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Citations de Maryline Martin (37)


Respect, pudeur. Georges tient à son intimité. Quant à l’amour, il l’entoure d’un halo sacré. Le quotidien pour lui revêt un caractère trivial ? Drôle de spectacle que d’assister à la toilette de l’être aimé. La femme, la sienne, doit garder un part de mystère…
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Son calendrier est découpé en quatre trimestres : trois mois de tournée, trois mois de repos, trois mois d' écriture et enfin trois mois pour chanter à Bobino. p
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Lire dans la presse que Brassens qui, au nom de l' amitié, fait bouillir la marmite des époux Planche, lui retourne les sangs. L'amitié, et puis quoi encore ! Elle l' aimera d'amour jusqu'à son dernier souffle.
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Jeanne qui, les bras ouverts, l avait accueilli, lui, le jeune réfractaire du STO...Jeanne qui inspectait son linge de corps pour le prendre en flagrant délit de libertinage...Jeanne qui cachait son unique pantalon pour l empêcher de sortir...Jeanne qui ne supportait pas de l entendre chanter des airs de son Midi natal de peur qu il ne retourne chez Elvira...

Jeanne qui devenait furie quand les femmes lui manifestaient une attention trop marquée...Jeanne qu il conduisait à Paimpol avec sa ménagerie...Jeanne qui venait de se remarier avec un ivrogne...Celle qui l avait logé, blanchi et nourri avait été toutes ces femmes à la fois. Elle venait de disparaître pour toujours et cet adverbe de temps lui faisait l effet d un coup de poignard en plein cœur.
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Pendant que l'on descend le cercueil dans la tombe fraîchement creusée, Georges ferme les paupières sur ses yeux rougis de chagrin. Demain, il ira porter 50 000 francs à sœur Odile. Des images fugaces de celle qui fut " ni tout a fait la même ni tout a fait une autre" viennent se telescoper dans son cerveau endolori par le chagrin : Jeannette qui lui envoyait des colis à Basdorf et qui avait apporté son cofinancement pour ses premiers ouvrages...
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il ne supporte toujours pas qu'un homme puisse en dominer un.autre surtout pour une question d argent .
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Si Georges affirme que la tenue n'a pas d'importance puisqu'il chante non pas pour être vu mais pour être entendu, il estime devoir être présentable.
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"(...) Mais sais-tu je n'aimerai jamais une artiste. C' est impossible, elles me ressemblent, enfin leur métier passe avant tout. (...)"
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Ce n'est un secret pour personne. Georges n' a jamais voulu transmettre son nom à un être de chair et de sang.
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La Goulue aux bas de soie noire, son pied de satin noir dans la main, faisait virevolter les soixante mètres de dentelle de ses jupons, et montrait son pantalon cocassement brodé d’un coeur qui se tendait, farceur, sur son petit postérieur. [...] La danseuse décoiffait son cavalier d’un petit coup de pied chic dans le chapeau, et faisait le grand écart, le buste droit, la taille mince dans sa blouse de satin bleu ciel et sa jupe de satin noir, coupée en forme de parapluie, s’étalant en ses cinq mètres de largeur.
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Vous connaissez le Moulin Rouge... Mais connaissez-vous vraiment son histoire ? Et surtout, connaissez-vous l'histoire de la Goulue. Celle qui a inventé le French- Cancan, la plus grande star de la Belle Epoque ! Le Moulin Rouge est devenu éternel. Le Goulue y a ruiné sa vie...
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Voici maintenant six heures que je me suis enfermé dans mon bureau. Je rédige, sous des pseudonymes divers et variés, les échos, les informations théâtrales, reflets fidèles et amusants des coulisses de la capitale qui nourrissent la page La Vie à Paris de Paris-Midi1. J’attends avec impatience l’appel de Pierre Lazareff. Avant d’être mon patron, il est avant tout mon ami. Pour lui, je ne suis pas seulement le frère de Francis (Carco) mais Jeannot. Peu de monde ici m’appelle par mon véritable patronyme : Jean Marèze. Je n’ai plus aucune nouvelle depuis que je l’ai laissé seul, au chevet de Louise. Nous nous sommes quittés dans un silence oppressant. Depuis, bouleversé par les événements, je n’ai pas été capable d’écrire une seule ligne convenable sur la dernière pièce de théâtre vue la veille au soir. La corbeille à papiers déborde de ces tentatives infructueuses. Je suis dans une autre comédie, celle de la vie. Enfin, la sonnerie du téléphone emplit l’espace de mon refuge. Je décroche. À l’autre bout du fil, la voix nerveuse de Pierrot. Son élocution en avalanche où les mots se chevauchent, et ce léger cheveu sur la langue quand il parle trop vite traduisent une vive émotion. J’allume une Gauloise, plus pour le geste que par envie, et apprends sans surprise la nouvelle : Louise est morte.
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Louise continue de soliloquer : « Avant de donner l’os à ronger à mon chien, je le ferai cuire dans l’eau avec quelques légumes. Cela parfumera un peu le bouillon que je n’arrête pas de boire depuis mes déboires… »
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« Le tabac c’est l’baume d’la souffrance Quand on fume l’fardeau est moins lourd… »
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« Toulouse-Lautrec, c’était un chic type. Il était riche, mais il n’était pas comme les autres hommes. Il me grandissait. »
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D’un geste brusque, elle subtilise le carnet de croquis qu’elle agite à la manière d’un éventail. La Goulue s’esclaffe : « Quand je vois mon cul peint par toi, mon P’tit Touffu, je le trouve très beau… »
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« Elle aurait pu subir un examen d’argot et aurait conquis d’emblée l’agrégation2. »
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