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Critiques de Marion Fayolle (144)
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Du même bois

j'ai adoré ce livre. On y parle du monde paysan. Marion Fayolle raconte l'histoire de la transmission familiale, des loyautés (plus ou moins bien vécues).

De l'exode rural qui jette les gens de la campagne dans la l'anonymat des villes.

Le ton et le style du livre épousent méthodiquement la vie qui se déroulent à la campagne. Pas d'emphase, des phrases courtes qui révèlent avec justesse le quotidien.

Quel magnifique récit !











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Du même bois

Mon libraire a eu raison de me recommander ce premier roman remarquable qui met en valeur avec une grande justesse un monde rural trop peu souvent abordé dans la littérature actuellement. Beaucoup d'humanité et de tendresse dans l'écriture de Marion Fayolle malgré la grande sobriété de l'écriture.
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Du même bois

Coup de cœur pour ce très beau premier roman d’une incroyable poésie et d’une langue unique.

Dans ce court livre, il n’y a aucun nom ou prénom. L’autrice raconte l’histoire de la famille de « la gamine » dans la campagne ardéchoise. C’est la vie dans une ferme de génération en génération, sorte de cycle perpétuel. On naît et vit dans la partie gauche de la ferme, puis au milieu se trouve l’étable avec les vaches, et dans la partie droite les aïeux sur le déclin.

Il y a bien sûr le rapport aux animaux, le dur labeur, mais aussi la question de la transmission au cœur de ce livre. Transmission d’un héritage, d’un bien, d’un métier, mais aussi de gènes, du passé, des fantômes. Comment trouver sa place et être soi dans une famille où tout est réglé ainsi depuis des générations. Il y a aussi les non-dits et l’oncle qui est différent et dont la mémé a accepté de s’occuper en épousant son frère. La ferme, la famille, c’est un tout.

Ce roman parle de toutes les étapes de la vie : des cabanes de l’enfance, aux premiers amours adolescents, jusqu’à la vieillesse et donc la mort. Dans cette famille, l’amour ne se dit pas mais se traduit par la nourriture par exemple. Marion Fayolle pose un regard tendre et plein d’émotions sur ses personnages.

Une voix unique et juste, tout en pudeur, qui ressort de cette rentrée littéraire d’hiver, que vous avez peut-être eu l’occasion d’entendre lors de son passage à l’émission La Grande Librairie la semaine dernière.

A lire assurément !
Lien : https://joellebooks.fr/2024/..
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Les amours suspendues

Une idée originale que cette pièce secrète ou seraient conservées des amours suspendues que l'on pourrait réactiver...Des personnages mis en scène dans un ballet graphique, et que l'on voit s'animer, changeant de forme, de couleur, de taille, tels des marionnettes, au gré des sentiments qui les traversent.

Beaucoup de poésie dans ce roman graphique, qui illustre avec simplicité et finesse la valse des sentiments amoureux !
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La tendresse des pierres

Un sujet difficile et lourd : le cancer et l’accompagnement d'un parent en fin de vie. Marion Fayolle traite ce thème avec brio et finesse. Les dessins portent une tendresse et une rigueur que j'associe volontiers au ressenti familial. Le discours sous couvert de naïveté contient beaucoup d'affect, de gravité.

Une lecture qui m'a bouleversé par sa poésie et l'imaginaire qui permet de prendre de la hauteur dans des situations où souvent les murs, les espaces, les émotions.. tout semble clos.
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NAPPE comme NEIGE

Un abécédaire plus original qu'il en à l'air et qui révélera pleinement son efficacité à la lecture avec les plus jeunes.



Le titre interpellera sans aucun doute, "Nappe comme neige".



Les deux mots débutent par la même lettre en effet et alors?



L'illustration de couverture viendra aussitôt répondre, pour qui aura la patience de s'y arrêter et finalement coller à ce qui est proposé en titre. Un jeu de substitution en abécédaire.







Les deux points forts,



le jeu donc proposé par l'auteure et le travail artistique de Marion Fayolle.







A remarquer, le soin apporté à l'illustration, les éléments sont caressés d'un crayonnage de couleur fin qui leur rendent de jolis volumes, honore la nature des choses choisies et inspirerait volontiers aux plus petits l'envie de sortir la boite de crayons de couleur pour prolonger le plaisir d'exposer toutes ces couleurs .







L'humour n'est pas absent, il est logé dans le jeu de substitution.



Il fallait y penser tout de même, un abécédaire qui montre d'un côté et suggère de l'autre à la fois, sur une présentation en double-pages.



L'album suit donc son classement alphabétique qui ne surprendra pas et puis déroute, amuse sur la page de gauche en réinvestissant son élément de droite pour un autre mot de la même lettre.



Cela devrait inviter aussi le lecteur à se remettre en mémoire l'objet disparu, sinon l'inspirer à le chercher dans d'autres ouvrages.







Ainsi, la quille devient Queue de castor, la Feuille une fumée, l'Herbe des Hélices et les Diamants une pluie de Déluge.







C'est soigné, une friponnerie enfantine des échanges qui reste élégante, en jolies drapées de volcans par exemple.



Il est à gagé que les enfants riront beaucoup des saucissons en souche d'arbre.



Un drôle d'abécédaire, un abécédaire drôle, pour le plaisir de jouer avec les images, d'apprendre les mots et de jouer avec les lettres.



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Du même bois

Marion Fayolle écrit son premier roman sur le monde agricole avec beaucoup de beauté et de sensibilité.

Pas de prénom dans la narration, cela crée un lien dans cette famille trans générationnelle d’agriculteurs.

« C’est pas toujours facile d’être un petit tour, d’avoir en soi autant d’histoires, autant de gens, de réussir à les faire taire pour inventer encore une petite chose à soi »



Ce qui compte et ce qu’on lit c’est la pudeur de taiseux, le temps qui passe, la solitude, la dureté du travail contraignant, la transmission.
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Les amours suspendues

J’ai découvert Marion Fayolle à la faveur de la dernière rentrée littéraire d’hiver, son premier roman « Du même bois » me tentant bien. Elle est à la base illustratrice, alors je me suis dit « pourquoi ne pas lire l’une de ses bandes dessinées ? ». Et voilà comment « Les amours suspendues » sont arrivées entre mes mains !

Le héros de cette histoire est très amoureux de sa femme. On se rend cependant vite compte qu’il n’est pas insensible au charme de toutes les autres, et qu’il s’autorise même de vivre des histoires avec certaines d’entre elles. Mais tel est pris qui croyait prendre…

C’est un album que j’ai trouvé très poétique, qui prend le temps d’explorer les sentiments amoureux, notamment à travers les différentes histoires de notre héros. Par contre je ne suis pas fan du tout du graphisme, que je trouve un peu trop simplet et pas très recherché. Par contre il est singulier, c’est déjà ça !

Bref, pas un gros coup de cœur.
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Du même bois

Un premier roman admirable qui dépeint la campagne humble et ses habitants, le travail de la terre, la cohabitation entre les hommes et les bêtes et la transmission.

D'une justesse bluffante.
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Du même bois

Un premier roman, une pépite à découvrir😍"Dans une ferme, l’histoire se reproduit de génération en génération : on s’occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l’étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer. Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s’imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce" Marion Fayolle nous parle ici des failles, des blessures, des inquiétudes, avec une écriture très douce. J'ai apprécié ce rythme d'écriture qu'on ne lâche pas, un beau livre sur les liens, l'amour difficile à exprimer d'une génération à une autre. Un livre à conseiller!
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Les petits

Aucun texte, mais je crois bien que c'est le meilleur livre sur la parentalité que j'ai jamais lu: le plus pertinent, le plus vrai, le plus émouvant, le plus drôle, le plus honnête. A offrir sans retenue aux parents pour qui ce n'est pas "que du bonheur".
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Les petits

Ouvrage sans texte et fait d'une succession d'illustrations, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'images pessimistes tout de même sur la parentalité et la naissance de nos enfants... malgré l'humour intégré. Une vision que j'ai bien fait de découvrir post-accouchement si récent XD



N'empêche, ce petit album carré est joliment réalisé et les illustrations sont on-ne-peut-plus équivoques pour comprendre les messages derrière chacune d'elles.
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Les amours suspendues

Première impression : comme cet objet-livre est beau ! Comme ces illustrations sont douces... Comme ces portraits de femmes sont délicats... Deuxième impression : le trouble ! La narration n'est pas habituelle, assez onirique. La trame de fond est irréelle, intemporelle. Les corps se déstructurent puis se rapprochent. le narrateur est tellement tourné vers lui-même qu'il en éloigne les objets de ses désirs, qui ne sont effectivement pas « suspendues », comme il l'imagine.



J'avoue avoir été étonnée par cette BD. Mais curieusement conquise par sa poésie et la beauté de ses illustrations. À découvrir donc...
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Les amours suspendues

Surprenant roman graphique de Marion Fayolle qui conte l'histoire d'un couple qui n'est plus et d'un homme volage qui tente de se reconstruire.



Au départ, un couple qui danse, virevolte. Ils sont mariés, s'aiment, leurs jambes s'enlacent, leurs mains se serrent mais le corps de l'homme se disloquent pour danser avec une autre partenaire. Sa femme le rattrape, le ramène à elle pour terminer sa danse à ses côtés. On comprend : l'homme est divisé, tourmenté, il aime séduire et malgré l'amour qu'il porte à sa femme, ses pensées s'évadent ... Le roman se construit sur son histoire, sa vision.



Graphiquement, c'est étonnant : pas de cases, pas de bulles,... Les personnages sont simplifiés, schématisés, pieds nus. Ils ont la même taille, le même âge et se ressemblent un peu. De plus, Marion Fayolle nous livre des personnages qui se meuvent, dansent et créent une musicalité qui accompagne le récit, les tourments de l'homme qui se divise. La rupture du couple n'arrête pas la danse, l'homme virevolte avec la robe de sa femme comme en souvenir de son corps.

Les paroles qu'elle laisse dans une lettre que l'on découvre sous les dessins nous indiquent que ce n'est pas le papillonnage de son mari qui l'a poussé à partir mais l'amour qu'elle ne ressentait plus. L'homme tente de se reconstruire, de renouer avec ses amours passées, il est metteur en scène et veut faire jouer trois de ses amours passées. Il leur demande de lui dire ce qu'il aimerait entendre au fond dans la vraie vie pour effacer son chagrin mais le jeu sonne faux jusqu'à ...



J'ai trouvé ce roman graphique particulièrement poétique et beau ! Une auteure que je vais suivre et lire dès que possible.
Lien : http://depuislecadredemafene..
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Du même bois

Le temps a été agréable à la lecture des mots de Marion Fayolle. Nous suivons la vie à la ferme à travers le prisme de la Gamine. Roman très contemplatif aussi bien des murs, des paysages que des habitants de cette ferme. Elle nous transmet avec délicatesse la rudesse de la vie à la ferme. Cette ferme unique mais qui parlera à tous. Ici, les générations vivent ensemble, se côtoient les Petitous et les vieillards, la transmission est importante, même avec le gamin qui n'est pas de la famille. Jusqu'au changement, l'abandon de cette vie de dur labeur. Les anciens peuvent-ils leurs en vouloir ? Eux, qui n'ont connu que ça.

Certains passages vous montent la larme à l'œil
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Du même bois

Je découvre cette autrice avec ce premier roman. Les deux petites illustrations par semées dans le livre me donnent envie d'en connaître plus...

L'histoire de cette famille se construit par petites touches délicates et tendres qui racontent la vie pas toujours facile dans une ferme. On aurait envie de continuer l'aventure avec elle
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Du même bois

Un témoignage sur la vie de trois générations dans une ferme en France. Nous faisons connaissance de ces personnes qui vivent durement en contact permanent avec leurs bêtes, isolées en pleine campagne. Elles ne prennent pas de vacances, ne voyagent pas, prennent soin de leurs bêtes 7 jours sur 7.

A la fois un roman émouvant, un documentaire, un hommage aux fermiers d’antan.

L’auteur met aussi en avant des valeurs fondamentales comme l’accueil de l’autre avec ses fêlures, le sens de la famille, le vivre ensemble intergénérationnel, le respect, le bon voisinage, l’amour des bêtes.

Un petit bijou
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Du même bois

De ce livre je retiendrai la douceur des mots devant la rugosité de la vie rurale que raconte Marion Fayolle. Je retiendrai aussi sa formidable capacité à dessiner avec des mots, créant des structures complexes avec peu de mots, qui se déplient au fil de la page pour nous donner une vue d’ensemble d’évènements comme la naissance d’un veau, ou de l’organisation de la ferme et des rapports familiaux qui font le quotidien.



Cette mise en mots de choses qui se regardent, s’entendent, se vivent, me touche beaucoup. Merci à l’autrice

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Du même bois

C'est bien écrit. Même si on sent ici et là qu'il s'agit d'un premier roman, je dirais, c'est un charme en plus. le livre a un beau style et il réussit à transmettre une certaine ambiance.

Le livre est tout à fait honnête, et il fallait sans doute du courage pour parler de tout comment cela s'est passé, parce que beaucoup n'était pas joli joli et l'autrice devait savoir que cela n'allait pas plaire à tout le monde.

C'est bien cela d'ailleurs le problème avec ce livre. Il est très bien écrit, et il est honnête. Mais heureusement que le livre est court ! Parce que le milieu dans lequel il se déroule, n'est pas agréable du tout. La lecture, même belle, ne m'a donc jamais fait passer de bons moments.





D'abord, les gens n'étaient pas très sympas. Ca ne rigolait pas, chez eux. Il y avait des semblants de tendresse, des relations, plus par habitude, éventuellement par nécessité qu'autre chose, qui s'appelle alors 'amour'. Mais ce n'était pas une famille qui savait voir le bon côté de la vie, même dure, ou qui aimait rire, et je ne l'ai pas ressentie comme très chaleureuse.





Mais surtout, surtout, ceux qui aiment les animaux ne pourront pas aimer ce milieu. Je suis végétarienne et quand je mange des oeufs ils sont bio, mais j'ai fermé le livre avec un plus grand dégout qu'avant du monde de l'agriculture non biologique en général, et animalier aussi (même si je comprends les flexitariens s'ils sont bio).

Après le livre, j'ai lu des tas de textes sur l'élevage des vaches en non-bio et j'ai été horrifiée. Par exemple, mais il y a bien plus, les vaches ne sont presque jamais dans le pré, quelques mois par an, et sinon dans l'étable, dans des cages trop petites.

Mais il y a de la maltraitance animale en général dans ce livre. Un membre de la famille bat son chien? On laisse comme ça. D'accord, il est question d'un autre chien, qui adorait son maitre. Ce n'est pas une raison pour laisser maltraiter un autre chien!





En plus, on tue facilement dans ce milieu. On met des pièges pour les rats, parce que ça se reproduit si vite. On tue le chien parce que le voisin a réclamé. Et il y a encore la chasse, douteuse aussi.

En tout cas, à force de vivre avec des vaches et des veaux qu'on envoie à l'abattoir, l'amour pour la vie et la différenciation avec la mort semble devenir vague.





C'est pourtant possible de faire autrement. Dans la famille de fermiers que je connais, les agriculteurs sont devenus bio. Tout y est plus ou moins comme dans le livre, c'est reconnaissable. La ferme, les générations, la vie dure et le travail tout le temps, le potager, la luzerne... Mais, ils aiment rire. Ils sont toujours de bonne humeur. Leurs animaux sont presque toujours dehors. Ces gens vous parlent tout le temps de la beauté de la nature. Et ils n'ont pas dû changer beaucoup pour avoir le label bio, car au fond, ils le faisaient déjà plus ou moins. C'est de l'élevage d'animaux, c'est dommage, mais c'est bio. Franchement, c'est mieux. Beaucoup mieux.





Conclusion

Un livre qui est bien écrit, qui décrit avec honnêteté et sans concession un monde dont l'autrice savait qu'il allait dégouter nombreux lecteurices. Même si la lecture n'est pas agréable, elle a le mérite de nous apprendre encore plus (et de nous dégouter encore plus si on aime les ainmaux).
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Du même bois

Ce premier roman, Marion Fayolle, plusieurs fois primée au Festival d'Angoulême en tant qu'autrice de BD, fait le tableau d'un monde rural en disparition. Elle explore les paysages, les animaux, et questionne obstinément la filiation des êtres.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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