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Critiques de Mazo de La Roche (230)
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A Boy in the House

Two elderly sisters are trying to get on with life as well as possible. They have rented part of their house to Lindley, a young man looking for tranquillity to write a book. The ladies then fetch a young boy from an orphanage to help them in the garden and the house. In the beginning, all is well, Lindsey can write, and the boy is good at his tasks. But old bitterness, criticism, and complaints between the two sisters bring the story slowly to a sad and tragic ending where no one comes out untouched. I like the writing and feel I might even consider reading the Jalna novels for which Mazo de la Roche is best known.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Les Jalna, c'est la saga familiale préférée de ma Maman. Depuis l'adolescence, elle m'a encouragée à la lire, mais les 16 tomes me rebutaient un peu.

Et puis à force de lire, j'ai fini par me rendre compte que les saga familiales étaient parmi mes genres préférés, que puisque je lisais davantage, la longueur d'une série ne me faisait plus aussi peur (et que rien ne m'interdisait de toute facon d'arrêter avant la fin si je le souhaitais).



Je me suis donc enfin lancée dans la lecture de ce premier tome, La Naissance de Jalna. Premier tome dans l'ordre chronologique de l'histoire, mais pas dans l'ordre de l'écriture; je pense qu'il est important de le noter, car j'ai lu des avis plutôt mitigés sur ce tome, alors que Jalna (le premier écrit) est celui qui a eu le plus grand succès. D'ailleurs j'ai hésité à commencer par celui-ci, mais mon côté psychorigide de la lecture "dans l'ordre de l'histoire" a décidé pour moi.



Dans La Naissance de Jalna, nous faisons connaissance avec Adeline et Philippe Whiteoak, les fondateurs de la dynastie des Whiteoak que nous suivrons pendant toute la saga. Nous découvrons brièvement leur rencontre, leur mariage et leur départ des Indes, mais le propos principal du roman, c'est bien leur émigration et leur installation au Canada, où ils vont bâtir leur famille et la demeure qui la verra grandir, la fameuse Jalna.



Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour me faire au style d'écriture. Je ne sais pas si c'est dû à ma traduction qui date un peu, ni si ca a été modifié dans les rééditions récentes, mais je trouvais le début du roman très marqué "romance". Adeline et Philippe, ce sont les plus beaux, ils sont parfaits physiquement, personne, homme ou femme ne peut s'empêcher d'être attiré par eux... J'exagère à peine et je me suis demandée où j'avais mis les pieds ^^' J'ai également trouvé le début un peu long (pour faire court, jusqu'à l'arrivée au Canada).



Et puis ensuite, le charme a opéré, et je suis moi aussi tombée sous le charme des Whiteoak. Plus précisément, surtout sous le charme d'Adeline, dont j'ai beaucoup apprécié le caractère. C'est une femme décidée, elle sait ce qu'elle veut, elle sait ce qu'elle vaut. Son petit côté enfant gâtée, à la Scarlett O'Hara, pourrait être horripilant, mais comme pour Scarlett, cela m'a au contraire rendu le personnage plus attachant, plus humain.

Il m'a fallu plus de temps pour apprécier Philippe, que je trouvais fade et lisse, et un peu aveugle parfois. Mais j'ai apprécié la liberté et la confiance qu'il accorde à son épouse, d'autant plus pour l'époque où se déroule l'histoire.



En revanche j'ai été surprise par l'attention portée (ou pas) par Adeline et Philippe à leurs enfants, principalement à Gusta. Alors je sais bien qu'à l'époque, il était habituel dans la haute société que les enfants soient élevés par leur nurse et ne voient leurs parents que très peu, je sais aussi que le fait d'avoir une fille comme premier-né n'était pas le choix de prédilection de ces familles qui souhaitaient avant tout un héritier qui ferait perdurer le nom, qu'il était fréquent par exemple qu'une jeune fille soit envoyée pour de longs séjours dans la famille éloignée. Mais tout de même, l'attitude des Whiteoak pour Gusta m'a tellement attristée, que je me suis vraiment prise d'affection pour ce personnage.



Pour conclure, même si j'en attendais plus et mieux, je suis ravie d'avoir fait la connaissance de la famille Whiteoak, et je poursuivrai la série pour en savoir plus sur eux; pas forcément sur Philippe et Adeline, qui ne me semblent pas les personnages les plus intéressants (enfin, surtout lui), mais pour voir l'avenir de leurs descendants, qui me semble très prometteur.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

j'ai enfin commencé cette saga des Whiteoak , et fait connaissance avec Adeline. Dans ce premier tome, comme le titre l'indique, nous assistons à la construction de Jalna, là où Adeline et sa famille de colons vont vivre, au Canada. Nous sommes en 1852.

C'est très agréable à lire, dès les premières pages, on a envie d'en savoir plus, on s'attache aux personnages, surtout à celui d'Adeline ; je vais poursuivre cette saga avec "Matin à Jalna"
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Voici donc le début chronologique de cette fameuse saga. Ecrit seulement en 1944, dix-sept ans après le succès du premier volume.

Tome très agréable à lire, varié et prenant.



L'histoire débute en Grande-Bretagne au milieu du 19e siècle. Le jeune couple Philippe Whiteoak et Adeline Court, revient des Indes, où ils se sont rencontrés (à Jalna) puis épousés.

Ils profitent de quelques jours dans leurs familles (en Angleterre pour lui, en Irlande pour elle) et dans les plaisirs de Londres, avant de partir s'exiler au Canada, où un oncle leur lègue une maison.

Après un départ et un voyage mouvementé, le jeune et beau couple, que tout le monde envie, et leur fillette Augusta (dite Gussie) s'installent à Québec.

Après la naissance de leur premier garçon, Nicolas, des connaissances les persuadent de venir s'installer en Ontario où le climat est moins rude, les espaces larges et prospères, et la population bien plus anglaise qu'à Québec.

Ils espèrent ainsi reconstituer là une colonie anglaise, à la fois traditionaliste et novatrice.



Ainsi, l'installation en ce lieu de cette propriété familiale sera dû au hasard.

Le nom lui-même, bien qu’étant celui du régiment de Philippe en Inde, a été suggéré par un soupirant d’Adeline. Personnage plutôt sympathique dont on n'aura hélas plus aucune nouvelle passé les deux premiers tomes !



Le couple fondateur de la "dynastie" est un beau couple, intéressant, charismatique, plein de qualités et d'espoirs.

Même si j'avoue n'avoir pas une grande sympathie pour eux.

Notamment sur le bateau, où ils font étonnamment peu de cas de leur fillette.

Par exemple après la mort de son ayah, qui s'occupait d'elle depuis l'Inde, le père, ne sachant qu'en faire alors que la mère est malade l'envoie ​dans la cale pour qu'une émigrante, parquée là avec ses nombreux enfants, s'en occupe (sans demander l'avis de la dite émigrante !) Puis il reproche à sa femme le désordre de la cabine, alors qu'elle est alitée. Sans avoir l'idée de faire quoi que ce soit.

Je sais que ça se passait souvent comme ça mais tout de même.

Elle ensuite, jouant sans cesse avec les sentiments de Wilmott, sous prétexte de franchise.



Bref, j’aurais préféré ressentir plus d'attirance pour les personnages essentiels de l’histoire, mais ça ne m'a pas empêchée de lire ce tome avec grand plaisir.



Malgré beaucoup de fautes d'impression, qui m'ont surprise pour un France-Loisirs, même ancien. J'en ai trouvé bien plus que dans le roman numérique que j'ai terminé juste avant.



Certains détails de l'histoire m'ont un peu étonnée.

Comme par exemple : ils semblent qu'ils partent pour le Nouveau Monde un peu pour s'affranchir des conventions, mais en fait, les traditions sont fermement maintenues.

La femme enceinte​ doit toujours porter un corset serré. Ils savent pourtant déjà que c'est dangereux. Mais du moment qu'elle risque de voir du monde, pas question que ça se voit (et surtout s'il y a des jeunes gens, et même des jeunes filles !)

Et c'était à peine avant la naissance de mes grands parents !!

Je pensais les émigrants plus aventureux, moins attachés aux traditions !



Ce tome se termine peu après la naissance d'Ernest en 1854, premier enfant né à Jalna.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Honnêtement, sans le challenge solidaire, je n'aurai sans doute jamais lu ce premier tome de la saga, sauf peut-être si je l'avais découvert en début d'adolescence, quand je lisais Autant en emporte le vent ou les Oiseaux se cachent pour mourir.

Mais l'idée, finalement, d'une saga me plaît bien, en particulier quand elle traite de l'un de mes sujets de prédilection, l'émigration sur le continent américain au 19ème siècle. Du coup, pendant ma lecture, j'ai souvent repensé à une autre saga moins connue lue l'année dernière, qui s'appelle "la saga des émigrants" et qui suit sur plusieurs décennies une famille de jeunes fermiers suédois quittant leurs terres pour s'installer dans le Minnesota: une belle lecture.

Ici, nous sommes dans un milieu très différent, puisque nous sommes dans l'aristocratie terrienne anglaise et irlandaise, avec un personnage féminin haut en couleur rappelant Scarlett O'Hara, dont Mazo de La Roche s'est sans doute inspirée, même inconsciemment. Ce premier tome qui présente la création de la maison familiale Jalna n'est pas le premier a avoir été publié chronologiquement mais complète la Jeunesse de Renny en revenant plusieurs années en arrière.

j'ai pris plaisir surtout en fait à la lecture des descriptions des paysages canadiens, plus qu'à la rencontre avec les personnages pour lesquels je ressens pour l'instant des sentiments ambigus. Mais j'en suis à la lecture du deuxième tome et j'aimerais continuer la sage tant qu'elle m'intéresse!
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Cet article risque d’être un peu long. Tant pis, pour une fois que je lis le premier tome d’une saga, tout en ayant la certitude que je ne lirai pas la suite. Lire un livre qui ‘est pas votre genre de lecture, oui. Poursuivre et découvrir la dizaine de volumes suivant, non.



Adeline et Philippe, c’est d’abord pour moi l’histoire d’un couple aisé, d’un couple qui peut se permettre de n’en faire qu’à sa tête. Ils se sont rencontrés puis mariés en Inde, leur fille Augusta y est née, et c’est après qu’ils décident de partir pour le Canada, où Philippe a hérité d’un de ses oncles. Ils se rendent néanmoins avant en Angleterre, puis en Irlande, pour voir leurs familles respectives. Au Québec, nous assisterons alors à la naissance de Jalna.



Simple et efficace. Sauf que…. il est des faits qui peuvent étonner, ce n’est pas une romance, c’est bien une saga familiale. Premier exemple : il est question, dans ce roman, de la dépression post-partum. Certes, elle n’est pas nommée ainsi, et elle ne l’est pas toujours actuellement (certains la confondent encore avec le baby blues), mais ce dont souffre Adeline est clairement décrit, tout comme est clairement décrit les maux de sa seconde grossesse. Autre point que l’on voit rarement dans les romans : alors qu’Adeline annonce cette seconde grossesse, Philippe lui reproche d’être tombé enceinte « trop tôt » – et elle de lui rappeler que c’est lui qui l’a mise dans cet état. Oui, Adeline ne se laisse pas faire, et c’est tant mieux. De même, Philippe se trouve fort démuni pendant la traversée quand Adeline ne peut pas s’occuper de Gussie, leur fille, parce qu’elle est trop malade du fait de sa grossesse et du mal de mer. Il confie donc la petite à une écossaisse mère de famille nombreuse : l’ayah dévouée n’a pas survécu à la traversée.



Je devrais dire « aux traversées » parce qu’ils ont dû rebrousser chemin, et que cela aura des conséquences pour la famille d’Adeline. Philippe dit tout le bien qu’il pense de certains membres, et Adeline de ne pas apprécier les reproches qui sont faits à elle et à sa mère. Oui, Adeline comme sa mère se « serre » pendant la grossesse – et même si cela est dit abruptement par Philippe, je me dis aussi que ce n’est pas très bon. Elle se serrera aussi pendant sa troisième grossesse, qui survient alors que Jalna est en construction – nom choisi en souvenir du régiment de Philippe, nom qui a vu naître leur amour.



Adeline tranche avec les autres femmes, parce qu’elle n’en fait qu’à sa tête et que personne ne parvient à raisonner. Le qu’en dira-t-on ? Très peu pour elle. Se rendre seule chez un homme ? Oui, c’est un ami, ils ont effectué la traversée vers le Québec ensemble, et il lui a livré un gros secret pas très reluisant (à mes yeux) même si, autre temps, autre moeurs, il aurait pu de nos jours résoudre ses soucis personnels autrement. Adeline tranche avec les autres femmes, plus conventionnelles, plus attentives à leur famille aussi – Adeline ne sait pas trop comment tenir une maison. Adeline est irlandaise aussi, qu’on se le dise ! Ne venez surtout pas lui dire du mal de son pays.



Adeline ne se laisse pas faire non plus. Les ordres du docteur, qui lui interdit de se lever avant trois jours après son accouchement ? Elle n’en tient pas compte. Ses menaces ? Elle s’en moque également. L’allaitement ? Avoir une charmante chèvre à disposition, c’est bien utile. Le slogan n’existait pas à l’époque, et pourtant : son corps, son choix, pourrait dire Adeline. Par contre, les enfants… sont souvent livrés à eux-même, la nurse semble débordée, prompte à se reposer sur la jeune Gussie (quatre ans), qui a bien compris que ses frères étaient les chouchous de la famille.



Jalna – un domaine dont nous assistons à la construction pas à pas, au fil des saisons, des joies liées à chacune d’entre elles, comme le fait de patiner, par exemple, ou de se baigner, l’été, au grand dam de certains canadiens.



La fin de ce tome 1 annonce déjà la suite – l’on sait qui sera le prochain maître de Jalna, liant ainsi trois familles entre elles.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J'ai en ce moment la très grande envie de m'attaquer à des sagas familiales.

Sur les bons conseils de Babounette et de Bill ( merci !), je m'aventure donc dans l'univers de Jalna.



C'est en plus tombé juste, car j'aime beaucoup ce style de roman, ou on a l'impression de regarder un film.

Ce premier tome m'a fait penser à ma première lecture d'autant en emporte le vent, dans l'atmosphère.



C'est ici, l'histoire d'un couple et plus précisément de la belle et pétillante Adeline. Une femme au fort caractère qui se fiche pas mal de l'opinion des autres , mais qui est aussi pleine de défauts.



Je suis conquise par ce premier tome, avec ses personnages haut en couleur et très travaillés. Et puis se roman se lit tout seul. On a l'impression d'y être . L'écriture de l'auteur est très descriptive.



Un tome qui vous fait voyager à une autre époque et dans un autre lieu.



Je suis ravie de cette belle découverte.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé cette saga familiale avec toute sa douceur! Ce premier tome est celui de la fondation de la saga et de la construction de Jalna , témoin de l'engouement historiquement parlant des Européens qui s'enthousiasment à découvrir le nouveau monde des Amériques et le Canada, beaucoup tombent sous le charme de ce terrain encore vierge et s'y installent. le charme auquel vont succomber Phillippe et Adeline Whiteoak., propriétaires du domaine Jalna...

Ce n'est que l'implantation de cette importante saga, les murs vont s'élever au fil des tomes!
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Milieu du XIXème siècle. Adeline est irlandaise, Philippe est anglais. Entre eux c’est le coup de foudre, et ils décident de commencer une nouvelle vie au canada.

Premier tome de cette saga familiale qui nous transporte de l’Inde au Québec en passant par l’Angleterre et l’Irlande. A l’aide de belles descriptions de la nature, des moyens de transports, du déchaînement des éléments, nous sommes transportés en 1850. Beaucoup de personnages se croisent mais l’auteur fait en sorte que l’on ne soit pas perdu. Un bon moment de lecture…

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Ma première saga familiale. Enfin des histoires qui semblent ne jamais se terminer, ouf moi qui suis une addict des tres gros pavés, me voici servi.

je découvre avec passion, le début d'une saga familiale. La naissance d'une grande famille celle des Whiteoks, leur départ des Indes pour le canada.

Tiens je les relirais presque...





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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Philippe Whiteoaks et de son épouse Adeline qui partent s’installer au Canada et qui seront les fondateurs du domaine de Jalna.

Il y a bien longtemps que je voulais découvrir cette saga fleuve et je n’ai pas été déçue. Dès ce premier tome, l’auteur a su m’embarquer dans son univers et me transporter au milieu du 19ème siècle avec ses difficultés mais aussi dans les manières de vivre de l’époque.

Le premier tome d’une saga qui annonce une suite prometteuse.

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Une saga , lue à l’adolescence avec plaisir, que le Challenge solidaire 2021 me donne l’occasion de relire.



Pour être honnête j’ai mis un peu de temps pour rentrer dans l’histoire et m’intéresser aux personnages principaux, quand même très stéréotypés : La belle rousse irlandaise fière et au caractère bien trempé, son mari beau comme un dieu au flegme tout britannique, menant la vie oisive de garnison britannique en Inde...pas très passionnant .. Puis c’est le retour en Europe (Londres, l’Irlande ) et enfin le départ pour le Nouveau Monde, en l’occurrence le Canada ou le jeune couple va s’installer .Longues pages alors sur les traversées difficiles en bateau. Je n’ai vraiment commencé à apprécier qu’après l’installation au Canada : grâce à la plume très descriptive et très vivante de l’auteur, on a vraiment l’impression de découvrir le pays et les communautés francophones (à Québec) et anglophones (en Ontario)qui se sont installées sur ces terres presque vierges. Adeline et Philippe ne m’emballent toujours pas mais l’écriture est plaisante, c’est un peu comme un feuilleton télé en costumes et les paysages canadiens sont joliment peints.



Anecdote : j’ai été frappée par la place , ou plutôt la quasi absence de place , des enfants à cette époque . Adeline met au monde des enfants, sans grand enthousiasme d’ailleurs, puis « refile les bébés » (au sens propre ! ) à leur ayah indienne pour l’aînée et à une nounou anglaise pour les suivants, et ne s’occupe quasiment jamais d’eux excepté quelques présentations pour les faire admirer à la famille.... Idem d’ailleurs pour le papa, Philippe, qui n’aurait pas été contre laisser la petite Augusta en Angleterre et qui, sur le bateau, n’hésite pas à s’en débarrasser auprès d’une femme du pont inférieur qu’il ne connaît absolument pas ... Autres temps, autres mœurs !



Je pense que j’essaierai la suite pour voir apparaître d’autres personnages et tenter de retrouver le plaisir que j’avais eu à la première lecture !

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Une fois les longs premiers chapitres passés, je me suis laissée emportée par l'histoire.

Les Whiteoaks sont un couple peu conventionnel pour l'époque. Ils vivent leur vie comme ils l'entendent sans s'encombrer des convenances.

Adeline a un tempérament de feu à la fois généreuse, prête à aider ses amis et à la fois d'une jalousie extrême, colérique voire violente.

Philippe lui est plus laxiste, porte moins d'importance à certains événements et refuse parfois de voir l'évidence (comme lorsque Daisy Vaughan cherche ouvertement à le séduire).

La description des paysages canadiens est magnifique. Les personnages sont attachants, la vie de colons est faite de travail et d'aventure.

Une lecture agréable et intéressante, une belle découverte.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J'ai lu la saga entière, il y a trèèèèès longtemps et j'en est gardé le souvenir d'une bonne lecture, j'étais donc tentée de recommencer , c'est chose faite avec ce premier tome.



Tous les ingrédients d'un roman fleuve sont là, il est beau, elle est belle, ils s'aiment, ils parcourent le monde, sont intelligents, riches etc...



Bref, après s'être rencontrés et mariés en Inde, Philippe et Adeline Whiteoaks, repartent pour l'Angleterre et l'Irlande, terre natale de Madame, avant de partir s'installer au Canada .



Ce n'est pas Québec qui les retiendra mais l'Ontario, encore peu peuplé et offrant de nombreuses possibilités. C'est donc là qu'ils feront construire leur maison "Jalna" où les générations futures continueront d'améliorer le domaine.



J'ai été un brin déçue, j'en avais gardé un meilleur souvenir. J'ai trouvé que l'héroïne était capricieuse et s'intéressait à peu de choses en dehors d'elle même. Son amour maternel ne l'étouffe pas, son ardeur au travail non plus et le charme que son mari lui trouve reste un mystère ...



Néanmoins, on suit l'installation de la famille et la découverte de cette micro-société canadienne. Les personnages se croisent et se décroisent et l'on se doute bien que certains reviendront sur le devant de la scène d'ici la fin de l'histoire.



Je continuerai à relire le prochain tome pour voir comment cette histoire évolue
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

C'est l’histoire de la famille Whiteoak, sur quatre générations, de 1854 à 1954 :

Adeline Court et le capitaine Philippe Whiteoak s’installent au Canada après avoir vécu aux Indes. Ils y font construire leur maison, qu’ils nomment Jalna en souvenir de la ville indienne où ils se sont rencontrés et mariés. Beaucoup de charme et de souvenirs attachants.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Ce roman m'a été très chaleureusement recommandé par une de mes meilleures amies. Elle m'avait donc confié son exemplaire du 1er volume de cette looooongue saga familiale. Je l'avais laissé traîner dans ma bibliothèque et là, confinement oblige, je m'y suis mise.

J'ai eu du mal à accrocher. J'ai failli arrêter au bout d'une centaine de pages. En fait, cette saga fait le job, les personnages sont pittoresques, on voyage beaucoup au début (d'Inde en Irlande en passant par l'Angleterre, avant d'enfin arriver au Québec puis en Ontario où Adeline et Philippe fonde leur "dynastie"). Tout est dans l'excès, Adeline est sublime, Philippe est un demi-Dieu, ils s'aiment d'une passion folle, sont d'une liberté incroyable. Je pense que ce roman m'aurait davantage plu à l'adolescence, quand je lisais ce genre de saga avec gourmandise (la saga Louisiane de Maurice Denuzière, ou encore Les filles de Caleb d'Arlette Cousture). Mon amie m'a dit qu'elle reconnaissait en Adeline la femme qu'elle aimerait être davantage, audacieuse, passionnée, parfois égoïste. C'est vrai qu'Adeline sait toujours obtenir ce qu'elle veut... même que je lise ses aventures jusqu'au bout. Du 1er tome en tout cas, car je ne pense pas que je pousserai plus loin la découverte, il y a tant d'autres livres à lire !
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Déçue, je n'ai pas aimé les personnages principaux ! Je ne lirai pas la suite !
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Si vous avez envie de vous plonger dans cette saga, attention, il ne faut pas commencer par » La naissance de Jalna », même si c’est le premier tome proposé, parce que vous n’allez pas poursuivre. Cet ouvrage m’a beaucoup déçue et m’a paru mièvre. Durant mon adolescence, j’ai lu les 16 tomes des « Whiteoak de Jalna » de Mazo de la Roche dans la collection du Livre de Poche et dans l’ordre de leur date de parution. J’en garde un excellent souvenir. Cette saga vient d’être rééditée et ça m’a donné envie de m’y replonger durant l’été. Mais la nouvelle édition est présentée dans l’ordre de la chronologie familiale et « La naissance de Jalna » est en fait le neuvième, c’est-à-dire quand la veine commençait un peu à s’épuiser. Il me semble que pour apprécier « Les Jalna » il faut les lire dans l’ordre où l’auteure les a écrit. Je vais faire une seconde tentative en relisant « Jalna », le tout premier, édité en 1927, et si la sauce ne prend vraiment pas, c’est que mon adolescence est trop loin…
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Pour ceux qui ont suivi le feuilleton dans les années 90,ils reconnaîtront ici les personnages: la famille Whiteoak et les débuts de la célèbre propriété familiale : Jalna. La rousses irlandaise Adeline Court rencontre aux Indes un capitaine anglais Philippe Whiteoak. Nos deux tourtereaux s’épousent et se lassent assez vite de la vie de garnison. Tous deux sont d’un naturel aventureux et si le capitaine cache sous des dehors calmes pondérés un tempérament de feu, la belle Adeline, elle ne cache pas un fort caractère. Mais ça tombe bien car un oncle de Philippe décède et lui légué une charmante maison ...à Québec! Nos fougueux jeunes gens partent do ce pour le Nouveau Monde après un petit détour pà l’Europe, leur petite fille, sa nurse hindoue et un perroquet sous le bras.

Voilà une lecture sans prétention et pourtant captivante, au charme un peu désuet par son classicisme. On se plaît à suivre les aventure de cette famille hors normes, au gré des rencontres improbables.

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Qu'elles soient destinées à se concrétiser ou non, en janvier, j'aime prendre de bonnes résolutions, littéraires pour la plupart. En 2020, j'ai décidé de relire la saga "Jalna" dans son intégralité, soit seize tomes - attendez-vous donc à ce que je vous en rebatte les oreilles !



Quinze ans après ma première lecture, j'étais d'abord curieuse de voir si le charme agirait toujours, et la réponse est un grand oui.



"Jalna" est certes une oeuvre colossale mais dont le souffle romanesque est tel que ses nombreux chapitres se lisent comme on regarderait une série ; car il y a bien un sentiment d'addiction qui s'installe rapidement au fil des pages.



"La naissance de Jalna" est, comme son nom l'indique, la genèse de la saga familiale qui débute avec l'implantation au Canada de la famille Whiteoak, vers le milieu du XIXème siècle. Philippe est anglais, sa femme Adeline est irlandaise ; Philippe a un tempérament british que sa carrière militaire a conforté, c'est un être de sang-froid très entreprenant qui a l'âme exploratrice, Adeline est tout l'opposé, femme passionnée au caractère bien trempée, elle a quelque chose de Scarlett O'Hara et d'Anne Shirley tout à la fois, tour à tour odieuse et attendrissante. Ce couple intrépide quitte les Indes pour fonder leur foyer sur la terre féconde - et encore plus qu'à moitié vierge - du Canada dont Anglais et Français se disputent la domination.



Ce premier volet a beau être un tome d'introduction, il est très dense en action et rebondissements. Plus de la moitié du roman est consacrée au voyage des Indes à Québec, en passant par l'Angleterre et l'Irlande ; voyage sur mer et sur terre et qui donne un aperçu des aléas des grandes migrations du XIXème siècle. Les personnages sont légion mais tous sont si bien développés par Mazo de la Roche qu'on y perd jamais ses petits.



Cette relecture m'engage à penser que ma bonne résolution sera aussi facile qu'agréable à tenir.





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