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Citations de Meg Mason (20)


J’ai regardé mon mari, qui avait plongé un doigt dans son verre pour y repêcher un objet invisible, puis je me suis retournée vers la femme et lui ai expliqué que Patrick était un peu comme le sofa de la maison où on a grandi. « Il était là, c'est tout. On se demandait jamais d'où il venait car, aussi loin qu'on s'en souvienne, il avait toujours été là. Même aujourd'hui, si il y est encore, personne ne lui prête la moindre attention.
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«  De l’âge de vingt ans jusqu’à près de quarante ans , j’ai connu des phases de dépression légère , modérée ou sévère pouvant durer une semaine , quinze jours , six mois, un an .
Je collectionnais les diagnostics , comme pour avoir toute la panoplie . Les pilules devenaient des combinaisons de pilules, conçues par
des spécialistes »
«  Ils parlaient de «  régler » le curseur » …
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J’ai dit au revoir et ce n’était pas assez, un mot, trop quotidien pour contenir la fin du monde.
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«  J’ai dit ça va. «  J’ai fait ça des centaines de fois.Et je ne veux plus voir de médecins .
Je veux juste être.
J’en ai tellement marre, Patrick. J’avais dix- sept ans » .
J’ai appuyé sur mes yeux pour ne pas pleurer. «  J’en ai trente - quatre »
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J'ai dit "Quand on a un bébé, est-ce qu'on devient automatiquement capable de supporter qu'une femme chaussée de sacs plastique crie sur un enfant qui n'est pas le sien ? Est-ce qu'on est soudain assez forte pour vivre dans un monde où cela se produit ?"
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C’est l’histoire de Martha, trentenaire dépressive depuis qu’elle a 17 ans. On vit au rythme de ses pensées et pérégrinations, ses ruminations et ses cheminements. C’est écrit avec beaucoup de finesse, de justesse et d’amour . Mais c’est également très drôle, plein d’humour parfois caustique. Ce livre est très original, et, même si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, je le recommande car l’ écriture est percutante et vive, et le sujet très bien traité.
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Avant, c’était un sujet de plaisanterie entre nous, le fait que j’oscille constamment entre les extrêmement et qu’il ne dévie jamais du juste milieu.
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C’est la vie, et ça a continué comme ça pendant encore trois ans. Les proportions qui changeaient toutes seules, de travers, à merveille, des vacances, une fuite d’eau, des draps neufs, un anniversaire, un technicien entre neuf et quinze heures, un oiseau entré par la fenêtre, je veux mourir, pitié, je n’arrive plus à respirer, je crois que c’est un déjeuner, je t’aime, je n’en peux plus, nous qui pensions que ça serait comme ça jusqu’à la fin des temps.
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(…) quand la souffrance est inévitable, la seule chose qu’on peut choisir c’est le décor. Pleurer toutes les larmes de son corps en longeant la Seine, ce n’est pas la même chose que pleurer toutes les larmes de son corps en traînant dans Hammersmith.
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Un jour, des années plus tard, ma mère me dirait qu'aucun couple n'a de sens pour le monde extérieur, car c'est un monde en soi.
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«  Je ne suis pas douée pour la vie. Apparemment, c’est plus difficile pour moi que pour les autres. »
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Avant d'avoir des enfants, on avait le droit de penser qu'on était quelqu'un de bien.
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Parce que, quand la souffrance est inévitable, la seule chose qu'on peut choisir, c'est le décor. Pleurer toutes les larmes de son corps en longeant la Seine, ce n'est pas la même chose que pleurer toutes les larmes de son corps en traînant dans Hammersmith.
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Tu peux éviter de dire des choses que je suis incapable de comprendre, parce que mon cerveau est devenu un énorme paquet de lingettes mouillées ?
- Deux choses qui, mises côte à côte dans un poème, conduisent le lecteur à éprouver l’émotion voulue, afin de ne pas avoir à la nommer expressément. Par exemple, si tu écris terril ou crassier, ça t’évite de taper « désespoir existentiel morbide ».
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Meg Mason
Je voulais lui dire que c'était la première fois que j'étais capable de décider comment réagir à un événement négatif, aussi insignifiant soit-il, au lieu de réagir avant d'avoir pris conscience. J'ai dit que je ne savais pas qu'on pouvait choisir quoi ressentir au lieu d'être submergée par une émotion extérieure. J'ai dit que c'était difficile à expliquer. Je ne me sentais pas différente, je me sentais moi-même. Comme si je m'étais trouvée.
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J'y ai vu de la honte, de l'espoir et du chagrin, de la culpabilité et de l'amour, des peines et des joies, des cuisines, des sœurs et des mères, du bonheur, de la peur, de la pluie, des fêtes, des Noëls, des jardins, du sexe et du sommeil, de la présence et de l'absence. La bonté de Patrick. Mon caractère remarquablement déplaisant et ma ponctuation cabotine.
Soudain, j'ai vu tout ce que j'avais eu. Tout ce que les gens désirent dans les livres, un logis, de l'argent, ne pas être seul(e), tout était à l'ombre de la seule chose que je n'avais pas.
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L'an dernier, je me suis fait faire des lunettes dont je n'ai pas besoin, parce que l'optométriste est tombé de son tabouret à roulette pendant l'examen. Il a eu l'air tellement mortifié que j'ai fait exprès de lire les lettres de travers. Elles sont dans la boîte à gants, toujours dans leur pochette.
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Ça va, Patrick. J’ai juste passé la journée avec des hommes qui m’ont aimée, mais qui ne m’aiment plus, ou qui ont cru m’aimer, mais se sont rendu compte qu’ils avaient juste faim ou un truc du genre.
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A moins que je ne vous spécifie le contraire, de l’âge de vingt ans jusqu’à près de quarante ans, j’ai connu des phases de dépression légère, modérée ou sévère pouvant durer une semaine, quinze jours, six mois, un an.
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Quand la souffrance est inévitable, la seule chose qu'on peut choisir c'est le décor. Pleurer toutes les larmes de son corps en longeant la Seine, ce n'est pas la même chose que pleurer toutes les larmes de son corps en traînant dans Hammersmith.
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