Maurice Sendak

Nous assistons dans cet album au rêve qu'un petit fait pendant la nuit dans lequel il est question de pâtisserie, d'avion, de pain au lait. C'est très onirique. J'ai particulièrement apprécié le paysage urbain, constitué à partir d'accessoires ou d'ingrédients de cuisine.

Merci à Babelio pour cette Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Memo qui ont édité et fait traduire en français cet ouvrage illustré par le grand Maurice Sendak, célèbre papa de Max et les Maximonstres. L'oeuvre originale a été éditée en 1961, on notera donc un petit côté désuet dans les textes de Sesyle Joslin et dans les images de Sendak, qui donne un charme supplémentaire à ce livre, d'autant qu'il est imprimé sur un papier de qualité, comme toujours chez Memo. Un bel objet, donc, et particulièrement savoureux.

Un indispensable manuel de savoir-vivre, qui permet d'affronter en toute quiétude des situations épineuses, comme par exemple, que faire quand on se fait kidnappé par un cow-boy dans une bibliothèque? Ou quand une dame ours blanc nous interrompt en plein repas dans notre igloo? La réponse est quasiment toujours ironique : priorité aux bonnes manières, quelle que soit l'absurdité de la situation ou du comportement que cela implique. Voilà une critique assez cinglante d'une éducation aux bonnes mœurs un peu trop corsetée.

Un livre vraiment savoureux, donc. Petit bémol : le refrain "Qu'est-ce-qu'on fait, chéri?", traduction du titre originel "What Do You Do, Dear?" sonne un peu étrangement à nos oreilles de frenchies du XXIème siècle, mais il s'agit là d'un respect fidèle au texte d'origine.

Bien entendu, ce n'était pas la première que je lisais cet album ô combien célèbre ! Mais je ne l'avais pas dans ma collection et puis je me suis dit que pour mon fils de presque 6 ans, ce pourrait être une belle découverte. Les thèmes abordés sont ceux du conflit avec les parents (refus d'obéir), de l'affirmation de soi, de l'imagination débordante des enfants, et du monstre. La mise en page est très bien organisée. Au départ, l'illustration est celle de la réalité, sur la page de droite. Puis, au fur et à mesure de l'histoire, l'enfant part dans le monde imaginaire des monstres, l'illustration gagne sur la page de gauche pour ne laisser presque aucune place au texte, et elle finit par envahir l'espace sur 3 doubles pages complètes. Puis quand l'enfant retourne au monde réel, l'illustration retrouve sa place, sur le côté droit. Un classique et emblématique album de la littérature de jeunesse.
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Prosper-Bobik est un petit cochon bien malheureux. Jamais son anniversaire ne lui a été fêté. Et pour son huitième anniversaire il reçut le pire des cadeaux : toute sa famille fût abattue pour être transformée en civet. Il fût alors adopté par sa tante Héloïse. Qui décide pour la première fois de lui souhaiter son neuvième anniversaire. Mais avant cela, pendant que Tante Héloïse est au travail, Prosper organise une petite fête avec ses amis cochons. Quel bel anniversaire !



Vous vous doutez que je n’ai pas choisi cet album par hasard. Maurice Sendak est le papa du fameux Max et les Maximonstres qu’on ne présente plus désormais. Mais ses autres œuvres sont beaucoup moins connues en France. Il a pourtant écrit jusqu’à la veille de son décès. Voici donc un album complètement déjanté, digne de la plume que l’on connait si bien du grand Maurice Sendak. Les scènes de la fête d’anniversaire de notre Prosper Bobik ressemblent d’ailleurs beaucoup aux danses de Max et les Maximonstres.



Pour découvrir d'autres histoires cochonesques, rendez-vous sur notre site !
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Voici un livre qui n'a jamais fonctionné chez moi là où d'autres faisaient mouche. Malgré toutes les recommandations très positives.

Un plaisir de lecture toujours renouvellé.

« Mons » comme il dit, est de ces livres qui font peur et éloigne celles des plus petites.

Max est un chenapan, parce qu’il a enfilé son costume de loup. Il veut manger sa maman qui l’appelle monstre. Exilé dans sa chambre sans souper, il va rêver être le roi des Maximonstres.

Beaucoup de choses m’ont perturbée au départ dans ce livre. Le fait d’appeler son fils monstre comme une appellation ou une injure, le fait de focaliser le repas comme une récompense, le fait d’isoler l’enfant dans sa chambre pour le punir. Et j’aurais pu m’arrêter là. Mais justement, par la lecture, l’intonation, les rappels d’autres lectures ou tout au moins les paroles accompagnatrices, il nous est permis d’aller plus loin. Et puis il y a ce voyage, dans l’univers des bêtises incarnées et ce retour vers le rassurant.

Les monstres de SENDAK sont fabuleux, plein de griffes, de babines, entre monstre, lion, taureau, griffon…ils ne sont au final pas méchants, ils ont juste les yeux jaunes. Leurs activité est juste illustrée, à l’enfant de rêver autour et de les agripper comme des peluches.

Et puis le monstre Max n’apparait qu’une fois avoir revêtu le costume… et le fait de manger sa progéniture est autant une vue de l’esprit, une métaphore de l’amour parental et aussi une possibilité de remettre des mots sur des attitudes peu en phase avec moi. Le papy de notre petit loup adore lui dire qu’il va le bouffer… cela me permet, avec appui de son livre, de repréciser à notre lutin que son grand-père l’aime tellement qu’il le souhaite tout entier auprès de lui à l’embrasser, si proche de lui qu’on dirait qu’il le mange… la fusion, par la parole, me parait alors déroutée… mon fils ne me semble plus être un objet de convoitise, même d’amour. De quoi aussi mettre des images sur la révolte de l’enfant et sur sa relation aux parents (à la mère).

Et que dire des illustrations, fabuleuses, à l’encre, très hachurées et pleine de relief sans ombres. Le costume de loup est une vraie curiosité aussi… l’enfant n’est pas la crapouille qu’il peut faire parfois, ce n’est qu’un de ces nombreux costumes.



l'avis complet ici
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Que dire de ce monstre sacré de la littérature de jeunesse qu'est Max et les Maximonstres ? Édité pour la première fois en 1963 en version originale et en 1973 en France, il a été depuis décliné en comédie musicale, en peluche et bien sûr en livre audio.

Véritable ode à l'imagination, on suit le jeune Max puni dans sa chambre qui va s'évader (au sens propre comme au figuré) vers le pays des Maximonstres et en devenir leur roi.

Je ne me livrerais pas à une analyse de cet album car d'autres l'ont fait bien mieux que moi. Juste dire que l'histoire reste intemporelle que ce soit dans sa construction, son intrigue ou ses illustrations et qu'elle évoque pour moi la nostalgie de l'enfance.
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L’idée de base est bonne: enseigner la politesse aux enfants en fonction de situation dans la vie. OK, c’est top, ça appuie ce que nous, en tant que parents, nous leur enseignons. On trouve pour ça un petit garçon dans diverses actions. Les dessins sont plutôt sympas et accessibles.



Problème (puisque bien sûr, il y en a un de taille), gros gros point noir: les situations en question ne sont pas le reflet de ce que vivent les enfants. Je n’ai pas vu un moment où les filles pourraient avoir besoin de savoir ça dans ce genre de cas. OUPS!!! bon à part se laver les mains parce qu’on a joué dans la terre mais bon… à quel moment mes filles vont fumer et comme ça les dérange vont se mettre à tousser dans leur coude? Euh je cherche encore la comparaison, le moment où… mais non je trouve pas.



Second accro pour moi, j’ai 3 filles, QUE des filles, UNIQUEMENT des filles donc quand je lis un album qui , très clairement est axé garçon parce que là, sauf une situation qui met en scène une petite fille, c’est seulement un garçon dans une situation plus « masculine » bah, les filles n’ont même pas écouté jusqu’au bout, rien à faire de l’histoire ou des situations. Et surtout, ma seconde m’a dit, « c’est pour les garçons, c’est nul. » Je n’aime pas trop ce côté « genré ».



Donc voilà, gros ratage pour nous toutes. On n’a pas aimé, c’est unanime.
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Un de mes livres d'enfance, les illustrations sont très belles quoique surement démodées. Le thème des couleurs est abordé, ainsi que celui du choix... c’est un album très poétique, dont le rythme construit sur des répétitions convient parfaitement à la lecture à voix haute.

« Where the Wild Things Are » ou « Max et les Maximonstres » en français, est probablement l’un des grands classiques de la littérature jeunesse. En tout cas c’est l’impression que j’en ai puisque presque soixante après sa première publication on continue à trouver ce livre dans toutes les librairies et les bibliothèques que ce soit en France ou en Angleterre (la bibliothèque municipale près de chez moi a même les deux versions). Et je peux comprendre pourquoi ce livre continue à être présent partout puisqu’il relate les aventures de Max, un petit garçon, et d’une bande de monstres (pas si terrifiants que ça) avec qui il va vivre plein de choses. C’est un livre avec un imaginaire que je trouve vraiment sympa, de très belles images et une jolie morale. J’ai pris énormément de plaisir à le redécouvrir et apprécier cet album que j’aimais beaucoup étant plus jeune.
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Un livre très populaire mais dont mes enfants ne parviennent pas à saisir l'intéret. Le trait est un peu figé mais surtout l'histoire a mal vieillit. Elle manque cruellement de piments alors même qu'il y est question de monstres.

Mickey est un petit garçon à l'imagination bien affutée. Pour lui, les nuits ne sont pas forcément reposantes ! On plonge avec lui dans un univers onirique où l'on crée des avions avec de la pâte et où l'on fait de la plongée dans des bouteilles de lait !



J'adhère totalement à cette atmosphère loufoque, c'est un bel hommage à "Little Nemo" (je n'ai pas lu la BD mais j'adorais le dessin animé). La nudité du jeune héros ne m'a pas du tout perturbée.



Après avoir lu "Cuisine de nuit", vous ne verrez plus le pain brioché de la même manière !

Je l’ai lu, et je me suis demandé s’il plairait aux enfants, si ça n’était pas trop vieillot (dans l’écriture et l’illustration). Alors je l’ai proposé à trois élèves de ma classe, trois élèves de 9 ans (deux filles et un garçon).



Bilan, ils l’ont beaucoup aimé. Titouan parce qu’il trouvait ça réaliste qu’une petite fille n’aille jamais chez « les gens du dehors » et qu’elle reste toujours dans le cirque. Chloé a trouvé bizarre que Flora n’aille jamais voir le monde extérieur. Mais elle a aimé quand elle posait ses questions et que tout le monde lui répétait la même chose. Et enfin, Olivia a beaucoup aimé le fait que les gens du cirque jouent le jeu pour qu’elle aille voir elle-même l’extérieur. Et elle a aimé aussi qu’elle se rende compte qu’aucun cauchemar ne pouvait être vrai.



Mon avis :



C’est une jolie fable qui aborde le thème des relations qu’entretiennent (ou pas) les communautés entre elles, sur la peur de l’inconnu, l’incompréhension qui naît de notre méconnaissance de l’autre et de sa manière de vivre, sur nos jugements trop hâtifs…



Flora est né dans le cirque, a grandi dans le cirque, sait faire beaucoup de choses dans le cirque mais n’en est jamais sorti. Elle ne connait pas du tout les spectateurs, la manière dont ils vivent et par conséquent, elle en a peur jusqu’à en faire des cauchemars. Aux questions qu’elle pose à ses amis du cirque, elle a des réponses surprenantes qui ne la rassurent pas. Elle décide alors, non sans crainte, d’aller voir par elle-même.



D’ordinaire, ce sont les gens du cirque qui inquiètent, que l’on trouve étranges et que l’on rejette parfois. Ce qui est intéressant ici, c’est le point de vue, l’angle d’attaque original, le parti pris de l’auteur de proposer une autre vision de notre monde (nous les spectateurs).



« Mais qu’est-ce qu’ils faisaient donc ? Ils tournaient en rond comme des fous, entrant, sortant d’un bond des bâtiments, montant et descendant les escaliers au galop.



Flora aperçut un groupe d’hommes. Ils parlaient fort et plaisantaient ensemble. Mais Flora, qui ne pouvait pas bien les entendre, pensa qu’ils se disputaient. Elle les voyait fumer la pipe et agiter les bras. Aussi bien, c’étaient des magiciens débattant d’une formule magique. »



Flora est sur un fil, elle les domine, et sa vision est parcellaire (elle est intéressante cette métaphore de la vision de haut. N’est-ce pas ce qu’on ressent lorsqu’on critique les autres et leur façon de vivre, ne les prend-on pas de haut ? Ne se sent-on pas supérieur aux autres ?). Elle en conclut donc :



« Ils n’étaient pas aimables comme les gens du cirque. »



Et puis elle va descendre de son fil, elle va regarder à l’intérieur d’une maison et comprendre que finalement :



« ils sont justes comme nous. »



Cet album est tout à fait d’actualité ! Il sonne toujours très juste.



Pour rappel, Maurice Sendak est l’auteur de Max et les maximonstres ! C’est une référence.



Merci à Babelio et aux éditions MeMo pour cet envoi.
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Max est puni car il n'a pas été sage. Il part de sa chambre et arrive au pays des maximonstres. Il sera leur roi...



Un album avec de très beaux dessins qui évoque la peur des enfants envers les monstres et la façon d'apprivoiser leur peur.

Une jeune fille souhaite offrir un cadeau à sa maman pour son anniversaire. Elle demande à Monsieur lapin de l'aider.

Les illustrations sont très belles, les dialogues sont simples. Les couleurs sont abordées. On apprend à poser le pour et le contre (pourquoi le choix de tel ou tel cadeau).

Un classique qu'on peut découvrir à tout âge, mais surtout redécouvrir des années après, pour y lire autre chose, autrement.

Parce un enfant seul dans sa chambre est capable de tout les plus grands voyages. Et parce qu'il s'agit ici d'un magnifique voyage que nous propose cet immense auteur.



Un plaisir des yeux et du coeur !

L'aventure de Max se balance entre le monde du rêve et la vraie vie qui reste présente dans son monde imaginaire.

Cet album offre une place majoritaire aux illustrations. Elles racontent leur propre histoire et donne bien plus de détails que les quelques lignes écrites. Certaines scènes ne sont d'ailleurs racontées qu'en images.

Dans les années 1960, cet album a beaucoup fait parler de lui. Il est l'un des premiers à aborder des notions de psychanalyse. Aujourd'hui, il s'agit d'un livre indispensable dans une bibliothèque de littérature jeunesse.


Lien : http://litterature-jeunesse...

Un classique de la littérature enfantine, un classique que vous connaissez peut-être, un classique que mes élèves apprécient vraiment, un classique qui parle au-delà des images et des mots, un classique probablement incontournable.



Max et les maximonstres est un album de Maurice Sendak sorti en 1963 aux États-Unis. Il a fallu dix années pour que l'École des Loisirs l'édite en France. A l'origine, Françoise Dolto en déconseille la lecture aux enfants. Depuis, le regard porté sur cet album a évolué. ....
Lien : http://lejournaldechrys.blog..