Marie Lenne-Fouquet

Un bel ouvrage sur une thématique qui préoccupe tous les adolescents. Agathe et Sofiane finissent leur année de 4e. Ils sont amis depuis l'enfance. Cependant, Sofiane va petit à petit s'éloigner car il a une relation amoureuse avec Jess. Agathe se retrouve un peu seule. Elle subit les changements de son corps et le regard des autres sur ce dernier. Elle ne supporte plus qu'on lui dicte ce qu'elle doit faire avec ce corps, comment s'habiller. Jusqu'au jour où un garçon l'embrasse sans son consentement. C'est la goutte qui fait débordé le vase. Elle décide de prendre le dessus sur ce corps. Elle trouve le moyen de se dépasser dans la boxe.

C'est une histoire courte mais percutante, qui introduit la liberté de choix, d'évoquer les stéréotypes et la lutte face à ces derniers, l'émancipation à l'adolescence.

C'est une très belle découverte ! A partager !

Presque à chaque fois que je commande des romans pour le CDI, je pioche dans la collection "Ego" chez Talents Hauts car leurs titres sont vraiment très intéressants. Bien écrits, palpitants, qui soulèvent des thèmes importants.



Ici, je dirai que le thème principal est celui du rapport au corps, comme le titre l'indique. Le consentement est aussi quelque chose d'extrêmement présent dans le récit. D'autres sujets sont bien sûr abordés, c'est un roman qui touche à beaucoup de thématiques.



Agathe est une jeune fille un peu à part, elle ne se mêle pas trop aux autres collégiens. Elle vit seule avec sa mère et elle est inséparable de Sofiane, son voisin et meilleur ami depuis toujours. Mais ces grandes vacances avant l'entrée en 3ème vont aider Agathe à mûrir, à savoir ce qu'elle veut mais aussi à s'ouvrir aux autres. Depuis peu, Sofiane a une petite amie. Et si cela ne pose pas de problème à Agathe (j'ai aimé qu'il n'y ait pas de révélation amoureuse entre les deux personnages), elle se trouve quand même un peu désoeuvrée quand il passe du temps avec sa copine. Agathe avait décidé de s'inscrire à la boxe, alors elle y va tous les jours et commence à s'entraîner.



De plus en plus, Agathe ne supporte pas qu'on la touche. Elle n'aime pas qu'on la force à faire la bise, qu'on pose sa main sur ses épaules, qu'on lui caresse les cheveux... Or elle réalise que de nombreux adultes agissent ainsi avec elle. Et puis il y a aussi les nouveaux copains de Sofiane, ceux qu'elle commence à fréquenter avec lui. C'est agréable, parfois, d'être invité à une fête ou de passer du temps avec d'autres adolescents, mais quand lors d'un "action ou vérité", elle doit embrasser un garçon qu'elle connaît à peine, Agathe perd pied. Agathe se pose beaucoup de question sur elle-même, sur son corps, sur ce que ça implique d'être une fille.



J'ai beaucoup aimé cette lecture. On se pose des questions sur les relations entre les adolescents, sur la relation au corps. C'est un roman que j'aurai pu ajouter dans ma sélection lorsque j'avais fait un projet avec mes élèves sur le thème du corps. Il y a un petit passage sur les règles, que j'ai trouvé très bien fait. D'autres thèmes sont abordés comme les origines d'Agathe, la place de la femme dans le couple et dans la famille, mais aussi dans la société en général.



Un roman à faire lire aux collégiens et collégiennes !
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Me too à hauteur d'adolescents qui fait bien comprendre le problème de certains regards, agissements ou paroles à l'égard des filles.

Les sentiments d'Agathe sont bien décrits, qu'ils soient familiaux, amicaux, sportifs ou scolaires mais j'ai du mal à croire à une comparaison possible des bulletins : dommage qu'elle se fasse au début du livre et soit évoquée deux fois. J'ai aimé le thème du passage de l'enfance à l'adolescence.

Nouvelle lecture découverte grâce au défi Babélio, je ne connaissais pas cette auteure et c'est une belle découverte. Ce roman évoque avec beaucoup de justesse les changements que vit une adolescente dans son corps et dans sa tête. Ces changements, elle les vit aussi au travers du regard et des attitudes des autres, qui ne sont pas toujours bienveillants.

Lecture intéressante pour des élèves de collège qui se cherchent et qui se construisent...

Un roman court et facile à lire qui aborde un peu trop de thématiques à mon goût : les différences de notation et d'appréciation entre filles et garçons, le consentement, le sexisme, le sport, les règles, les relations mère-fille, la solidarité entre filles etc etc... J'ai eu l'impression que certains sujets étaient casés dans le texte par opportunisme, en étant juste effleurés. Mais cela dit, ce roman a quand même le mérite d'exister et de se faire le reflet des questions que se posent les filles à propos de leur corps, et du regard des autres sur celui-ci.

Le jour de la robe

Hortense a plutôt l’habitude de porter des pantalons mais pour son anniversaire, sa maman lui offre une robe. Une robe , c’est même pas un vrai cadeau d’anniversaire !! Et puis celle-ci lui prédit bien des tracas ! Déchirée, trouée, tachée, un bouton envolé, elle en verra de toutes les couleurs avant la fin de la journée… pas facile d’être élégante dans ces conditions…

Pour les jeunes lecteurs de 6 à 8 ans.

Avis masse critique Babelio. Je remercie la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.



Ma fille de 10 ans l’a lu (un peu plus âgée que l’âge recommandé). Je l’ai moi aussi lu, en me positionnant dans la peau d’une « enfant ».



C’est une histoire très sympa, ludique, amusante, avec de l’humour, qui parlera à beaucoup de petites filles. Une mise en avant de « clichés », du lien « parent / enfant ». Un bon moment de lecture, sans aucun doute. J’ai apprécié les mots mis en gras pour attirer l’attention du jeune lecteur. Les dessins sont doux, aux couleurs pastels. Le livre a une couverture épaisse, et est au format BD.



Ce livre est une belle découverte.

Assurément, Corps de fille est un roman qu'il faut crucialement lire, pour ensuite vivement le conseiller.
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Cet album destiné aux enfants lecteurs de milieu d'école primaire (CE) propose de raconter les aventures "ordinaires" d'une petite fille, bien dans sa peau qui porte pour la première fois à l'école une robe offerte à l'occasion de son anniversaire.

Un enchaînement de circonstances malheureuses gâche le cadeau et abîme irrémédiablement LA robe ! Alors qu'Hortense redoute le retour à la maison et la réaction de sa maman, celle-ci se montre compréhensive et pardonne tout, signant par là même une happy-end convenue mais qui n'est pas la vraie fin, plus humoristique...

Les illustrations d'Eloïse MINGOT développent, en pleines pages, un graphisme sympathique malgré une palette colorée (sépia, kaki, beige, ocres...) assez sombre pour un album destinée à la jeunesse.

Le texte de Marie-Lenne FOUQUET se veut amusant pour aborder, sans doute, la question du genre comme dans ses textes précédents édités avec succès chez Talents Hauts ("La bonne culotte", "Corps de fille"...).

Ici, il est question de vêtements attribués aux filles qui peuvent entraver les jeux de cour et peu compatibles avec les activités de l'école.

Hortense, la petite héroïne, se montre plutôt indépendante et peu soucieuse de sa robe jusqu'à ce que du découpage avec des ciseaux, aux tâches de nourriture en passant par une déchirure plus sérieuse ne lui fassent craindre les représailles familiales. Finalement, elle est heureuse de s'en débarrasser et revient vite vers son pantalon favori...

Certains mots sont mis en relief dans le texte grâce à la couleur et l'épaisseur des polices de caractères diverses qui, au début de l'album, martèlent dans le sens du récit mais vite se perdent et n'apportent pas grand chose à la compréhension.

Des coquilles orthographiques subsistent dans l'ouvrage ce qui nuit à la fluidité de lecture.

Cet album me semble manquer d'épaisseur et pas assez abouti quant à la thématique (peut-être) défendue.

Le propos est à mon avis peu clair : une robe alors, c'est bien pour Hortense ou une sinécure ? Elle avait envie de la porter ou c'était la volonté de sa maman ? Les petits drames qui surviennent sont intentionnels ou fortuits ?

Pour toutes ces raisons, cet album ne figurera pas dans ma liste de coups de cœur...

Je remercie néanmoins de tout cœur Babelio pour la découverte de cet ouvrage, dans le cadre de l'opération masse critique, de même que son envoi par "La Pimpante", petite maison d'édition régionale, soutenue par la Région Bretagne.

Agathe est ami avec Sofiane depuis la maternelle. Mais ce dernier tombe amoureux et du coup leur relation fusionnelle en pâtit. Elle ne supporte plus les regards qu'on porte sur son corps de femme en devenir, les critiques sur sa manière de s'habiller et laisse exploser sa rage en boxant. Quand un garçon lui impose un baiser, la rage l'envahit.



Un regard acéré sur l'univers du collège, ses règles, l'importance de l'amitié, un âge où le corps bouge, les regards blessent, les gestes sont maladroits. Comment passer ce cap de la 4ème, avec un pas dans l'enfance et un dans l'adolescence. Un beau portrait d'adolescente d'aujourd'hui.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

Roman simple, très facile à lire. Je l'ai lu d'une traite.

Le temps d'un été, on suit Agathe, cette ado qui ne supporte pas qu'on la touche, qui se défoule et évacue ses colères grâce à la boxe, et qui a du mal à exprimer ses sentiments.

J'ai beaucoup aimé l'amitié qu'elle entretient depuis l'enfance avec son voisin, Sofiane. Ils se connaissent tellement bien qu'ils n'ont pas toujours besoin de parler, qu'ils devinent leurs moindres sentiments. Mais cette amitié est un peu bousculée quand Sofiane tombe amoureux. Agathe doit alors apprendre à se détacher de lui. Heureusement elle se fait une nouvelle amie, Billie.

Le temps d'un été Agathe change, s'émancipe et s'affirme. Un beau roman sur l'adolescence.

Agathe est en 4e et soudain le monde qui l'entoure et concentre ses attentions, ses regards, ses gestes, ses commentaires sur son corps qui change lui est insupportable. Pour trouver un dérivatif elle débute une nouvelle activité : la boxe.

A travers ce court roman qui se concentre sur l'été entre la classe de 4e et de 3e, on découvre tout ce à quoi est soumise Agathe qui a un corps de fille : jugement, moquerie, conseil, observation, désir, invisibilisation.

A lire.

La professeuse documentaliste

Agathe est en 4e et soudain le monde qui l'entoure et concentre ses attentions, ses regards, ses gestes, ses commentaires sur son corps qui change lui est insupportable. Pour trouver un dérivatif elle débute une nouvelle activité : la boxe.

A travers ce court roman qui se concentre sur l'été entre la classe de 4e et de 3e, on découvre tout ce à quoi est soumise Agathe qui a un corps de fille : jugement, moquerie, conseil, observation, désir, invisibilisation.

A lire.

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Très jolie découverte que cette première lecture ! L'histoire est à la fois bienveillante et pleine d'humour. Elle montre qu'il n'est pas toujours évident d'être à l'aise dans ses baskets (ou, en l’occurrence, dans sa culotte) mais que cela ne doit pas pour autant nous empêcher d'être nous-mêmes. La jeune héroïne est touchante, tant dans sa façon de penser que son comportement. J'ai beaucoup aimé le fait que ce soit grâce à la musique, grâce à sa passion pour un instrument, qu'elle parvient à s'assumer et se faire une place parmi ses camarades. Un court roman qui devrait permettre aux jeunes lecteurs de gonfler leur estime de soi parfois malmenée, notamment à l'école.

Je découvre les éditions « Talents hauts » et leur collection « livres et égaux ». L’objectif de la collection est de lutter contre les préjugés, notamment ceux qui touchent le clivage garçon/fille.

Ces petits romans sont destinés aux enfants de 6 à 8 ans (du cp au ce2), ils sont très agréables à lire, tant au toucher (belle qualité de papier), que dans la mise en page (aérée, illustrations couleur, chapitres courts…). C’est toujours un enfant qui raconte l’histoire, avec un « je » qui permet au jeune lecteur de s’identifier plus facilement. (sauf « Alizée », qui est écrit à la troisième personne).

Je fais un seul article pour les 6 livres que j’ai lus.



« Alizée fend la bise » : c’est l’histoire d’une petite fille qui demande un vélo pour son anniversaire : elle veut un vrai vélo comme celui de son copain de l’école, un vélo de course, un vélo avec des roues crantées, un guidon en acier et une selle de compét. Mais ses parents lui offrent un vélo rose… Ils pensent lui faire plaisir, quand elle, elle veut juste un vélo pour pouvoir rouler vite… Un livre pour montrer aux enfants qu’il n’y a pas des jouets de fille et des jouets de garçon 😉 ***



« La bonne culotte » est superbement écrit, avec beaucoup de sensibilité. Parce qu’il y a des jours où on ne choisit pas la bonne culotte et on sait qu’il va falloir la supporter toute la journée, Emma est comme ça tous les jours, avec trop de doigts et pas assez de centimètres, mal dans sa peau du haut de ses 7 ans, timide et gauche, mais… elle sait jouer de l’accordéon 😉 *****



« Aimé » est aussi superbement écrit, et porte sur le prénom que l’on porte et que l’on n’aime pas forcément… Aimé déteste le sien parce qu’il est la cible de moqueries, mais finalement, il s’aperçoit que son prénom a une histoire et apprendra à la partager… *****



« Des filles dans l’équipe » met à mal les idées reçues des garçons sur les prouesses des filles au foot !!! Le championnat des ce2 oblige chaque équipe à avoir deux filles ; les garçons râlent, les filles finissent par monter leur propre équipe… Bien sûr, c’est un peu convenu mais parfait pour aborder cette thématique avec de jeunes enfants et montrer qu’aucune activité n’est « réservée » à un sexe en particulier.



« Franky au grand sourire » semble être le début d’une série écrite et illustrée par Thierry Lenain et Félix Larive. Le thème abordée ici est celui du handicap, ou plutôt de la maladie, et du regard que l’on porte sur elle. Franky arrive dans la classe, il est tout petit et allongé sur un lit à roulettes car il est paralysé. Les enfants de la classe vont très vite l’adopter sauf Fatia à qui il fait peur. On découvre aussi l’humanité du maître qui se met à pleurer parce qu’il a peur de le « casser ». C’est très bien écrit et permet de sensibiliser les enfants à ces différences. Je regrette juste qu’il n’est pas été mis en évidence tous les autres « handicaps » de la classe, même infimes (lunettes, dyslexie, etc) mais le format du roman et sa limpidité n’auraient pas été respectés. ****



« Mona qui sait où elle va » est le 2ème ouvrage de la série « Bienvenue » de Thierry Lenain et Félix Larive. (à l’heure où j’écris, il n’y en a pas d’autre) Il aborde cette fois la thématique des enfants placés avec Mona dont la maman n’est « plus capable ». Chose étrange, et alors qu’il y avait encore à dire et à creuser sur ce sujet, l’auteur a choisi d’aborder le thème, via la maîtresse, du « on n’est pas obligé de faire des enfants dans la vie » Cela interpelle, parce qu’en même temps, vu le contexte de l’histoire, c’est un peu comme si ça renvoyait à « ma mère aurait mieux fait de s’abstenir vu ce que ça donne ». Et même si l’auteur choisit de clôturer avec « J’ai beaucoup de chance alors que ma maman m’ait faite sinon je n’existerais pas », pour avoir chaque année des enfants placés dans ma classe et savoir ce qu’ils vivent au quotidien, je ne le trouve pas très judicieux, cet aparté… ***

... Un album jeunesse inspiré de faits réels pour sensibiliser le lecteur au commerce pétrolier. On assiste impuissant au naufrage d'un énorme bateau qui étouffe les coraux, tuent les poissons et recouvrent les plumes des oiseaux par sa cargaison polluante. Malgré la mobilisation humaine pour nettoyer la plage, le mal est fait et il faut se servir de ce malheureux événement pour changer les choses ! Yann est un petit garçon émouvant, auquel on s'attache très vite ainsi que son papa au ciré jaune. J'ai adoré les dessins de l'illustratrice qui met en scène nos protagonistes avant, pendant et après ce désastre. Les textes de l'autrice sont courts et facile à comprendre pour les lecteurs dès 6 ans. A la fin de l'ouvrage, nous trouvons un lexique pour expliquer ce qu'est le pétrole, comment est-il extrait et acheminé ainsi que consommé. On y découvre des solutions proposées et parfois déjà mises en place pour se détourner progressivement de cette ressource polluante. Un album jeunesse à découvrir sans aucune hésitation !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Une enfant mal à l'aise dans son corps, d'une grande timidité, à qui l'on demande de danser devant public pour le spectacle de l'école... Je ne sais pas vous, mais c'est une situation dans laquelle je retrouve parfaitement l'enfant que j'étais !

Ce petit roman explore avec sensibilité le thème de la timidité, en même temps qu'il offre le meilleur conseil pour passer outre : être soi-même et faire ce qu'on aime avant tout !



Un roman première lecture qui devrait ravir beaucoup d'enfants.

Première séance de piscine pour Nino. Lui qui a peur de l'eau et ne sait pas nager s'est placé dans le groupe des dauphins pour ne pas être ridicule aux yeux de ses amis. La suite? Nino va tout faire pour ne pas avoir à se retrouver dans l'eau. Pas facile pour l'institutrice, et Rose la maîtresse-nageuse (sic) de réguler tout ce petit monde car c'est un véritable bazar dans cette piscine.

D'un ton vif et enjoué l'auteure nous raconte une histoire où la bienveillance est de mise. Chacun a son défaut, et il faut savoir admettre ses capacités.

Sans leçon de moral, cette histoire est sympathique et drôle. Il y règne une joyeuse pagaille qui devrait plaire aux lecteurs et les rassurer ou les faire réfléchir.

illustration au top, qui s'accorde bien avec ces pages.

C'est l'histoire d'un garçon aux cheveux verts qui adore élaborer des plans - Mardy ; de son frère fantasque et malicieux - Ozgo - qui voue une passion aux déguisements ; de leur petite soeur baveuse - Petite - spécialiste de la crise qui détruit les tympans et de la couche sale, malencontreusement tombée dans un trou étrange ; d'un bouledogue tout aussi baveux, roi des ronrons ; d'une nounou japonaise un peu magique ; de boules d'herbe - les Ploozes - tyrannisées par un poireau géant drôlement méchant et kidnappeur de chats - Harold.



C'est aussi et surtout plein de surprises et d'aventures, drôle, frais, avec un message écologique glissé sous la fantaisie, sur ces humain.e.s qui taillent, coupent, rasent, tondent, élaguent, et qui s'installent comme s'ils étaient chez eux. Comme si tout leur appartenait.

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Coup de coeur pour le personnage d'Ozgo et ses déguisements improbables (une olive ?!), qu'il assume jusqu'au bout des froufrous de sa robe de princesse. Ozgo et son univers bien à lui, son regard vif et bienveillant, son inépuisable imagination. Évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'inénarrable Princesse Kévin de Michael Escoffier et Roland Garrigue ♥



Merci aux éditions Sarbacane pour ce roman qui ravira sans nul doute les jeunes lecteurs et lectrices féru.e.s d'aventures un peu folles, où la différence et le complémentarité sont une force incroyable !
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Nous retrouvons ici toute la verve de Marie Lenne-Fouquet, qui avait déjà "sévi" dans Kidnapping confiture, dans un registre très différent mais avec des personnages tout aussi attachants.



Mardy, c’est le grand frère, toujours une idée d'avance, toujours en train de réfléchir.

Ozgo, c'est le petit frère, "un enfant différent", jamais sans son déguisement, mais ce n'est pas lui qui le choisit, c'est le déguisement qui le choisit !! Pas forcément adapté à l'activité du jour !

Petite, c'est la petite soeur, adorable, à l'âge où rien n’inquiète, ou pas grand chose. Mais quand ça l'inquiète, attention à la crise, si violente que tout le monde la guette et essaie de l'éviter.

Et puis il y a Benjamin, le chat... le seul qui ait un "prénom" classique !

Mais le chat a disparu. Et ce n'est pas le seul.

Décidément, c'est l’automne des disparitions de chats, après ma lecture de "Même les araignées ont une maman" dont je vous parlerai bientôt (il ne parait qu'en octobre).

Mais en cherchant le chat, c'est Petite qui disparaît ... dans un trou. Pas d'autre solution que de descendre la chercher. Et les voilà au royaume des ploozes, doux, dangereux, et ronronnant.

Il va falloir arracher Petite aux griffes d'un poireau (ah ah !) et pas uniquement.



Une histoire qui fait rire et frissonner, même en surface, entre le voisin Drôle de Type et la nounou qui semble cacher quelque chose.



J'ai beaucoup apprécié, en plus du plaisir de cette lecture de façon générale :

- un monde de fantasy extrêmement bien construit et cohérent, tel qu'on en trouve plus souvent dans les lectures ado ou young adult, mais rarement dans les romans pour enfants.

- Une fratrie attachante, très attachés les uns aux autres. Ils s’aiment, ils s'aident, ils gardent le bébé et s'en occupent volontiers, ça réchauffe le coeur.

- Du fantastique, mais des sujets qu'on transpose volontiers dans la vie de tous les jours, entraide, liberté ou dictature, amitié,... et aussi les dégâts occasionnés par l'homme à la nature. De quoi faire réfléchir après avoir ri.



La fin semble appeler une suite ? J'en serais ravie. Même si le roman a une vraie fin et se suffit à lui-même. Mais je retrouverais volontiers ces personnages, et Madame Takeda m'intrigue !



Je ne suis pas fan des dessins des personnages, mais le reste des illustrations est hilarant, j'adore ces petits ploozes en noir comme en couleurs, je ne regarderais certainement plus une framboise du même oeil. On pourrait s'attarder longtemps à regarder certaines illustrations tant il y a de détails drôles à voir.

Et le poireau, le poireau ...

Comme j'accorde toujours beaucoup plus de temps au texte qu'aux illustrations, surtout en première lecture, je remercie l'autrice d’avoir attiré mon attention sur les fesses du poireau de la page 126... sans commentaires !



Illustré par Marie Morelle, j'avais déjà lu Catch, tournevis et lutins-robots, aux dessins tout aussi drôles et imaginatifs.



J'ai bien aimé ici les titres de chapitres, toujours un seul mot, bien descriptif. Chef-d'ouvre de concision !

On a aussi des phrases en caractères différents, notamment quand le poireau s'exprime fort !
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