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Citations de Massimo Teodorani (62)


En Occident, ceux qui plus que tous étudièrent avec grande attention les phénomènes de synchronicité furent Carl Gustav Jung, psychologue analytique suisse allemand, et Wolfgang Pauli, physicien quantique autrichien et prix Nobel de physique.
Il s’agit d’une étude conjointe qui, pour la première fois au monde, analysa la synchronicité dans le cadre d’une forte unification de la physique, où la réalité de la matière et celle du psychisme étaient unies en une seule « réalité psychophysique ».
(page 12)
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Des événements synchrones avec des états d’âme particuliers se manifestent depuis que l’homme existe.
L’évolution technologique de la société et sa transformation en un système basé sur le profit, le matérialisme, ou en de grossières sociétés à la saveur prétentieusement socialiste et sans la moindre valeur spirituelle, a de toute évidence éloigné l’humanité de cette espèce de « dialogue divin » qui la liait au transcendantal.
Et pourtant, dans cette période d’inquiétudes générée par une crise de valeurs sans précédent, des échos de l’antique sagesse commencent à se manifester avec de plus en plus de force aussi bien au niveau individuel que collectif.
(page 9)
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L’univers est fait de psychisme et de matière en symbiose éternelle, et ces derniers pris séparément sont constitués de nombreux éléments apparemment fragmentés qui communiquent simultanément.
Tout cela converge vers un seul but important : l’exhaustivité dans l’unité, en dehors de l’espace et du temps.
C’est la manifestation d’une conscience globale qui unit l’esprit et la matière.
Elle peut, sous différentes formes, générer un champ de forme non local dont la principale caractéristique est d’être chargé de sens.
Il ne s’agit plus seulement d’une construction théorique.
(page 97)
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Il semble que Tesla, sur la base des nouvelles théories de la lumière, travaillait aussi à un projet relatif à une, pas davantage précisée, « barrière de lumière » en mesure d’altérer à volonté le temps, l’espace, la gravité et même la matière. Le but fondamental de ses recherches théoriques spéciales, qui ont ultérieurement contribué à alimenter les légendes circulant sur son compte et relevant de la science-fiction, semblait être de construire des machines en mesure de rendre possible l’antigravité, le télétransport, les voyages dans le temps et l’invisibilité.
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Tesla, contrairement à Einstein, Michelson et presque tous ses collègues de l’époque, était convaincu que toutes les propriétés de la matière et de l’énergie dérivaient du présumé « éther » qui imprégnait tout l’univers. Les convictions de Tesla sur l’éther, même si au centre de plusieurs polémiques avec l’aile conservatrice de l’université, ont été à nouveau étudiées par des physiciens contemporains (quantiques en particulier) qui, outre à en tenter expérimentalement l’extraction (comme, entre autres, Thomas Bearden), ont mis au point des modèles théoriques (comme, entre autres, Hal Puthoff), certains même plutôt sophistiqués du point de vue mathématique, sur l’« énergie du point zéro » qui en substance décrirait ce que Tesla entendait par « éther ».
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Tesla annonça qu’il était en train d’élaborer, en guise de choix alternatif à la théorie de la relativité d’Einstein, une « théorie dynamique de la gravité », mais cette dernière ne fut jamais publiée. Les théories d’Albert Einstein (avec lequel il était en contact) laissaient Tesla très sceptique parce que d’après lui elles étaient minées par de profondes erreurs de base. Tesla considérait notamment, à la différence d’Einstein, que l’énergie n’est pas contenue dans la matière, mais dans l’espace, entre les particules d’un atome [...].
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Chopra souhaite dire aux personnes de tout bord et de tout niveau qu’atteindre le but de sa vie à travers une bonne perception des phénomènes de synchronicité est un miracle accessible à tous.
Ce qui compte, c’est apprendre à affiner son intuition.
Cela peut amener les gens - et par conséquent la société dans son ensemble - à comprendre le sens des événements, parfois même négatifs en apparence, mais qui représentent au contraire de précieux moments de croissance.
Le message est très simple.
Lorsque surviennent des coïncidences, il ne faut pas les ignorer, parce qu’elles ont eu lieu pour nous apprendre quelque chose.
Nous devons nous demander quel message se cache en elles et quel est leur sens.
(page 119)
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Il (Jung) suivait incessamment ses avancées, en particulier celles de la physique quantique qui démontrait qu’à certains niveaux - dans le règne des particules élémentaires - le rôle de l’observateur fusionne avec celui de l’objet observé.
Cette constatation reflète le mécanisme de la synchronicité, faisant coïncider l’état psychique d’un individu avec un événement extérieur simultané.
De plus, la violation du principe de causalité propre à la physique classique newtonienne se retrouve dans le paradoxe de l’  « intrication quantique » (ou quantum entanglement), lorsque deux particules qui sont entrées en contact, puis qui ont été séparés par une grande distance, semblent communiquer entre elles de façon instantanée.
(page 37)
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* Notre cerveau contient au sein des neurones des micro-organes connus sous le nom de "microtubules" qui semblent être de bons candidats pour devenir le siège de cohérence quantique...
Les microtubules jouent un rôle déterminant en termes de cohérence, d'intrication et de réalisation quantique.
* La conscience est un processus à la frontière du monde quantique et du monde classique.
* Si la conscience est le résultat de processus quantiques dans les microtubules qui se connectent au champ de Planck - la région du vide quantique qui est à la base fondamentale de l'univers - alors même si le cerveau cesse de fonctionner, l'information quantique pourrait persister et rester cohérente pendant un laps de temps en raison de l'intrication quantique.
* Toutes les particules de l'univers étaient intriquées au moment du big-bang.
* Un univers conscient qui a été pensé exclusivement pour la vie et l'intelligence...
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La psychologie analytique de Jung visait à réintégrer l’identité spirituelle de l’individu.
D’après lui, c’était en effet la perte des contenus religieux - compris en termes de « religiosité » et non de religion institutionnelle - qui provoquait le sentiment de solitude et de perte d’identité chez l’individu, et donc des névroses.
(page 30)
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La science n'est que perversion si son but ultime n'est pas d'améliorer le sort de l'humanité.
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Le courant continu avait en effet l'énorme inconvénient de perdre de la puissance lorsque la distance augmentait en raison d'une plus grande résistance électrique ; on ne pouvait donc le transporter qu'à environ un ou deux kilomètres de distance maximum. Le courant alternatif, né du génie pratique de Tesla, se présentait donc comme le système de transport d'énergie électrique le plus efficace et le plus rentable. Ce fut ainsi que le développement rapide du courant alternatif qui, à la différence du courant continu, permettait de transporter la puissance électrique jusqu'à une centaine de kilomètres, permit à Tesla de jeter les bases de la première centrale hydroélectrique à courant alternatif des chutes du Niagara.
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L'univers, au niveau le plus profond, ne contient ni espace ni temps, mais n'est que conscience, tandis que tout le reste, la fragmentation de la réalité, la distance entre les objets, le temps qui s'écoule ne sont que des illusions que nous percevons dans la réalité manifeste.
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Une autre analogie importante que David Bohm utilisa pour mieux visualiser l'interaction entre la réalité implicite et la réalité explicite, notamment les évènements non locaux et leur dynamique, est celle de l'aquarium avec un poisson dedans. On imagine que quelqu'un n'est pas capable de regarder l'aquarium directement et que l'information sur ce qu'il contient est fournie par deux caméras, une placée directement devant l'aquarium et l'autre sur le côté (c'est-à-dire à 90° par rapport à la première). Lorsqu'on regarde sur deux écrans de contrôle ce qu'observent respectivement les deux caméras, on pourrait penser que les poissons qui apparaissent sur chacun des deux écrans sont deux entités différentes : en effet, étant donné que le poisson est observé sous deux angles distincts — c'est- à-dire de côté et de face —, les images seront nécessairement différentes. Et pourtant, si l'on continue à regarder les deux poissons, on se rendra compte à un certain moment qu'il existe une certaine relation entre eux. En effet, lorsque l'un des deux bouge, l'autre aussi effectue simultanément un mouvement, même si les formes respectives sont différentes : chaque fois que l'un est vu de face, l'autre est vu de côté et cette dynamique, où les figures de face et de côté s'échangent à l'infini, est active chaque fois que le poisson bouge. Si quelqu'un était inconscient de la situation réelle —c'est-à-dire que les deux poissons sont en réalité le même poisson vu sous des angles différents —, il pourrait conclure qu'un poisson est en train de communiquer instantanément avec l'autre. Mais cela n'est pas vraiment le cas, du moment où les deux poissons qui bougent sont en réalité le même, évidemment non séparé de soi.
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De la même façon où en cassant la plaque photographique en différentes parties, nous ne fragmentons pas l'hologramme en de nombreux morceaux, mais nous saisissons simplement le tout dans chacune de ses parties, les particules élémentaires comme l'électron sont en mesure de rester en contact les unes avec les autres indépendamment de la distance qui les sépare. Dans ce contexte, leur séparation, en des objets apparemment fragmentés, n'est qu'une illusion.
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Fragmentation, séparation, espace et temps ne sont qu'une illusion née de notre perception limitée de la réalité. En voulant reporter l'une des métaphores utilisées par Bohm pour expliquer ses concepts, le côté illusoire de la fragmentation de la réalité est comparable aux deux pôles d'un aimant. Si nous divisons un aimant en deux ou plusieurs parties, nous ne séparerons jamais le pôle nord du pôle sud, ils seront toujours présents même si les dimensions des aimants fragmentés sont très petites : ils n'en restent pas moins des aimants.
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Ni le langage de la physique (le premier) ni le langage de la psychologie (le deuxième) ne sont assez efficaces. En réalité, l'inconscient parle un langage physico-symbolique (un troisième langage) que nous devons transformer en un langage neutre», pouvant être compris par la conscience rationnelle. Dans mon esprit, parvenir à trouver ce quatrième langage, le langage neutre, sera le défi du début du vingt et unième siècle.
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Au siècle suivant, nombreux ont été les chercheurs qui ont tenté, et qui tentent encore, de continuer son oeuvre. Ces nouveaux chercheurs n'ont qu'un seul but : tenter de dompter la " free energy" -actuellement désignée sous le nom de " champ scalaire" - en utilisant différentes techniques d'expérimentation et en élaborant à partir d'elles plusieurs modèles théoriques, certains dans l'intention plus ou moins légitime d'être des modèles de grande unification des forces. Le plus célèbre et le plus engagé des chercheurs est probablement le physicien, mathématicien et ingénieur nucléaire américain Thomas Bearden............................p91
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Le don du pouvoir de l'esprit provient de Dieu, Etre divin, et si nous concentrons nos esprits sur cette vérité, nous nous accordons avec cette grande puissance.
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Pour Freud, l’inconscient n’est qu’un facteur lié à la personne, tandis que les troubles psychiques ont une origine principalement sexuelle. Jung affirmait au contraire que l’inconscient est autonome, d’un point de vue créatif, à la naissance de l’être humain, et que les troubles psychiques doivent être étudiés plus en profondeur, en tant aussi et surtout compte tenu du facteur spirituel.
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