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Citations de Marie-Jeanne Riccoboni (26)


Être malheureux, et l'être par ce qu'on aime, est une sorte de douleur qu'il est impossible de comprendre sans en avoir fait la triste expérience.
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[...] mais les êtres inconséquents qui nous donnent des lois se sont réservé le droit de ne suivre que celle du caprice.
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Je puis éviter cet homme, renoncer à lui, le haïr, le détester; mais l'oublier... oh ! Je ne le saurais.
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Vous me dites de pardonner à Milord d'Ossery, ou de ne plus penser à lui. Lui pardonner ! Ah ! Jamais... N'y plus penser ! ... j'y pense assurément le moins que je puis; je n'y pense plus avec plaisir. Je n'y pense plus avec regret; j'y pense... hélas ! ma chère parce qu'il m'est impossible de n'y plus penser.
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Je commence à croire que le mal qu'on se fait soi-même est moins douloureux que celui qu'un autre nous cause.
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Quelque fois je pense que je n'aime plus: ce que j'ai senti en voyant Milord d'Ossery tient autant à la haine qu'à l'amour...
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"Il fut grand, il fut distingué ; il obtint tous les titres, tous les honneurs qu’il avait désirés : il fut riche, il fut élevé ; mais il ne fut point heureux."
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"L’apparence des vertus est bien plus séduisantes que les vertus mêmes, et celui qui feint de les avoir a bien de l’avantage sur celui qui les possède."
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"Vous dire de m’oublier ? Ah ! jamais ! on m’a forcé de l’écrire ; rien ne peut m’obliger à le penser ni à le désirer."
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« Je vous afflige, lui dit-elle ; hélas ! je vais peut-être vous révolter ; mais au nom de notre amitié, ne vous opposez point à mes desseins : j’ai un projet, ne le combattez par aucune raison, par aucun discours. Ô ma chère Henriette ! je n’abandonnerai point M. de Clémengis ; il est exilé, son mariage est rompu, sa fortune détruite, il va perdre le reste de ses espérances ! il est affligé, malheureux ! je veux partir, aller le trouver, ma vue sera peut-être un adoucissement à ses peines ; si je ne puis le consoler, je partagerai ses maux ; je veux gémir, souffrir, mourir avec lui ! Ne me dites rien, non, ne me dites rien ; ne me parlez ni du monde, ni de ses cruelles bienséances ; je les rejette si la dureté les accompagne : est-il des lois plus saintes que celles de l’amitié ? des devoirs plus sacrés que ceux de la reconnaissance ? À qui dois-je des égards ? je ne tiens à personne ; si ma démarche est une faute, j’en rougirai seule. Je veux dénaturer tout ce que je possède, je veux rendre en secret à M. de Clémengis tous les biens que j’ai reçus de lui ; ah ! pourrais-je en jouir à présent ! heureuse aux yeux des autres, ingrate aux miens, comment supporterois-je la vie ? » (Indogo, p.111-112)
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Une situation heureuse ne conduit point à réfléchir ; pourquoi voudrait-on approfondir la cause du bonheur dont on jouit ? Le bien-être nous paraît un état naturel; son interruption nous trouble, nous agite ; le malheur nous instruit, étend nos idées, rend notre âme inquiète et notre esprit actif, parce que la douleur nous fait chercher en nous-mêmes des forces pour la supporter, ou des ressources pour nous en affranchir. (Indigo, p.51)
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Deux personnes qui pensent différemment ne se trouvent pas également heureuse en jouissant des mêmes avantages. (Indigo, p.49-50)
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Quand les défauts des autres ne nous nuisent pas, il est rare qu'ils nous choquent beaucoup. (Indigo, p.40)
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Quand on n'a jamais senti le désir de plaire, on plaît longtemps sans s'en apercevoir et l'amour qui se cache ressemble tant à l'amitié, qu'il est facile de s'y méprendre. (Indigo, p.38)
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Le marquis de Cressy devint en peu de temps l’admiration des deux sexes. Les gommes recherchèrent son amitié, et les femmes désirèrent sa tendresse ; mais celles qui tentèrent de l’engager trouvèrent dans son cœur uune barrière difficile à forcer. De toutes les passions, l’intéêt est celle qui cède le moins aux attaques du plaisir.
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Marie-Jeanne Riccoboni
Les hommes sont bien ridicules, bien inconséquents, nous ne les aimons que faute de les examiner.

Suite de Marianne, 1761
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Marie-Jeanne Riccoboni
Qui êtes-vous, hommes ? Monstres féroces, qui nous devez le bonheur et l'agrément de votre vie, vous qui ne connaissez que l'orgueil et l'amour effréné de vous-mêmes. Sur quoi fondez-vous la supériorité que vous prétendez ? Sur le droit du plus fort ?

Lettres de Fanny Butler, 1757
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Les hommes nous regardent comme des êtres placés dans l'univers pour l'amusement de leurs yeux, pour la récréation de leur esprit, pour servir de jouet à cette espèce d'enfance où les assujettit la fougue de leurs passions, l'impétuosité de leurs désirs et l'impudente liberté qu'ils se sont réservées de les montrer avec hardiesse et de les satisfaire sans honte.
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Esclaves de leurs sens, lorsqu'ils paraissent l'être de nos charmes, c'est pour eux qu'ils nous cherchent, qu'ils nous servent ; ils ne considèrent en nous que les plaisirs qu'ils espèrent de goûter par nous. L'objet de leurs feintes adorations n'atteint jamais jusqu'à leur estime, et si nous leur montrons de la force d'esprit, de la grandeur d'âme, nous sommes d'inhumaines créatures ; nous passons les limites qu'ils ont osé nous prescrire, et nous devenons injustes sans les avoir.
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Un amour avoué peut-il se contenir dans les bornes étroites que l’amitié prescrit ? Un désir satisfait élève un désir plus ardent encore ; les souhaits se multiplient, les vœux s’étendent ; une grâce reçue ouvre le cœur à l’espérance d’une grâce plus grande ; l’espace immense qui semblait éloigner un point à peine aperçu, disparaît insensiblement, et la pensée se fixe sur l’objet qu’on n’osait même entrevoir. (Indigo, p.94-95)
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