Citations de Margherita Gabbiani (117)
Dans la vraie vie, il n’y a pas de super-héros ou de méchants. Il n’y a que des personnes comme nous, qui tentent tant bien que mal de s’en sortir avec les cartes qu’on leur a distribué.
Tu te souviens, quand tu m’as avoué que tu n’étais pas parfaite ? Je n’ai jamais voulu que tu le sois. La perfection, ça ne m’intéresse pas, ça n’existe pas d’ailleurs. Ce n’est que notre perception du monde qui nous dicte ce qui est bien ou pas.
Je ne veux pas livrer mon âme cabossée à quelqu’un d’autre, si je n’ai pas la certitude absolue que cette personne en prendra soin.
Avec le temps, j’ai l’impression que ma mémoire ressemble à une pièce de monnaie : pour chaque souvenir, je peux choisir quelle face je préfère conserver.
Laisse-moi écouter tes silences, donne-moi accès à la clé de ton âme.
Ainsi va le monde aujourd’hui : on pardonnera à un mâle ses défauts physiques s’il les compense par son intelligence, son argent, ou son pouvoir. Mais aussi belle, intelligente, puissante soit-elle, on ne pardonnera pas à une femme son IMC s’il dépasse la norme socialement acceptable. On préférera dire d’elle qu’elle s’est laissée aller, qu’elle s’est négligée, qu’elle ne fait pas d’efforts.
Toute cette histoire avec Adam me laisse perplexe. Il a été comme une sucrerie longtemps convoitée. Ce genre de bonbon trop sucré qui, une fois dégusté, laisse un goût écœurant en bouche.
Avec Gabriel, c’est autre chose.
Je suis là, prête à tromper mon fiancé, à foutre en l’air mon avenir et cinq ans de relation, tout ça pour… quoi? Un frisson d’un soir, une passion éphémère?
C’est le cliché même du bad boy tombeur qui aime avoir toutes les filles à ses pieds.
Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse.
Je n’ai qu’une certitude : ce que j’ai aujourd’hui ne me suffit pas. Ne me suffit pas? Je ne saurais le dire. Mon âme tourmentée et coupable est à la recherche de plus, bien plus ce que Jean – ou même Adam – peut m’offrir.
Je veux qu’elle en sache plus sur moi, comme je veux connaître chaque chose d’elle. Chaque parcelle de son corps, chaque nuance de sa personnalité. Je veux être celui qui lira en elle comme dans un livre ouvert.
Je sais qu’une relation, ça évolue avec le temps. Ça ne peut pas toujours être aussi intense qu’au début, mais ça me manque, tu sais ? Cette impression d’être tellement désirable aux yeux de quelqu’un.
« Un large sourire illumina son visage, elle s’adossa contre un arbre pour suivre du regard les silhouettes des deux chats qui se promenaient au clair de lune, leurs queues flottant harmonieusement en direction du ciel. »
Cette nuit-là, la lune était pleine, ronde et lumineuse comme une ampoule. Les habitants d’Autun, charmante bourgade de Saône-et-Loire, dormaient à poings fermés. Pourtant, dans une maison excentrée à la lisière du parc du Morvan, il y avait une âme qui ne trouvait pas le repos.
En réalité, c’était seulement au cœur des ténèbres que sa vraie identité se dévoilait, et cette nuit, cela faisait déjà trop longtemps qu’elle attendait.
Et si leur rencontre n'était pas le fruit du hasard ?
Je prends conscience de la situation et ma culpabilité me percute comme un poids lourd lancé à pleine vitesse.
Je fais partie des meubles pour lui, de la même manière que le ficus qu’on nous a offert à notre crémaillère ou encore notre canapé.
Le pire dans tout ça, c’est que sous cette douleur fulgurante qui émerge de ma poitrine et me brûle les yeux, la seule chose à laquelle j’arrive à donner du sens c’est…lui.
Je me rends compte que l’amour, ce ne doit pas être une bataille, un compromis de tous les instants.