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Critiques de Marie-Christophe Ruata-Arn (18)
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Regarde, je ne pleure plus

Elle est partie. Ils se sont quittés, comme ça. « Il n'y avait rien à faire ». Une profonde tristesse l'envahit, lui. Une atmosphère pesante. Un silence. Un ciel gris. Longtemps recroquevillé sur lui-même, il se décide enfin à se mouvoir. Un pas après l'autre, il avance dans la ville, dans la vie.

Il marche. Bousculé par le souffle du vent, il tombe et se trouve nez à nez avec des plantes sauvages qui avaient eu l'audace de pousser à travers le béton, par ses failles, ses fissures...

Il prend son vélo histoire de voir si cette végétation pousse plus loin. Et oui ! Il monte dans sa voiture pour aller encore plus loin. Encore ces petites plantes qui s'insinuent dans les ouvertures, en quête de lumière.

L'homme poursuit alors la sienne, de quête, et embarque successivement sur un bateau, sur un avion et dans un train. Il arpente le monde.

La végétation est présente partout, sur tous les territoires. Elle sait se frayer un passage, même par le plus minuscule des trous. Quelle résistante ! Quelle vie il y a en elle !

Il se rendit compte que son chagrin s'était estompé, que tant de choses vivantes et belles s'agitaient tout autour. Qu'il était bon de regarder le monde, de découvrir ses merveilles. Et que la vie sortait même de la plus insignifiante des fissures...

Alors il eut l'idée de les utiliser aussi, ces (ses) failles en glissant des petits papiers à l'intérieur. Petits papiers pliés emplis de mots d'amour pour celle qui s'en est allée... Peut-être se penchera-t-elle un jour sur eux, lors d'une promenade.

Un album délicat et poétique sur la vie qui continue malgré les épreuves, la résilience. Au fur et à mesure des pages, la lumière colonise l'espace. Et c'est un homme debout et heureux que l'on quitte. Les illustrations composées de dessins (crayon et pastel), et de collages sont beaux et émouvants.


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Matilda à l'heure d'été

Matilda est une jeune fille sans histoires, très bonne élève, qui rêve de devenir journaliste. Ca tombe bien, son père est policier et lui raconte les enquêtes sur lesquelles il travaille, ça fait de la matière à Matilda pour le journal du collège ! Jusqu'au jour où, après avoir discuté avec son père des récents et nombreux cambriolages dans leur cité, elle découvre au fond de sa poche un des bijoux volés... Et à partir de là, les malheurs s'enchaînent ! La suite est menée à un train d'enfer, pas le temps de s'ennuyer. On rencontre toute une galerie de personnages étranges et/ou attachants, dans un style fluide et hyper agréable à lire.

Petit plus pour la collection "Hibouk", les clins d’œils qui m'ont fait craquer : la 4e de couv. nous dit : "Transportez votre hibouk partout avec vous !" et "Catégorie d'âge : Chaque lecteur est unique. Si vous avez un doute, demandez à votre libraire." (et je rajouterais : ou à votre bibliothécaire ;-) )
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Regarde, je ne pleure plus

"Un livre qui montre qu'une rencontre peut être aussi belle et fragile qu'un coquelicot qui pousse sur la bordure d'un trottoir.". C'est la note de 4ème de couverture.



De l'inattendu donc, on aime ça, que les belles lectures nous prennent par surprise.



Alors voyons.







Ce qui semble vaguement ressembler à une feuille de Ginkgo attire notre oeil, nous nous trouvons dans un curieux face à face avec le personnage de la 1ère de couverture.



La rencontre avec le livre.



Et en ouvrant l'album, d'autres feuilles, d'autres plantes nous accueillent en pages de garde, des coquelicots, en herbier, en esquisse au crayon.



Nous sentons les branches d'une délicatesse plantée nous tendre les bras, ses feuilles déja nous chatouiller les sens.







C'est un texte poétique et sensible, nous laissant une marge d'interprétation suivant notre sensibilité.



Le personnage rompt avec quelqu'un de cher, souvent avec cela le temps s'arrête ou tourne à une autre vitesse que l'événement qui nous happe.



L'artiste Chiara Carrer l'illustre parfaitement bien, une masse dense, un tourbillon, une fourmilière en activité à laquelle échappe le personnage pris dans l'émotion du moment.







Logé dans cette parenthèse, il a alors le temps de remarquer toutes les plantes qui résistent à la pose de la pierre et du béton, qui s'immiscent, glissent entre les failles.



Ce qui nous paraîtrait insignifiant est d'un paradoxe curieux et fascinant pour le personnage qui repère cette discrète invasion partout où il va.



Une force inspirante à priori.







Le personnage plante alors à son tour des graines du souvenir, des bouts de poèmes pliés ou anecdotes qu'il plante à des endroits clé dans des fissures, à l'intention de celle qui fut ou à qui voudra finalement.



Une drôle de façon d'aller de l'avant, dirions-nous et pourtant n'est-ce pas aussi un des talents de l'écriture, de libérer, un peu, de repartir sur de nouvelles bases en échangeant.



L'interprétation est subtile, Marie-Christophe Ruata-Arn se montre peu démonstratif, mais le charme de ce qui n'est pas dit, celui des images qui donnent l'impression d'avoir été travaillé sur du calque, tous ses éléments nous ramènent à une temporalité où les émotions ont le temps de nous parler.



Comme une bonne infusion qui prend le temps d'aromatiser et cela détend à la lecture.



Un album surprenant sur la rupture qui fera mouche auprès des jeunes publics qui ne trouvent pas toujours les mots dans ces circonstances.



A découvrir.



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Regarde, je ne pleure plus

Un album riche en émotion, su le thème de la séparation amoureuse, la tristesse, mais aussi sur l'espoir d'un nouvel amour et le renouveau de la nature.
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Regarde, je ne pleure plus

Un album très intéressant, recherché, compliqué, riche, mais pas vraiment destiné à un jeune public.
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Matilda à l'heure d'été

Matilda est un personnage attachant. L'enquête qu'elle mène commence plutôt bien mais...la fin fantastique et le fait que l'on ne sache pas ce que deviennent certains personnages (Gaël, Mitri) me laisse perplexe. C'est inachevé, bancal.
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Sept roses rouges pour Rachel

Elena est en route avec sa mère pour Cigliano, petit village italien écrasé par la chaleur estivale. La jeune fille est furieuse car elle devait passer la soirée avec son amoureux musicien et ses amies Prune et Sarah. Mais elle a loupé son bac, elle n’a donc pas son mot à dire… En août, il fait une chaleur à crever dans la plaine du Pô et il n’y a aucun réseau. Mère et fille font le voyage afin de signer le contrat de vente de la maison de la grand-mère, la nonna Rachel. Des histoires un peu folles s’échangent dans le village à propos de cette vieille bicoque perdue au milieu des rizières où Elena a passé tous ses vacances d’été lorsqu’elle était enfant. Selon certains, les semaines précédant sa mort, la nonna aurait été vue en train de parler et de danser seule au milieu de son salon, en pleine nuit. Comme personne n’a envie d’entrer dans cette maison qui semble bruissante d’esprits, c’est Elena qui va s’y coller, afin de se racheter une conduite auprès de ses parents.



Un joli roman surnaturel, d’une surprenante poésie que j’ai trouvé charmant et déroutant. J’ai aimé cette histoire d’amour et de fantôme. Alors oui, la fin est attendue et facile, peut-être trop convenue, mais le côté insolite de ce roman m’a séduite.


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Matilda à l'heure d'été

Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car le trame y est interéssante mais "le résultat" n'est pas fameux.
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Le colporteur

Pour résumer cet album, je dirais à la fois très beau et singulier.



Les dessins sont aussi intéressants qu'ils sont chargés. Oui parce que pour moi ces gros traits et ce remplissage de gris sont lourds et pourtant porteurs de beaucoup de sens et de significations. Nous somme loin du trait épuré que j'ai aimé chez d'autres! Et pourtant, bien que ce coup de crayon me plait moins, je l'ai apprécié car il collait avec l'histoire.



L'histoire en elle même venons-y. J'y ai vu toute une symbolique du retour à l'enfance, de la confrontation à nos peurs d'antan. Une ode à l'enfant terrifié qui sommeille en nous et reviens tout à coup en criant "BOUHHHH". Se sentir tout petit et tout tremblotant face aux personnages symboliques qui se présentent fut assez plaisant et percutant: incroyable l'impact que notre passé d'enfant peut avoir sur les adultes que nous sommes.



Autre symbolique bien présente: le rôle des croyances populaires, celles-là même qui portent notre héro au cours de sa quête et qui nous rappellent que nous aussi parfois nous nous orientons en fonction de croyances qui nous sont propres.



Enfin, troisième symbolique: le destin. Un peu comme pour nous confronter à une vision selon laquelle nul n'y échappera même en y mettant toute la volonté.

Les dessins et les textes sont cohérents entre eux, ils sont bruts, forts, et pourtant si poétiques. De la poésie pour les grosses brutes ? Non du tout ... mais de la poésie pour nous rappeler ce que nous avons étés et ce que nous serons, pour nous mettre face à nos croyances et nous souvenirs rationnels ou non, pour tout simplement ne pas oublier de garder une part d’insouciance car de toute façon ce qui devra être sera.



Très vite lu, très vite apprécié, et déjà refermé!
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Sept roses rouges pour Rachel

Un grand merci aux éditions La Joie de Lire et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse !



Comme d'habitude, pour la Masse Critique, le choix est énorme : choisir plusieurs livres pour au final en recevoir un seul. J'avoue que j'ai choisi Sept roses rouges pour Rachel tout à fait par hasard. Je n'ai lu aucun livre de Marie-Christophe Ruata-Arn, ni de livre de cet éditeur. Pourtant, il s'est passé quelque chose : la couverture, ni belle ni moche, m'a parlé. Et à la lecture du résumé, j'ai été emballée.



A la réception du livre, j'ai été un peu surprise. Je ne m'attendais pas à un roman, mais à un album destiné à des grands. Mi-figue mi-raisin, j'ai entamé ma lecture.



Et là, le coup de foudre ! Une histoire prenante, une jolie écriture, bref le duo gagnant.



Italie. De nos jours. Elena vient de rater son bac. Comme punition, sa mère Virna l'emmène avec elle en Italie, dans un tout petit village paumé au milieu de rien. Autant dire que l'adolescente est furieuse. Sa grand-mère est décédée et Virna est venue finir de vider la maison de la nonna dans le but de la raser. Sauf que personne au village ne semble vouloir approcher de la maison. Une malédiction semble effrayer toute la population...



C'est une magnifique histoire d'amour que nous raconte-là Marie-Christophe Ruata-Arn, oscillant entre réalité et fantastique !



Elena va se rendre compte qu'elle ne connait que très peu sa nonna et la vie qu'elle a mené. C'est Tita, le fantôme qui hante la maison de Rachel qui va peu à peu révéler certains éléments. 

Ces éléments sont donnés au compte-gouttes tout au long du roman, ce qui pousse le lecteur à aller toujours plus loin.



En parallèle de ça, Elena vit sa vie d'adolescente. Elle tente d'organiser sa vie sociale pour l'été à venir, mais n'obtient bizarrement aucune réponse de ses copines et de son petit-ami Arthur.

En Italie, elle retrouve un ami d'enfance plutôt adorable, Matteo, qu'elle n'a pas vu depuis des années. Mais rien de bien passionnant ne se passe jamais dans ce village. Alors lorsqu'une histoire de fantôme pointe le bout de son nez, Elena va s'impliquer autant qu'elle le peut.



Elena a certains côtés agaçants : elle ne sait pas ce qu'elle veut, quitte à faire tourner en bourrique le lecteur. Elle n'en fait qu'à sa tête, n'écoute personne. Mais c'est une adolescente de 16 ans qui a perdu ses repaires, et on peut donc la comprendre. Elle essaye de toutes ses forces de sauver son fantôme, Tita. Mais avec les adultes peu compréhensifs qui l'entourent, les choses ne sont pas faciles pour elle.



Et puis il y a toujours en fil rouge, cette belle histoire d'amour, ce qui adoucit les choses. J'ai adoré la découvrir ! Elle est servie par une écriture fluide et facile à lire.



Je vous recommande cette lecture inattendue qui vous mènera en Italie, au milieu des rizières, dans un tout petit village où se passent des choses bien étranges ! :)
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Qui a volé la marionnette ?

Un vol vient d’être commis au Centre Paul Klee de Berne, en Suisse : une marionnette, fabriquée par le grand peintre dans les années 1920, a disparu. Samuel Zengler, qui travaille dans la police, mais au service informatique, se trouve mêlé à l’enquête, malgré lui et par le plus grand des hasards, en compagnie de sa fille Léna, une adolescente de treize ans qui vient de débarquer à Berne pour les vacances. Drôles de vacances… Entre le père et la fille, les relations sont plutôt tendues. Et autour d’eux surgissent de mystérieuses marionnettes, et d’inquiétants personnages…



L'avis de Claire, 11 ans : J'ai beaucoup aimé ce livre, car j'aime les romans policiers, et j'ai trouvé que l'histoire était bien écrite.



L'avis de la rédaction : C’est l’histoire, classique et banale, du père qui, trop pris par son travail, néglige sa famille, en l’occurrence sa femme et sa fille. Mais cette histoire, ici, se déroule sur fond de toiles de maître : les œuvres de Paul Klee (peintre, sculpteur et écrivain suisse, 1879-1940). Un polar original et instructif, donc, servi par un style vif et agréable.

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Matilda à l'heure d'été

voici un roman policier plutôt simple, en fait, il s'agit plus d'une enquête que d'un véritable roman policier, mais tout aussi plaisant à lire. C'est drôle, ça se lit vite. Le style est fluide et nous tient en haleine. Par contre, je n'ai pas compris l'épilogue.
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Regarde, je ne pleure plus

Un album sur la fragilité des relations humaines, mais aussi sur l'espoir du renouveau. Un homme qui a vécu une séparation amoureuse difficile retrouve espoir en contemplant de jeunes fleurs.
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Sept roses rouges pour Rachel

Livre sympa. L'histoire est assez légère et la protagoniste réaliste. On s'identifie bien à Elena car son vocabulaire, ses pensées et ses expressions fond ressortir son humanité, sa jeunesse et sa modernité. On imagine une vraie adolescente, sujette parfois à des crises et des colères, énervée car elle ne passe pas ses meilleures vacances. De plus, le petit côté fantastique du livre est agréable et perso, ma curiosité a été piquée des le début de ce livre à l'humour discret.
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Sept roses rouges pour Rachel

4ème de couvertute :

Elena est furieuse. Elle doit suivre sa mère dans un village paumé d’Italie pour régler une affaire de famille au lieu de faire la fête avec son amoureux musicien et ses amies. La nonna Rachel, mère de sa mère, est décédée, et il faut vider la maison. Sur place, les affaires se compliquent, les entrepreneurs refusent de s’en occuper, prétextant qu’elle est hantée. Pour tous les villageois, Rachel était un peu spéciale, parfois, on l’apercevait danser seule la nuit au bras d’un cavalier invisible…

Mon avis :

Trouvé par hasard sur la table des nouveautés de la Médiathèque, ce roman m’a d’emblée attirée par son résumé et sa 4ème de couverture.

Je l’ai lu rapidement (il faut dire que les vacances me permettent de lire plus) mais sors partagée de cette lecture. J’ai aimé l’idée de départ et la fin ouverte. J’ai moins aimé, en revanche, l’irrégularité de la narration.

On alterne entre de beaux moments, bien menés, et d’autres beaucoup plus maladroits. J’ai parfois noté l’absence de liens entre les épisodes, comme une superposition où il manque des éléments (par exemple, lorsqu’Elena a recours aux services d’un « chasseur de fantômes »).

Il en est de même pour les personnages : à certains moments, ils sont fouillés (celui de Rachel notamment), à d’autres totalement stéréotypés (celui d’Elena vers la fin). Les dialogues, enfin, suivent cette logiques : parfois denses et intenses, parfois plats à souhait.

En bref : un roman qui se laisse lire mais qui comporte un certain nombre de faiblesses.

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Sept roses rouges pour Rachel

📌J’ai lu, j’écris, je dis…



Il n’est jamais très intéressant de suivre sa mère en Italie quand on a dix-huit-ans, particulièrement quand la destination finale se trouve en rase campagne, lorsqu’il fait une chaleur caniculaire, que ses deux super copines et son petit ami musicien restent à Genève.



Aussi, Helena, personnage principal de notre histoire, n’est pas vraiment à la fête quand elle doit s’y résoudre. D’autant, que le programme des vacances consiste à faire des cartons pour débarrasser la maison de sa grand-mère décédée, la Nonna Rachel. Cela aurait pu en effet être rébarbatif, si la maison n’avait eu une réputation à faire trembler le village de peur, surtout le cousin Luigi !



Bien étrange de trouver une maison fraîche, propre et bien rangée, quand elle est restée fermée pendant toute une année. Dès l’ouverture de la porte d’entrée, Helena et Virna ont l’impression que quelqu’un occupe encore les lieux…



Alors qu’ Helena n’avait qu’une hâte, rejoindre Arthur son petit ami, lorsqu’ elle apprend qu’il en aime une autre, plus rien ne l’oblige à venir le retrouver. Elle propose donc un marché qui ne peut qu’arranger sa mère n’ayant pas en ce qui la concerne de temps à perdre.



S'occuper seule de vider la maison en échange du studio qu’habituellement ses parents prêtent aux amis.



Une fois seule, Helena, toute à son travail et ses responsabilités, voit arriver à intervalles réguliers, dans un vrombissement et une nuée rouge, Tita (avec une tache de sang sur le ventre). Ce dernier, fantôme gardien des lieux, ancien amant toujours amoureux transi de sa grand-mère Rachel.



La peur légitime qu’éprouve Helena à sa première apparition, finit par disparaître et laisse place au fur et à mesure de leurs conversations, à une tendre complicité.



Ils ont tous deux sept jours pour résoudre l’énigme.



* Pourquoi les anciens amoureux ne se sont pas retrouvés à la mort de Rachel.



* Pourquoi Tita rôde encore dans la maison.



* Que s’est-il réellement passé entre eux.



* Qu’est-ce qui a bien pu arriver à Tita et sa mystérieuse tâche de sang au ventre.





L’amour saura-t-il à nouveau réunir Tita et Rachel …



_________________________________________



Bien que je sois aujourd’hui une « grande », j’ai lu ce roman d’un trait.



C'est fluide et bien écrit.



J’ai apprécié le voyage en Italie avec Helena et me plonger dans cette belle histoire qui rend hommage à la grand-mère de l’auteur sans doute, la fameuse nonna Rachel, ainsi qu'aux lieux, aux objets, à la famille.



Instant sourire avec cette touche de surnaturel pour pimenter le tout, qui m’a fait penser par moments à Harry Potter, mais aussi vers la fin à « Dirty dancing » et son « bébé » avec les dialogues entre Arthur et Helena.



J’ai souris souvent et je me suis remémoré mes souvenirs d’ado. Je me souviens très bien de mes départs à reculons au même âge lorsque mes parents, comme chaque année, passaient les vacances dans la maison de ma grand-mère dans les basses alpes… à 16 ans, j’avais fini par obtenir de ne pas partir, rester seule ou presque, promettant d’être sage comme une image sans eux. Ce que je n’avais pas fait. Les 400 coups avec la bande de copains copines avaient été plus d’actualité.



La surprise de lecture a été de découvrir la culture du riz en Italie. Quand on me parle d’Italie, je pense pâtes, café, cappuccino, pizzas, champs d'oliviers, de fruitiers etc., pas du tout aux rizières…



Enfin et pour finir, 265 pages que je n’ai pas vu passer, avec en bonus de fin, une photo splendide !



© Chronique NK ~ 6 juin 2018 ~ Pour MASSE CRITIQUE, roman Jeunesse et Jeunes Adultes



Merci aux Editions La Joie de Lire, à l'auteur Marie-Christophe Ruata-Arn et BABELIO




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Matilda à l'heure d'été

Roman policier qui se déroule dans la cité de Calvin, à l'intrigue bien ficelé et qui ne manque pas de suspense.
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Le colporteur

A la manière d'"Alice au pays des merveilles", cette histoire est fondée sur l'incertitude de la situation en cours : à quel moment sommes-nous dans la réalité, dans le rêve ? Dépaysement, crise d'identité, critique d'un monde trop rationnel, voici quelques uns des thèmes qui en découlent. Dans le cas présent, la relation au père constitue le motif de départ de cette forme de schizophrénie. Si le récit est agrémenté d'une bonne touche d'humour absurde (comme chez Lewis Carroll) on est toujours sur le fil entre le cauchemard et le surréalisme.

Le dessin colle mais des formes "joyeuses", des rondeurs généreuses. Les deux auteurs, scénariste et illustrateur, ont parfaitement travaillé ensemble.
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