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Critiques de Matteo Cellini (14)
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Moi, la grosse

Caterine a 17 ans et se considère comme une « non-personne ». Ses kilos en trop lui pourrissent la vie au point qu’elle change presque de personnalité en sortant de chez elle, refusant la moindre attention, essayant de faire fuir ceux qui aimeraient devenir ses amis. Alors qu’elle ne pense qu’à son poids, à la manière dont les autres parlent d’elle, Caterine s’empêchent totalement de vivre. D’autant plus qu’à l’approche de la fête de son 18ème anniversaire, elle panique totalement à l’idée d’être le centre de l’attention !



Le roman est bien écrit et traite avec justesse de cette période si compliquée de l’adolescence, encore plus lorsque le regard des autres se posent sur un corps non « conforme » à ce que semble exiger la société et les médias. Caterine est un personnage attachant, parfois aussi agaçant (on a envie de la secouer pour qu’elle arrête de se montrer égoïste en ne voyant que ses problèmes et pas ceux des autres !), mais cela reflète assez le comportement des personnes obsédées par leur poids. Ce roman aurait peut-être gagné à être un peu plus développés sur certains points, mais dans l’ensemble, il se lit de façon très agréable. À l’heure où de nombreux romans traitent de l’anorexie, il est également intéressant de parler de boulimie ou d’obésité lorsque cette maladie touche de plus en plus d’enfants, d’adolescents et même d’adultes.



A faire lire pour redonner confiance en eux à ce qui en manque !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Moi, la grosse

Caterina est grosse, drôle et intelligente.

Mais Caterina est aussi grosse, complexée et renfermée.

Matteo Cellini va-t-il la laisser s'ouvrir - au moins un tout petit peu - pour ses 18 ans?

Un très beau livre, doux, sensible et touchant.
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Moi, la grosse

C’est récit qui traite habilement de thème de l’obésité, au travers de l’histoire d’une jeune lycéenne italienne.

Chez elle tout le monde est gros, mais elle a toujours vécu dans une enveloppe d’amour qui contraste avec le monde extérieur, un monde cruel, adolescent, sans pitié avec ceux qui sont différents. Jusqu’au jour de ses 18 ans où…



C’est un thème qui est intéressant. Le récit permet de visualiser cette problématique à plusieurs niveaux et selon différents points de vue .. à la fois familial et global quand l’obésité touche tout les membres d’une famille, et à la fois du point de vue de la victime des moqueries et du harcèlement.



En cela le livre est une réussite, car il décortique les ressentis de la jeune Caterina pour montrer à quel point le harcèlement peut modifier la vision que l’on a du monde extérieur et développer une sorte de haine qui se retourne en soi, jusqu’à modifier notre façon d’être et d’interagir avec les autres. En effet l’auteur montre habilement comment se constitue la carapace des personnes qui souffrent pour se barricader du monde extérieur.



Il est très habile de la part de l’auteur de montrer également le mécanisme du harcèlement du côté des harcelées, de comprendre pourquoi et comment il se met en place chez les jeunes, presque malgré eux. Comme si le harcèlement ne faisait partie que de la loi de la jungle que les jeunes n’ont pas encore appris à déconstruire et à éviter. Comme si le harcèlement était quelque chose d’irrémédiable, un passage obligé, une tare que l’on ne peut dissimulé… voire un trait inventé exagéré par la personne qui le vit jusqu’à ce que quelque chose fende l’armure.



Il faut cependant un petit moment pour se plonger dans l’ambiance et vraiment entrer dans le récit. Le rythme de l’écriture et du récit sont déstabilisants, et les nombreuses métaphores sont un peu compliquée à avaler.

En définitive, c’est un joli thème bien exploré, bien que la lecture ne soit pas à la hauteur… le récit est en effet parfois ennuyant.
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Moi, la grosse

Bon! Et bien ce n’était pas si mal! Ça m’a replongée 13 ans en arrière, à l’époque où j’étais obstinée, butée et bornée (ai-je vraiment changé? hahaha). Cette époque ingrate où l’on s’imagine tout ce que les autres peuvent penser de nous, tout le pire de ces choses que ces foutus autres peuvent peut-être penser de nous. Vous me suivez?

Cette époque où l’on a des jugements à l’emporte-pièce, cette époque où « ouè mais d’façons tu peux pas comprendre, t’es pas dans ma tête, tu vis pas c’que j’vis » bla bla bla (bullshit)

Ici l’auteur a su capter le cheminement intérieur d’une adolescente qui va fêter ses 18 ans. Il a su attraper l’essence de ce cerveau en ébullition, de cet ésprit en rébellion contre lui-même.

Et surtout, sans jugement de valeurs ajouté.



Un petit roman à l’écriture facile, au sujet fort qui frôle le body positivisme et que je recommanderai aussi bien aux adultes qu’aux jeunes adultes (voire aux ados)
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Moi, la grosse

J'ai interrompu ma lecture au bout d'une quarantaine de pages car la vision que la jeune héroïne a d'elle-même est vraiment trop négative au point de me sembler cruelle et difficilement soutenable. C'est juste un roman pas pour moi...
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Moi, la grosse

Quand les complexes d'une adolescente deviennent les révélateurs de la beauté qui l'entoure : sa pire ennemie est en fait sa meilleure amie, son père froid et distant son plus fidèle admirateur, etc... si j'ai eu du mal à commencer ce roman, l'histoire et la fin sont beaucoup mieux rédigés.
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Moi, la grosse

Moi, la Grosse est un roman italien qui parle de l’obésité. On se glisse dans la peau de Cate, une adolescente qui n’a aucune envie de fêter ses dix-huit ans. A vrai dire, elle n’a pas envie de grand chose. Elle fuit l’amitié des personnes de sa classe, n’a pas de hobby, se concentre sur les cours. On la découvre au plus mal. Elle se déteste, se compare à un monstre, pense que tout le monde la juge et se moque d’elle et que sa vie ne sera jamais bonne.



Au départ, on compatit avec la pauvre Cate qui est condamnée à vivre dans un corps démesuré et qui ne correspond pas aux normes de notre société. Et puis, on se lasse un peu, on a envie de la secouer, de lui faire voir que la plupart des gens se fichent de son poids, que ce n’est qu’un détail finalement et qu’il y a bien plus grave. J’ai été un peu lassée de ses lamentations. Mais fort heureusement, des événements lui feront prendre du recul et avancer.



J’ai adoré le style de l’auteur. Le texte est très imagé, on joue sur les mots, sur les expressions et ça m’a plu. Cela rend le roman percutant. Le sujet abordé est en adéquation avec notre époque : troubles alimentaires, image de soi, le qu’en dira-t-on. J’ai beaucoup aimé ce roman qui traite de sujets forts avec une maîtrise parfaite des mots.
Lien : http://romansurcanape.fr/moi..
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Moi, la grosse

Adolescente de 17 ans , Caterina est complexée par ses kilos en trop et n'a aucune envie de fêter ses 18 ans et d'être la reine de la fête. Elle est obsédée par le regard des autres.

Ce roman parle de l'obésité mais surtout de l'acceptation de soi et d'amitié. Un livre sensible , délicat mais avec des passages un peu longs
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Moi, la grosse

Cat est obèse. Issue d’une famille d’obèses. Bien évidemment, avec tous ces kilos en trop, sa vie d’adolescente est très compliquée. De toute façon, tout est compliqué; pas que ses relations avec les autres jeunes. Alors Cat se fait indifférente. Rien ne l’atteindra, alors que bien sur, chaque contrariété la percute de plein fouet. Et à chaque fois, elle se renferme un peu plus. Au point de ne plus réussir à voir les bonnes surprises que la vie peut lui réserver…



Je trouve que la réflexion sur le mal-être ici développée (de l’obèse, de l’adolescent), de la sensiblité à fleur de peau (malmenée) et de la fragilité de cette jeune fille, n’est pas suffisemment poussée. Notamment en ce qui concerne les problèmes rencontrés au quotidien par les obèses, justes évoqués.. Ce n’est pas juste le mal-être, les réflexions à la con, ne pas pouvoir poser ses fesses sur un siège ou être essouflée pour avoir seulement fait quelques pas. C’est bien plus que cela. C’est ne pouvoir aller nulle part parce qu’effectivement les sièges ne sont pas adaptés (train, cinéma, cafés, restaurants, salles d’attente, etc…), c’est la douleur ressentie à chaque geste parce que le corps n’en peut plus, ce sont les boutiques desquelles on n’ose plus franchir le seuil parce qu’on va être détaillée et jetée dehors, ce sont les milles et unes petites humiliations quotidiennes (qui sont infinies), c’est aussi la paranoïa qui finit par nous investir à chaque regard des autres, à chaque parole qui bien sur est toujours condescendante… Bref, c’est une masse incroyable de problèmes et d’impossibilités auxquelles il faut faire face. Bien sur, ce que j’évoque là n’est pas valable que pour les obèses.



D’autre part, la chute de ce petit roman m’a un peu gênée. Ca m’a fait penser à ces happy-end des films américains. Un peu trop happy-end justement. Je ne vais pas détailler l’ensemble des éléments qui me font dire ça, sans quoi il ne servirait plus à grand chose de lire le livre, mais c’est un peu trop « bisounours » pour moi.



Après j’ai lu pas mal de critiques très enjouées et positives surce roman. Moi, je suis passée à côté. Une déception.


Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Moi, la grosse

Un roman tout en justesse , un personnage qui souffre du regard des autres mais justement ..... si la première partie du livre m'a beaucoup touché , j'ai été déçu par la deuxième : oui le bonheur existe au delà des apparences mais j'ai trouvé que ce changement, à la base mentale, était un peu trop rapide pour être crédible. On a beau dire , quand on se voit d'une certaine façon, c'est pas en un jour que tout peut changer
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Moi, la grosse

Un roman court qui fait du bien en traitant de l’acceptation de soi par le biais du personnage de Caterina. J’ai été émue par cette jeune fille et par son mal-être mais aussi par le message du livre sur l’importance de s’aimer et de s’accepter parce que chacun est unique et beau à sa manière.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Moi, la grosse

J'avais hâte de lire ce livre, le sujet m'interessant beaucoup ! Mais ça a été une déception... Je n'ai pas du tout accroché avec le style d'écriture de l'auteur. Chose qui m'arrive rarement, j'ai lâché le livre en cours de route, n'ayant plus aucune envie de le lire ... Dommage :-/
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Moi, la grosse

aujourd'hui plongez avec moi dans l'adolescence de Caterina, en surpoids, qui va nous livrer ses pensées intimes, son quotidien, sa vision de son entourage jusqu'à son dix-huitième anniversaire.

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La plume drôle et poétique de l'auteur ne va pas simplement nous livrer le mal-être de Caterina, elle va nous montrer les mécanismes misent en place par ceux qui souffrent et leurs visions parfois étriquées de la vie, de la famille, de leur entourage.

L'auteur traite parfaitement du fait de manger ses émotions, de la génétique mais surtout du repli sur soi et de la compensation.

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Notre personnage va évoluer au fil des pages, elle va en apprendre plus sur elle, sur les non-dits et sa vision va peu à peu s'adapter aux changements qui vont s'opérer en elle.

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Rien n'est épargné les moqueries, les méchancetés des autres, mais aussi les doutes, la peur, le questionnement. Tout est écrit et dépeint avec sensibilité et délicatesse sans jamais tomber dans l'excès. Ce fut une belle découverte sur un sujet trop peu souvent abordé. Un roman lumineux et plein d'espoir.
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Moi, la grosse

"Cat la grosse" ado obèse dans une famille d'obéses

Elle nous fait partager ses perceptions qu'elle se fait de l image qu elle renvoie aux autres (camarades de classe, des gens dans la rue. )

Elle ne cesse de s' auto critiquer

En somme, roman décevant qui ne traite qu'en surface de la grossophobie.

Je n'ai rien tirer de ce livre et ne me suis attaché à aucuns des personnages.
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