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Citations de Maurice Gouiran (176)


" La raison et la logique, c'est pour les temps ordinaires. "

Jean Giono

(page 5).
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« Nous vivons dans un monde où chacun doit rester sagement à sa place. Le drame est que cette règle, cette sorte de malédiction sociale, n’est malheureusement pas le seul fait des institutions ou des classes dirigeantes. Elle croupit dans les discours quotidiens, dans les échanges de la rue, dans le regard de nos voisins : pire encore nous la portons en nous. »
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Aujourd'hui, le moindre événement exacerbe les passions. Quand nous fêtons la Saint-Patrick ou l'insurrection de Pâques, quand les autres célèbrent ce foutu 12 juillet, l’atmosphère est électrique. On sent que tout peut dégénérer à la moindre étincelle. Il faudra du temps pour gagner la sérénité...
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Rien n'est facile entres hommes, entre un père et un fils encore moins.
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Henri s'est rendu compte, au fil des années, que l'Amérique qu'il avait découverte en 1965, était bien loin de l'image idéale qu'on en avait, en Europe dans les années cinquante... Elle avait beau se réfugier dans la contre-culture, la contestation, la musique ou la dénonciation des inégalités, elle en produisait que des hordes d'individus corrompus ou perturbés qui tentaient de se dissimuler derrière des fantasmes de spiritualité, et de remplacer à grand coup de drogues hallucinatoires le monde réel par une virtualité esthétique et confortable.
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Un million, un demi-million, cent mille, dix mille, mille...Que signifient les nombres ? Quel volume de cadavres entassés cela représente-t-il ? Qu'est-ce que les chinois, les français ou les brésiliens ont à faire d'un million de morts en Turquie ? Ils sont certainement plus touchés par un seul et unique mort si ce mort est leur cousin, leur père, leur frère ou leur fils que par un million de morts à l'autre bout de la terre ! P199
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Oui, la guerre est le paradis des menteurs.
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Un mec qui était roi d'un atoll des Tuamotu au dix-neuvième siècle. Son corps aurait beaucoup de valeur. Il me parle de légende, de religion, de mana. Le mana est une puissance surnaturelle, une force, une aura dont sont imprégnées certaines personnes (comme les prêtres) ou certains objets (comme le tikis).
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Je ne vois dans la désastreuse offensive de Nivelle qu'un côté positif : les soldats ont enfin pris conscience de l'hécatombe. Ils ne veulent plus de ce conflit et semblent déterminés à en finir. On ne meurt plus par héroïsme, par esprit de sacrifice, pour un drapeau ou pour le plus grande gloire de la patrie, on meurt parce qu'on nous y oblige !
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Et les repaires de criminels, ça se nettoie * !
*plus tard, on emploiera karchériser au lieu de nettoyer. Ah qu'il est doux de goûter ces croustillantes évolutions qui font la richesse de notre belle langue française...
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Les chercheurs opérant à Dachau se sont adaptés mentalement, d'une façon presque naturelle qui banalise leurs effrayantes interventions....
Certains d'entre eux se révèlent des papas gâteaux attentionnés, jouant du Mozart à leurs gosses le dimanche après midi ou prenant grand soin d'une aieule handicapée, après avoir soumis leurs semblables à une semaine d'atroces tortures.
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Décidèment, le Canard Enchainé s'acharnait sur Maurice Papon. Thépot pensait qu'à soixante et onze ans, tout homme mérite un minimum de respect. Déjà, en 1980, ce satané journal avait publié un article sanglant sur les importantes ristournes fiscales dont auraient bénéficié les deux gendres de celui qui était alors ministre du Budget. Un mauvais procès pour un homme dont le seul défaut était de trop aimer sa famille... On perdait décidemment le sens des valeurs dans ce pays !
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On chantait le pastis, le fly, le jaune, le pastaga, cette boisson de mauvaise réputation, dans une ville de mauvaise réputation, cette boisson bien trop parfumée pour les palais parisiens raffinés et forcément vulgaire aux yeux de ces grosses tronches pâlottes du nord. Le fly est devenu le symbole trivial d'une ville grossière.
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Il avait raison, le petit père Einstein, quand il proclamait que « Le monde est dangereux à vivre, non à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».
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Maurice Gouiran
Ici, on ne gère pas le problème. On se contente de regarder ailleurs. Ce quartier est pourri, qu'importe : on focalisera les caméras sur le Mucem, la corniche ou l'ombriere du Vieux Port. Les stades de foot des quartiers sont à l'abandon, on montrera le stade Velodrome refait à neuf mais qui n'appartient même pas à la ville. Les piscines se delitent et ferment mais on s'en fout, on a la mer...
Maurice Gouiran - l'Irlandais
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Tu sais Clo, on sera jugé non pas sur ce que nous avons fait, non pas sur ce que nous n'avons pas fait, mais bien sur ce que nous aurions du faire.
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Moi, je dis qu'il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu'il existe un complot universel.

Umberto Eco, le Pendule de Foucault.

Page 5.
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C'est souvent à la mort de ses parents qu'on mesure ce qu'on leur doit, mais aussi - et surtout - ce qu'on n'a pas voulu ou su leur donner. C'est le fait de ne pas avoir été à la hauteur de leur affection qui me tourmente.
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C’était comment l’arrivée en France ?

Pas beau, pas beau du tout… Tu sais, nous avions combattu comme des lions pendant deux ans et demi et nous arrivions avec des femmes, des enfants, des vieillards. Un peuple en guenilles, une armée de vaincus, une horde de malade, de blessés, d’égarés, de désespérés. Nous pensions qu’une France bienveillante, cordiale, généreuse, fraternelle nous accueillerait au bout de l’interminable route… Ce fut un désenchantement cruel. En arrivant à la frontière, face à l’arrogance et au mépris des militaires et des gendarmes français, j’ai réagi en leur recommandant de ne pas trop faire les mariolles parce que bientôt, ce serait leur tour (…)Je n’avais pas tort : un an et demi plus tard, ce fut en effet leur tour !
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Maurice Gouiran
Le mérite de Maurice Gouiran est de savoir faire s'engouffrer sous une intrigue policière le grand vent de l'histoire. Et particulièrement le mauvais vent.
François Contrucci - La Provence.

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