Citations de Margherita Gabbiani (118)
On est tous capables du meilleur comme du pire. La seule chose dont je suis persuadée, c'est qu'il faut embrasser ses parts sombres pour laisser notre lumière rayonner.
En tant qu'êtres humains, nous changeons, nous sommes en constante évolution. Les rencontres et les expériences que nous faisons au gré de notre chemin nous poussent dans un sens ou dans un autre. Au fond, je crois que le seul but de notre vie sur cette terre est d'apprendre à se connaître.
Ce travail qu'on fait, ce n'est pas socialement acceptable. Je ne peux pas en parler en toute liberté à ma famille, ils ne comprendraient pas. Ils croiraient que je me suis perdue. Alors qu'au contraire, je crois que je me suis enfin trouvée.
Matthieu Kabinsky est un cliché vivant, mon cliché personnifié : il est à la fois tout ce qui m'attire et tout ce que j'exècre chez un homme. Tour à tour arrogant puis protecteur, froid puis ardent, rigoureux puis fougueux en diable.
Au début d'une histoire, on veut plaire à l'autre, on fait des efforts. Là, j'ai l'impression qu'il considère que notre relation est acquise. Que JE suis acquise.
Elle est coincée dans ma tête comme une mélodie, elle n’en sort pas. Mais si avant elle était une chanson pop aux notes sucrées et entraînantes, maintenant elle ressemblerait davantage à un blues déchirant.
Je suis d’accord pour être mêlé à tout ce que tu veux, et même pour souffrir un peu, tant que je peux encore te voir.
Ses beaux traits expriment une souffrance dont j’ignore tout, mais qui me prend aux tripes comme si c’était la mienne.
— Mais j’en suis très heureux ! Écoute-moi bien, nous deux, ce n’est pas juste une histoire sans lendemain. Après tout ce qu’on vient de vivre, tu le sais toi aussi n’est-ce pas ?
Elle se lève à son tour en entraînant la couette pour recouvrir son corps nu. Elle se plante devant moi, tout sourire.
— Tu es fou, murmure-t-elle. Mais je t’aime, moi aussi.
On ne se rend pas compte à quel point c’est douloureux jusqu’à ce qu’on se retrouve à jouer le premier rôle de cette pièce infernale.
J’ai l’impression qu’Adam ne se contente pas de me regarder : il me voit, vraiment.
Quand je pense que Jean oublie la moitié de ce que je lui dis dans les cinq minutes qui suivent ! Gabriel est différent, c’est toujours un plaisir de bavarder avec lui, quel que soit le sujet. Je peux aujourd’hui affirmer que nous avons tissé des liens d’amitié, lui et moi.
— Oui, approuve-t-il, et je dois reconnaître que tu es très douée. J’apprécie beaucoup de travailler avec toi, ajoute-t-il en plongeant ses pupilles dilatées dans les miennes.
Je me sens tout de suite un peu moins saoule. Ses mots me font plaisir, mais je suis un peu gênée. Je n’ai jamais réussi à accepter les compliments. Et puis ces yeux…
Peut-être que ce qui définit réellement un foyer, ce n’est pas l’adresse ou les quatre murs qui le délimitent, mais tout simplement le sentiment d’appartenance que l’on a quand on y revient.
Beaucoup d’hommes disent vouloir une femme qui prend les devants et qui exprime ses envies au lit, mais dans la réalité, quand ils en trouvent une, ils ne savent pas comment gérer.
Tout doux, Matthieu. Roxane est ici pour le poste de serveuse, tu ne veux pas la faire fuir tout de suite.
Puis, se penchant vers moi, il ajoute sur le ton de la confidence :
Veuillez excuser mon frère et son sarcasme. Il est tombé dedans quand il était petit. Mais vous verrez, si vous travaillez avec nous, vous finirez par vous y faire.
Il est des personnes avec qui il est facile de parler, il en est d'autres avec qui il est encore plus facile de se taire.
J'adore le fait que tu t'investisses autant dans tes études d'hôtellerie, ma biscotte. Mais il ne faut pas que tu oublies de prendre du temps pour t'amuser, toi aussi.
On ne peut jamais vraiment être certain de la loyauté de quelqu'un avant de l'avoir observé lorsqu'il n'a plus rien à perdre.
Mais quand les blessures ont été infligées au niveau de l'âme, existe-t-il seulement un remède pour les guérir ?