Maurice Sendak

J'ai eu la chance de recevoir ce livre dans une très belle édition, de la part d'une amie qui vit aux Etats-Unis. Ma fille débutant l'anglais en CP, a été très intriguée, puis ravie de ce cadeau. On ne présente plus Max qui va partir au pays des Maximonstres, ici les "wild things", et surtout les magnifiques illustrations qui sont à elles seules une invitation au voyage et au rêve. Je n'aurais pas eu spontanément l'idée d'albums en anglais pour les enfants, mais en réalité c'est un plaisir d'essayer de traduire avec eux. Un très bel album

« Un soir Max enfila son costume de loup, il fit une bêtise, puis une autre…

Monstre lui dit sa mère.

Je vais te manger. Répondit Max

et il se retrouva au lit sans avoir rien mangé du tout. »



C’est le début de l’histoire, mais c’est aussi le début de l’histoire que Max se raconte tout seul dans sa chambre, une histoire peuplée de monstres effrayants à souhait, sur mer sur terre. Mais brusquement la compagnie des monstres ne le satisfait plus et calmement et paisiblement il décide de revenir dans sa chambre.

Un livre parfait pour parler de la colère, de la punition de la peur mais aussi de la constante présence des parents pour rassurer et « servir un dîner qui l’attendait.

A force de faire des bêtises monstrueuses, Max se retrouve punit dans sa chambre. Et là, petit à petit, celle-ci se transforme pour l'emmener voguer au pays des Maximonstres.



Cet album très connu est très plébiscité. Qui ne l'a pas lu, en a sûrement entendu parler.



L'histoire de ce petit garçon, qui pourrait être qualifié de "petit monstre", est le reflet de ce que vivent les enfants. On a tous fait des bêtises qui ont exaspérées nos parents. La punition dans la chambre aussi fera écho dans le vécu des jeunes, et moins jeunes, lecteurs. Et que dire des monstres du soir, qui se cachent sous le lit ou dans les recoins de la pièce.



Si cette histoire est sympathique dans ce qu'elle raconte, le vrai talent de l'auteur, ce sont les illustrations. Il y a une palette de détails vraiment intéressante et un jeu de couleurs équilibré. Quant aux Maximonstres, ils sont originaux et menaçants juste ce qu'il faut.

Un grand classique que l'on a redécouvert en famille.

Un album que l'on peut interpréter chacun à sa façon et apprécier à tout âge.
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..

C'était le livre préféré de ma petite-fille Romane, et j'avoue n'avoir jamais compris pourquoi ce livre exerçait sur elle une telle fascination. Car ces histoires de cauchemards et de mauvaise nuit, juste avant de s'endormir, me faisaient froid dans le dos, à moi, sa grand-mère. Mais chaque soir, elle en redemandait ....En tous cas le graphisme est superbe.

Un essentiel à lire et à relire aux plus jeunes comme aux adultes

Jack a perdu ses parents, et vit depuis chez son oncle et sa tante, en compagnie d'un chien (très grand chasseur de lapins). Il s'ennuie à faire des promenades familiales, jusqu'à ce qu'il découvre, dans le grenier, un grand livre vert qui n'est autre qu'un livre de magie. C'est le début des aventures et des bons, ou mauvais tours, joués par le jeune garçon, notamment à son oncle et sa tante...



Ce qui m'a d'abord fait de l’œil, à la découverte de cette couverture, c'est de voir que l'histoire de Robert Graves - que je ne connaissais pas du tout - était illustrée par Maurice Sendak, gage habituel, pour moi, de lecture intéressante. Mais j'aurais pu me tromper, puisqu'il n'y est qu'illustrateur.



A la fermeture de ce grand livre vert, qui renferme l'histoire du Grand livre vert, je confirme que j'ai eu raison de m'intéresser à celle-ci, car elle est certes, "vraiment très bien illustrée" - dixit mon fils -, et le charme graphique de Sendak opère encore une fois, mais elle est en plus très drôle, mêlant habilement merveilleux magique et réalisme on ne peut plus banal. Le petit Jack, qui cherche simplement à égayer son quotidien, est attachant, et possède une certaine profondeur, loin du manichéisme des protagonistes des livres jeunesse ayant encore souvent cours à l'époque de la publication, en 1962.



Mon fils, tout comme moi, avons donc grandement apprécié notre lecture, avec une histoire qui n'a, à mon sens, pas vieilli d'un pouce. Nous en sommes déjà, d'ailleurs, à plusieurs relectures.



Je remercie les éditions MeMo et Babelio de nous en avoir permis la découverte.

Maurice Sendak, c’est mon Claude Ponti de l’Amérique, il est cap de te faire très peur dans ses dessins autant que de t’emmener faire l’aventure super loin.



Que ce soit dans la Voie lactée pour récupérer du lait frais avec Mickey dans Cuisine de nuit ou sur une île avec une grande forêt dans Max et les Maximonstres, Sendak récupère tout l’héritage de Little Nemo in Slumberland en y ajoutant une modernité - vintage aujourd’hui, mais propre aux années 60/70 et avec de sacrés clins d’œil de son enfance a lui.



Je suis toujours sur le cul à chaque fois du degrés de lectures différentes dans ses histoires. Que tu sois grand ou moins grand, tout le monde résumera différemment parce qu’il y a tellement de possibilités tant dans l’histoire qu’au niveau des dessins que… pfiou…



C’est toujours pareil quand je referme la dernière page ; j’ai l’impression d’avoir péta un gros sachet de bonbecs bien sucrés ; de l’avoir dévoré jusqu’au dernier petit cristal blanc, d’avoir tellement bouffé que la sieste d’après annonce un délire sans fin et que, et que…



Je sais même pas si cet album passe encore bien aujourd’hui à cause du petit qui montre son zob dans la moitié du livre mais moi ça m’fera toujours marrer autant !



(Pis là c’est un cadeau qu’on m’a fait en plus alors je suis refait de chez refait si tu veux tout savoir)



Sioux !
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Voici mon livre pour enfants préféré. Je devais 3 ou 4 ans quand ma maman l'a acheté et me l'a lu. Je ne l'ai jamais oublié, au point de le racheter il y a quelques années.

Les illustrations sont magnifiques et l'histoire de ce petit garçon qui échappe à ses émotions dans cet univers "monstrueux" est super touchante.

C'est certainement grâce à ce livre que je n'ai jamais eu peur des monstres !

Le film qui en a été tiré est pour moi une merveille.

Merveille de Pop-Up.



Un auteur classique de la Littérature Jeunesse: Maurice Sendak (Max et les Maximonstres).

Et un titre peut-être moins connu : "Maman ?"



Un point d'interrogation au titre puisque notre très jeune héros cherchera sa maman adorée perdue de vue.





Jusque-là rien de très original, même si le sujet est inépuisable dans le registre cartonné pour tout-petits.



Notre auteur de référence offrira toutefois un détail en plus, le genre horrifique.



C'était culoté de la part de Sendak qui fait encore entrer l'impertinence dans son histoire( un aspect bien moins accepté à son époque qu'aujourd'hui).



Sans doute que les adultes auraient jugés les images inappropriées de son château de la frousse en son temps, comme ce le fut pour son "Max et les Maximonstres" montrant un petit garçon puni, envoyé au lit, faire la danse de l'enfant-roi dans son lit et soumettre une tribu de monstres. 



C'était les encourager dans ce sens, ces jeunes lecteurs, pensait-on.

Ce n'était pas moral ni très éducatif, devait-on dire la bouche pincée.



Pourtant, Sendak prenant conscience que l'enfant n'est pas qu'un petit ange et que ces bêtises résultaient de son apprentissage du monde qui l'entoure, de sa construction, il lui accordera d'être, dans ses histoires, entier, même dans ses bêtises et de limiter ces facéties au temps virtuel de lecture.





L'histoire :

Un petit bout de chou déboule dans un château hanté à la recherche de sa maman.

Cela fait désordre c'est sûr, surtout pour les personnages d'épouvante qui contrastent sérieusement avec le bébé.

Notre petit personnage dérangera tout le monde, la momie, le vampire, la sorcière, le monstre de Frankenstein et même le Loup garou sur le toit.

Mais que fait-il ici?



Notre réponse ne tardera pas à être satisfaite avec l'image cachée de fin.

Mais bon sang, mais c'est bien sûr!





"Maman ?" est irrésistible mais tout de même à réserver à un très jeune public déja averti des joies d'Halloween.



La technique du Pop-Up rend chaque scène spectaculaire et monstrueusement drôle.

Nous connaissions déja dans ce registre abordé aussi en Pop-Up "la Maison hanté" de Jan Pieńkowski chez Nathan.

Enfin, j'ai lu ce classique de la littérature jeunesse ! J'ai tant attendu que j'en ai une sensation de déjà-lu : j'ai vu tellement de fois les illustrations et le résumé dans des articles, des vidéos, etc. Pourtant, j'ai pris plaisir à l'avoir entre les mains.



Max est un petit garçon pas franchement sage. A force d'enchaîner les bêtises, il se retrouve puni dans sa chambre. Mais Max ne s'avoue pas vaincu ! Il embarque pour un étrange pays, rempli de monstres effrayants. Il dompte ces Maximonstres et devient leur roi. Finalement, l'appel du ventre le fera rentrer à la maison...



Plus que le texte, ce sont les illustrations qui me fascinent. Tout attire l’œil : le trait, les couleurs, les expressions des personnages, l'apparence inquiétante des Maximonstres,... Et j'aime le côté subversif ("mais pas trop") de cet album.



Bref, je ne suis franchement pas déçue de l'avoir lu. C'est juste dommage que le titre français soit si éloigné du titre original.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un de mes cours pendant mes études de bibliothécaire. Avec quelques camarades nous avons interprété l'histoire (petite pièce de théâtre). Moi j'avais le rôle du vieux bonhomme. "J'ai gagné!" :-)

Une petite fille demande conseil à son ami le lièvre pour faire à sa maman le plus beau cadeau d'anniversaire du monde. Cette histoire est un classique parmi les albums jeunesse, une jolie histoire "à répétition", aux illustrations superbes du grand illustrateur américain Maurice Sendak. Les enfants de 3 à 5 ans adorent cet album !

Drôle de livre où j'ai bien peur que les enfants ne se retrouvent pas. Max n'est pas un exemple à suivre et il est bien difficile de leur expliquer que les montres sont le fruit de l'imagination (celle de Max et de Maurice Sendak).

On peut tout de même apprécier les illustrations aussi originales que le texte, inattendu dans le répertoire de la littérature pour jeunes.

Dans cette petite boîte se trouvent quatre mini-livres de Maurice Sendak.



Un mot sur la forme pour commencer : cette mini-bibliothèque est très soignée. Les illustrations à l'encre de Maurice Sendak, très hachurées, sont un vrai régal. Elles rappellent les illustrations des livres d'antan. Elles sont à la fois très poétiques et très expressives.



Le premier album, intitulé "Pascal, un petit conte moral en cinq chapitres et un prologue" est un petit conte rigolo, loufoque, qui fait rire les enfants tout en leur apprenant que "tout n'est pas égal". Je mettrais quatre étoiles à ce petit album.



Le second s'intitule "Un, deux, trois...etcetera!, un livre de compte". Dans cet album, Johnny, qui habite tout seul chez lui, voit entrer petit à petit divers personnages. Il s'agit d'apprendre à compter aux enfants tout en leur racontant une histoire farfelue. Cet album est très bien pensé et vraiment très agréable à lire, en plus d'être ludique : il mérite bien cinq étoiles!



Le troisième album, "Ma soupe de poule au riz", prend cette fameuse soupe comme prétexte pour découvrir les différents mois de l'année. Là encore, un récit loufoque que les enfants adoreront, sous forme de comptine, avec rimes et refrains. Quatre étoiles pour cet album-ci.



Enfin, le dernier, intitulé "J'adore les alligators", est un alphabet. Si l'ensemble est plutôt bon, la traduction fait perdre sa saveur au texte. Je comprends que le travail de traduction ne soit pas facile : il faut à la fois traduire l'esprit du texte original et coller aux illustrations. Le tout ne semble donc pas très cohérent. Seulement trois étoiles pour cet alphabet.



Cette mini-bibliothèque sent bon comme une vieille bibliothèque regorgeant des trésors de l'ancien temps. On y plonge avec plaisir, à la fois pour ses illustrations et ses récits farfelus. Un vrai régal!

Un album moins connu me semble-t-il, illustré par l’auteur de Max et les maximonstres.

Sur chaque page, une succession de petits dessins.

2 enfants commencent par se déguiser, puis imaginent de façon loufoque ce qu'on peut faire d'un soulier, d'une chaise, d'un parapluie, etc ... pour finir par l'usage réel.

Je n'ai pas vraiment accroché, mais ma petite de 8 ans et demi l'a lu et relu en disant "il est trop drôle"

Max, un jeune garçon très turbulent et désobéissant, en ouvrant les vannes de son imaginaire va faire un voyage incroyable dans un univers monstrueux.



Un soir, il n'arrête pas d'enchaîner les bêtises. Lorsqu'il dit à sa mère "Je vais te manger", il est puni et va directement dans sa chambre sans manger. Contrarié, tout en conservant sa tenue de loup, il va s'offrir un voyage extraordinaire.



Un voyage qui l'emmène dans le pays des Maximonstres, où des monstres horribles vivent. Mais Max est encore plus horrible qu'eux et va être par conséquent nommé roi. Le temps passe et le petit roi s'ennui et décide de rentrer chez lui. Comme il a une gentille maman, en revenant dans sa chambre, il découvre de quoi dîner.



Il est bon de rappeler quelques informations concernant cet ouvrage. Malgré un succès d'édition avec plus de 20 millions d'exemplaires vendus dans le monde depuis 50 ans, traduit dans 32 langues ce livre a provoqué une véritable polémique, d'ailleurs toujours présente. En effet, le livre n'est pas moralisateur et ne finit pas le monde des bisounours. Les livres jeunesses n'ayant pas une fin positive ou avec des conseils sur comment agir provoquent les foudres d'associations de parents et de morale. De plus, l'univers assez sombre et cauchemardesque inquiètent ces derniers pour l'équilibre psychologique des bambins.



L'auteur issue d'une famille juive qui a connu l'Holocauste, il ne veut pas mentir aux enfants, tout n'est pas rose. Ces derniers ne sont pas totalement innocents, ils voient bien ce qui les entoure. Malgré une certaine noirceur qui ne m'a pas du tout déranger, Maurice Sendak y inscrit de l'humour, de la vie et de la sincérité. J'ai vraiment adoré cette histoire avec ce graphisme particulier où les traits de crayons sont apparents et je pense l'offrir à mon neveu très turbulent.



J'ai attendu deux mois pour avoir le livre et je suis ravie de l'avoir lu. Un univers tellement riche et particulier que l'on ne retrouve pas souvent dans la littérature jeunesse. Envie de vous surprendre et surprendre vos enfants, lisez ce livre.

L'intéret de ce livre réside dans l'imaginaire dont Max fait preuve et reussit a nous le faire partager, a travers sa chambre, des monstres monstrueux (mais pas vraiment), et le besoin d'amour qui se fait sentir même pour les enfants pas sages.

Les textes sont très courts et le vocabulaire simple. Destiné aux toutes premières lectures de fin de cycle maternelle et début de CP.

De très jolies illustrations, une histoire réservée aux plus jeunes.

Un simple hommage, et non une critique. L'auteur vient de mourir. Le livre, de classique va devenir culte. Il ne l'aura pas volé .....