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Critiques de Meredith Hall (50)
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Plus grands que le monde

Un doux et très agréable moment de lecture avec "Plus grands que le monde". Ce roman est d'une grande poésie, empreint de tendresse et de douceur. Il offre une tranche de vie contée avec une délicatesse et une justesse remarquables. On se sent immédiatement concerné par la famille Senter, presque comme si l'on en faisait partie. Meredith Hall nous transporte à travers les émotions de ses personnages, nous immergeant pleinement dans leur quotidien. Son écriture est à la fois juste et profondément émouvante.



Nous suivons ainsi la famille Senter dans leur vie quotidienne, au cœur de leur ferme du Maine. La première partie du roman nous plonge dans la joie et les petits bonheurs simples de cette famille aimante et bienveillante. Les jours s'enchaînent au rythme du travail de la terre et des saisons, avec Tup et Doris, un couple qui s'aime d'une manière magnifique et pudique, ainsi que leurs trois enfants, Sonny, Dodie et Beston, qui grandissent dans l'harmonie de la nature et des tâches de la ferme. Ensemble, ils forment un ensemble cohérent, leurs cœurs battant harmonieusement à l'unisson.



Mais soudain, tout change, tout bascule, et l'équilibre se rompt. Nous suivons alors la lente reconstruction de chacun, les difficultés à maintenir le lien, la résilience face à la douleur et à l'onde de choc qui ravage tout sur son passage. Pourtant, l'amour subsiste, toujours et encore. Et quel amour au sein de cette famille ! C'est un amour qui bouleverse, qui porte à bout de bras, qui réconcilie.



J'ai vécu un moment de lecture intense avec ce roman, les larmes souvent aux yeux et le cœur empli d'émotions. En résumé, je vous le recommande vivement !
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Plus grands que le monde

C’est l’histoire d’une famille heureuse jusqu’à ce que l’un des leurs meurt…

Non, je ne viens pas de vous spoiler ce livre.

Cette information est présente en quatrième de couverture parce qu’au final, l’accident n’est pas le sujet du livre.

Je suis bien souvent anti-quatrième. J’ai toujours le sentiment qu’on en dit trop. Que la surprise est gâchée. Ce livre m’a fait comprendre que oui… parfois il est essentiel d’indiquer qu’un drame va arriver. Parce que tous les livres ne sont pas pour tout le monde. Parce que certaines personnes ne peuvent pas, ne veulent pas avoir à gérer un fait de cet ampleur.

Ce livre est immensément triste. Et c’est aussi parce qu’il est immensément bien écrit.



Un premier roman remarquable où chaque personnage est un pilier. Ce roman choral nous conte la vie de Doris et Tup. Nous entrons dans les années 50, ils se destinent à un brillant avenir, à des études et une vie à la ville. A la mort du père de Tup, personne ne veut reprendre la ferme familiale. Il avortera ses études pour s’y consacrer et fonder un foyer aimant et chaleureux avec Doris. La ferme, les saisons défilant sur leurs champs, leurs années rythmées aux fils des moissons, c’est toute leur vie. Au fil des ans, la famille s’agrandit, le bonheur est total. Ils n’ont besoin de rien d’autre. Et un jour, à la fin d’une belle journée remplie d’éclats de rires. Viennent le sang et les larmes. L’inimaginable.

On pourrait penser que la suite est prévisible, que le texte est mielleux à souhait. Pas du tout.

Ce n’est pas un ouvrage feel-good de la famille cabossée en reconstruction avec un happy-end. C’est la vraie vie. Des sentiments profonds, le quotidien, les années d’une équipe amputée d’un membre, en reconstruction. Ce livre nous fait comprendre que même lorsque nous sommes entourés, le deuil est bien souvent une épreuve à surmonter seul. Que chaque personne réagit différemment. Que chaque personne doit suivre son propre chemin. « J’ai appris qu’il existe ce grand cadeau qu’est la guérison, l’apaisement apporté par le temps ».

En traitant un sujet si dur, Meredith Hall nous transmet finalement un texte très lumineux. Parce que même si l’on ne s’en sent plus la force, il faut continuer à vivre, créer d’autres souvenirs sans pour autant oublier la vie d’avant. Ajouter de nouveaux membres sans pour autant oublier ceux qui s’en ont allés. Accepter pour avancer.

Un texte émouvant et très poétique.

Une très belle découverte.



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Plus grands que le monde

Un roman poétique et plein d’émotions dans l’Amérique profonde des années d’après-guerre. L’histoire d’une famille, accablée par un deuil, sur une vingtaine d’années, et sa lente reconstruction. Bouleversant !



Etat du Maine, USA, 1948. Doris et Tup vivent dans leur belle ferme familiale avec leurs trois enfants : Sonny, Dodie et Beston. La vie leur parait parfaite, entre les travaux des champs, le bétail à soigner et la maison à entretenir. La solidarité entre tous les membres de la famille est quotidienne. Sans négliger l’école, les enfants apportent leur pierre à l’édifice de ce bonheur presque naturel et sans faille.



Puis survient le drame : Sonny meurt accidentellement.



A partir de là, chacun va devoir vivre avec cette douleur et ce poids dans le cœur. Si Tup trouve sa voie dans le travail puis chez Helen, une femme d’affaires de la ville, Doris se laisse tomber dans un gouffre sans fond duquel elle peinera à émerger. Quant à Dodie et Beston, ils s’aideront mutuellement, se donnant la chaleur et le soutien que leur mère n’arrive plus à leur communiquer.



Passeront ainsi une vingtaine d’années, entre tristesse, résilience, regret et courage. Certains événements familiaux apporteront un peu de joie avant que le deuil ne soit complètement assimilé par Doris, changée à jamais.





La perte d’un enfant est probablement l’événement le plus douloureux qui puisse avoir lieu dans une famille. Ce n’est pas dans la logique des choses et la culpabilité s’installe forcément chez les parents, voire les autres enfants.

La reconstruction de cette famille prisonnière d’un deuil est bouleversante de réalisme et de franchise. Les sentiments de Doris sont extrêmement bien analysés, entre déni et lâcher prise. Doris sait qu’elle doit réagir, reprendre sa place dans le quotidien de la famille, et ne pas tout laisser à Dodie qui n’est encore qu’une enfant quand le drame arrive. C’est poignant à lire. Et quand son mari fait son propre chemin pour trouver le réconfort dont il a besoin lui aussi, elle laisse faire, n’attendant plus rien de personne. La culpabilité de Doris est immense et comprendre que la vie doit suivre son cours sera difficile à assimiler.



Que dire de Tup, homme fort et attentif aux autres, aimant avec ses enfants et si fière de sa femme ? Il est finalement aussi désemparé que Doris, mais trouve une échappatoire en la personne d’Helen. Il le dit lui-même : elle n’est qu’un arrangement à sa solitude, jamais il ne quittera Doris. Alors on peut penser beaucoup de choses de lui, mais il s’est trouvé un pansement temporaire à sa blessure, tout seul. Très égoïstement, il a surtout pensé à lui, et non à Helen et à l’enfant qu’il aura avec elle, ce qui sera la faute qu’il portera en lui toute sa vie restante. J’ai trouvé cette vision des choses très intéressante, un point de vue masculin sur un sujet souvent traité via la douleur de la mère.



L’évolution de Dodie et Beston est encore plus structurante pour leur vie d’adulte. Encore enfants quand ils perdent leur frère, ils vont devoir se serrer les coudes. Avec le soutien de leur père, ils vont avancer tant bien que mal, Dodie prenant en charge la maison, et Beston aidant aux travaux de la ferme. Devenus adultes, ils prendront chacun la voie qui leur parait la plus apaisante pour eux.



Et puis il y a cette ferme, lieu de vie et de travail, passant des mains d’une génération à une autre génération. C’est un lieu de paix et de bonheur avant d’être le décor du drame. Elle nourrit, elle protège, elle vit avec la famille qui l’entretient et l’occupe pleinement. Il y a aussi les animaux qu’il faut soigner, nourrir, élever, vendre ou tuer pour la viande qu’ils apportent. Et il y a les champs, leur blondeur ou leur noirceur, selon la saison, les arbres qui bruissent, les cerfs qui traversent les vergers. C’est tout un paysage poétique et rempli de grâce, un paradis sur terre avant la tempête. Les images viennent tout de suite en tête, c’est apaisant et rend rêveur.



Tous ces éléments forment le cadre d’une histoire aussi chaleureuse qu’émouvante, entre saga familiale et récit plein d’espoir. Meredith Hall a un vrai don de conteuse et un style lumineux où son analyse de la nature humaine n’a d’égal que son écriture précise et élégante. Un merveilleux roman sur l’amour sous toutes ses formes qui restera longtemps dans ma mémoire.

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Plus grands que le monde

Ce roman est l'histoire de Doris et Tup, qui héritent dans les années 50 de la ferme laitière familiale. Doris tait son ambition de devenir enseignante et s'installe, enthousiaste, dans cette propriété qui devient la sienne.

Entourés de leurs trois enfants, Sonny, Dodie et Beston, les époux vivent au calme, au rythme des saisons et des labeurs de la ferme.

Très soudés, ils voient leur monde s'écrouler quand un drame survient.



Très belle lecture que ce roman qui fait l'éloge de la simplicité. Le banal devient ici synonyme de grandeur, les petits bonheurs et inquiétudes du quotidien sont magnifiés.



À trois voix, ce texte très sensoriel nous immerge au sein d'une famille américaine banale pendant deux décennies. L'intériorité de chaque personnage nous permet de sonder en profondeur les mécanismes de chacun.e. Tout en avançant dans les événements, nous sommes les témoins des chamboulements internes, des rêves et ambitions, déceptions et espoirs, et de ce chagrin immense et dévastateur.



Cette tristesse, tous la vivent différemment, chacun.e à son rythme. Les processus de deuil, de la culpabilité et du pardon sont ici scrutés et décortiqués avec une justesse confondante.



Malgré le drame, ce texte très lumineux est d'une grande douceur. Les mots sont velours, les décors rassurants. La ferme et ses champs devienne un personnage à part entière. On se sent bien dans ces pages, caressée par un rayon de soleil, ou les pieds nus dans l'herbe.



L'autrice réussit, par une langue poétique et bouleversante, à nous chambouler le cœur.

Ce roman, c'est l'histoire de la vie, tout simplement. Et c'est beau. Éminemment.



Bilan :

Un très grand premier roman, très intense.

Un texte qui fait beaucoup de bien !
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Plus grands que le monde

Au milieu, coule le deuil. Qui déborde d’entre les pages. Exsude de chaque mot. Perle de chaque paragraphe. Et c’est beau, bordel. C’est triste mais c’est si beau. Que reste-il après la mort, après la perte inimaginable, innommable de l’autre ? C’est cela qu’interroge Meredith Hall dans ce premier roman absolument saisissant de beauté et de vérités, au cœur duquel le lecteur va à la rencontre de la famille Senter. Les parents, Doris et Tup, ont repris la ferme familiale dans le Maine et ont désormais trois enfants : Sonny, Dodie & Beston; nous sommes en 1947. Avant. Et avant, tout est beau et possible. La vie est un long et beau fleuve tranquille. Nous sommes en 1949 et c’est pendant. Pendant le drame et tout vole en éclat. Et puis, il y a l’après. Parce que pour les vivants, la vie continue. Et que chacun vit son deuil d’une façon différente, mais toujours d’une manière déchirante. Au fil des ans, les Senter apprivoisent leur peine et tentent de maintenir debout cette famille désunie, qui continue à s’aimer, malgré tout.



En décrivant les affres d’une famille meurtrie et brisée, Meredith Hall pose un regard lumineux et pudique sur les mécanismes du deuil et nos façons d’affronter le pire. Parfois triste, mais jamais condescendant et exempt de tout jugement, "Plus grands que le monde" nous invite à une réflexion globale sur les façons dont chacun gère, comme il le peut, et au mieux, ses émotions et l’absence de l’être aimé arraché trop tôt à la vie.



Un roman d’une grande sincérité, où se côtoient culpabilité, tendresse, affection et pardon, sans jamais tomber dans les clichés. Voilà une virée au cœur du Maine que vous n’êtes pas prêts d’oublier.
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Plus grands que le monde

Bienvenue dans le Maine dans les années 50.

Vous entrez dans la ferme de la famille Senter.

Doris et son mari Tup travaillent a la ferme accompagnes de leurs enfants Sony, Dodie et Beston.



Tup et Doris se sont rencontres au lendemain de la guerre.

Ils ont crée leur famille .



Malheureusement leur vie ne sera pas un ling fleuve tranquille.

Ils vont perdre un enfant.



S’en remettront ils ?

Chacun tentera de se reconstruire, parfois en étant ensemble parfois en cherchant a être seuls.



Leurs journées resteront néanmoins rythmées par les travaux de la ferme laitière, la récolte des légumes pour l’hiver.



Cette famille si unie réussira t ´elle a le rester malgré la douleur de la perte de cet être cher .



Ce roman est une grande reussite.

La saga d’une famille de paysans soudée mais touchée par un malheur.

Il est question de beaucoup d’amour filial , maternel, paternel ….



Un excellent moment de lecture auprès de cette famille si attendrissante

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Plus grands que le monde

Livre choral abandonné avec soulagement malgré mes efforts pour le terminer.



J en retiens une succession de descriptions interminables et soporifiques de tâches ménagères et autres corvées agricoles, au sein d ´une famille américaine très lisse.



C est très très lent car tout, absolument tout, est décrit dans le moindre détail, au point que ça en devient horripilant.



Au final rien d envoûtant comme on nous le promet en 4eme de couverture ni « bouleversant de poésie de beauté et de grâce » comme noté sur le bandeau.



Du coup cela m’a fait complètement passer à côté du fond de l’histoire que j ai trouvé très plate.



Dommage, car autrement cela m aurait sûrement intéressée.
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Plus grands que le monde

C’est la très jolie couverture qui m’a attirée, puis en découvrant le titre, une chronique de Cyrille Collard m’est revenue en tête et j’ai acheté ce roman. Le bandeau annonce « Bouleversant de poésie, de beauté et de grâce », et c’est tout à fait mon ressenti après cette lecture assez envoûtante. Le style est vraiment élégant, au service d’un récit tout en sensibilité et délicatesse. Malgré la dureté de certains événements relatés, il en ressort une impression lumineuse, le récit d’une résilience familiale rendue possible par la pureté de l’amour qui unit les membres de cette famille.

La vie de la famille Senter démarre sous les meilleurs auspices, un mariage d’amour, trois enfants en bonne santé, une ferme bien tenue et productive leur assurant de bons revenus. Tup le père et Doris la mère, savourent la tranquillité et la simplicité de leur vie faite des travaux de la ferme, des tâches ménagères et de l’éducation des enfants, dans le respect des valeurs de travail, de respect et d’amour. Installés dans le Maine, leurs sorties et loisirs sont au cœur d’une nature à la fois riche et sauvage : patin à glace que les rivières gelées, baignades et pique-nique l’été… Tout respire une certaine sérénité, la confiance en un avenir radieux plein de promesses pour Sonny l’aîné, Dodie la fille dévouée et déterminée et Beston le plus jeune. Mais, un jour funeste bouleverse cet ordre établi et chacun des membres de la famille va devoir composer avec son chagrin, sa culpabilité et ses ressentiments pour continuer coûte que coûte, pour faire preuve de résilience.


Lien : https://deslivresetmoi72.wix..
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Plus grands que le monde

J’avais lu de grands éloges concernant ce roman, alors j’imaginais en ressortir bouleversée moi aussi. Pourtant, si le sujet du deuil et la construction du roman sont intéressants, l’écriture alanguissante et douloureuse m’a parfois apportée quelques longueurs à la lecture.



Il est beaucoup question de culpabilité et de ce que le deuil peut bouleverser au sein d’un foyer aimant. Le style est contemplatif, ce qui peut gratifier le récit de descriptions agréablement poétiques, en revanche, le manque cruel d’action finit par engendrer de la lourdeur. Mon intérêt a faibli peu à peu, même si le dénouement a pu susciter un léger regain. Je le déplore parce que j’aurai vraiment aimé être transportée par cette histoire familiale dont les liens, qui semblaient extrêmement solides, se retrouvent mis à à rude épreuve. La cause en est bien sûr compréhensible puisque dramatique, et je dois avouer que Meredith Hall a su dépeindre la justesse des sentiments noirs et l’impuissance des personnages face à la tragédie. Mais l’espoir qui a bien du mal à percer, chapitre après chapitre, m’a essoufflée.



Plus grands que le monde est un roman choral qui extirpe la profondeur des sentiments de Doris, la mère, de Dodie, la fille et de Tup, le père, les autres personnages étant contés à travers les narrations des précédents. Tour à tour et sur une période s’étalant sur une vingtaine d’années, ils nous laissent devenir les témoins de leur amour, de la grâce qui les baigne alors, mais également de l’effondrement de leurs fondations qui déconstruit par conséquent tout ce à quoi ils aspiraient, tout ce qu’ils avaient pu imaginer pour leur famille. L’environnement prend une place très importante dans le roman, ce qui inclue le travail à la ferme qui peut s’avérer très difficile et sans concession. Certains évènements m’ont d’ailleurs brisé le cœur mais constituent la dure réalité de cette vie rude à la campagne.



Sur une majeure partie du récit, j’ai eu le sentiment que l’amour véritable qu’ils se portaient avant le drame ne tenait désormais plus qu’à un fil. Il n’est pas question de détestation mais plutôt d’une lente agonie intérieure que l’on espère toujours se terminer (en revanche, tous les personnages ne sont pas égaux face à cette douleur et il reste intéressant de constater les divergences de comportement et de points de vue au fil des années qui s’écoulent). Du reste, le dernier quart apporte davantage de lumière, ce qui est fort appréciable.



En bref, c’est un roman qui réussit à mettre en exergue la grande complexité du deuil et de ses conséquences sur l’amour au sein des membres de cette famille. La culpabilité transpire du texte et ne laisse que très peu de place à la résilience et à l’acceptation. Je regrette que l’écriture soit si lancinante, un peu de vigueur aurait apporté du rythme et davantage de fluidité. C’est donc une lecture mitigée me concernant, mais peut-être faites-vous ou ferez-vous partie de ces lecteurs qui ont été ou serez subjugués ?


Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Plus grands que le monde

Si #gerardcollard recommande alors je fonce...

Je savais que j'allais aimer !!

J'ai fait connaissance de tup et doris... Et j'ai été touchée par leur histoire !

Je déménage souvent et je dis de plus en plus que j'aurais voulu vivre dans la maison de mes grands-parents ! Profiter de la même vue tous les jours et voir se succéder les saisons !

Se contenter de soirée sur ma terrasse au frais à bouquiner...

Il est bien difficile de surmonter certaines épreuves !

Il faut savoir compter sur sa famille... Mais parfois ce ne sont pas les bonnes personnes...c'est vrai !

Je crois que chacun fait comme il peut au final !!!

J'ai beaucoup aimé #laouvivaientlesgensheureux

De #joycemaynard.... Je me rappelle avoir tellement pleuré mais tellement !

J'ai retrouvé cette ambiance assez mélancolique !

C'etait une belle lecture!



📖Lorsque Doris et Tup se rencontrent dans les années 1930, l'avenir leur apparaît comme une évidence. À tout juste dix-huit ans, Doris troque ses rêves d'enseignante pour une vie d'amour et de labeur aux côtés de Tup dans la ferme laitière familiale du Maine. Là-bas, leurs journées suivent les rythmes de la terre ; un quotidien fait de joies simples, en communion avec la nature, qu'égayent bientôt trois enfants au caractère affirmé : Sonny, qui fait de sa chambre un musée consacré aux insectes uniques de la région ; Dodie, la cadette au grand cœur ; et Beston, le petit dernier, calme et dévoué. Une vie de découverte et de partage bien réglée, jusqu'au jour où survient une terrible tragédie, ébranlant à jamais les fondations familiales...

Premier roman envoûtant, Plus grands que le monde explore avec une tendresse et une compassion rares les chemins de reconstruction d'une famille endeuillée. Étendant le récit sur presque vingt ans, Meredith Hall rend compte du quotidien d'une famille américaine ordinaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prise entre les tourments personnels et les bouleversements sociétaux.
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Plus grands que le monde

Un roman magistral porté par une écriture introspective, au rythme lent et percutant. Une histoire d'amour simple, dans le Maine dans les années 30. Doris et Trut fondent une belle famille, gèrent avec amour et tendresse leur ferme laitière où poussent 3 petits enfants. Leur amour est saisissant puis vient le drame familial qu'on redoute dès le début. La vie de famille change, eux si soudés, s'éloignent, se perdent. Gros coup coeur.
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Plus grands que le monde

Très beau roman, plein de douceur, de chaleur humaine, même aux moments les plus douloureux, les plus insupportables. Je ne vais pas reprendre le résumé que d'autres ont conté bien mieux que je ne pourrais le faire. Ce roman nous nourrit, nous grandit aussi. Même s'il tire un peu en longueur (surtout vers la fin comme dirait l'autre !). Un peu trop de fois les mots "bienveillance, bonté, pardon, regrets ...". Un roman magnifique certes et très ... américain ! A lire sans doute après avoir déjà beaucoup vécu ...
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Plus grands que le monde

Un roman exceptionnel de sensibilités évoquées avec finesse, une plongée dans un univers d’amour, de labeurs nous plongent dans la vie de Doris et Tup au sein de cette ferme du Maine.

Chaque personnage emplit l’espace par l’expression de ses émotions, ses sentiments, ses espoirs et ses regrets … c’est si bien écrit, que nous nous associons de part nos vécus aux vécus de ces personnages.

Les multiples facettes de ce qui fait de nous des humains imprègnent ce long récit captivant qui révèle une part de nous même.

Laisser vous emmener au fil de l’eau, au fil des saisons, au fil de la vie … Excellent
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Plus grands que le monde

Coup de cœur ❤️



Plus grand que le monde est un roman de Meredith Hall traduit en français par Laurence Richard



Doris et Trup se rencontrent dans les années 30 , ils tombent amoureux et leurs avenirs semblent tout tracés quand Trup décide de reprendre la ferme laitière de son père dans le Maine .



Chaque jour , est rythmé par leur quotidien respectif , Doris s’occupe des tâches domestiques ,du potager et du poulailler et Trup s’occupe du bétail et de cultiver sa terre .



Trois enfants viennent agrandir la famille , Sonny l’aînée, Dorie l’enfant du milieu et Beston , le plus jeune qui grandissent et évoluent chacun avec leur caractère dans un quotidien fait de joies simples et rythmée par les saisons qui défilent et la nature environnante.



Jusqu’au jour de ce terrible drame qui viendra ébranler les fondations de cette famille , chaque membre devra se reconstruire à sa manière face au deuil.



Ce roman explore avec tendresse et compassion le chemin de reconstruction , cette lecture est lumineuse , d’une grande poésie ❤️



Courez chez votre libraire



Jocelyne Cicchero
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Plus grands que le monde

Un premier roman choral intense qui vous emmène dès la première page. Une histoire émouvante et des personnages attachants qu'on n'a pas envie de quitter. C'est poignant, tendre et empli de sentiments forts. Même quand le malheur s'invite dans cette ferme américaine où vit la famille Senter, l'amour reste puissant.



1930, dans le Maine, Tup et Doris se marient, s'aiment, travaillent sans relâche dans la ferme familiale. Ils ont trois enfants (Sonny, Dodie et Beston) qu'ils pensent protéger de leur amour. Lorsque le drame frappe, la famille perd pied, vacille mais ne sombre pas.

Les Senter sont plus grands que le monde...



La première partie du livre est envoûtante de bien-être et de bonheur. Elle contraste avec la partie drame et perdition tout en gardant sa lumière, ses convictions, ses espoirs et les sentiments. Ça ne verse pas dans la mièvrerie, c'est d'une belle sensibilité.

Cette lecture donne une dimension lumineuse à l'amour filial, parental et fraternel et explore le difficile chemin pour surmonter le deuil.



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Plus grands que le monde

Le roman de Meredith Hall nous conte l'histoire des Senter de 1947 à 1965.

Les petits bonheurs simples du quotidien lorsque les enfants sont jeunes, puis le grand chagrin de cette famille lorsque l'inimaginable survient.

Chacun tente, à sa façon, de survivre à la tragédie. Mais le malheur, entré dans cette maison, ne cesse de blesser les uns et les autres.

J'ai admiré le courage des enfants. Je n'ai pas toujours compris le renoncement de la maman. J'ai compris le besoin de fuir du père.

J'ai regretté certaines longueurs, certaines répétitions, ces bons sentiments que l'auteur sèment au fil des pages, "ma terre" "ma ferme" "ma famille" "mes enfants" "mon fils" "ma faute" "ma honte", etc...

Lecture agréable grâce à la belle écriture de Meredith Hall, mais pas vraiment un coup de cœur. Il m'a manqué un soupçon de quelque chose que je n'arrive pas vraiment à définir, un je ne sais quoi qui aurait rendu l'histoire plus réaliste, moins "je suis une créature de Dieu et je vis en harmonie avec ce qui m'entoure..."
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Plus grands que le monde

Ce roman nous emmène aux Etats Unis, dans la région du Maine pendant les années 50. C’est une histoire simple : celle d’une famille de fermiers : Doris et Tup, un couple uni, très amoureux et leur 3 enfants, qui vivent une vie heureuse et insouciante jusqu’à ce qu’un drame les touche. La perte de l’un d’entre eux va tout bouleverser et les faire sombrer dans un deuil sans fin.

C’est un récit triste mais douloureusement beau. Une écriture magnifique, qui nous raconte le chagrin d’une famille, sa chute et sa reconstruction. Beaucoup d’amour dans ce récit, un texte fort et poignant.

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Plus grands que le monde





Adoré. Aaahh! Cette narration des grands romans américains à la Joyce Maynard...



Maine. Années 40. Tup et Doris tiennent la ferme familiale, entourés de leurs trois enfants. Bonheurs simples. Joies d'un quotidien serein, qui semble inébranlable.

Ça, c'est avant.

Un drame survient et tout l'équilibre se rompt.

Vient alors l'après et les chemins empruntés par chacun pour appréhender le deuil.

Les points de vue alternent, chacun souffre et chemine à sa façon.



Il y a quelque chose de puissant et profond dans ce récit si simple de la vie. Une façon incroyable d'écrire le bonheur et l'amour familial. Une écriture toute en délicatesse et jamais mièvre.



Encore un bijou des @editions_philippe_rey, aux couvertures de toute beauté aux récits de qualité .
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Plus grands que le monde

Ce livre plébiscité par la griffe noire est un vrai bijou.

J’ai été happée par cette histoire simple d’une famille de fermiers du Maine.



C’est plein de poésie, de labeur, les personnages sont attachants , on sent la douleur qui découle de cet horrible fait qui voit le décès d’un enfant.



On ne peut pas resté insensible après cette lecture. Chaque personnage m’a touchée. Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture et je pense que ce livre marquera ma mémoire pendant longtemps
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Plus grands que le monde

Plus grands que le monde.

Bienvenue dans la famille Senter , des parents qui s'aiment, des enfants heureux.

Une ferme qui demande énormément de travail mais le tout se passant dans un bonheur simple , où l'amour est le principal ingrédient.

Et puis une grosse épreuve vient à jamais bousculer leur vie !

Et là l'écriture magnifique décrit avec pudeur, comment chacun va réagir à cette épreuve. C'est terriblement émouvant, parfois très triste et en même temps un roman lumineux.

Lentement, l'auteure nous fait évoluer vers divers sentiments qui seront je pense personnels à chacun.

Un roman qui nous porte à la réflexion, où l'on se refuse de porter un jugement.



Ce roman est d'une puissance incroyable ! Le type même de lecture qui me rappelle à quel point la littérature et le pouvoir des mots peuvent nous transporter, nous faire réfléchir, passer par tellement d'émotions.

Vous l'aurez compris, c'est une merveille.

De ces merveilles qui restent en nous indéfiniment.

De ces merveilles qu'il est impossible de ne pas lire .

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