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Critiques de Mélanie Rutten (80)
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Oko : Un thé en hiver

Un sujet délicat dans lequel Melanie Rutten, qui aime et connaît les enfants, nous balance sans ménagement -les enfants vont toujours à l'essentiel et détestent qu'on tourne autour du pot- : Madeleine est morte, on l'a mise sous la terre, ses amis sont là, tout tristes.



Öko surtout. Parce que Madeleine lui faisait des gâteaux, lui donnait son jardin à cultiver et qu'elle lui disait qu'il était formidable. Öko aimerait partager sa tristesse avec Nour, mais elle semble n'avoir d'yeux que pour Roman.



Alors Öko est triste. Il a envie d'être seul.



La tristesse n'est pas un poison: c'est une façon de retrouver ceux qui vous manquent. On rêve, on redécouvre le blanc de la neige. Et on va au devant de ce petit yéti bien plus isolé que vous. Parce qu'il vient de loin. Qu'il ne parle pas votre langue.



Faire vivre le souvenir de Madeleine, pour Öko, c' est retrouver ses gestes généreux-mettre une assiette de plus pour ceux qu'on n'attend pas- , c'est distribuer ses mots pour que le petit étranger les apprenne. C'est lui donner sa maison.



C'est lui faire une place dans l'histoire de Madeleine. Dans leur histoire à tous.



La joie aussi renaît : Nour ne trouve-t-elle pas Öko formidable?



Magnifique livre, encore une fois, qui fait du chagrin de la mort, une leçon d'accueil, de tolérance.

Une jolie leçon de vie.



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Mitsu : Un jour parfait

Elle s' est levée du pied gauche. Elle n'a pas regardé par la fenêtre en buvant son café, mis une vilaine robe toute noire et envoyé balader son meilleur copain.



Bref, pour Mitsu, c'est un jour sans.



Mais sans quoi? demande-t-elle très justement à Öko, jamais en peine d'une expression savoureuse.



Un jour sans.

Sans pêche, sans espoir, sans joie, sans envie.



Ça arrive.



Alors Mitsu joue à l'aventurière qu'elle n'est pas. Elle va là où elle ne va pas. Elle rencontre ceux qu'elle ne connaît pas. Elle fait ce qu'elle n'ose pas: grimper aux arbres, se baigner sous la lune, marcher dans la forêt, la nuit. Et surtout embrasser Hervé.



Finalement, un jour sans c'est peut-être avant tout un jour sans soi. Sortir de sa peau, pour mieux la retrouver.. .pas mal, comme idée.



Les enfants aiment ce petit livre sagace et tendre qui leur dit qu'on a le droit d'être de mauvais poil, de voir le jour en noir, mais que c'est bien plus marrant d'en sortir pour se fabriquer, tout seul, un jour parfait.



Juste parfait.
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Nour : Le moment venu

C'est un livre à raconter sous la neige parce qu'il dit l'attente du printemps.

C'est un livre à lire aux petits parce qu'ils sont la poésie.



Un livre qui ne prend pas les enfants pour des débiles mais leur parle de changement, d'appréhension, de solitude avec des mots tout doux et tout justes. Et aussi d'attente et de patience. De confiance et d'affection.



Nour doit quitter sa maison, elle fait ses cartons. Elle note sur un petit carnet les moments doux. Elle attend une surprise qui tarde à venir, elle a le coeur un peu serré.



Elle joue avec le hasard et fait deux belles rencontres. Elle découvre le plaisir de la nouveauté et la douceur de la fidélité. Elle est émue par le printemps et par l'amour.



C'est tout, et c'est beaucoup.



Le livre est illustré par de fins dessins subtils et délicats, l'histoire, séparée en chapitres , comme pour les grands.



Le texte est si limpide et si plein, avec ses grandes respirations entre chaque chapitre, et son refus paisible d'expliquer, de rationaliser , de moraliser, qu'on se sent bouleversé de tant de confiance et de respect, et ému avec la même force que quand on était enfant. Presque aux larmes.



Quant aux enfants, ils adorent et entrent de plain pied dans cet univers qui les prend pour les petits philosophes et les délicieux poètes qu'ils sont.



Ils écoutent, posent quelques questions- "elle a peur, Nour, dans le trou? ", "Elle ne va pas se perdre, avec son dé?"- et n'ont qu'un mot, quand, bouleversé, on referme avec eux le livre :



"Encore!"
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Les Sauvages

Deux ombres s'échappent de deux maisons mystérieuses la nuit, deux enfants qui arrivent parmi les sauvages dans une clairière.

L'album débute avec des pages très sombres pour se terminer dans un artifice de couleurs.

L'album traduit un rêve rempli de formes et de taches qui s'animent.

Pour faire apprécier le travail d'illustration, on peut s'amuser à repérer des formes et des couleurs pour leur faire prendre vie en compagnie du petit lecteur.

Je l'ai emprunté à la bibliothèque car le centre culturel de notre ville consacre une exposition à l'auteure, Mélanie Ruten et cet exemplaire est présenté aux enfants de grande section maternelle et CP au prix Versele en Belgique mais les enfants auxquels je l'ai présenté n'ont pas apprécié

L'album n'est pas à la portée de leur pouvoir d'expression ni orale, ni visuelle.
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Les Sauvages

Deux ombres, qui, sorties d'un monde imaginaire, parcourent dans la nuit des marécages, pour atteindre une clairière pleine de couleurs et retrouver leurs compagnons nocturnes, les sauvages. Des créatures issues à la fois de l'imagination des deux enfants - les ombres du début - et de leur expérience de la vie. Car si les sauvages ressemblent curieusement à un entassement de pierres, à une branche, à une meule de foin ou encore à un mélange de chien et de yéti, le plus petit est "celui qui grandissait", celui à qui on fait découvrir le monde en lui donnant à manger, à sentir, en l'emmenant en promenade. C'est aussi celui qui se sent rejeté quand une dispute éclate.



Même si on peut rattacher cet album à d'autres qui traitent des enfants et de l'imagination, tout bien vu, celui-ci s'en détache car la thématique n'en est pas si évidente que ça. On peut se demander s'il est bien question d'un monde que deux enfants sont en train de s'inventer, ou s'il s'agit d'un retour nostalgique à l'enfance par des adultes, voire un seul adulte, par le biais de souvenirs. Les phrases qui ouvrent et ferment l’album -"C'était une nuit. C'était il y a longtemps.",- orienteraient plutôt le livre dans ce dernier sens. Mais l'aspect clairement onirique des dessins à l'aquarelle et du monde parcouru, les allusions à des moments d'éternité brouillent quelque peu les pistes. Les marécages sombres et bleutés des premières pages sont devenus une mangrove aux tonalités roses dans les dernières, comme si les émotions, les difficultés de l'enfance avaient été dépassées. Difficultés notamment abordées par le biais d'une dispute qui éclate soudainement, on ne sait trop pourquoi. Mais est-ce qu'un enfant comprend bien pourquoi une dispute éclate entre ses parents, justement ?



Du coup, ce qui ressemble à un retour sur les émotions comme sur les jeux de l'enfance est-il tant que ça destiné à des enfants entre 4 et 8 ans ? J'ai presque l’impression que c'est un album qui s'adresse surtout aux adultes ; mais aussi qu'on peut en faire différentes lectures. Ces ambiguïtés font, à mes yeux, de cet album un objet un peu à part parmi les autres albums pour enfants, assez intrigant. Je serais donc très curieuse de découvrir d'autres titres de l'auteure...







Masse critique Jeunesse
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Les Sauvages

« C’était une nuit. C’était il y a longtemps. Perdues dans les marécages, deux maisons se faisaient face. De ces maisons, deux ombres s’enfuirent. […] Pieds nus, en pyjama, elles arrivèrent sur l’île abandonnée. Elles marchaient et s’enfonçaient dans l’obscurité. Elles allaient sans hésitation, sans peur. Les arbres se penchaient pour les protéger. C’était leur nuit. »



C’est une nuit où les rêves sont permis, où la réalité perd la partie, une nuit où l’on peut échanger les rôles et lâcher prise. Dans leur fuite, au bout de leur périple, les deux ombres vont retrouver une bande de sauvages connue d’eux seuls. Dans la clairière où ils s’installent, certaines choses apparaissent et d’autres disparaissent, la lumière et la joie se répandent. Dans cette clairière, la peur n’a pas sa place.



Comme d’habitude avec Mélanie Rutten, on croise d’étranges personnages : un bonhomme de paille, une branche, une pierre et un bébé mousse. Comme d’habitude avec Mélanie Rutten, rien ne s’offre d’emblée. L’interprétation est multiple, l’onirisme et la poésie dominent. Elle installe une atmosphère étrange et envoutante par petites touches successives. Au lecteur de se laisser prendre par la main, de se laisser porter le cœur léger. Son univers graphique tout en douceur m’enchante toujours autant, même quand elle s’oriente vers des teintes plus sombres.



C’est l’histoire d’une nuit de tous les possibles, d’une nuit où les chemins s’ouvrent. Parce que le jour, « tant de choses se taisent ». C’est l’histoire d’une nuit où on grandit, ni plus ni moins.


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L'ombre de chacun

C’est l’histoire d’un Cerf et d’un petit Lapin qui vont devenir tout l’un pour l’autre.





« Est-ce qu’on sera toujours ensemble ? »

- Oui

- Toujours, toujours ?

- Un jour tu grandiras…

- Mais on sera quand même ensemble !

- Tu seras toujours dans mon cœur.

- Est-ce que tu vas mourir ?

- Pas maintenant.

- Mais un jour…

- Un jour… c’est normal.

- Et est-ce que je serai toujours dans ton cœur alors ?

- Je serai toujours dans le tien…

- alors on ne sera pas toujours ensemble… » dit le petit Lapin.



Mais c’est aussi l’histoire d’un Soldat en guerre, d’un Chat qui fait toujours le même rêve, d’un Livre qui veut tout savoir et d’une Ombre. C’est une histoire d’amitié et d’amour, d’altruisme et de solidarité. Affronter ensemble les épreuves, ses propres craintes. Se soutenir, aider l’autre sans condition. Une leçon de vie, quoi.



C’est un album qui se mérite, traversé par une certaine forme d’exigence. La polyphonie, les ellipses, une chronologie des événements par forcément évidente à reconstruire, c’est tout ce qui fait la richesse du récit. L’implicite a aussi une part importante dans ce texte. Une part fondamentale même. C’est l’interprétation, les interprétations possibles qui en font sa richesse. Si la littérature a à voir avec la beauté, et si ce qui crée la beauté c’est le style alors cet album est sacrément littéraire.



Et puis il y a dans la relation entre le Cerf et le petit Lapin quelque chose qui résonne fortement en moi. Des petits lapins, j’en ai trois à la maison. Des petits lapins qui vont grandir et partir un jour. C’est logique et c’est tant mieux parce que de toute façon je ne serai pas toujours là. Alors je suis un peu comme le Cerf, je les encourage à grandir mais en même tant mon cœur me dit : « Pas trop vite, pas trop vite ! »



C’est beau, c’est fort, tellement plein d’émotion. Si cet album arrive un jour entre vos mains, ne le laissez pas traîner sur votre bureau pendant des mois, il mérite tellement, tellement mieux que ça.


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La source des jours

C'est l'histoire d'une ourse danseuse, d'un cerf amoureux d'une louve, d'un livre qui a perdu sa première page, d'un petit chat à la recherche de son ballon, d'un bison musicien ou jardinier et d'un lapin blanc. C'est aussi et surtout une histoire de rencontres, de trajectoires à priori éloignées qui vont finir par se croiser. Dans cette histoire, on n'est rien d'autre que ce que l'on est. Et dans la tempête, certains sont contents d'avoir un grand frère, d'autres se débrouillent tout seul, d'autres aimeraient que quelqu'un soit là, tandis que d'autres encore jouent les protecteurs en attendant que les choses se calment.



Résumée comme cela, cette histoire peut paraître confuse, elle peut sembler n'avoir ni queue ni tête. Or c'est tout le contraire. Je n'ai malheureusement pas le talent de conteur de Mélanie Rutten. Si vous vous laissez prendre par la main, elle vous emmènera dans son univers tendre et poétique. Vous comprendrez d'où vient la source des jours, surtout si comme moi vous avez eu la chance de lire son précédent album, « L'ombre de chacun ». On retrouve ici les mêmes personnages et l'on remonte à l'origine de leur rencontre.



Une fois encore c'est un livre qui se mérite : beaucoup d'ellipses, beaucoup d'implicite, une multitude d'interprétations possibles. Et une fois encore Mélanie Rutten enchante par son trait coloré, inventif et plein de douceur. Elle nous offre une parenthèse hors du temps et du triste quotidien, un voyage dépaysant vers une contrée où il fait bon vivre. C'est simple, c'est beau, tout en émotion. C'est à des années lumière de ce que j'ai l'habitude de fréquenter mais qu'est-ce que c'est bon !


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Nour : Le moment venu

Décidemment, le monde de Mélanie Rutten ne cesse de m'emballer. Cette auteure a tout : la finesse, le style, la richesse du vocabulaire, un grand talent dans la construction du récit et une aptitude à créer des moments rares autour de cette littérature dite enfantine.

Mais ne vous y trompez-pas, il y a plus de richesse dans son univers que dans bien des romans contemporains. En quelques pages, dans un livre vraiment bien conçu par MeMo, elle tisse finement la douceur de ses personnages : Nour ici, mais auapravant Okkö, Mitsu, Eliott et Nestor. Autant de caractères différents, des êtres entiers avec leurs jalousies, leur amour, leur excentricités, certains sont casaniers, d'autres au contraire ne supporteraient pas une journée sans promenade. C'est doux et réjouissant de pouvoir partager toute cette finesse avec ses enfants autour d'un livre aussi pertinent et juste.

Encore bravo à l'auteure.
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Oko : Un thé en hiver

Cet album évoque la perte d'un proche. Okö a perdu quelqu'un qui lui est cher. Il est triste, un peu désorienté. Et puis, la vie reprend son cours. C'est les petites choses qui vont l'aider à avancer. Du deuil, cet album va peu à peu parler de l'accueil, de la bienveillance, de la solidarité. C'est doux et chaleureux.
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Les Sauvages

Graphisme splendide ! Les couleurs, tantôt sombres tantôt vives, à la peinture légère, délavées cadrent à merveille avec l'atmosphère étrange et onirique de cet album.

Deux enfants s'échappent dans la nuit pour vivre des histoires inventées au cœur de la forêt. Ils sont entourés par des êtres bien particuliers : la branche altruiste, la paille rêveuse, la pierre terre à terre et la mousse en pleine croissance. Un petit monde de rêves, de couleurs, d'imagination, de « on disait que... ». Une nuit de tous les possibles, où la poésie est partout, pour tous les enfants, acteurs ou lecteurs de l'histoire.
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Maintenant nous sommes deux

Un petit martien est en mission spéciale pour conquérir la Terre. Tous les soirs d'orage et de pluie, un grand monstre menace de le manger. Il a peur et appelle ses parents ce qui fait disparaître le monstre.



Il va bientôt voir arriver une assistante... matérialisée dans la peau d'un bébé fille...



J'ai aimé la construction du livre avec un compte à rebours. A la fin ce qui est marrant c'est que le titre du chapitre c'est "un jour après", ce qui nous amène dans le futur.



Un bon livre illustré, que je conseille pour les enfants qui sont à l'école élémentaire.


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Chatchat, le chat du chien

Vous ne me connaissez pas, mais sachez que les trucs trop plein de bons sentiments, ben c'est pas mon truc justement. Je trouve tout trop rapidement gnangnan et donc sans intérêt pour moi. Je suis certainement un peu trop cynique de nature. Oui, mais.

Mais cet album m'a totalement conquise. Pourtant il y aurait de quoi faire niveau trop de gnangnan et de bons sentiments. Les noms déjà, Chatchat et Chienchien, sonnent gnangnan. Et pourtant ça ne m'a pas gêné. "Je t'aimerai toujours", c'est pas mal niveau bon sentiment, et bien pourtant ça passe. Et les aquarelles chargées de couleurs pastels, dont pas mal de rose ? ça passe aussi. Et le coup de la chaussette? et les bruits de la forêt? et bien c'est trop mignon.

Oui, cet album est trop mignon. Et il a su faire fondre mon cœur de non-sentimentale convaincue. C'est dire s'il est réussi !
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Les Sauvages

Avec la délicatesse qu'on lui connaît, Mélanie Rutten exploite l'imagination enfantine et livre une belle aventure au cœur de la forêt où pierre, branches et feuilles prennent vie.

J'ai été sensible à l'univers qu'elle propose même si je n'ai pas été complètement emportée.
Lien : http://boumabib.fr
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L'arbre de Ploc

Un cartonné amusant mettant en scène des enfantillages.



C'est adorable.



Les créatures imaginées par Mélanie Rutten s'accordent un moment récréatif et tandis que l'heure de rentrer arrive, Ploc et Tine trouve encore un peu d'inspiration à ras de terre.



Et si l'on jouait à la graine?!



Qu'est-ce donc que ce jeu?







A partir de rien ou de peu de choses, les personnages vont s'inventer un jeu d'imitation, qui pourra qui sait peut-être donner des idées aux petits lecteurs si ils veulent eux-aussi jouer à la graine qui pousse, qui roule et qui grandit.







C'est un beau clin d'oeil à l'enfance, sa fraîcheur, sa curiosité et sa créativité.



Les couleurs de nature de l'album sont chatoyantes, la touche esthétique presque proche du dessin d'enfant, tendre, on reconnaîtrait presque le petit bonhomme de pain d'épice dans le camarade Bubu.







Un petit jeu de cache-cache et d'exercice libre qui plaira aux petits lecteurs.



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Soit dit entre nous... J'aime trop l'amour

Un dimanche pluvieux me donne envie de découvrir un livre acheté quelques mois plus tôt lors de la rencontre avec Pilar Pujadas pour la sortie de son premier roman "Coeur croisé". (♥♥♥♥♥)



Paru en 2014 au Castor Astral, un très bel objet, un tout petit format d'un peu moins de cent pages dans la série "Soit dit en passant ..." . Pilar Pujadas se livre et nous donne ses réflexions, son bilan sur L'AMOUR.



Un petit régal ... sous forme d'abécédaire, des petits textes liés à l'amour.



"Bon sens !, bonheur, carrière, citation favorite, Jeanne Moreau, Dessert, Génération, Kilos, Peinture, Vin ..." et bien d'autres



J'ai adoré, on sourit, on partage.



Un livre qui semble s'adresser aux femmes me direz-vous. Pas sûr, mon mari a pris plaisir à picorer par-ci, par-là de jolies pensées.



Les collages en illustration de Mélanie Rutten agrémentent le tout.



Une jolie petite idée de cadeau pour les fêtes!
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Les Sauvages

Alors qu'il fait nuit noire, discrètement pour ne pas réveiller la maisonnée endormie. Deux ombres s'enfuient, l'une de la maison de gauche, l'autre de la maison de droite. Silence. Ils embarquent sur un radeau et traversent les marécages pour entrer dans la forêt immergée.



Quand la voie est sauve, les deux ombres virevoltent, se cherchent, se chamaillent, bien contents d'avoir réussi leur échappée. La nuit leur appartient.



S'aventurant dans un tronc creux, les deux ombres retrouvent l'immense clairière resplendissante. Les sauvages sont là, créatures étranges mais rassurantes, qui prennent la main des enfants et les aident à grandir.



À vos pyjamas et lampes de poche, Mélanie Rutten nous invite dans une nuit singulière. Entre rêves engourdis et espoir du petit matin, nous voilà partis pour un voyage enchantée. Aquarelles éparses et alanguies, palettes resplendissantes et oniriques, on en prend plein les mirettes. L'univers de l'enfance est raconté avec tendresse et pudeur. Chaque enfant trouvera sa place dans ce petit monde où les créatures avoisinent celles de leurs rêves. Mais, les moins insouciants seront aussi charmés par la réminiscence d'une sensation qu'ils pensaient avoir oubliée... Après tout le temps des récrés et de la balle aux prisonniers, ce n'est pas si loin, non ?


Lien : https://marcelpois.wordpress..
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La source des jours

Les enfants ne comprendront peut-être pas tout du premier coup, mais ils saisiront l’essentiel et se laisseront flotter sur le cour de la rivière, sensibles au mystère, séduits par tous ces êtres qui cherchent, attachants et solidaires les uns des autres. A lire et à relire.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Nour : Le moment venu

Cet album parle des modifications de la nature, des situations, des sentiments ; et comment il est parfois difficile de les comprendre et de les appréhender. Nour est une jeune fille à la fois enjouée et peureuse. Sa relation avec Okö semble évoluer, ou en tout cas elle semble le vouloir… L’histoire de Mélanie Rutten insiste sur le doute, le questionnement et même en tant que lecteur il est difficile de comprendre de quoi parle réellement ce livre. Il m’a pourtant remué, intriguée, impressionné par sa délicatesse et son naturel.
Lien : http://boumabib.fr/2012/11/1..
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Chatchat, le chat du chien

Le petit Chat s’est levé du mauvais pied. Il ne fait aucun effort pour enfiler sa deuxième chaussette et traîne la patte alors que Chienchien a prévu une longue et belle balade. Petit à petit, les bruits de la nature apaisent le petit Chat. Et la découverte d’un papillon de nuit endormi achève de lui rendre sa bonne humeur.



C’est un album qui nous parle du quotidien tout en utilisant des personnages imaginaires et un univers onirique. Les enfants se reconnaissent dans ce petit chat grognon tandis que les adultes s’identifient au chien si patient. Comme toujours, Mélanie Rutten utilise de très belles couleurs et célèbre les merveilles de la nature.



Cet album vous donne envie de vous promener en forêt les yeux fermés pour mieux entendre le battement d’ailes des papillons…
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