Citations de Martha Grimes (250)
Il n’y a rien de pire que de voir une femme avec un œil au beurre noir.
Bon, je sais que les femmes qui n’ont jamais connu un tel mariage diraient qu’elles ne l’accepteraient jamais, qu’il faut être idiote pour se laisser traiter aussi mal. Mais les femmes qui n’ont jamais reçu de gifles ne peuvent pas s’imaginer quel effet cela fait.
Rien de tel que de quitter Dallas et de retrouver la nature ! C’est comme ça que je voudrais vivre, respirer l’air, sans toutes ces fumées qu’on est obligé d’avaler tout le reste de l’année. C’est ça, la vraie vie ! Simple, sans complication, rustique.
Ce n’était pas aussi simple que la distinction entre « courageuse » et « lâche ». Cela ne reposait sur rien d’extérieur : pas sur une bonne opinion, une récompense ou une punition.
Les garçons n’aiment pas les filles trop indépendantes. Ils n’aiment pas les premières de la classe.
Il n’y a que des chercheurs. Ils passent tout leur temps à ne rien faire d’autre que réfléchir. C’est peinard, comme boulot.
La complexité. C’est une sorte de théorie. Comme la théorie du chaos.
Les coyotes et les loups ont la faculté surprenante de faire croire à la présence de tout un chœur avec seulement quelques têtes.
Elle resta emmurée dans un silence de mort mais elle faillit hurler quand le révèrent parla de paradis et de récompense .
l se tint sur le trottoir face à la rue sombre et trempée, regardant vers le square. Allait-elle encore lui faire des reproches ? Exiger qu'il revoie son texte ? Lui dire que cette scène-ci ou cette scène-là avec Patric était totalement ratée, un tissu de mensonges ? Qu'il ne méritait pas une héroïne comme elle ?
Au lieu de tout cela, elle bougea. Elle se leva de son banc (sans l'aide de Ned), fourra la lettre dans sa poche noire, s'éloigna dans l'allée. Au bout de quelques pas, elle se retourna, lui fit un petit signe d'adieu avec un sourire.
L'une des personnes dans la rangée, un adolescent au sourire forcé, tenait une pancarte avec le nom Isaly suivit d'une phrase.
"Isaly" n'était pas un nom de famille. Du moins, ce n'était apparemment pas le patronyme des propriétaires de ce royaume de la crème glacée. Ici, il était question d'un acronyme : I.S.A.L.Y.
I Shall Always Love You. "Je t'aimerai toujours."
Ned n'était pas une glace Isaly. Sally prit sa tête entre ses mains. C'était plus fort qu'elle. Elle s'effondra en larmes.
- On se croirait chez Swill's !
- C'est vrai, dit Candy. Vous repartez quand ?
- Demain, répondit-elle.
- Demain, dit Saul.
- Demain, dit Clive.
- Demain, dit Blaze.
- Demain, dirent Candy, Karl et Arthur à l'unisson.
- Demain, dit Ned. Ou peut-être après-demain.
Sept paires d'yeux le foudroyèrent.
L’absence de mobile est toujours un obstacle majeur dans une enquête policière. Nous ne pouvions établir de rapport entre tous ces meurtres tant que nous ne connaissions pas le motif qui avait animé l’assassin.
Puissants de ce monde
Chez qui l’or abonde,
De la mort vous n’êtes à l’abri.
Le monde est devenu plus civilisé, inspecteur Wiggins. Aujourd’hui, nous n’avons plus que des accidents de la route ou des catastrophes aériennes.
Notre métier n’est pas de tout repos, n’est-ce pas, et lorsqu’on est sensible comme je le suis, il est normal qu’on finisse par en subir les conséquences. On encaisse, on encaisse, et puis un jour, il faut bien que ça sorte. Être policier, c’est un sacerdoce. Nous sommes en quelque sorte les martyrs de la loi et de l’ordre.
D’aimer ou de haïr il n’est en notre pouvoir
En ces matières la raison, du destin subit les foudres.
De la passion, l’amant ne connaît d’autre devoir.
« L’amour ne naît-il pas toujours sur un coup de foudre ? »
Certains hommes, quand ça va mal, dégainent leur pistolet, d’autres sortent leurs cigarettes.
La beauté n’est qu’une fleur
Que ride guette en son heure ;
Comme brumes voilant le ciel,
Les reines meurent jeunes et belles…
Ce n’était pas le sexe qu’aimait Honey Belle, c’était le pouvoir qu’il lui donnait sur les hommes.Là-haut, sur sa plate-forme de danseuse topless, mitraillée de lumières bleues et roses, ou posant sur des divans et sur des coussins dans des positions suggestives… Ce n’était pas le sexe, non. Elle n’aimait pas du tout ça, en fait. Ce qui l’excitait, c’était d’inciter les hommes à y penser. À imaginer qu’ils lui faisaient l’amour. C’était de les voir la dévorer des yeux ou d’imaginer tous ceux qui achetaient ces photos et tout ce que celles-ci leur inspireraient.