Marion Fayolle

Très originale. Le trait est simple, clair et élégant dans les ton pastel. Le scénario est simple aussi mais traité d’une façon surprenante, entrecoupé de scène de danse, d’épisodes silencieux, de page pleine où les personnages se mettent en scène chorégraphiquement. Marion Fayolles traite avec beaucoup de douceur le discours de cet homme, qui aime les femmes.

BD surprenante tant par son dessin simple et inventif que par l'histoire. Un couple s'aime. L'homme papillonne tout de même mais ne s'engage pas auprès des autres femmes qu'il rencontre, par fidélité ? Pour ne pas souffrir ? Sa femme fini par le quitter. Il reste avec ses souvenirs et accuse le destin de son infortune. Le travail de la mise en page, du mouvement, de l'ombre et des personnages, des rêves et des costumes permet une compréhension sensible et parlante des ambiguïtés des sentiments et des attitudes.

La narratrice qui nous parle de la maladie de son père. De la perte de son poumon, à la venue des infirmiers à domicile. Je n'ai pas trop aimé le dessin assez simple et enfantin et je suis resté à distance de pas mal de personnages qui manquent un peu d'épaisseur à mon sens. Sur ce type d ethème l'ascencion du haut mal, la parenthèse sont à mon sens bien plus forts.

"Nappe comme neige" de Marion FAYOLLE joue aussi sur le visuel avec cet abécédaire humoristique.

Chaque lettre bénéficie d'une double page (ou plus pour certaines). La première offre les premiers abords d'un abécédaire conventionnel: A comme aubergine, B comme bouteille ou O comme oeuf. Mais juste après la lettre correspond à un autre mot et l'illustration de ce second reprend aussi le premier. C'est un choc visuel et un étonnement garanti.

Et puis les illustrations racontent maintenant des histoires loufoques et drolatiques: des crottes de cailloux, des déluges de diamants.

C'est ainsi une autre proposition de mise en perspective, de pause sur le réel. Cela peut même être une porte ouverte sur quelques questions d'actualité et de quoi les mettre à distance.
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[Cet album] est sans conteste intelligent, audacieux, élégant et qui s'adresse au plus grand nombre.
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L’homme en pièces est un livre surprenant, reposant par la délicatesse des images de l’auteur, le calme de la narration, et enfin par ces couleurs presque fanées. Elles leur confèrent un coté suranné qui est dynamisé par un trait en proie à des problématiques graphiques bien contemporaines. De cette technique si particulière qu’elle a développée, Marion Fayolle a su bâtir un univers fort par sa cohérence, dont le principal mystère reste maintenant de voir dans quelles directions il évoluera.
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Un très beau premier roman qui raconte la traversée d’une famille rurale, d’une lignée d’agriculteurs au fil des générations. L’histoire et la vie de chaque membre de la famille est racontée avec beaucoup d’émotion et de pudeur. Une belle découverte.

Un roman magnifiquement ciselé sur une ferme et une famille.
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J'ai beaucoup aimé , c'est vraiment ça, oui. Il y a même des souvenirs de ma jeunesse campagnarde qui ont ressurgi en cours de lecture.

J'ai trouvé cependant un peu moins d'attrait aux descriptions de la relation femme - mari ou fille - père: j'ai trouvé ces passages écrits plus communément il n'y a plus cette magie pointue en taches de couleur qui fait mouche.

Déjà connue pour ses illustrations, Marion Fayolle signe, avec "Du même bois", un premier roman tendre.
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Elle excelle à raconter les histoires enfouies dans le cœur des mères et sous la mousse du caveau familial, et qui disent en substance : nous sommes tous faits du même bois.
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Encore une magnifique BD de Marion Fayolle !! Toujours aussi touchante et bien dessinée, ce que j'apprécie particulièrement ce sont les métaphores qu'elles fait en dessin, on pourrait croire à du Boris Vian dessiné ! Ca parle tout de suite, on peut interpréter beaucoup ! J'adore

Dans le court et précieux livre d’entretiens « Fond perdu », Marion Fayolle explore avec grâce les questionnements qui sous-tendent la pratique de l’illustration et de la bande dessinée.
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Comme les pièces d’un gigantesque puzzle dont on ne voit pas encore l’ensemble, les livres que publie Marion Fayolle, depuis une dizaine d’années, ont des airs de famille, mais ne se ressemblent pas. Avec La Maison nue, elle ajoute une nouvelle brique à son univers riche, proposant une comédie musicale de papier…
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Marion Fayolle met les corps en scène comme au théâtre. Créant des ballets, souvent intimes ou sentimentaux, à la grâce infinie. Avec La Maison nue, elle montre la déconstruction et le rapprochement de trois personnages en souffrance, en même temps que l’anéantissement du bâtiment qui les abrite.
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J'ai envie d'entrer dans l'œuvre de Marion Fayolle toute entière, y mettre mes deux poumons, mes yeux, mes mains, mon cœur et y perdre la tête.

Je ne peux plus quitter ses mots, oublier son génie "bizarre joli", ses traits justes, depuis "Postillons" elle est en moi encrée, depuis la couverture "des Longueurs" je sais.

Je sais que j'ai trouvé quelqu'une à admirer.

Magnifique livre sur le vécu d'une famille dont le père est atteint d'un cancer. L'auteur nous entraîne dans son rôle de témoin et d'accompagnant de la personne malade avec beaucoup d'authenticité et de réalisme. Les dessins sont très explicites pour qui est familier de la bande dessinée et des soins palliatifs. C'est l'histoire d'un parcours assez long vers un processus de mort.

Sans une parole, dans l’élégance du format et la délicatesse du blanc, cet opus éveille la réflexion, il nous tend un miroir de situations, d’émotions sur les relations familiales, le dur métier de parents, sur un fil tendu entre humour et mélancolie, avec tendresse.
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Magnifique, bouleversant.

Séduite par le style rétro et surréaliste, qui fait penser à Topor, au service d’une histoire simple, teintée de mélancolie. Un peu déçue par la dernière partie.