Masami Tsuda

Un tome intéressant mais qui n’a pas vraiment su me toucher, alors que je suis persuadée que c’est ce que cherchait l’auteur. Même si Reiji du présent n’apparaît pas beaucoup, ce tome dix-huit lui est entièrement consacré. Je me suis déjà attaché à ce personnage dans le tome précédent et autant le passé d’Arima était pour moi important, autant celui de son père biologique ne l’était pas autant. Cela reste intéressant car il est lié à celui de son fils et on comprend beaucoup de choses au final. Notamment la méchanceté cruelle de la famille Arima envers Soichiro. Tout part de Reiji, ou plus précisément de son père. Et on peut voir combien les erreurs du grand-père de notre héros ont eu de nombreuses répercutions. A lui seul, il a brisé de nombreuses vies. Sans le faire exprès, mais quand même…



Du coup, c’est intéressant, mais on se doutait de tout cela. Il n’y a pas eu de grandes révélations, de grandes surprises. Reiji et Soichiro se ressemblent, physiquement mais aussi par rapport à leur passé plus ou moins commun. Leur principale différence réside dans le fait que Soichiro a su trouver des personnes qui l’aiment et que grâce à cela, il a pu se détacher de son passé. Reiji s’est montré plus fort en un sens, il a subi moins de violence aussi, mais il a pris la situation par une autre voie. Pas la meilleure, mais il a réussi à s’en sortir, en quelque sorte. Sauf que contrairement à son fils, il n’a jamais pu s’attacher à personne. C’est triste, indéniablement, mais cela ne m’a pas touché plus que cela. Peut-être parce qu’on découvre cette histoire par les yeux de Soji (le père adoptif d’Arima et la frère de Reiji) mais aussi parce que Reiji se comporte de façon puéril, un peu comme si rien ne le touchait. Une façade, certes, mais qui joue bien son rôle.



Je regrette juste que ce personnage soit en fin de compte pas assez exploité. Il est très bien à beaucoup de niveau, et encore une fois, la mangaka sait très bien manier son histoire, rendant tout cela très crédible et dramatique à la fois. Je ne sais pas si on reverra Reiji mais savoir ce que lui ressent vraiment, aurait été un gros plus.

Après tous ces drames et toutes ces émotions, je ne m’attendais pas à un tome comme cela. La première partie est un peu intense, certes, mais le reste était très paisible à lire. Il faut dire que le premier chapitre clôt en un sens toute l’histoire. Du coup, le reste est vraiment du bonus. Du coup, je me demande ce que l’on va bien pouvoir avoir avec le tome vingt-et-un.



Mais revenons un peu au début. L’histoire de Soichiro prend enfin « fin » dans le sens où il réussit à faire la paix avec son passé et lui-même. Et cela grâce en grande partie à Reiji. Je l’ai dit dans mes critiques précédents, le père biologique de notre héros est vraiment un personnage que j’aime beaucoup. Il est dans l’émotion et sa franchise et son côté un peu gamin font de lui quelqu’un d’irrésistible. Impossible d’être fâché contre lui. Il fait tourner en bourrique Soichiro mais en même temps, il nous permet de voir par la même occasion, un Soichiro plus spontané, avec des scènes vraiment drôles et surtout un air apaisé. C’est impressionnant de voir que graphiquement tout à changer. Plus de noirceur mais beaucoup de luminosité. Et cela fait un bien fou.



La suite est un peu moins intéressante à mon goût. La mère adoptive de Soichiro finit par avoir sa propre petite histoire (enfin, il était temps), mais on n’apprend pas tellement de choses au final, même si les passages de son passé sont adorables à de nombreux points. J’ai aussi trouvé que placer ce récit ici coupait un peu le reste du tome. Une coupure étrange.



Quant à la fin de ce tome… Un peu bisounours sur le bord, je ne peux pas le nier. C’est après tout une récompense que l’on attendait depuis bien longtemps pour nos deux héros, mais j’avoue que pour le coup, trop de bonheur, tue le bonheur. Pourtant, cela va dans la logique des choses. Sauf peut-être pour le choix de carrière de Soichiro. J’avoue que je ne l’avais pas vu venir et que cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe même si l’auteur nous donne un semblant d’explication, un brin étrange.



En quelque sorte, un tome en demi-teinte, même s’il était pas mal du tout dans son ensemble, j’avoue que la première partie est de loin la plus intéressante et la mieux traitée. Reste à savoir ce que la mangaka va bien pouvoir nous trouver pour le tome vingt-et-un.

Pour un peu changer, ce tome cinq ne se focalise pas sur Yukino ou Arima. Je trouve cela pas mal, même si le couple reste présent, la mangaka a choisi de développer ses personnages secondaires en leur donnant un peu la vedette. C’est le genre de chose que j’apprécie car pour le coup l’univers du manga ne peut qu’en sortir plus riche. Et puis, Elle et Lui est de plus en plus un shojo qui s’intéresse non pas seulement à la romance mais aussi aux sentiments et aux obstacles qui peuvent bouleverser les adolescents.



Tsubasa est donc notre héroïne pour ce tome. J’ai du mal à la considérer comme une jeune femme, son apparence et son comportement restant tout de même assez juvénile. Mais il n’en reste pas moins qu’elle est attendrissante malgré ses caprices et ses sautes d’humeur. On comprend d’ailleurs beaucoup mieux dans ce tome pourquoi elle agit de la sorte. Je ne dis pas que cela l’excuse mais il est intéressant de voir pourquoi elle agit ainsi. D’autant plus que la jeune femme finit par prendre conscience de certaines choses. Un grand pas en avant pour elle qui je l’espère finira par la rendre beaucoup plus heureuse.



L’arrivée de Kazuma est aussi un petit rayon de soleil. La gente féminine commence à prendre le pas sur les personnages, un autre personnage masculin pour soutenir Arima et Asaba n’est donc pas une mauvaise chose ! Plaisanterie mise à part, c’est un jeune homme très plaisant, solaire, posé. Il apporte une sérénité déconcertante surtout en face de Tsubasa. Et pour le coup, le duo fonctionne vraiment très bien. Un bon choix de la part de Masami Tsuda.



Le reste du tome est très penché sur l’amitié. Une part importante de l’histoire maintenant et que j’affectionne beaucoup. On voit les différents personnages s’ouvrir aux autres, se confier, évoluer. Même la présence de Maho n’est en fin de compte pas une surprise malgré le fait qu’elle ait été plus que désagréable avec Yukino. Et c’est ce que j’aime avec ce manga. Cette recherche d’aller de l’avant, de trouver son bonheur même si c’est par petits pas.

Je ne m’attendais pas à un tome dix aussi gai. Franchement après la fin du dernier volume, je m’étais préparé à un grand drame, le genre qui chamboule complètement un monde. Mais non. Ce n’est pas forcément plus mal vu que je n’avais pas apprécié le tome neuf. Ici, plus de sérénité, une petit voyage scolaire où les rebondissements se succèdent, où le sourire est présent. Bref, un très bon moment.



La première partie est consacrée à Maho. Un personnage qui en fin de compte est souvent présent mais dont on ne savait pas grand-chose. Elle est beaucoup plus sympathique depuis certains temps, le fait d’être entourée de Yukino, Aya, Kira, Himé et Sakura aide beaucoup. Elle est la plus sérieuse, la plus « taciturne », mais on sent tout de même que ces amitiés lui font du bien. On se rend compte d’ailleurs que comme Tonami, elle n’a pas eu une enfance si sereine que cela. Ce qui explique son comportement du début de la série. Et puis, la mangaka a aussi décidé de nous faire découvrir la romance qu’elle entretient avec son petit ami. La différence d’âge est un peu étrange au premier abord, mais on s’y fait très vite, surtout que Masami Tsuda rend l’histoire platonique tout d’abord, puis avec une certaine réflexion derrière la fait évoluer. Des chapitres plutôt sympas.



Vient ensuite le voyage scolaire. Il n’apporte pas beaucoup, soyons franc, mais il n’empêche qu’on passe un bon moment comme nos héros. Cela fait du bien, ils sont, de plus, dans un environnement moins scolaire, et on sent les liens d’amitié se renforcer. Certains personnages qui n’ont pas l’habitude d’être ensemble se retrouvent à former des duos ou trios. Et c’est plutôt fun de voir de nouvelles interactions.



La dernière partie est un autre flashback. Je l’ai trouvé attendrissant sans pour autant qu’il apporte beaucoup de choses. Nous revoyons nos héros à leur entrée au lycée. Les points de vue de chacun sont intéressants mais d’un autre côté, je trouve que certaines situations sont étranges car on ne les a pas vu se répercuter au début du manga. Un peu étrange, mais cela n’est pas très grave.



Un tome que je dirais de transition. Peut-être annonciateur d’une tempête à venir mais on profite de ce moment de calme.

Je ne dis pas cela de façon « méchante » mais à mon humble avis ce dernier tome n’était pas nécessaire. Le tome vingt clôturait très bien la saga sans nous laisser de questions sans réponse à mon goût. Du coup, on a plus l’impression de lire un volume « bonus » qu’une réelle suite.



La première partie est assez rigolote. Yukino et Soichiro annoncent à leur entourage la grossesse et leurs choix de carrière. La réaction de leur professeur principal est absolument génial ! J’ai vraiment adoré ce personnage d’ailleurs. Mis à part au tout début de l’histoire, mais ensuite on découvre vraiment un homme attentionné qui veut tout le bonheur de ses élèves. Ces derniers l’ayant bien fait tourner en bourrique, il faut l’avouer.



Vient ensuite, une histoire vraiment bizarre avec Asaba. Je ne sais pas trop, mais la mangaka nous sort un personnage de son chapeau, comme ça, sans prévenir. Un gros cheveu sur la soupe. Vraiment trop étrange. Sans compter qu’on sent venir à trois kilomètres une fin à la Twilight, du genre Jacob et Renesmée. Si, si. La mangaka va oser, c’est inévitable, gros comme une maison. Je comprends qu’elle voulait finir avec un happy ending pour tous ses personnages mais franchement, c’est un choix assez étrange. Enfin, passons.



Vient ensuite un bon de seize ans dans le futur. D’habitude, je suis plutôt fan, mais là vu que chacun des personnages avaient pour moi eu sa fin et qu’on ne s’attendait à rien d’autre… Moui, pourquoi pas. Alors, bien entendu, on découvre de petites choses, mais c’était pour moi, plus du remplissage qu’autre chose.



Je vais donc conclure sans prendre en compte ce dernier tome qui est une baisse considérable dans le niveau jusque là atteint. Une série, donc, que j’ai vraiment beaucoup apprécié. Avec de la justesse, des choix originaux, une noirceur toujours présente sans être « gratuite », de la réflexion, un cheminement progressif. Une trame en soi, très bien traité. Nous avons aussi de nombreux personnages secondaires qui ne sont pas laissés pour compte et qui font partie à part entière de la saga. Un développement des personnages maîtrisé et réfléchi. Un bonne dose d’humour aussi, pour ne rien gâché, et un peu de légèreté de temps à autre. Un équilibre maintenu jusqu’au bout. Je n’ai pas parlé du graphisme jusqu’à présent, mais là aussi, je n’ai rien de négatif à dire. Il est épuré et élégant et on a bien vu une amélioration au fil des tomes. En clair, un shôjo que je recommanderai les yeux fermés.

Comme espéré, le tome douze reprend la romance entre Tsubasa et Kazuma. La mangaka a choisi un point de vue très romancé à mon goût mais vu les deux personnalités de ses personnages, le choix est cohérent.



J’ai beaucoup aimé le décalage entre Tsubasa et Kazuma. Le jeune homme a beaucoup grandi en peu de temps. Il prend des décisions difficiles, fait des choix risqués mais au final il va de l’avant et prend son destin en main. Il est avec Maho celui qui me semble le plus ancré dans le monde des adultes. Les autres se cherchent encore, ont des problèmes personnels qui les retiennent encore dans l’enfance. Ce n’est pas une mauvaise chose, loin de là, mais je trouve rafraichissant de voir un peu des personnages avoir une autre évolution.



Justement Tsubasa est clairement le genre de personnage qui est encore dans l’enfance. On le voit depuis le début avec la façon dans la mangaka a décidé de traité graphiquement son personnage (beaucoup de scènes chibi) et aussi son comportement. Étrangement, ce côté immature ne m’a jamais dérangé vis-à-vis de ce personnage. Il est très bien traité et on nous explique clairement pourquoi Tsubasa agit comme cela. Son sentiment d’abandon la pousse à agir comme ça. Du coup, avec ce tome douze, on a la chance de la voir évoluer mais aussi de comprendre un peu plus son malaise. J’espère juste qu’elle gardera un peu son côté farouche et enfantin, je trouve ça très mignon.



La fin du tome est consacré à Rika. Le traitement de la narration est assez inhabituel mais pas mal non plus. Rika nous présente ses relations avec ses différents amis. C’est un personnage très discret, il est donc difficile de réellement l’appréhender et pour le coup, on la cerne un peu mieux. Elle reste la douce et discrète amie, mais on y voit aussi une jeune femme qui voit la vie de façon positive et qui se contente des petites choses de la vie. Elle a aussi un côté un peu « violent » qui est plutôt drôle. Je ne pense pas que Masami Tsuda la développera plus, mais elle reste un personnage à part entière qui est très sympathique.



Une mention spéciale pour la dernière page du tome qui m’a beaucoup fait rire.

Un tome vraiment étrange. Je ne l’ai pas vraiment apprécié même. Le problème réside dans le fait que la mangaka a choisi de présenter la pièce de théâtre que préparait Yukino et ses amies dans sa globalité. Un choix vraiment étrange, même si, oui il y a des parallèles avec les histoires de nos héros, mais franchement… J’ai eu du mal. J’ai même lu en diagonale en espérant que ces passages se termineraient bientôt. Ils prennent quatre vingt pourcent du tome tout de même…



C’est dommage car, par petite touche, cette pièce aurait pu avoir de l’intérêt. Elle ne fait d’ailleurs que mettre en lumière ce que l’on sait déjà depuis un moment. Une baisse de niveau pour moi fort regrettable.



A côté de cela, j’ai beaucoup aimé les passages de la vie quotidienne de nos héros. L’histoire de Tonami et Sakura m’a semblé un peu précipité mais en fin de compte, elle ressemble beaucoup aux personnages et j’aime beaucoup les prises de consciences de Tonami. Je ne pensais pas qu’il était si torturé et ce tome met bien en avant sa souffrance.



Elle fait d’ailleurs écho à celle d’Arima. Rien de bien nouveau de ce côté-là par contre. Peut-être mis à part les dernières pages. Yukino lance quelque chose qui de son point de vue est très positif et on voit à quel point elle a changé et elle s’est épanouie. Le problème étant que nous connaissons aussi Arima, le vrai, et cette phrase anodine et sereine se révèle en même temps cruelle et angoissante. Un mélange étrange mais qui prouve que Masami Tsuda sait très bien gérer les deux versants de son histoire.

On retrouve encore une fois dans ce tome huit ce côté solaire et sombre que Yukino et Arima incarnent. Pourtant, rien ne se produit vraiment. Et ce temps de latence commence à durer. Je n’ai pas vraiment envie qu’Arima explose, mais je me dis qu’exposer son côté sombre, en parler à un de ses amis ferait peut-être avancer les choses. Elles durent un peu de ce côté-là.



En tant que spectateur il est d’autant plus difficile de suivre ce cheminement car nous voyons vraiment ce que ressent Arima. Je crois que d’un certain point de vue, la froideur qu’Arima affiche face à Tonami est peut-être la pire. Je peux comprendre ses démons et son cheminement de pensée, les deux sont très clairs et la mangaka les expose sans qu’on ait de préjugés, mais si cela continue ainsi j’ai peur de la suite. Je n’ai rien contre des personnages torturés, mais quand l’auteur torture son personnage aussi longtemps sans lui donner d’échappatoire (surtout que nous sommes dans un shojo), j’ai un peu plus de mal.



A côté de cela, nous avons fort heureusement deux histoires qui sont plus sympathiques à suivre. Yukino tout d’abord qui poursuit son petit bonhomme de chemin. Elle s’épanouit toujours, cherche à gagner en force, en indépendance. Pas dans le mauvais sens du terme qui plus est. Elle ne veut pas ne plus avoir besoin de personne mais seulement être capable de gérer sa vie sans reposer sur les épaules d’Arima. Un sentiment que je trouve très beau. Elle nous prouve qu’elle ressent en plus que son petit ami souffre quelque part sans qu’elle puisse savoir trop le pourquoi du comment. Je suis totalement fan du personnage de Yukino. C’est un très bon modèle, je trouve.



Nous avons aussi Tonami. Je trouve toujours le personnage étrange, mais au final il est plutôt attendrissant dans ce tome. Ses réflexions font leur petit bonhomme de chemin aussi et il gagne un peu en maturité par la même occasion. La fin du tome le concernant m’a par contre assez surprise. Je ne sais pas ce qu’il sera prévu par la suite mais la scène que j’évoque a été assez abrupte et inattendue.

Re-lecture de ce manga que j’avais adoré lors de sa sortie. Et cela remonte, si bien que j’ai quelques souvenirs mais dans l’ensemble, c’est plutôt une redécouverte totale ce qui est un point très positif.



Le manga commence de façon assez originale. On se trouve dans un shojo et on s’attend à une rencontre entre une fille et un garçon, elle timide, lui inaccessible… Je caricature, je sais (quoique…). Et dès les premières pages, c’est le choc ! Mais un choc qui apporte du nouveau, un air de fraicheur. Yukino, notre jeune héroïne, est ce qu’on pourrait appeler une héroïne de shojo classique (la fameuse timide, bien sous tous rapports). Elle est parfaite. Si, si, je vous assure. Mais où est le choc, alors ? Eh bien, il réside dans le fait que cette perfection n’est qu’une façade. En réalité, Yukino est une arriviste, égoïste, qui ne cherche la perfection que pour en tirer les louanges et l’admiration qui vont avec. Attention, elle n’est pas un monstre non plus. Cette partie est traitée avec beaucoup d’humour et de légèreté. Du coup, il y a tout de suite un côté très décalé qui m’a plu. Surtout qu’au fur et à mesure, ce côté léger du traitement de la personnalité de Yukino prend une tournure plus sérieuse, plus réfléchi avec les prémices d’une réflexion plus profonde. Et là, je dis oui. Originalité, mélange des styles, humour et drame, tout en gardant les pieds sur terre.



En face de Yukino, nous trouvons Arima. Un personnage qui lui aussi nous apparaît comme la perfection même. Mais si Yukino est traité avec un certain humour, notre héros, lui a tout de suite une touche beaucoup plus sombre qui resurgit. Une similitude dans les caractères et en même temps une approche et des fondements différents. Un duo qui dès le départ prend très bien et qui laisse présager de très belles choses par la suite.



Les personnages secondaires ne sont pas très nombreux pour l’instant. On découvre surtout la famille de Yukino, une famille loufoque mais aimante et qui véhicule des messages positifs. Impossible de ne pas les apprécier. Je regrette juste un peu que le père est un look assez semblable à Arima. Une touche de différence aurait été un plus.



Un premier tome déjà très riche qui va peut-être un peu vite en ce qui concerne la relation entre Yukino et Arima mais qui pose de très bonnes bases et nous promet des réflexions et une touche dramatique qui ne sera pas sans me déplaire.

Ah ! Voilà le tome que j’attendais. Pour moi le tome dix-neuf est cent fois plus parlant que le dix-huit. Et pour le coup, je trouve qu’il aurait été plus judicieux de passer directement à cela.



Dans ma critique du tome dix-huit, je disais que j’aurais préféré voir le point de vue de Reiji, que cela serait plus parlant et que surtout, le lecteur se sentirait plus proche de lui comme cela. Je suis exhaussée avec ce tome dix-neuf et franchement, c’est au-delà de mes espérances. Un tome riche, très intéressant et qui nous permet vraiment de comprendre Reiji. Il en devient ainsi un personnage que j’apprécie encore plus. Et surtout, on comprend ses douleurs, son parcours, comment il est devenu l’homme qu’il est. J’ai aussi beaucoup apprécié la façon dont la relation avec son frère est traité. Plus belle, et plus intense que dans le tome précédent, même s’il était clair que ces deux-là s’aimaient vraiment beaucoup.



Autre point que j’ai adoré, c’est le rôle de Reiji vis-à-vis de Soichiro lorsqu’il était petit. Je ne m’attendais pas à découvrir cela. La mère de Soichiro est vraiment une personne toxique au plus haut point. Ce n’est pas un secret mais on se rend compte que cela dure depuis Reiji. La façon dont elle s’est conduite… Des envies de baffes… Je pensais pour le coup que Reiji avait eu une vraie relation avec elle et qu’ils s’étaient quittés, mais non. Elle s’est servi de lui, point final. Une autre cruauté à ajouter. Reiji, pour le coup, m’apparaît différemment. Plus comme une victime. Il a ses tords, mais vu son âge et l’ordure qu’il avait en face de lui, on peut comprendre la situation. Il a cependant réussi à faire quelque chose de positif et qui a tout changé. Pas forcément pour le mieux pour lui, mais pour Soichiro. Un passage émouvant qui m’a permis de voir les choses différemment. Un joli coup de maître.



Les dernières pages sont assez intenses, et je vais enchaîner de ce pas avec le tome vingt !

Encore un tome difficile. Masami Tsuda met notre petit cœur à rude épreuve. Et on a beau se dire que c’est nécessaire, ce n’est pas évident non plus. A voir autant de violence physique que morale, on a du mal à se souvenir des bons moments qui s’étaient présentés jusqu’à présent. On se retrouve un peu comme Yukino, à se demander si tout n’était pas un mensonge en fin de compte. Une sensation étrange qui pourtant accompagne très bien le cheminement qui se produit dans ce tome quinze. Et la chose que j’ai le plus apprécié, c’est que ce n’est pas seulement Arima, mais aussi Yukino qui se battent face à leur destin.



La couverture de ce tome était plus sereine et plus douce que celle du volume quatorze. Un indice peut-être. Pourtant, j’ai eu assez peur durant toute l’histoire. Comme je l’ai dit, il y a une violence assez troublante ici. Arima a laissé tellement longtemps ses émotions enfermées à l’intérieur de lui qu’il n’y a, en fin de compte, que ce moyen là pour extérioriser son passé. C’est dur, je ne vais pas dire le contraire. D’une part parce qu’Arima est un personnage que j’aime beaucoup, d’autre part parce qu’en découvrant son passé on ne peut-être que choqué. Et on méprise encore plus sa « mère » qui ne devrait même pas pouvoir porter ce nom. Elle est répugnante à tous les niveaux. Si on ne pouvait pas la revoir, cela serait un soulagement. En fait, si. J’aimerai qu’il y ait une confrontation entre elle et Yukino et que notre héroïne lui dise ses quatre vérités et qu’elle la gifle. Je ne sais pas, mais je trouverai ça libérateur !



Yukino doit donc faire face au « vrai » Arima. Elle pourrait fuir, Arima lui en donne de nombreuses occasions, mais malgré les mensonges, les menaces, les paroles blessantes, elle reste. Elle nous prouve encore combien elle est forte et combien elle aime l’homme qu’elle voit souffrir devant lui. Les choses ne sont pas faciles, elle le sait, mais elle maintient le cap. Et pour ça, on ne peut que l’aimer encore plus. Un personnage qui nous montre encore toute sa force et son amour. J’attends de voir la suite car il reste encore de nombreux tomes mais j’ai hâte de voir comment les choses vont évoluer.

Il fallait s’en douter maintenant que tous les personnages ont eu droit à leur petit « moment de gloire », nous retournons à notre couple de héros. Et plus particulièrement à Arima. Les choses vont probablement se dégrader à partir de maintenant, du moins c’est ce que laisse entrevoir ce tome treize. C’est un sentiment un peu étrange dans le sens où jusqu’à présent nous avons rencontré plusieurs problèmes d’adolescents, plus ou moins graves, mais toujours avec une touche de positivité et un échappatoire. Avec Arima, et au fil des tomes, non seulement il y a une violence et une froideur qui s’installent mais en plus une sorte de sensation étrange comme si il n’avait aucun espoir de sortir de cette spirale infernale. C’est assez douloureux à voir.



Déjà à cause du traitement parallèle des histoires avec un côté plutôt gai et positif mais aussi dans le fait que Yukino s’épanouit toujours et essaye tant bien que mal de conduire Arima sur le même chemin. Mais il est clair que depuis le début Arima emprunter une toute autre voie. Asaba s’en rend compte d’une façon très claire. Et pour l’instant il est le seul « rempart » d’Arima. Celui qui le voit vraiment tel qu’il est, celui qui ne se cache pas la face. Je regrette juste que la mangaka ne traite pas cette amitié de façon plus poussée. D’accord Asaba est là, mais mis à part pousser Arima à se dévoiler à Yukino, il n’agit pas vraiment. Je sais que c’est « facile » à dire de mon point de vue de lectrice mais je ne sais pas, j’aurais aimé plus.



Là où les choses sont intéressantes, c’est qu’on explore vraiment de plus en plus la part sombre d’Arima. On comprend de mieux en mieux comment il en est arrivé là et ce qu’il envisage pour le futur. C’est comme le redécouvrir de nouveau. On se rend compte qu’il cherche avant tout à se venger, à prendre sa revanche. Un sentiment légitime accentué par un cercle vicieux dont personne n’a su le sortir. Malgré l’amour de ses parents adoptifs, malgré l’amour de Yukino, ses nouveaux amis, rien ne parvient réellement à l’atteindre au point de le changer. Il se dit même qu’au final, il ne mérite pas cela. Une pensée qui le poussera sûrement à s’éloigner des autres. Du coup, on se retrouve avec un sentiment d’appréhension de plus en plus important. Je n’ai pas envie de voir « exploser » Arima mais en même temps, avec la visualisation de tout ce qu’il a subi, on espère quand même qu’il pourra se venger.



Plus de noirceur donc, mais une noirceur bien traitée avec un équilibre et un réalisme qui font toujours plaisir.

Je ne m’attendais pas à autant apprécier ce tome quatre. Vu la fin du tome précédent, je m’étais préparée à une suite plutôt noire et pas très agréable à suivre. Mais au final, la mangaka a choisi d’opter pour une gestion de la situation plutôt positive et forte.



Yukino, en effet, ne se laisse absolument pas abattre. Franchement, dans sa situation, je ne sais pas si j’aurais pu en faire autant. Elle se rend compte qu’elle est plus ou moins responsable de son isolement et comprend la réaction des filles de sa classe. Elle décide aussi de ne pas demander de l’aide à son entourage, alors qu’on voit bien que la situation la chagrine. Ses arguments tiennent la route et je trouve que le personnage, sans en faire des tonnes, s’en trouve encore plus renforcé. J’ai de plus en plus de respect pour notre jeune héroïne. Quant à la conclusion finale, je trouve d’un certain côté que la voie de la facilité a été prise, mais en même temps, j’aimerais vraiment que ce genre de situation se termine plus souvent comme cela dans la vraie vie. Que la masse se rende compte qu’il vaut mieux penser par soi-même, plutôt que de se laisser embobiner par un leader qui n’a pas toujours de bonnes intentions. Un très bon message.



Ce que j’ai encore plus apprécié dans ce tome est le fait que Yukino se fasse de nouvelles amies. Je n’aurais jamais pensé à cela vu la situation mais si. Le petit groupe s’agrandit encore un peu. Les nouveaux personnages sont en plus attachants. Certains n’ont pas encore été trop développés mais Shibahimé et Tsubaki sortent déjà du lot. J’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur elles et de voir surtout comment leur amitié avec Yukino va se développer. C’est une première pour notre héroïne qui n’a jamais eu amie, elle va donc sûrement découvrir pas mal de choses. Des situations comiques à venir.



Arima, par contre, m’a semblé pas mal en retrait dans ce tome quatre. L’histoire est plus centrée sur Yukino mais il y a comme une certaine distance qui se fait ressentir. Comme si le fait de voir Yukino aller de l’avant aussi « facilement » pétrifiait le jeune homme. Ce n’est peut-être qu’une idée… A voir.

Un tome trois qui m’a mise mal à l’aise pour deux raisons. C’est assez étrange de retrouver nos deux héros dans des situations délicates dès le troisième volume. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils subissent cela en fin de compte. Mais après tout, pourquoi pas, si cela peut les faire évoluer.



Le tome commence pourtant bien. Il est agréable de retrouver notre petit couple. Les scènes qu’ils partagent sont belles autant graphiquement que dans ce qu’il se passe. Masami Tsuda arrive vraiment à nous transmettre un sentiment de bien-être et de plénitude. Les scènes plus cocasses sont quant à elles très mignonnes. On sent que les deux adolescents se rapprochent de plus en plus, que certaines barrières tombent.



Là où les choses se compliquent, c’est qu’avec leurs choix de faire tomber leurs masques et de profiter l’un de l’autre, les deux amoureux voient leurs résultats baisser. Bon, ok, rien de très alarmant en soit pour moi, mais c’était ne pas connaître le système scolaire japonais. J’ai été franchement mal à l’aise avec le fait que les professeurs s’immiscent dans la vie privée de leurs élèves. Les chapitres qui concernent ce passage ont une évolution plutôt positive, mais quand même. Je peux aussi comprendre l’inquiétude, elle est légitime. Je suis par contre enchantée de l’implication des parents des deux adolescents. J’aime leur façon de voir les choses et de faire du bonheur de leurs enfants en priorité.



Je trouve que Masami Tsuda arrive à concilier l’aspect réel de la société japonaise sans que cela soit trop oppressant. C’est comme si à travers la relation de Yukino et Arima, elle nous faisait aussi comprendre les obstacles que les jeunes nippons peuvent rencontrer (et aussi les jeunes en général, bien entendu).



Asaba est quant à lui toujours présent. On sent qu’il prend une place vraiment importante et que cette amitié du tome deux n’était pas juste une façade. Comme pour les scènes entre Yukino et Arima, les scènes du trio sont adorables, on ressent vraiment le lien qui les unit. Mais, comme il fallait s’y attendre, Yukino commence à susciter certaines jalousies. Un nouveau personnage très antipathique fait son apparition. Les prémices d’un harcèlement moral se mettent en place. Un point qui est assez délicat à mon avis. Je ne sais pas comment la mangaka va le traiter, mais j’espère que ça sera avec justesse, et pas de façon trop nian-nian. Cela ferait baisser la qualité du manga qui est pour l’instant une grande réussite pour moi.

C’est un peu étrange, mais j’ai une sensation de vitesse après avoir lu ce second tome. J’entends par là que les choses avancent très vite, comme si la mangaka avait tellement de chose à dire qu’elle voulait poser ses bases pour en venir à l’essentiel. Ce n’est pas non plus une sensation désagréable vis-à-vis de la lecture, mais cette sorte de hâte donne tout de même une impression étrange.



La relation entre Yukino et Arima prend une autre dimension sans aucune surprise. Mais avant cela notre héroïne prend conscience de pas mal de choses sur elle-même. Un point que j’aime beaucoup pour deux raisons. La première, et la plus évidente, est que Yukino se découvre elle-même. Arrivée à quinze-seize ans, il était temps, mais Masami Tsuda le fait de manière positive, avec un brin d’humour et aussi de sérieux. Un trio qui caractérise tout à fait Yukino. La seconde chose est que sa famille est là pour elle. Ses petites sœurs la conseillent, voient qu’elle n’est pas bien, mettent des mots sur ses sentiments. Les rôles sont inversés, cependant, les scènes n’en restent pas moins attendrissantes et elles prouvent encore un fois que notre héroïne vit dans une famille heureuse où chacun s’exprime tel qu’il est.



En face, nous avons Arima qui est plus en phase avec lui-même d’une certaine façon mais qui peine à aller de l’avant. Il y a très souvent une partie très sombre qui l’entoure. Yukino est plus lumineuse. Et le contraste entre les deux ne fait que grandir au fur et à mesure des pages. Alors qu’on les croyait semblables, il n’en est rien. Arima s’en rend bien compte alors que Yukino ne fait que le suspecter. Cette « intrigue » si je puis dire a pour moi un grand intérêt. D’une part parce que j’ai envie de voir nos deux héros évoluer, mais aussi parce que je voir comment leur couple pourra évoluer lui aussi et les « répercutions » qu’il aura sur leurs vies. Il y a toujours une part de comique mais le shojo glisse pour moi lentement vers le « drame ».



J’adore d’ailleurs voir nos deux amoureux interagir ensemble. Ils sont adorables, chacun à leur manière. Il y a encore beaucoup de retenu entre eux et ils apprennent encore pas mal de choses. On reste cependant très centré sur eux. Du coup, l’arrivé d’Asaba a été un petit rayon de soleil. Une arrivée assez abrupte à mon avis, mais l’histoire qui en découle est vraiment sympathique tout comme le personnage. Et puis, le fait qu’un groupe commence à se former autour de nos héros me plait bien. Je me dis que dans un futur proche, Yukino aura besoin d’amis sur qui compter. La noirceur qui emprisonne Arima n’allant probablement pas disparaître comme par magie.



Un second tome réussit, donc. J’espère juste que les choses vont aller un peu plus lentement par la suite.

Que d’émotions ! Et je crois bien que ce tome seize fait partie de mes préférés, voire même mon préféré. Certains pourront dire qu’il est sûrement trop plein de bons sentiments mais franchement après les deux tomes que l’on vient de « subir » cela fait du bien.



Arima sort la tête de l’eau, enfin. Non sans mal, c’est évident, et il va devoir apprendre à vivre avec son « nouveau » lui mais il va de l’avant. Il réalise aussi pas mal de choses et fait en sorte de ne plus tomber dans ses mauvaises habitudes. Il s’ouvre enfin aux autres et découvre beaucoup de choses qui étaient pourtant juste sous son nez. C’est apaisant mais aussi lumineux. L’amitié de ses amis, l’amour de ses parents et celui de Yukino semblent vraiment rayonner sur lui maintenant et cela se voit sur la façon dont Masami Tsuda le dessine mais aussi sur l’environnement d’Arima qui a de moins en moins d’aplats noirs.



Beaucoup d’émotions positives donc, mais aussi du rire. Et franchement, ça me manquait depuis un petit moment. C’est un peu comme sortir d’un cauchemar ce qui est en partie vrai car on arrive vraiment à « vivre » et ressentir les malheurs d’Arima. Pas quelque chose de toujours évident, mais la mangaka y est vraiment bien arrivé. Et c’est chouette. De la qualité comme toujours.



Ce tome regroupait pas mal de choses que j’apprécie aussi. Les preuves d’amitié diverses que l’on peut voir dans tout le tome sont juste super. La dernière confrontation avec la mère biologique d’Arima est aussi traité comme je pouvais me l’attendre (pas avec le personnage que j’aurai voulu mais la scène reste classe !).



Un nouveau chapitre est donc clos. Mais on voit s’en profiler un autre. De nombreux indices ne trompent pas et là encore, j’ai hâte de savoir comment Masami Tsuda va se débrouiller avec cela.

Retour au lycée et pour mettre un peu d’ambiance, on se retrouve avec une nouvelle fête à organiser. Au premier abord, j’avais un peu peur que la mangaka nous fasse un remake de la fête du sport, mais non. Arima et Yukino ne sont pas obligés de courir partout et c’est avec plus de sérénité que cette fête culturel se déroule. Elle apporte aussi une bonne dose d’humour. Ce qui est un plus car on jongle avec la noirceur qui ronge Arima de plus en plus.



Il y a d’ailleurs deux parallèles dans ce tome. Le côté amusant et joyeux de la fête et des préparatifs face à Arima qui s’enfonce petit à petit dans une sorte de spirale infernale. Mais aussi Yukino qui s’épanouit, s’ouvre aux autres, fait des projets face à Arima, encore une fois, qui ne peut pas aller de l’avant. Le contraste est de plus en plus flagrant. Et d’un certain côté assez effrayant comme les dernières pages de ce tome sept le montrent.



Pourtant, le tome est plutôt agréable à lire. Il y a toute l’effervescence autour de la pièce de théâtre et de la fête qui se prépare. La petite bande de Yukino est en pleine ébullition et on assiste à pas mal de situations comiques. Un nouveau personnage fait aussi son apparition. Un ancien camarade de classe de Tsubaki et Arima. Il est plutôt étrange comme garçon mais sa démarche étrange font qu’on s’y attache tout de même. Les duos qu’il forme avec Tsubaki mais aussi Yukino sont plutôt amusant. En ce qui concerne Tsubaki j’ai hâte de voir ce qu’il va se passer. La jeune femme est du genre totalement décalée et un peu spéciale sur les bords mais c’est ce qui fait son charme. Ses réactions sont spontanées, et elle voit définitivement le monde d’une façon bizarre. Du coup, je pense que la suite risque d’être intéressante.



Par contre avec Yukino s’est une autre histoire. C’est plaisant de la voir s’entendre avec un autre garçon mais aussi de voir qu’elle s’ouvre plus facilement. Le problème est que ce rapprochement, tout à fait platonique – il n’y a jamais aucune ambigüité – fait que cela réveille en Arima des sentiments assez sombres. C’est effrayant à deux niveaux : déjà parce qu’on a peur qu’Arima finisse par se faire du mal, mais aussi qu’il finisse par blessé quelqu’un. Le seul point positif est sa relation avec Asaba. J’ai trouvé les moments qu’ils passaient ensemble vraiment très beaux. Asaba à plusieurs reprises nous montre combien il comprend son meilleur ami, sans avoir besoin de lui parler. Une relation qui je l’espère sera encore plus développée par la suite car elle est vraiment très chouette.

Nous poursuivons avec l’histoire des parents de Yukino. Déjà commencée dans le tome précédent, on apprend vraiment à connaître le père de notre héroïne. Sa relation notamment avec son grand-père, le fait qu’il ait dû apprendre très tôt à prendre des responsabilités et à vivre sans un être aimé. Ces différents chapitres sont vraiment émouvants et il est intéressant de voir le passé d’un parent, chose qui n’arrive quasiment jamais dans les mangas. La seule critique que je pourrais faire c’est que pour le coup, le père de Yukino dans le présent semble très différent de l’adolescent que l’on découvre. Son côté gamin extraverti est un peu étrange pour le coup. Mais bon, il a au moins le mérite d’ajouter une touche comique.



Quant à nos héros, leurs vacances d’été se poursuivent. Yukino continue de passer du temps avec ses amies, se dévoilant et s’épanouissant un peu plus à chaque fois. Mais l’absence d’Arima se fait vite ressentir. Et elle comprend encore plus combien elle a besoin de lui à ses côtés. Pour ma part, le départ d’Arima me laisse toujours un sentiment étrange. Je sais que c’est lié à son club et qu’il n’y a rien derrière, mais je ne sais pas. Cette séparation à ce niveau de leur relation me laisse un goût amer. Bref…



Dès le retour de notre héros, les choses cependant change. Yukino n’arrive pas à exprimer le trop plein de sentiments qu’elle a pour son amoureux, et bien évidement Arima pense qu’elle veut le quitter. Cette situation aurait pu être mignonne sauf qu’elle fait resurgir la part sombre d’Arima. Il y a comme un malaise qui plane tout le temps sur le jeune homme. Une violence sans nom qui s’exprime quelque fois subitement. Yukino arrive à le calmer et je pense qu’elle se doute de quelque chose mais n’arrive pas encore à mettre le doigt dessus. Arima ne se livrera pas selon moi, la jeune femme va donc devoir faire preuve de patiente et d’intuition si elle veut sauver son amour et son couple.



Leur relation évolue aussi à un cran supérieur. Une évolution normale bien qu’ils se soient pour l’instant montrer assez timides l’un envers l’autre. Mais j’ai peur que ce bonheur soit très vite mis à mal. D’une part à cause de la réunion de famille d’Arima. Sa famille est d’un détestable ! Waouh ! La mangaka nous l’a bien fait sentir autant par les phrases que le graphisme des personnages. J’avais quelques petites envies de meurtres devant toute cette haine, ce mépris et cette suffisance. Heureusement, le père adoptif d’Arima brise ce malaise. Mais le mal est fait. Et c’est là que l’on se rend compte que malgré l’amour et l’attention des parents adoptifs d’Arima, ainsi que la présence de Yukino ou d’Asaba, Arima n’arrive toujours pas à chasser ses démons. Ils sont toujours là et le bouffent de l’intérieur. C’est angoissant mais en même temps, j’ai hâte de voir comment les choses vont évoluer.

Un premier tome sympa, l'histoire s'installe lentement, on y découvre les deux héros et leur entourage.

Yukino est une jeune fille vraiment marrante, qui fait tout pour plaire et paraitre mais une fois chez elle, est complétement négligée. Hors son rival va vite découvrir son secret. Il va ensuite lui déclarer sa flamme mais elle va lui rire au nez... Et quand enfin elle va comprendre qu'elle l'aime aussi, il est trop tard?



Ce premier tome m'a plu mais je pense que je m'attendais à mieux... En même temps je ne veux pas être trop sévère puisqu'il s'agit là d'un premier livre, où l'auteur installe et prépare son intrigue. Je vais donc lire très vite le deuxième tome pour me faire une meilleure idée.



Les personnages sont attachants et m'ont fait rire surtout Yukino. Leur histoire d'amour/amitié est jolie même si parfois je l'a trouve un peu "cucul". Avec l'âge, j'ai peut-être perdu mon côté fleur bleue... L'auteur en tout cas arrive a rendre l'histoire intéressante et une fois le nez dedans, on a envie de connaitre la suite. Elle y écrit des petits encarts pour ses lecteurs, j'ai vraiment trouvé ça sympa.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

Un petit peu d’appréhension avec ce tome dix-sept mais au final je l’ai trouvé pas mal du tout. Je dirais même qu’il est vraiment très sympathique. Il sort de l’ordinaire par rapport à ce que Masami Tsuda a pu nous faire voir jusqu’à présent. Je pense que c’est aussi dû au fait qu’Arima est différent. Avec, en quelque sorte, un nouveau personnage, la mangaka arrive à suivre son idée et à nous faire ressentir ce changement sans le moindre mal.



Arima rencontre enfin son père, Reiji. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce nouveau personnage. Vu la mère biologique d’Arima, j’avais franchement un peu peur, mais je voyais mal la mangaka tomber dans le piège de faire des deux parents le même monstre. Reiji est à blâmer mais pas de la même façon. Il n’était pas prêt pour la paternité, cela se sent dès le départ, et pourtant, on est indéniablement attiré par lui, tout comme Arima. Il a ce charisme incroyable, un côté je m’en foutiste, une liberté et une sincérité déconcertantes. On sent pourtant que ces retrouvailles vont causer de nouvelles blessures mais encore une fois, comme Arima, on a envie de le connaître un peu plus.



De ce constat là, on ne peut que se dire qu’Arima va finir par aimer son père. Un amour qui sera probablement à sens unique, et qui va donc créer un sentiment d’abandon chez Arima. Le timing n’est pas vraiment bon, mais la vie est faite ainsi. Je pense aussi pourtant que le jeune homme peut se voir grandir de cette expérience. Il a enfin toutes les pièces du puzzle de sa vie. Elles ne sont pas parfaites, mais au moins il aura tout le matériel pour aller de l’avant maintenant même si cela doit le faire souffrir. Un cap inévitable à mon goût. Surtout vu la nouvelle que Yukino nous prépare.