AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mercedes Helnwein (35)


Donc vous ne m'en voudrez pas si je vous dis que j'ai les nerfs à vif chaque fois que j'ai affaire à des officiers de police.(...)Ils sont là, à vous griffonner une amende pour excès de vitesse, et pendant ce temps vous voyez bien qu'ils s'imaginent être des agents infiltrés sur le point d'arrêter un dangereux trafiquant de drogue et alors ils braqueraient sur lui un de leurs stylos qui, en fait, se trouverait être un flingue. Si ça, c'est pas adorable...
Commenter  J’apprécie          230
Je ne crois pas que deux êtres humains puissent être plus mal assortis que nous et pourtant aussi satisfaits que nous l'étions."Imbéciles heureux", il me semble que c'est ça le terme technique.
Commenter  J’apprécie          101
La ville n'est jamais belle quand on vient d'anéantir vos rêves.
Commenter  J’apprécie          90
Il faut avoir l’esprit vif avec les enfants. La plupart du temps, ils ont une dizaine de coups d’avance sur toi, comme aux échecs. Et même quand tu crois avoir pris leur roi, ils te regardent toujours du coin de l’œil.
Commenter  J’apprécie          80
"Tu aurais pu mourir!"

Ce que ma mère ne comprenait pas, c'est que n'importe qui pouvait mourir à n'importe quel moment. Il n'existait pas de vérité plus générale. Les avions peuvent s'écraser. Les médecins peuvent foirer une greffe de cœur. Les tentatives se suicide maladroites d'adolescents peuvent fonctionner.....
Commenter  J’apprécie          80
Le passé, c’est le passé : son seul but est d’être laissé derrière soi.
Commenter  J’apprécie          60
Mes parents m’ont appelée Hester Louise Day. Hester en mémoire d’une sœur décédée, Louise en mémoire d’une tante décédée, et Day en mémoire de l’homme, décédé il y a longtemps, qui fonda cette famille quelque part en Europe, au cours d’une nuit noire et fougueuse.
Commenter  J’apprécie          60
" Le bonheur, c'est avoir l'esprit tranquille"
Commenter  J’apprécie          60
Il ne faut que peu de temps pour tout réduire en miettes. Un tremblement de terre ravage des villes entières en quelques secondes. Une seule balle peut détruire des organes et terrasser un spécimen d'être humain en parfaite santé quelques millisecondes plus tôt. Il suffit d'une bombe pour causer les mêmes dégâts à l'échelle d'une ville entière. Un incendie dévore une maison et rote un nuage de fumée avant même que les pompiers n'aient le temps d'intervenir. Renversez de l'eau sur un ordinateur et toute cette merveille de technologie est réduite à néant ! Ça prend une éternité pour cultiver quelque chose qui vaille le coup dans la vie. Alors, pourquoi est-il si facile de tout démolir en un rien de temps ?
Commenter  J’apprécie          50
Les gens qui dorment semblent immergés dans l’ignorance. Ça doit être vrai, ce qu’on dit : l’ignorance est une bénédiction. Dès que tu fermes les yeux, tous les sujets qui ont une quelconque importance dans la journée sont effacés de l’ardoise.
Commenter  J’apprécie          51
À l'âge de quatre ans, on s'est retrouvés assis côte à côte, un jour d'automne, dans la cour de récréation. On s'est dévisagés avec d'immenses yeux inexpressifs. Et puis il m'a demandé pour combien d'argent je serais prête à manger un orteil humain. On est devenus amis sans plus de cérémonie.
Commenter  J’apprécie          40
" Pourquoi tu ne demandes pas à Hannah si elle serait d'accord pour t'emmener avec elle à l'une de ces fêtes où elle va toujours ?"
Eh bien, probablement parce que je préférerais nettoyer des toilettes publiques avec ma langue.
Commenter  J’apprécie          40
Alors, qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? demanda-t-il tandis qu’on quittait l’allée. Je pensais que tu ne voyais pas l’intérêt d’aller au bal de promo.

Ben, on ne peut pas vraiment dire que j’aie changé d’avis de mon plein gré … Tu vois, ma mère fait apparemment partie d’un culte qui vénère l’American way of life, et si j’avais refusé de me rendre au bal elle aurait été excommuniée.
Commenter  J’apprécie          40
Mes parents m’ont appelée Hester Louise Day. Hester en mémoire d’une sœur décédée, Louise en mémoire d’une tante décédée, et Day en mémoire de l’homme, décédé il y a longtemps, qui fonda cette famille quelque part en Europe, au cours d’une nuit noire et fougueuse.
Commenter  J’apprécie          40
Tout le monde a des "ils", dans la vie. "Ils", c'est les gens qui te regardent bizarrement. [...] Dans mon cas, il s'agit de ma famille. Ma mère a appris pour le mariage, elle m'a balancé un grille-pain dessus et la seule chose dont je me souvienne après ça, c'est d'avoir demandé à faire une pause pipi en plein milieu d'une séance de thérapie familiale et d'être sortie par la fenâtre. Et me voilà.
Commenter  J’apprécie          30
Je ramenai mes pieds sur le siège pour réfléchir à cette nouvelle théorie. J'adorais ça : m'accrocher à une idée que je pouvais ensuite décortiquer jusqu'à la fin des temps. Mon cerveau aimait passer en roue libre ; j'envisageais des thèses idéales et leurs antithèses, et une fois que j'étais lancée, il était difficile de m'arrêter.
Commenter  J’apprécie          20
Mais surtout, je n'avais pas imaginé que je me réveillerais chaque jour en éprouvant des émotions. L'extase n'était plus un mythe et, par conséquent la possibilité de souffrir non plus. je n'avais évidemment pas réalisé que chaque coup laisserait un bleu, désormais. N'ayant jamais été prudente, je n'avais tout simplement pas mesuré à quel point ma vie avait pris de la valeur au cours des deux dernières semaines.
Commenter  J’apprécie          20
Essayer de remonter le moral d'un enfant après la mort d'un petit animal était beaucoup plus compliqué que prévu.
Commenter  J’apprécie          20
Au contraire, depuis la première seconde tu as le droit de me poser n'importe quelle question. Mais je ne suis pas obligée de répondre, quand bien même on se connaîtrait depuis dix milliards d'années. C'est ça la beauté du truc.
Commenter  J’apprécie          10
J'avais l'irrépressible habitude de commenter tout et n'importe quoi, de lire les panneaux à haute voix et d'exprimer les pensées qui erraient dans mon cerveau tels des touristes désoeuvrés. Ma bouche s'ouvrait librement. La sienne, seulement pour projeter des éclats d'obus.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Mercedes Helnwein (186)Voir plus

Quiz Voir plus

Paris : CANCAN

Pratiqué dans les guinguettes et les bastringues entre 1825 et 1830 comme une parenthèse de défoulement bruyante que s'accordait les hommes pendant l'exécution d'un quadrille, cette danse est à l'origine du cancan. Les femmes bravant les interdits décident de se l'approprier en lui apportant la touche endiablée qui lui manquait, on parle du : (😼 + 🐎)

Le tohu-bohu
Le charivari
Le chahut
Le barnum
Le boucan

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thèmes : moulin rouge , cabaret , danse , belle epoque , peinture , Music-hallsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}