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Critiques de Marie-Claude Gay (47)
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Les amants du Baïkal

J'ai bien aimé ce livre. Au début, j'ai eu du mal à me plonger dedans et à retenir les noms des personnages. Mais au fur et à mesure, je n'ai plus réussi à le lâcher.

Ce livre parle de la guerre en Russie lors de la première guerre mondiale. On vit la fuite du pays des personnages.

Irina a eu tellement d'épreuve qu'on se demande comment elle fait pour être encore debout.

Je ne connaissais pas cette auteure mais j'ai apprécié son style d'écriture. Je me suis mis d'autre livre à elle dans ma PAL.
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Les folles années d'Ana

Ana, jeune adolescente, vit en Ushuaïa, avec son père. Sa mère est partie en France, quand elle avait cinq ans. Sur cette île, se trouve un bagne. L'un des prisonniers l'agresse et Ana se cache dans un cargo français. Après bien des péripéties, elle arrive en France, où elle va devoir survivre, entre mauvaises rencontres et mains tendues.



Comme habituellement, je vais parler de la plume de l'auteure. Celle-ci m'a énormément touchée. J'ai eu l'impression que Marie-Claude Gay était mon amie, et qu'elle me racontait l'histoire d'Ana, rien qu'à moi. Elle a su créer un lien magique et intime entre elle, l'écrivaine, et moi, la lectrice. C'était un sentiment très fort.





Ana, elle aussi, est mon amie. Je me suis tellement attachée à elle, que j'ai refermé son histoire avec regret. Comme beaucoup de personnes, j'ai vécu des épreuves dans ma vie et comme Ana, j'ai souvent rencontré de belles personnes qui m'ont tendu la main. Ce n'est pas la même époque, ce ne sont pas les mêmes malheurs qui m'ont touchée, mais j'ai eu l'impression que cette histoire aurait pu être la mienne, tant j'ai aimé cette jeune femme. Cette jeune femme innocente, qui vient d'un endroit du monde isolé de tout, est propulsée dans un monde où l'émancipation de la femme commence. Nous sommes dans les années 1920, la population veut oublier la guerre.





Ce que j'ai beaucoup apprécié également, ce sont toutes les nouvelles connaissances historiques que ce livre m'a apportées. Tout d'abord, dans le récit lui-même, des faits sont mêlés à l'histoire : par exemple, de quelle manière, le soldat inconnu a été choisi, ou encore la raison pour laquelle les légionnaires ont pour marche officielle "Le boudin", etc. Et j'ai vraiment aimé les notes en bas de page, qui m'ont aussi appris des choses très intéressantes : le tri sélectif existait déjà "avec une poubelle pour les pluches, une autre pour les papiers et les chiffons et la dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres.", (page 136), etc.





Pendant une grande partie du livre, j'ai imaginé certaines choses au sujet de Léo, un grand couturier, qui va permettre à Ana de révéler son talent dans le domaine de la création. Or, par un rebondissement dans les dernières pages, j'ai découvert que je m'étais trompée. Dans ce roman, je suis allée de surprise en surprise.





Les folles années d'Ana est une histoire de femme, écrite par une femme. Une femme avec ses forces et ses fragilités, que l'on aime aimer. J'attends avec impatience la suite de ses aventures et je vais m'intéresser à la bibliographie de Marie-Claude Gay.



Je remercie sincèrement les Éditions de Borée de m'avoir fait découvrir cette magnifique saga.


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Une famille bien comme il faut

Tellement superficiel et tellement prévisible, tellement surjoué et tellement stéréotypé, tellement inintéressant et tellement creux, tellement convenu et tellement inutile...



Je pourrais continuer longtemps comme ça mais je préfère vous épargner. Et je vous conseille de vous épargner d'ouvrir ce livre, celui d'une histoire mince et transparente sans relief d'une famille comme les autres qui, en fait, n'est pas du tout comme les autres mais qui voudrait bien faire croire aux gens "comme les autres", au public quoi, qu'elle est comme les autres... Vous n'y comprenez plus rien ? Pas grave, je me comprends. Je partais pour vous écrire un synopsis et ce n'est même pas la peine de (me) vous fatiguer.
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Les amours de Lou

Années 50, Louise et sa sœur vivent sous le joug d'un père psychorigide qui les harcèle moralement, leur interdisant tout loisir.

Sa mère a capitulé et laisse faire.

Heureusement, il y a sa douce grand-mère.

Elle grandit vaille que vaille et multiplie les amours malheureuses, reproduisant toujours le même schéma d'homme dominateur.

Une histoire plutôt classique qui tente de jouer le témoin d'une époque et des actualités de ces décennies.

Écriture sans grande originalité.

L'attitude de Lou face aux hommes est vraiment horripilante.

On atteint les sommets dans les derniers chapitres où, à 72 ans, elle continue de se fourvoyer dans des relations lamentables.

Si ça se laisse lire, je n'ai pas trouvé que 500 pages étaient vraiment nécessaires pour raconter cette vie vraiment ratée.
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La belle Cévenole

Louis XIV a révoqué l’Edit de Nantes qui mettait fin aux guerres de religion et reconnaissait le droit aux Protestants de pratiquer librement leur culte. Le roi fait la guerre aux huguenots. Ses Dragons sont envoyés dans tout le royaume pour massacrer une partie de la population. En 1702, ils arrivent dans les Cévennes, où vivent Clémence et sa famille. Un soir, le père part pour une mission. Chaque membre de la famille sait ce qu’il doit faire si Victor ne rentre pas. Ils doivent fuir, séparément, pour se retrouver par la suite. Malheureusement, l’inévitable se produit et Clémence se retrouve sur les routes.





La jeune fille doit se méfier de tout le monde. Si on découvre qu’elle est protestante, elle sera tuée dans d’atroces souffrances. Survivra-t-elle ? Retrouvera-t-elle les siens ?





J’ai aimé suivre les aventures de Clémence. Elle a vécu dans la forêt, elle a dû se cacher, surveiller ses paroles et ses actes, se méfier des rencontres fortuites, alors qu’elle avait besoin d’aide. C’est une mise en danger permanente. Elle est courageuse, mais pas forcément armée pour survivre. Des mains se tendent, mais peut-elle avoir confiance ? J’ai craint plusieurs fois pour sa sécurité.





J’ai été passionnée par le fait de suivre de l’intérieur les guerres de religion. Exceptée la nuit de la Saint-Barthélemy, je n’avais pas de connaissances sur le sujet. Dans La belle Cévenole, ce ne sont pas des comptes-rendus de combat, mais le ressenti de ceux qui étaient pourchassés et la solidarité qui existait entre eux. J’ai été sensible au dilemme de la famille Tassin : renier sa foi ou sauver sa vie, devoir jongler entre les apparences et ses convictions.





Je n’ai pu m’empêcher de faire un parallèle avec ce que notre monde vit.[…]





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Ana et le temps d'aimer

Ana et son mari sont unis civilement. Ils partent, en bateau, à Ushuaïa, afin qu’Ana revoit les siens. Son époux lui a réservé une surprise : un mariage religieux parmi les siens. Nous sommes en 1922, en plein cœur des années folles.





Je vous invite à ne pas lire la quatrième de couverture, qui, à mon goût, en dit beaucoup trop sur cet opus. Par chance, je ne l’avais pas lue, puisque je savais avec certitude que je voulais lire la suite du roman Les folles années d’Ana, qui avait été un de mes gros coups de cœur 2017. Je ne vous dis pas, non plus, le nom du mari d’Ana, car si vous souhaitez lire le premier tome, cela gâcherait votre surprise.





J’étais très heureuse de retrouver Ana. Elle a bien changé, elle a beaucoup mûri. Lors de la traversée en bateau, alors que sa vie a trouvé une stabilité, elle n’oublie pas son vécu et s’exprime sur les injustices. Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense de l’esclavage. L’émancipation de la femme est aussi un sujet qui lui tient à cœur. Elle prend conscience que les inégalités entre l’homme et la femme ne sont pas que dans la société. Elles sont aussi ancrées dans le couple. Un homme se permet des comportements que l’on n’accepte pas de la part d’une femme. Ce qui est troublant, c’est que nous sommes en 1922 et je ne peux l’empêcher de faire le parallèle avec notre époque. Un siècle plus tard, certaines mentalités n’ont pas tellement évolué.





Pendant ce périple maritime, Ana vit des péripéties pendant lesquelles elle montre quelle femme elle est. Elle révèle qu’elle est une femme de caractère, avec le cœur sur la main. Elle fait des rencontres qui bouleverseront sa vie par la suite.





Lors de son retour en France, notre héroïne subit des épreuves. Je me suis aperçue que c’était dans l’adversité que je m’attachais le plus à Ana...





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Une famille bien comme il faut

Ce livre raconte l'histoire de la famille Tillet de Valleyrac originaire de Bordeaux dont trois générations vivent sous le même toit dans un immense domaine viticole. Comme toute bonne famille bourgeoise qui se respecte les apparences occupent une place toute particulière et chacun de ces membres garde jalousement leur secret enfoui. Ce roman, pourtant facile à lire, est sans relief, sans intrigue. J'ai fait l'effort de le finir mais je me suis franchement ennuyée seuls les description du Pays Basque et de Bordeaux m'ont permis de m'évader un peu connaissant bien ces deux régions.



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Ana et le temps d'aimer

Ana et Léo, mariés civilement et propriétaires d'une maison de haute couture embarquent à Bordeaux sur le paquebot Massilia. La destination de leur voyage : Ushuaïa, la terre d'enfance de la jeune femme, afin que Léo fasse connaissance avec sa famille et qu'ils y célèbrent leur mariage religieux.



Je n'ai pas lu le tome précédent " Les folles années d'Ana " qui racontent sa vie avant son mariage avec Léo mais nul besoin de le faire pour comprendre l'histoire.

Apparemment Ana vient d'un milieu modeste. C'est une très jolie femme, douée en couture, mais avec un gros manque de culture et foncièrement naïve.



Elle est sous la coupe de son époux et dépend de lui pour chaque chose, ne serait-ce que pour le choix d'une robe.



" – Quelle robe faut-il que je mette, sans commettre une faute de goût ?

– Il est de bon ton, Ana, de ne pas se vêtir de façon trop voyante la première soirée et la dernière. Une fois que l’on sait cela, on peut tout se permettre tout au long du voyage. Mets la noire, toute simple. Ajoute ton sautoir et ça suffira. " ( Citation )



Léo est ce genre d'homme possessif et dominant qui remet souvent Ana au pas car il la trouve un peu trop rebelle à son goût en comparaison de sa première femme décédée.



Ana pense se sentir libre de ses gestes, n'hésitant pas à dire tout haut ce qu'elle pense.

En réalité elle est dans une prison dorée dont Léo détient la clé. Il garde le contrôle sur elle avec la mentalité des hommes de cette époque pour qui la femme n'était qu'un bel objet qu'on exhibe aux yeux des autres pour attiser la jalousie et la convoitise.

Cependant lui-même est fou de jalousie et n'hésite pas à incendier sa femme après qu'elle ait dansé un langoureux tango avec un autre homme.



" En regagnant la cabine, il l’abreuve d’injustes reproches.

– Tu t’es donnée en spectacle, et je déteste cette danse lascive.

– Mais tu étais d’accord ! s’exclame-t-elle.

– C’est un véritable corps à corps et vraiment ce n’est pas une danse, mais une évocation sensuelle d’une rare indécence.

– Mais tu as bien vu que plusieurs maris ont accepté que leurs épouses dansent ?

– Je regrette de t’avoir cédé une fois de plus.

Ana, effarée, écoute son mari lui déverser des propos particulièrement désobligeants sur sa prétendue attitude déplacée. " ( Citation )



La croisière s'amuse ? Non, elle s'avère être d'un ennui mortel. Rien de plus à en dire que ce qu'annonce la quatrième de couverture qui résume presque totalement le livre.

Des vols de bijoux sur le bateau, des rencontres avec d'autres couples, des tentations, des jalousies, des scènes de ménage et des réconciliations sous les draps.



Marie-Claude Gay nous noie dans trop de descriptions sur les lieux, l'art, la culture et les célébrités qui ont traversé les années 20. Pour un peu la vie de la tragédienne Sarah Bernhardt n'aurait plus de secrets pour nous.

Toutes ces longues tirades ennuyeuses nuisent à une intrigue déjà peu passionnante, mal construite et sans originalité où les pseudo-rebondissements prévisibles mènent sans surprise vers une fin bâclée.

Léo emploie un parler pédant autant que pompant quand il donne des explications à Ana qui semblent tout droit sorties d'un guide touristique. Les dialogues entre protagonistes sont d'ailleurs peu naturels dans l'ensemble.

Avec un peu de chance seuls les férus d'histoire y trouveront leur bonheur.



Ne vous fiez pas à la couverture du livre qui est très belle, le style de l'auteure est mauvais car excessivement narratif. Elle a oublié l'essentiel dans son récit : le souffle romanesque, des personnages attachants et l'émotion attendus par le lecteur qui font tout le succès d'un livre.

Bien que le Massilia n'ait pas coulé " Ana et le temps d'aimer " est un naufrage littéraire.



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Périgord

Ouvrage trouvé d'occasion dans la perspective d'un voyage dans cette région si riche en histoire, paysages et nourritures substantielles et délicieuses.7 chapitres : Le Périgord/Des nauves mystérieuses au Périgord vert/A la rencontre du Périgord blanc/Du blanc au pourpre/Périgord noir, pays de lumière/ Lascaux ,aux couleurs de l'âme/ Fêtes ,gastronomies et autres menus plaisirs.
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Un petit air de famille

A Bordeaux, dans un hôtel particulier, vivent trois générations de femmes. Apolline, la plus âgée est passionnée de généalogie. Sa fille, Marie, est médium. La fille et le gendre de cette dernière sont décédés et elle a élevé leurs quatre enfants. L’une d’entre eux habite à Sydney, le deuxième travaille en Laponie, Maxence, quant à lui, rêve de grimper au sommet de l’Everest et s’envole pour le Katmandou. Seule la plus jeune, Charline, vit avec les vieilles dames. Elle est sage-femme et elle prépare son mariage avec Stanislas de Villandrault. Son fiancé est l’héritier d’un grand vignoble. Peu de temps avant la cérémonie, son amoureux laisse entrevoir sa vraie personnalité, mais Charline n’écoute pas son intuition. Hélas, le soir des noces, Stanislas explose de violence.





La relation entre Stanislas et Charline est toxique. C’est une escalade dans la maltraitance. Au départ, elle est verbale, puis ce sont des trahisons, avant de plonger dans la violence physique. Marie-Claude Gay montre de quelle manière la jeune fille a été enferrée dans le piège de son amoureux. Au début, il était adorable. Petit à petit, il a montré des signes de mauvais caractère. Elle a accusé la fatigue, mais a commencé à s’interroger. Très vite, elle a semblé comprendre qu’elle ne pouvait pas rester. C’est pour cette raison que j’ai été surprise qu’elle se marie, car j’avais la sensation qu’elle analysait la situation avec lucidité et qu’elle avait décidé qu’elle ne vivrait pas sous le joug de Stan. Il est possible que ce décalage, que j’ai ressenti entre ses pensées et ses actes, provienne de la narration à la troisième personne du singulier. Cependant, j’ai apprécié que l’auteure décrive la spirale des relations toxiques et pourquoi il est difficile de s’échapper. J’ai aimé qu’elle aborde, également, la reconstruction de Charline.





D’autres thèmes sont abordés à travers l’histoire des frères de Charline[…]





La suite sur mon blog…




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Ana et le temps d'aimer

✍️ dans le cadre de la masse critique babelio ✍️



Escomptant un roman azuré de liberté et d'aplomb, quelle ne fut pas ma désagréable surprise à la découverte d'un ouvrage véhiculant des clichés désastreux dont on se passerait bien de nos jours. L'auteure échoue dans la présentation d'idéaux qui se veulent proches des opprimé-e-s mais qui s'assimilent bien davantage à de la bienséance que je ressens ici comme simulée et hypocrite. le style d'écriture est pauvre, filandreux et le scénario, chambardé et dépourvu de dynamisme, présente d'importantes lacunes, à travers lequel l'auteure procède à des sauts temporels incompréhensibles. Je suis révoltée par la place que prend la femme dans cette histoire qui sous des faux airs de féminisme, est en définitive servile et ne vit que pour le désir d'être aimée. Les questionnements qui la taraudent et la manière dont ils sont énoncés est crispante d’agacement, de sorte que j'ai davantage contracté un sentiment d'allergie envers l'héroïne plutôt que de compassion et de sororité. Je ne retiens qu'un seul point positif, le livre est très bien documenté historiquement, et est orné de nombreuses notes qui éclairent certain-e-s faits ou expressions. Une lecture qui laisse un goût d'amertume dans l'esprit.



Je remercie néanmoins babelio de m'avoir permis de participer à ma première masse critique, avec une joie incontestable ! .



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Fugue vénitienne

Au travers le portrait de son héroïne, Marie-Claude Gay décrit les problèmes que peuvent rencontrer un couple lors de leur vie commune : enfants en pleine d’adolescence, adultère, etc.



Quelque peu effacée ainsi qu’en retrait au début du roman, Clarisse reprend, au fil des pages les choses en main, après la découverte de l’infidélité de son mari afin de « s’assumer » avec courage, même si cela n’est pas toujours facile, de réaliser ses rêve, et surtout, « s’épanouir » au point de vue sexualité malgré une expérience négative.



En ce qui me concerne, Fugue vénitienne a été une lecture agréable bien que par moment, j’ai trouvé que le récit comprenait quelques longueurs.

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L'Or de Malte

Le début de ce roman est un peu poussif : Paul, étudiant au collège Louis-le-Grand, hante les arcades du Palais-Royal et approche les esprits révolutionnaires. C’est un jeune Périgourdin, dégourdi et brillant, chez qui l’on repère très tôt un don pour le dessin.

Enfin il croise Bonaparte qui prépare son expédition en Égypte. Un poste d'assistant de Vivant Denon, peintre et dessinateur, lui est proposé dans l'équipe des savants qui doit se joindre à l'armée. Pour le coup les choses s'animent un peu : L'expédition s'arrête à Malte. Paul y fait la connaissance d'une jeune fille dont il tombe amoureux. Lorsqu’il rejoindra l’Égypte, plus tard, la découverte de cet étrange pays, entre Nil et désert, sera pour lui une révélation. Mais le désastre d’Aboukir et son attirance pour la belle Maltaise l’obligeront à faire des choix difficiles, et à affronter enfin son destin. Au final il a fallu ramer la moitié du bouquin avant que l'on s'attache aux personnages.
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Ana et le temps d'aimer

J'ai choisi ce livre dans le cadre de la masse critique. J'ai été attirée par la couverture et le résumé. Je remercie les éditions De Borée pour son envoi.

Ce livre présenté comme un roman, n'est un roman que dans le dernier tiers du livre. C'est la suite des "Folles années d'Ana" que je n'ai pas lu. L'auteure fait souvent des allusions à cette première partie.

Les 200 premières pages, il ne se passe pratiquement rien. C'est une chronique sur la vie dans un milieu aisé des années 20.

Ana, l'héroïne très naïve, fait un voyage en bateau jusqu'en Terre de Feu d'où elle est originaire. Les 38 premières pages sont un guide sur l'estuaire de la Gironde. Ensuite, nous avons la vie sur le bateau, des dialogues creux, peu naturels, surjoués. Léo, le mari d'Ana emploie un ton professoral.

Les 100 dernières pages, le roman s'installe, mais c'est très convenu conformiste, plein de clichés, sans grande intrigue.

J'ai trouvé ce livre ennuyeux. Le style est facile à lire, bien écrit mais d'une façon scolaire avec des expressions vieillottes. L'auteur a la volonté de nous instruire mais infantilise le lecteur.
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Les amours de Lou

Une jolie couverture qui sent bon l’été, une histoire féminine qui se déroule en France, voilà un roman qui me semblait prometteur et qu’il me tardait de débuter.



Louise, dit Lou, est une petite fille qui aime la vie mais qui est oppressée par un père violent qui dirige les membres de la famille à la baguette. Sa mère ne dit rien et n’est plus que l’ombre d’elle-même à cause de médicaments qui rendent amorphes et insensibles au monde extérieur. Seul rayon de soleil : sa mamie qui l’aime de tout cœur et qui est prête à se battre pour lui offrir un bel avenir.



Dès les premières pages, j’ai détesté le père de Lou, personnage méprisant, incapable de donner un peu de tendresse et qui brime sans cesse sa fille. Son comportement est révoltant et j’ai eu de la peine pour sa fille qui a grandi sans amour et avec pour seul but la réussite scolaire, les loisirs étant prohibés… Heureusement que sa grand-mère était là, leur relation est très touchante.



On suit Louise des années 1950 à aujourd’hui. Si je l’ai trouvée attachante au début, j’ai vite été consternée par ses choix. Ses proches ne cesse de la mettre en garde contre certaines personnes, et cela ne change rien à ses choix. Elle tend le bâton pour se faire battre et tombe grossièrement dans les pièges de personnes malavisées. J’étais très agacée durant ma lecture, j’avais l’impression que Louise recherchait le malheur et qu’elle ne récoltait que ce qu’elle semait au final. En parallèle, certains choix étaient judicieux mais pas assez selon moi. J’ai eu trop de difficultés à la comprendre.



Malheureusement, je ressors très mitigée par ce roman. Il m’a fait penser au dicton anglais « fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me » qui signifie que ce n’est pas de notre faute si on se fait avoir une première fois mais c’est le cas si la situation se reproduit. Cela est vraiment le gros point négatif du roman, surtout le dernier chapitre où je n’ai pas du tout compris l’acharnement de Louise… Cependant j’ai tout de même apprécié les personnages secondaires : l’adorable grand-mère, les amies fidèles de Lou, et certains personnages masculins qui ne désiraient que son bien. J’ai aussi apprécié le contexte géopolitique français : les différentes guerres, la marche sur la Lune, le mur de Berlin, etc. qui apporte une touche très réaliste au roman. En bref, une petite déception malgré de bons points.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Fugue vénitienne

D'après le titre et la quatrième de couverture, je m'attendais à lire un roman qui se passait à Venise et je suis un peu déçue par le peu de pages consacrées à cette ville presque à la fin (p 517) de ce gros livre .
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Le serment de Saint-Jean-de-Luz

Soudain,l'aube paisible aux tièdes couleurs

S'élève,sereine,sans pudeur

Et dévoile au cœur du pays de Biscaye

La belle cité de Ciboure aux flancs de cristal.



Tel un diamant dans son écrin de verdure

Entre ciel et mer sous le vent qui murmure

L'histoire médiévale d'une cité de haute taille

Enfouie derrière ses puissantes murailles.



Résonnent encore, les sirènes des thoniers

Emmenés,toujours,par leurs fiers timoniers

Partis pêcher la baleine et la morue

Aux funestes confins de mers inconnues.



Alors, du plus profond de ses entrailles

Elle célèbre les grandioses funérailles

Des enfants du pays,marins disparus

Morts à bord de navires vermoulus.

Poème original de Ikouk
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Une famille bien comme il faut

Le lecteur fait la connaissance d'une famille bourgeoise les Tillet de Valleyrac vivant dans un château situé à quelques kilomètres de Bordeaux, enclavé dans les vignes.



Elie Tillet de Valleyrac est le patriarche, le maître du domaine, Il est un père autoritaire, craint et redouté par ses propres enfants.



Blandine Tillet de Valleyrac:son épouse effacée qui ne sait pas faire grand chose de ses dix doigts.



Edmond Tillet de Valleyrac,le fils aîné est responsable de la propriété vinicole. (Il cache un terrible secret.),à l'inverse de son frère Edouard Tillet de Valleyrac qui n'a pas du tout la fibre terrienne. Il est à la tête d'une entreprise de confection de prêt à porter de luxe « la maison VETFIL dont le chiffre d'affaires est en baisse considérable.



Alix, son épouse, journaliste à ses heures et qui mène en parallèle une vie amoureuse agitée. Le couple a trois enfants qui donnent du fil à retordre.



Anouck, mère d'Alix est une femme haute en couleurs.



Comme toute famille qui se respecte, les secrets abondent. Alix en détient un, explosif.



Même si cette histoire banale donne une impression de déjà vu, ce livre est un roman bien écrit, bien documenté, très agréable à lire, très facile à lire et idéal pour vos journées de plages, dans les transports en communs ou même vos pauses déjeuners. Sa lecture nous repose.Dès le début on s'attache à tous les personnages et on a envie de connaître leurs destins,même si tout est prévisible. Chaque chapitre est consacrée à un des personnages clefs.

Cependant, Il est certain que cette histoire manque de rebondissements. Pendant tout le roman, on espère quelque chose d'original, mais rien ne vient. Des lecteurs diront que ce livre est nul.D'autres plus nuancés affirmeront qu'il ne correspond pas à leurs attentes.surtout pour ceux qui ont été bercés, adolescents,par les séries américaines, familiales des années 80 ou ceux qui pour qui, encore la lecture est un moyen d'évasion pour échapper à leurs histoires personnelles parfois douloureuses ne trouveront pas leur bonheur. Les Tillet de Valleyrac ressemble à beaucoup d'autres familles avec leur lots de soucis.La seule différence c' est qu-ils vivent dans un château près de Bordeaux.



Bonne lecture.

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Les amours de Lou

Avis Honey :



Je découvre donc cette auteure avec ce roman, j'entre dans son univers et c'est grisant. Je tourne les premières pages et je me rends compte immédiatement que je ne suis pas dans ma zone de confort puisque je lis principalement des romances contemporaines. Ce détail mis de coté, je commence donc ce roman écrit en plusieurs parties afin de pouvoir découvrir Lou tout au long de sa vie.



J'apprends donc à connaitre la famille Vendreuilh en 1952, Louise, alias Lou, n'a alors que 10 ans. Je fais la connaissance de sa sœur adorée, Pauline, de sa Bonne-maman, Justice, de sa mère totalement absente Constance et de son père tyrannique et violent Félix. Pendant cette première partie, nous sommes tantôt dans la tête de Lou, mais aussi dans celle de Pauline et de Bonne-maman, afin de comprendre le quotidien que vivent ces femmes maltraitées physiquement et psychologiquement par l'homme de la famille. Dans les parties suivantes, nous découvrons Lou à l'adolescence, en jeune bachelière, à l'université, et plus tard encore dans sa vie de femme, de mère, de grand-mère. Nous la voyons grandir, évoluer, s'émanciper, se révolter.



L'auteure ne se contente pas de nous raconter sa vie, on est totalement immergé dedans. Ce livre est bourré de détails précis, sur les lieux, sur l'histoire que ce soit d'antan ou que ce soit d'époque puisque nous suivons Lou de 1952 à aujourd'hui. On y retrouve de nombreuses références artistiques, cinématographiques ou musicales pour notre plus grands plaisirs. Et finalement, arrivée la fin du roman, on se rend compte que Les Amours de Lou, ce n'est pas seulement sa vie amoureuse. C'est aussi l'amour de sa sœur, de Bonne-maman et de sa mère, l'amour de ses amies, Hélène, Suzanne ou Charlotte, de ses enfants. Et bien-sûr son amour pour l'écriture, c'est nécessaire pour elle, vital à certains moments. L'amour est partout finalement.



Je suis vraiment ravie d'avoir découvert cet écrit de Marie-Claude, j'ai vraiment passé un agréable moment et je vous encourage vivement à le lire.
Lien : http://sweetyhoneyaddictions..
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Une famille bien comme il faut

C'est l'histoire d'une famille bordelaise très bourgeoise. Pendant tout le roman, on espère quelque chose d'original mais tout est convenu et conformiste et la fin est encore plus conformiste ...
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