est un roman de SF post-apocalyptique de Marge Nantel, qui n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle a déjà quelques publications à son actif, dont Hors Caste, sorti en 2022 aux éditions Noir Absinthe. Avec ce roman, l'autrice nous entraîne dans une épopée déjantée, avec des personnages survoltés dignes d'un Mad Max dans le décor du sud de la France et du nord de l'Afrique.



Je trouve ça génial de lire de la SF française qui se passe en France, où des villes comme Albi, Aurillac ou Marseille sont mises en avant, plutôt que l'éternelle Paris ! Je me suis facilement identifiée à l'environnement et le décor ainsi planté me paraissait presque familier. La bande de convoyeurs est vraiment attachante, entre Seeyt, que tout le monde appelle Sioux, qui est un personnage très empathique, la Souris, Cécile la Boss, Jean-Mi la Gomme, c'est un groupe très uni qui semble avoir construit des liens aussi forts qu'une famille. Et c'est ce qu'Endah va trouver en débarquant dans leur groupe. Lui qui n'a connu que la violence, la douleur, la soumission, petit à petit, son esprit conditionné se questionne sur ce qu'il est, sur QUI il est.



Il faut savoir que pour "fabriquer" un Ardant, les Maîtres de Donjon conditionnent des enfants dès leur plus jeune âge. Ce n'est jamais clairement expliqué dans le récit, mais ils subissent des sévices tellement ignobles que leur cerveau se dissocie de leur corps, appelé le Bien, comme s'ils étaient deux entités différentes. Et cela dans le but de servir le Maître, de toutes les façons imaginables, dont sexuelles. Des poupées humaines en gros. Mais Endah est plus complexe que cela. C'est un Ardant extrêmement bien entraîné, et malgré son conditionnement extrême, on sent qu'il est humain, que sous toutes les couches d'ordres et de codes, il souffre et cherche du réconfort.



Code Ardant, c'est un roman qui questionne l'humanité et notre empathie, ce qui reste au fond de nous quand tout semble foutu. Le style très familier de l'autrice donne un rythme assez particulier au récit, que j'ai pour ma part beaucoup apprécié. Les répliques sont cinglantes, les dialogues juteux de raillerie, les personnages ne se prennent pas au sérieux et c'est délectable.



On ne nous donne pas beaucoup d'informations sur le "avant", c'est un peu dommage car j'aurai aimé savoir comment tout ça est arrivé, comment l'humanité a fait pour s'en sortir après la Page Blanche, qui a eu cette idée ignoble de créer les Ardant. Quelques indices sont seulement disséminés dans l'intrigue, notamment lorsqu'un manuel d'encodage d'Ardant est découvert dans les ruines de Barcelone. On y découvre des pratiques innommables perpétrées sur des enfants pour les conditionner, mais aussi au travers de flash-back dans les cauchemars d'Endah.



Code Ardant, c'est un roman hyper original qui mérite qu'on lui fasse une place sur ses étagères de SF. Entre une intrigue vraiment prenante et des personnages intéressants, je ne peux que vous recommander cet ouvrage !
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Dans l'ombre des miroirs

Contrairement à Hors caste que j’avais beaucoup aimé, la mayonnaise n’a pas pris ici cette fois. Pourtant, c’est plutôt plaisant. On est dans un mélange de cape et d’épée avec de la fantasy, un roman d’aventures efficace, le groupe d’amis central du roman fonctionne bien. Pourtant, ça ne m’a pas suffi. Car trop efficace, et seulement divertissant.



Tout est (trop) bien huilé. Un complot classique, du suspense là où on l’attend, des rebondissements au bon moment, un rythme assez égal et soutenu pour éviter l’ennui… J’ai trouvé le tout sans surprise. Un peu fourre-tout aussi par endroits, ça aurait mérité quelques temps de pause pour laisser les choses décanter. J’ai eu l’impression que les idées se bousculaient, jusqu’à ne plus être assez limpides pour qu’on saisisse bien les enjeux de ce qui est raconté.



Petite déception aussi sur les personnages, essentiellement masculins. Je regrette la quasi absence de persos féminins, et je ne parle pas de celle du fond qui se fait détrousser ou de la prostituée du coin. Vous me direz, il y a un perso féminin assez central, mais plus passionné par ses jupes et j’avoue que son amourette (qu’on voyait venir à 10 000 lieues) m’a fait soupirer. Alors forcément, j’ai eu un peu plus de mal à me sentir totalement bienvenue dans ce cercle fraternel. Même si, je dois le reconnaître, cette alchimie entre amis est vraiment géniale et bien écrite.



Quant à la magie, j’ai trouvé qu’elle manquait de précision et de force. Cette histoire de disques n’est que partiellement exploitée, finalement. Ca reste un décor de loin, et c’est dommage car le complot est en lien avec un passé relativement frais et lié à ces disques. Mais ça reste vague, la magie restant un artifice assez commode ici et là. Mais sa source, son utilité, ses liens avec l’univers et l’intrigue restent distants et flous.



Et puis finalement, au-delà du divertissement sympathique, hé bien pas grand chose de plus. Vous me direz, tout n’a pas besoin non plus de décoiffer/questionner/déranger/réinventer le monde. Mais j’avoue que ce type de lectures ne parvient plus à imprimer chez moi de marque quelconque. Ca me fait passer un moment sympa à un temps T et puis ça part aux oubliettes, très vite.
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Hors Caste

J’attendais ce titre avec impatience ! C’est la dernière parution de Fleur d’Absinthe, la collection de Noir d’Absinthe dédiée à la romance. Marge Nantel ne m’est pas inconnue et j’étais sûre d’apprécier sa plume !



Déjà, parlons de la magnifique couverture de Amaryan (alias Anouck Faure) ! Elle reflète bien l’histoire comprise entre les pages. Alors, oui, c’est un joli pavé (560 pages tout de même !), mais je dois dire que la lecture s’est faite avec aisance. Les pages défilaient, à mesure que je suivais les aventures et mésaventures de Suèhl et Ténèbres.



La richesse de l’univers imaginé par Marge Nantel mérite d’être soulignée. Tout est cohérent, millimétré, jusqu’aux noms propres qui ont un sens, notamment ceux des différentes espèces. On ne croise aucun humain, dans ce roman, mais beaucoup d’humanoïdes aux caractéristiques animales plus ou moins marquées. On voyage dans différentes contrées, aux règles et lois précises. Et pourtant, l’immersion se fait avec fluidité, je n’ai eu aucun mal à me glisser dans les pas de Suèhl et Ténèbres !



Les personnages sont l’autre point fort du roman. Suèhl, décasté parce que sans magie, aux caractéristiques félines trop marquées. Ténèbres, venu des montagnes kenanes, au passé brisé par le sang et le fer comme une éducation aussi rigide que violente. Chacun porte une vie marquée, traumatisée, et si leur rencontre fait des étincelles dès le début, le chemin sera long, entre eux, pour abaisser les barrières.



Hors Caste se déroule dans un univers dark fantasy – un univers âpre, violent, mais si des scènes difficiles ponctuent le récit, Marge Nantel ne se laisse pas aller à la débauche d’une violence gratuite, à outrance. En contrepoint, nous avons la romance qui se tisse entre Suèhl et Ténèbres, qui équilibre la dureté de l’univers dans lequel ils évoluent. Là encore, c’est bien dosé.



Un équilibre parfait, pour une excellente lecture ! Vous l’aurez compris, c’est un coup de coeur pour cette romance dark fantasy qui, en plus d’offrir un univers riche et travaillé, des personnages fouillés, propose aussi, en filigrane, des thèmes forts.

TW :



Lecture réalisée dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, menu Automne douceur de vivre, catégorie Chante-moi une chanson Sassenach !
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Code Ardant

⚙️"Dans un futur plus ou moins proche, l’Europe et l’Afrique sont en déclin technologique suite à un évènement nommé "La Page Blanche". La civilisation telle que nous la connaissons a sombré, et les villes sont en ruines. Au cœur de ce monde post-apocalyptique, un groupe de convoyeurs se retrouve témoin de l’anéantissement d’Albi, une ville Forteresse qui conservait les codes d’un des derniers satellites en activité. Ces codes sont précieux, car ils permettent de communiquer avec l’espace et de rétablir des liaisons essentielles.⚙️



🤖L’intrigue se concentre sur Endah, un Ardant. Les Ardants sont des humains conditionnés, super entraînés, mais sans conscience de leur propre existence. Endah a été encodé pour mener à bien une mission périlleuse : retrouver le mystérieux Prieur, objet de toutes les convoitises. Qui est le Prieur ? Pourquoi est-il si important ? Les réponses se cachent dans les codes et les secrets du passé.🤖



📚Marge Nantel nous entraîne dans une quête désespérée, où la survie, l’humanité et la recherche de sens se mêlent. Endah, accompagné du groupe de convoyeurs, parcourt des villes françaises en ruine telles qu’Albi, Marseille et bien d'autres. Les enjeux sont élevés, car la découverte du Prieur pourrait changer le destin de l’humanité."📚



💭Au début, j'ai trouvé difficile de m'immerger dans le récit en raison de l'utilisation de l'argot et du langage familier, ce qui m'a initialement rebuté. Cependant, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai réalisé que cela contribuait au développement psychologique des personnages. Plus j'avançais, plus la lecture devenait fluide.

Le conditionnement d'Endah m'a fait penser, dans une certaine mesure, au lavage de cerveau subi par le Soldat de l'Hiver dans l'univers Marvel, avec ses codes d'activation et son obéissance aveugle aux ordres.

Le récit est rythmé par une succession de scènes nerveuses et d'action, entrecoupées de dialogues constructifs entre les personnages. J'ai particulièrement apprécié la narration du point de vue d'Endah, surtout lorsque l'on découvre pourquoi il a été créé. La fin offre une conclusion satisfaisante pour notre Ardant préféré, que j'attendais avec impatience
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Code Ardant

Oubliez le monde tel que vous le connaissez. Maintenant c'est chacun pour soi, et tout le monde tente de survivre comme il peut. Les forteresses représentent des îlots de sûreté, de confort, comme avant, quand tout n'était pas parti en vrille.



Sioux et sa bande vont faire halte à la forteresse d'Albi, histoire de se requinquer un peu et dans le meilleur des mondes, Sioux aimerait s'offrir un luxe qui coûte très cher : un Ardant. Un service sexuel très très haut de gamme. Malheureusement il se rend vite compte que ses moyens ne le lui permettent pas. Alors ils repartent... Après plusieurs kilomètres une boule de feu embrase le ciel. L'équipe panique et se demande ce qui a pu se passer à Albi. Intrigués, ils font demi-tour, se demandant si le chargement qu'ils convoient ne serai pas lié à cette explosion. Quand ils arrivent sur place tout n'est plus que décombres et un énorme tombeau à ciel ouvert. Au milieu de la fumée, de la crasse et des cadavres, ils découvrent quelqu'un d'encore vivant. Endah. Un Ardant. Ils vont alors l'aider et l'embarquer avec eux sans se douter un seul instant de ce que ça implique. Ils vont alors commencer un road-trip dangereux vers le Sud, en découvrant comment fonctionne cet étrange Ardant, à base de codes et de directives. Endah a une mission à accomplir, à tout prix.



Quand j'ai commencé ma lecture je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans cet univers assez complexe. On a d'emblée pas mal de personnages et j'avais du mal à faire la différence entre chacun.

Il faut aussi savoir que l'écriture est très particulière : crue, violente, vulgaire même. Elle colle avec l'univers il faut dire, donc ça fait sens, mais il m'a fallu un temps d'adaptation.

Passé une bonne centaine de pages j'ai réussi à m'immerger et j'ai été fascinée par Endah. Ce personnage est un mystère à lui tout seul et bien qu'il ai un comportement plutôt robotique, on s'attache énormément à lui et on découvre comment il est devenu ce qu'il est.

On part donc sur un road-trip sauvage avec bastons à tout va afin qu'Endah puisse accomplir sa mission. Rien ne nous est épargné : la sueur, le sang, les insultes et les morts.



J'ai passé un bon moment aux côtés de cette bande de dégénérés complètement timbrés qui sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs. Vraiment un roman à part qui malgré sa violence permet de s'interroger sur beaucoup de sujets : le conditionnement humain, l'empathie, la solidarité, l'esclavage... Un bel ovni littéraire.
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Hors Caste

Je suis rentrée dans ce roman sans trop savoir à quoi m’attendre, mis à part un univers de fantasy et une belle romance ; et si j’ai été déroutée par quelques points, j’ai globalement passé un agréable moment de lecture.



Parmi les premières surprises : il s’agit d’une fantasy presque animalière ! L’autrice propose ici un univers où l’animalité imprègne chaque personne, à plus ou moins haut niveau, créant de fait des castes d’humains plus respectables (les castes supérieures) ou incapables de contenir leur animalité (les castes inférieures). S’il m’a fallu du temps pour comprendre le fonctionnement aussi bien de ces castes que des différents degrés d’animalité des personnages, j’avoue avoir apprécié l’originalité de cette proposition.



Côté intrigue également, j’ai eu un peu de mal à saisir d’emblée les enjeux mis en place, leurs causes et leurs conséquences… Entre ces complexités et les événements qui emmènent à un moment donné les personnages dans un lieu complètement différent, j’ai parfois eu du mal à garder en tête le point de départ et l’objectif du récit. Là encore, tout a quand même fini par se clarifier, mais je retiens malheureusement une chape de brume flottant au-dessus d’une bonne partie du récit, qui m’a donné un peu l’impression d’avancer dans le noir…



Et pourtant, j’ai réussi à me laisser porter, m’abandonnant à l’autrice et à son roman. La partie centrale, qui m’a un peu perdue quant à l’intrigue, a permis de développer des personnages tout en profondeur et en nuances, et de mettre en place une relation touchante que j’ai vraiment appréciée. Quant à la fin, j’ai trouvé qu’elle concluait magnifiquement chacun des aspects développés plus tôt, aussi bien du côté des intrigues au sein des castes que sur les protagonistes en eux-mêmes. Ce fut donc une bonne lecture, que je recommande chaudement, ne serait-ce que pour sa proposition d’un univers original et de la très belle relation qui y est développée entre deux personnages aussi atypiques qu’attachants !





Ce livre a été reçu et est chroniqué dans le cadre d’un service presse : merci à la maison d’édition pour sa confiance !
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Hors Caste

Dans un monde où la magie décide de votre statut social, Suèhl et Ténèbres sont des contraires.



Le premier, bâtard sans magie, privé de tout droit d'existence décente est issue de la famille des lynx. Le second, à la magie puissante et à la position respectée, est issue de la famille des humains dont les attributs animaux sont quasi invisibles.



Alors que le début du livre reste focalisé sur le worldbuilding et la guerre de succession qui enclenche le destin des deux personnages, la seconde partie donne plus de place à la romance.



On va pas se mentir, les deux héros ont souffert dans le passé et vont prendre encore très cher.



C'est dans la souffrance que leur amour naît. Lecteurs sensibles, attention aux trigger warning en tout genre.



La violence n'est pas gratuite, elle accentue la folie de certaines règles de leur monde et montre l'impact que cela a eu sur eux.



Elle nous donne aussi plus d'empathie envers eux et l'envie qu'ils trouvent un peu de bonheur et d'apaisement.



Tel un phare dans la nuit, le roman nous partage aussi beaucoup de scènes d'amour explicites entre les personnages.



C'est un jeu de chaud et froid permanent entre l'horreur de leur vie et le réconfort de l'amour et surtout de l'espoir.



J'aurai aimé une liste des espèces homme/animal qui font partie de l'univers, parce que j'ai buggé quelques fois sur les caractéristiques des espèces.



Ça mis à part, j'ai passé un très bon moment de lecture avec cette histoire d'amour.



L'intrigue autour de la succession du clan du Lynx était bien menée. Tout est bien ficelé jusqu'à la réponse finale.
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Dans l'ombre des miroirs

Quel plaisir de suivre les aventures de Sabhe, un épéiste qui n'a pas usurpé sa réputation, et de Canopée, un Assassin parmi les plus talentueux ! Alors que tout commence sur une mission qui semble banale, les deux amis s'enfoncent juqu'au cou dans les ennuis. Et quels ennuis ! Les intrigues sont superbement emmêlées et on ne finit par apercevoir l'ensemble de l'écheveau qu'à la fin, de façon étourdissante. La plume de Marge Nantel est superbement efficace, extrêmement fluide et elle sait raconter les combats comme si on y était. Beaucoup de dynamisme, du panache, on reste plongé dans l'action avec l'envie d'en savoir plus sur qui tire réellement les ficelles.

Ses personnages sont attachants, chacun avec sa propre personnalité, chacun avec son but et ses motivations.

Un coup de coeur pour moi !
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Dans l'ombre des miroirs

Entre civet de lièvre au coin du feu, combat d’épée et tenues à la mode, le baron Malakine ne saurait choisir ! Et vous, quel sera votre personnage préféré dans cette aventure fantasy de Marge Nantel : Dans l’ombre des miroirs ?



Les mots pour : aventure, intrigue, combat, style, humour.



Les mots contre : /





En bref : une aventure de cape et d’épée, mais pas que ! un texte fluide, rythmé, avec des personnages charismatiques. Un très bon moment de lecture.
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Hors Caste

Enfin un roman que j’ai eu plaisir à lire ! On rentre tout de suite dans l’histoire, on s’attache très vite aux personnages, et on se laisse porter par le récit et par la jolie de plume de Marge Nantel avec délectation.



Un univers et un lore originaux, des personnages écorchés que l’on espère voir se reconstruire, une intrigue haletante toute en rebondissement, traversée par des moments où l’on peut approfondir les liens entre les personnages et les intrigues secondaires.



Une très bonne pioche !
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La cité sous les cimes

Difficile de plonger dans La cité sous les cimes. Tout est en mouvement : le temps la matière les personnages... Pourtant, si on accepte la déconnexion du réel, on va découvrir un monde de lumières bleues, de passages, de fleuves, de cités, un navire étrange et des personnages étonnants ! Mais la question reste éternelle qui sommes nous et où allons nous ??

Un excellent moment loin de ce monde. Merci Marge :)
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Hors Caste

Mon dieu, que l'histoire de Suèhl et Lag est belle! Elle est lumineuse, puissante, honnête mais s’inscrit dans un univers dur, sombre et violent. Suèhl et Lag ont chacun subit, et subissent encore, des brimades et des horreurs, du fait de leur expérience personnelle, de l’histoire de leur peuple respectif et de leurs coutumes. Pour autant, ce sont deux hommes magnifiques qui vont s’entraider mutuellement pour se reconstruire, panser leurs blessures visibles ou non… et surtout s’aimer! D’un amour fort, consenti avec une réelle confiance en l’autre.



Je ne te cache pas qu’il y a quelques scènes d’amour spicy. Cependant, elles ne sont en rien superflues! Au contraire, c’est dans ces moments intimes et d’abandon qu’on en apprend le plus sur nos deux héros. Leur personnalité se dévoile tout comme leurs peurs, leur « façonnage », leur soumission et les humiliations ancrées dans leur chair. Ils ne font pas juste l’amour, ils font connaissance, ils se mettent à nu dans tous les sens du terme et ils apprennent au contact de l’autre à se défaire de leurs mauvais souvenirs. Moi qui suis adepte de romance, contemporaine comme ancrée dans un monde imaginaire, c’est la première fois que je lis une histoire d’amour où ces scènes-là sont aussi importantes pour l’intrigue. Je n’en suis pas adepte mais avec cette lecture je n’ai pas voulu en sauter une seule tant elles étaient nécessaires au récit.



Suèhl a été mon chouchou du début à la fin. Honnêtement, je n’ai jamais rencontré de personnage aussi bruyant. En effet, de part son héritage animal, il ronronne, grogne et feule très régulièrement. Et j’ai adoré cela! Car son animalité n’est pas là que pour faire joli et lui apporter de la force, elle fait partie intégrante de son être et de son histoire. C’est un homme imposant et fort mais tellement doux et loyal! Bref, j’ai une affection énorme pour lui. J’ai également beaucoup apprécié Lag. Il parle moins, est davantage sur la réserve mais il n’en est pas moins puissant, sincère et attachant. Son alchimie avec Suèhl est flagrante.



Je te parle beaucoup de nos héros et de leur histoire d’amour mais je n’en oublie pas pour autant l’intrigue de ce roman. Si j’ai eu un peu de mal à voir où j’allais dans le premier tiers, la suite s’est révélée passionnante. Hors-Caste n’est pas qu’une captivante romance, c’est aussi un univers Dark Fantasy travaillé avec une intrigue politique rythmée et bien pensée. Cette dernière m’a parfaitement contentée!



Mon seul regret : qu’on en n’apprenne pas plus sur le « caillou » de Lag. L’histoire très secondaire autour de cet élément demeure mystérieuse même si on en apprend suffisamment pour ne pas être frustré. Peut-être qu’un spin-off ou une suite nous permettrait d’en découvrir plus à son sujet. Mais je ne sais pas si cela est prévu par l’autrice.



Quoi qu’il en soit, merci pour cette superbe lecture! Je me suis régalée, de la première à la dernière page!
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Dans l'ombre des miroirs

Un bon roman, dans l'ensemble, souffrant simplement, je crois, d'un certain manque de constance dans ses ambitions. Ça force un peu trop le mystère, quitte à se trahir, ou à trahir ses personnages, souffrant de l'espace pris par la conspiration qu'ils tentent de dénouer et manquant d'espaces de respiration pour pleinement s'exprimer.

Mais en dehors de biais somme toute personnels, le travail est fait, et bien fait.

De la fantasy de capes et d'épées de bonne facture et une aventure de fort belle tenue.
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