...un objet qui voyagerait dans l'espace à la vitesse de la lumière ne pourrait plus se déplacer dans le temps. La lumière ne vieillit pas. Un photon créé lors du big-bang a toujours le même âge aujourd'hui - s'il se promène encore. A la vitesse de la lumière le temps cesse de s'écouler.
Alors que se répandait la nouvelle de la confirmation de la relativité générale, un étudiant demanda à Einstein ce qu'il aurait dit si l'expérience d'Eddington n'avait pas corroboré ses prédictions. Il répondit : " J'aurais été désolé pour Notre Seigneur, car la théorie est correcte."[...] ce que qu'Einstein voulait dire, c'est que la relativité générale décrit la gravitation d'une manière si profondément élégante, avec des idées si simples et pourtant si efficaces, qu'il avait du mal à imaginer que la nature ait pu passer à côté. Pour Einstein, la relativité générale était trop belle pour être fausse.
La vie n'est rien de moins que de la physique chorégraphiée.
Vers la fin des années 1800, lorsque James Clerk Maxwell a compris que la lumière était une onde électro-magnétique, ses équations ont montré que la vitesse de la lumière devait avoisiner les 300000 kilomètres par seconde
L'expérience forge l'intuition.

"L’Univers élégant" date de 1999 et contient assez bien de concepts techniques, il inclut même un glossaire. Les références à l’histoire (relativité, quantique) sont précises et complètes et l'auteur décrit en détail les cordes, y compris sur plan historique.
Il est un peu plus illustré que "La réalité cachée" . Il est du gabarit des Weinberg, Kaku ou Hawking ("L’univers dans une coquille de noix" par ex.).
L’ouvrage est aussi plus dense et les caractères plus petits, ce que je préfère.
Brian Greene a un style très facile à lire mais à mon goût trop prosaïque et il fait parfois des analogies avec des situations du monde réel qui n’ont rien à voir avec le sujet ou si peu mais dont un lecteur averti se passerait bien.
C’est parfait pour de la TV mais je trouve ces longueurs inutiles dans un livre à connotation technique.
Ceci dit, il utilise les termes techniques adéquats qui cadrent le sujet et ce livre est aussi facile à lire qu’un Hawking.
Il faut simplement bien comprendre qu’il s’agit de théorie spéculative et que Greene ne confronte pas sa théorie à celles existantes ou concurrentes (LQG, etc) et ne fait donc pas son autocritique.
On sent aussi que la traduction est littérale et certaines tournures à la française ont supprimé ce qui faisait la spécificité du texte anglais. Ceci bravo pour la traductrice car c’est un travail long et difficile en cette matière.
Ce livre est moins verbeux et moins superficiel que "La réalité cachée".
Il contient également environ 10% de notes explicatives en fin d’ouvrage.
Vu le nombre de concepts évoqués, ce livre nécessite au minimum le niveau bac et de pouvoir faire la différence entre une particule et un champ, la relativité et la quantique, entropie et information, symétrie et supersymétrie, même si Greene fait l’effort de rester non mathématique et disserte de ce fait assez bien.
PS. Il est préférable de commencer par "La réalité cachée" et une fois qu’on a compris les concepts, on peut passer à "L’univers élégant", mais c’est un détail car les deux livres ont beaucoup de points communs.
A choisir entre les deux, "L’univers élégant" fut primé, c’est donc aussi une référence. Mais tous les deux vont vous faire vibrer.
Voir aussi la vidéo d’arte de Greene sur youtube
http://www.youtube.com/watch?v=1UPl1uUU88o
Lire l'ouvrage en ligne:
http://books.google.lu/books?id=AHJkRdXYEkIC&pg=PT2&lpg=PT2&dq=greene+%22univers+%C3%A9l%C3%A9gant%22&source=bl&ots=Qs5UwDX0mu&sig=ChBySh2HWYWooGGBEhaRfdtdv8Y&hl=fr&sa=X&ei=3qMCVeagKdX5ao3igdgB&ved=0CLsBEOgBMB0#v=onepage&q=greene%20%22univers%20%C3%A9l%C3%A9gant%22&f=false
Deuxièmement, et cela est bien plus troublant, il existe une configuration vibratoire de la théorie des cordes bosoniques dont la masse (plus exactement le carré de la masse) est négative ; on appelle ce type de particule un tachyon.
Einstein écoute attentivement Lemaître présenter une version approfondie de sa théorie, dans laquelle l'univers commence par un éclair primordial et les galaxies sont comme des charbons ardents sur un océan d'espace en expansion
...
Lemaître en vint à être vu dans le milieu de la recherche comme le père
du Big Bang
Nous abordons le monde à travers nos sens, lesquels stimulent notre cerveau conformément à ce que nos circuits neuronaux ont appris à interpréter. Si quelqu’un pouvait stimuler artificiellement notre cerveau pour produire exactement les mêmes impulsions électriques que celles que suscitent chez nous le fait de manger une pizza, de lire cette phrase ou de sauter en parachute, eh bien l’expérience serait pour nous indiscernable de la réalité. L’expérience est dictée par les processus dans notre cerveau, pas par ce qui active ces processus.
Les progrès dans la puissance des ordinateurs, qui peuvent effectuer des programmes de plus en plus élaborés, sont inexorables. Même avec la technologie rudimentaire d’aujourd’hui, l’attraction qu’exerce l’idée de modéliser des environnements virtuels est déjà très forte, alors nous ne pouvons qu’imaginer un intérêt encore accru par l’accès à des capacités plus importantes. La question n’est pas de savoir si nos descendants créeront des mondes numériques virtuels ou non. Nous le faisons déjà. Ce que nous ne savons pas, c’est jusqu’à quel point ces mondes pourront devenir réalistes.