Citations de Marie Lu (246)
Un autre écran montre cinq joueurs stars qui vont concourir ce soir. Asher Wing. Kento Park. Jena MacNeil. Max Martin. Penn Washoski. Je me dévisse le cou pour les admirer. Chacun d’eux est habillé à la toute dernière mode. Ils me sourient d’en haut, avec des bouches assez grandes pour dévorer la ville entière, et pendant que je les regarde, ils lèvent tous une cannette en déclarant que Coca-Cola est leur boisson préférée. Un sous-titre défile au bas de l’écran : « Les meilleurs joueurs de Warcross arrivent à Tokyo, prêts à conquérir le monde.
Hideo se détache de moi une seconde, ses lèvres juste au-dessus des miennes. Il a le souffle court, le front plissé, les yeux brillants. Ses émotions s'entrechoquent avec les miennes, elles se mêlent et se confondent, et pendant un instant l'Hideo distant, courtois et réservé que je connais s'efface pour dévoiler une part de lui instinctive et sauvage.
Chaque serrure a sa clé.
Chaque problème a une solution.
Tout commence par être de la science-fiction avant de devenir une réalité scientifique
Day a survécu et, en échange, je dois sortir de sa vie.
Il me regarde comme si j'étais une inconnue, mais il n'y a plus trace de cette douleur et de ce désespoir qui accompagnaient toujours la passion et l'amour que je lisais dans ses yeux.
Il est maintenant libre.
Il est libéré de notre histoire et moi seule continuerai à en porter le fardeau.
Il ressemble à un ange, à un ange brisé.
-Pourquoi "Day" ? Pourquoi "Jour" ?
-Un jour, c'est vingt-quatre heures. Vingt quatre heures pendant lesquelles tout est possible. Tu vis dans l'instant, tu meurs dans l'instant, tu affrontes la vie un jour à la fois.
Je devrais peut-être me sentir comme une héroïne. Mais ce n'est pas le cas. Il est toujours plus facile de détruire que de créer.
tu t'apercevras bientôt que toutes les histoires ne finissent pas bien. Il y a des blessures dont on ne guérit pas.
Je hurle pour tout ce qui ne s'est pas passé comme prévu. Je hurle pour tout ce qui s'est brisé dans nos vies.
C'est un garçon plein de lumière, de rires et de vie; plein de chagrin, de colère et de passion.
C'est un garçon dont le destin est lié au mien, à jamais.
Elle secoue la tête avec lenteur, abattue, et elle croise mon regard.
La tristesse la pare d'une beauté extraordinaire, comme un manteau de neige sur des terres stériles.
"Tout le monde a un prix, a-t-il prétendu. Dis-moi le tien."
Quand vous faites un rêve, aussi dingue soit-il, vous croyez à sa réalité. Comme si vous aviez le son surround, la haute définition, les effets spéciaux sur trois cent soixante degrés. Pourtant, ce que vous voyez n'existe pas, c'est une pure création de votre cerveau, sans le moindre support technologique. Hideo avait donc créé la meilleure interface de tous les temps entre l'ordinateur et le cerveau. Une paire de lunettes au style épurée. Le NeuroLink.
En vérité, la République n’a pas la moindre idée de ce à quoi je ressemble. Elle ne sait pas grand-chose de moi, sinon que je suis jeune et que mes empreintes digitales ne figurent pas dans leur base de données.
Some hate us, think us outlaws to hang at the gallows.
Some fear us, think us demons to burn at the stake.
Some worship us, think us children of the gods.
But ALL know us.
~Unknown source on the Young Elites~
- Tu me rends fou, June, murmure-t-il dans mes cheveux.
Tu es la personne la plus effrayante, la plus intelligente et la plus courageuse que je connaisse. Parfois, j'ai du mal à garder mon souffle parce-que je fais tellement d'efforts pour rester à ta hauteur. Il n'y aura jamais plus quelqu'un comme toi. Tu le sais, n'est-ce pas ?
J'incline la tête pour le regarder. Ses yeux reflètent les lumières lointaines des JumboTron, un arc-en-ciel de couleurs nocturnes.
- Des milliards de gens naîtront et parcourront ce monde, June, mais il n'y aura jamais plus quelqu'un comme toi.
Je veux réapprendre à te connaître. Si tu es d'accord. Tu es enveloppée dans un brouillard que je veux chasser.
-Tout l'honneur a été pour moi.
Mon coeur se brise en entendant cette voix qui parle sans la moindre tendresse qui se serait manifestée s'il était souvenu. Je ressens l'absence de cet amour douloureux qui m'était si précieux.
Il a disparu.
Je ne me sens tellement pas à ma place ici. Qu'importe combien la République me paye, je serais toujours le garçon des rues.
Et j'avais oublié qu'un garçon des rues n'est pas digne d'un futur princeps.