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2.82/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Colombie
Né(e) à : Cali , 1976
Biographie :

Melba Escobar de Nogales est journaliste et écrivaine.

Diplômée en littérature à l'Universidad de los Andes à Bogota, elle est chroniqueuse pour le journal "El Pais" de Cali, où elle a été nommé "meilleure chroniqueuse" en 2013.

Elle a bénéficié d’une résidence d’écrivain au sein de l'Université d'art et de design de Santa Fe au Nouveau-Mexique.

"Le salon de beauté" (La casa de la belleza, 2015) est son troisième roman et le premier à être traduit en français.

Elle vit à Bogota.

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
En y repensant, on a beau vivre dans une ville de 8 millions d'habitants, on voit toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits, comme dans une cité médiévale.
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Elle se demandait ce que ferait sa mère si elle n'avait pas autant de bonnes raisons de se plaindre. Yolanda représentait une certaine incarnation du malheur, ou plutôt, c'était le malheur incarné. (p. 87)
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Peut-être qu'elle est vivante, après tout. Elle est vivante parce qu'elle sent que ça pue. Vivante parce qu'elle s'est fait sauter par plus de quarante-sept types en seize semaines, vivante parce qu'un gros frustré dégueulasse l'a violée. Elle est vivante, mais pas pour les bonnes raisons.
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- A quoi bon s'efforcer de vivre une vie qui n'est pas la sienne ?
(…)
Elle pensait à toutes ces femmes qui avaient la sensation d'avoir gâché leur vie en voulant contenter quelqu'un d'autre, en faisant les choses davantage pour être vues en train de les faire que par envie ou par besoin. Peut-être que beaucoup d'hommes étaient dans le même cas, mais de ceux-là, elle ne savait rien.
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C'était sans doute vrai. Karen sentait que, non contente d'être une mauvaise pauvre, elle était peut-être mauvaise pour cette vie-là. (...) Elle avait une mélancolie rivée au corps depuis toute petite, qui ne voulait jamais la laisser tranquille. (p.92)
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Comme la thérapeute ou le confesseur, l'esthéticienne doit faire vœu de silence.
Le fauteuil de soins tient du divan. Le corps de la femme y est sans défense dans une posture de don de soi. Obéissant à l'injonction "Détendez-vous, éteignez votre téléphone portable", elle entre en cabine, prête à déconnecter un moment. Pendant quinze minutes, une demi-heure, parfois plus, elle s'isole du monde, se connecte a son propre corps, au silence, et souvent a une intimité qui l'encourage à confier des choses qu'elle n'avoue a personne, pas même ses proches.
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Je hais cette habitude d'appeler "indiens" tous ceux qui, selon elles, se situent au bas de l'échelle sociale. Je hais cette façon de n'utiliser le vouvoiement que pour s'adresser aux domestiques. Je déteste l'obséquiosité des serveurs qui, au restaurant, s'empressent de venir dire aux clients "Et que désire Monsieur ?" ou "Tout ce que Madame voudra" (...) Il y a tant de choses que je hais, que je déteste, tant de choses que je trouve injustes, stupides, arbitraires et cruelles, et je les hais encore plus quand je me hais moi-même d'appartenir à cette réalité inévitable. (p. 12)
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Si Lucia ne pensait pas que j'appartenais à cette catégorie de femmes, elle pensait en revanche que j'avais fui une société que je jugeais fermée, pour gagner un pays où je m'étais toujours sentie étrangère. J'étais un oiseau sans arbre, mais malgré tout, je me portais bien. Cela dit, je n'étais pas non plus tout à fait heureuse. comme il est difficile de trouver la juste mesure pour se donner. Se donner à l'autre sans se perdre soi-même. (p. 219)
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On lui attribua la cabine n° 3, où elle pratiquerait des soins du visage, des massages et des épilations. Sa beauté, associée à sa discrétion et à son professionnalisme, la rendit très populaire, notamment pour les épilations. Elle ne fut pas longue à s'apercevoir que les Bogotanaises ne venaient jamais de leur propre chef pour se faire un maillot intégral. Mais parce que leur mari, leur fiancé ou leur amant leur avait demandé.
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Elle commençait à maîtriser certains codes. Dolce & Gabbana, Armani ou Versace étaient pour elles des manières de dire les choses sans avoir à s'exprimer à cor et à cri. (...)
Ses efforts pour interpréter son personnage étaient tels que tout son argent partait dans ce qu'on pourrait appeler son costume de scène. (p. 171)
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