Kioon nous dit « Impossible de rester de marbre face à cette fable animalière ultra-craquante » (je confirme totalement, et si vos yeux brillent avec ces quelques planches, c’est bien parti pour vous aussi, le côté fable animalière donne envie également).
« Mi Tagawa est de retour dans un récit plein de tendresse, après nous avoir déjà fait fondre » (et même moi) « avec sa peinture poignante des liens familiaux dans Père & Fils » (là aussi, je confirme).
« A la manière de Ghibli, le Renard et le petit Tanuki touchera le coeur des petits comme des grands ! » (encore une fois, je confirme).
L’édition est agréable, le toucher de la couverture aussi, et vous allez avoir envie de la mettre dans un autre sens ^^. N’oubliez pas de soulever vos jaquettes pour quelques saveurs en plus, et lire les petits mots.
La page couleur pour commencer, j’adore.
La double page du début, j’adore.
Ces petits moments animaliers, leurs expressions, j’adore.
En bref, si vous aimez les animaux, la mythologie japonaise, les tanuki, les récits tranche de vie, un petit côté initiatique.
Si Soupinou vous fait fondre de plaisir.
Ce sera tout bon pour vous, et après de bonne à très bonne lecture cela dépendra sans doute de votre sensibilité, et ce n’est pas un problème.
C’est mignon, attachant, ultra-craquant, un moment de lecture nécessaire, qui redonne le sourire. Et on rigole bien (si si, surtout si même moi je ris). Franchement, sa lecture m’a fait un bien fou (oui oui je ne suis aussi vraiment pas super bien en ce moment).
En fait, vous n’avez pas forcément besoin d’en savoir plus, à part vous régaler des quelques images. Mais s’il vous en faut plus, ou que vous l’avez lu, on continue, à vos risques et périls ^^ (bon pas trop non plus, vous me connaissez à force).
Senzo, le renard, fait un peu office de « faux méchant », de quelqu’un endurci par la vie, sans doute trahi vu sa réaction à l’amitié, la famille. Il s’est retrouvée bien puni par une déesse et à son réveil l’épreuve n’est pas finie. Privé de ses pouvoirs, il doit s’occuper d’un petit tanuki, et même lui trouvé un nom, etc.
Ne vous attendez pas à ce qu’il soit ravi de cela.
Mais il apprendra bien vite ne pas avoir le choix, et en plus devoir s’acquitter de missions pour les divinités. Je vous laisse découvrir les missions, ce début en tout cas.
Le petit tanuki est hyper mignon, hyper attachant, tout doux, et il a tant d’innocence, qu’il veut aider son Senzo. Il est différent, et c’est pour cela que sa famille ne voulait plus de lui, mais ici il s’en trouve quelque part une autre. Il y a quand même les moments où il réclame ses parents qui vous feraient fondre en larmes.
Les divinités nous sont présentés à chaque inter-chapitre, et on en apprend plus sur elles.
Senzo si on transpose au monde des hommes me rappelle un peu une personne amère, très travailleuse, qui d’un coup devrait s’occuper d’un enfant et n’y connaît rien. Sauf que c’est beaucoup plus mignon avec des animaux.
Y a-t-il des humains ? Oui et non, d’une certaine façon, mais c’est surtout des animaux, de tout acabit, de tout caractères.
Tu n’es toujours pas convaincu, ou juste hyper curieux ? Bon, t’es sûr de vouloir continuer ? Allez hop, on y va.
Notre petit tanuki est un métamorphe, ce qui va ajouter une autre couche à l’histoire, et être intéressant, surtout qu’il y a un effet inattendu. Ah non, je ne vais quand même pas tout te dire non plus.
Certains animaux peuvent même se changer provisoirement en humains.
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