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Critiques de Michael F. Flynn (37)
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Connexions

Voilà une novella qui porte bien son nom : sous la forme d'un roman choral, elle s'attache à faire ressortir des connexions entre six personnages. À tel point qu'elle ressemble plus à un exercice de style littéraire qu'au récit d'une véritable histoire.





Cette lecture m'a rappelé Le Fleuve des dieux, de Ian McDonald.

Pour la forme, bien sûr, mais aussi pour la diversité des personnages.



Ici l'action se déroule aux États-Unis, à notre époque.

Novella oblige, tout est minimaliste. Les six personnages sont introduits successivement, individuellement. Et déjà on est aux deux tiers du livre ! Tout s'emballe ensuite, avec trois chapitres où les connexions déjà esquissées se matérialisent, et où l'action se précipite.



Ce mini roman est difficile à évaluer. Je le trouve plutôt inégal, avec de gros points forts, et des points noirs.



Le positif :



- Le style de l'auteur est agréable. C'est bien sûr subjectif, mais personnellement j'ai plutôt été conquis.

La narration est particulièrement détachée, avec un point de vue omniscient (on pense à la voix off de Dogville). Alors que cette distance pourrait être un frein à l'identification ou du moins l'immersion, ce n'est pas le cas : le narrateur adopte en effet une grande liberté de ton et de jugement dans le récit des différentes trames, et cela rend la lecture très plaisante. Il y a une bonne dose d'humour désinvolte, avec un point de vue souvent décalé du narrateur, alternant défense des personnages et tacles gentils.

Le style lui-même est plus travaillé que fluide (de belles métaphores et un gros usage des pronoms relatifs pour varier l'ordre des propositions).



- Le sens de la scène est là ; actions et réactions sont très bien décrites. Dès le premier chapitre, j'étais emballé.



- Globalement, il y a plein d'idées sympathiques, tant concernant les personnages et leur background qu'au niveau des intrigues.



Le négatif :



- Il y a ce long dialogue entre Stacey et Nagkmur à la fin du deuxième chapitre, qui est une horreur : on y apprend le passé commun des deux personnages à une lointaine époque, et c'est une succession sans fin de noms, de dates et d'évènements. Le hic, c'est qu'à moins d'être calé en Histoire, difficile de distinguer, parmi ces références, lesquelles appartiennent à l'Histoire vraie, lesquelles sont de la fiction plaquée sur l'Histoire vraie et lesquelles font partie d'une éventuelle uchronie. Pour couronner le tout, ces éléments sont donnés alternativement par les deux personnages, sachant que chacun en a ses propres souvenirs, et qu'ils cherchent eux-mêmes à consolider cette connaissance parcellaire et incertaine... Sachant qu'à ce moment du récit, tout porte à croire que cet échange est essentiel à la compréhension de la suite, j'ai bien failli abandonner ! Finalement j'ai choisi de continuer, et avec le recul, je pense qu'on peut facilement relativiser l'importance de ces informations pour la compréhension globale du récit.



- Hormis ce deuxième chapitre qui est particulier, il y a une augmentation exponentielle des « connections » entre les personnages et leurs trames. Bien que celles-ci soient fort bien racontées, et individuellement plutôt claires, on en arrive très vite à saturer sous le nombre des faits à mémoriser pour ne pas perdre le fil. Il faut s'imaginer chaque personnage avec ses propres motivations et ses propres connaissances. Par ailleurs, chacun est grosso modo à la poursuite d'un ou deux autres personnages, dont il connait (ou croit connaitre) partiellement les motivations et les connaissances. Tous finissent par se retrouver en un même lieu, ce qui conduit à une explosion combinatoire des « connections ». Personnellement, ma mémoire n'a pas pu suivre, et j'avais conscience de survoler avant même d'atteindre le règlement de compte final.



- L'auteur a très clairement choisi de construire son scénario en imbriquant deux grandes trames/thèmes. L'une basée sur l'espace (avec une invasion classique d'extraterrestres), l'autre sur le temps (avec les paradoxes non moins classiques). Cela crée une impression de grosse confusion ou de mélange des genres. Au mieux, on dira que c'est cohérent avec le gros bordel généré par les « connexions » des personnages (et sincèrement, je pense que c'était l'idée).





Mon impression générale après cette lecture, c'est une belle expérience proche de l'OVNI littéraire. Mais il n'y a à mon avis rien de sérieux dans ce texte, qui offre un divertissement de bonne facture pour peu qu'on supporte la quantité d'informations à retenir (on peut bien sûr le lire plusieurs fois). Quand je dis que ce texte ne fait pas dans le sérieux, c'est qu'il n'y a pas de prétention à la crédibilité, ni de création d'un univers fouillé et cohérent, ni d'intrigue profonde. Toutes choses qu'on trouvera, à contrario, dans Le Fleuve des dieux. Mais avec ses 860 pages, l'œuvre de Ian McDonald ne joue pas dans la même catégorie.



Il y a un peu de Men in Black dans « Connexions ».

On pense aussi à La Ligue des gentlemen extraordinaires, avec ce panel des personnages si particuliers.

Une ode sympathique à la SF populaire, en somme, dont elle parodie les grands thèmes.

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Connexions

Une mise en place, par moment, pénible due à la description nécessaire des 5 protagonistes différents et à l’utilisation de nombreux néologismes. Finalement l’auteur retombe sur ses pieds et nous livre une histoire de voyage temporel et d’extra-terrestres cohérente et finalement interessante. Le défaut reste d’avoir voulu dresser le portrait de 5 personnages riches et particuliers dans un court roman. On reste forcément sur notre faim concernant l’histoire de certains d’entre eux. La réussite est quant à elle d’avoir su ménager l’originalité du récit jusqu’à son terme. Ainsi on ne devine jamais vraiment jusqu’où l’auteur est en train de nous amener.
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Connexions

Curieuse et astucieuse novella, qui propose une expérience de pensée sur le thème de la contingence. L'auteur parvient à rendre convaincante une intrigue assez abracadabrante, vie une série d'évènements indépendants mais convergents. Se télescopent dans le récit plusieurs motifs de SF classique, qu'on trouve d'habitude dans des récits séparés - il y a de l'alien, du voyage dans le temps, de l'univers parallèle et un ou deux autres trucs.



J'ai trouvé au chapitre 4 une réflexion très schopenhauerienne : "Et cependant, toutes choses recherchent [...] ce qui préserve et complète leur nature. Pour les corps inanimés, cette préservation est appelée "inertie" ; pour les corps animés, elle est appelée "vie"." Exactement ce que le philosophe allemand avait subsumé sous le terme de "volonté". Bon, ce n'est pas le sujet du livre, mais cela participe de son côté jeu intellectuel, le genre de jeu que la SF permet de jouer.



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Connexions

Une lecture somme toute sympathique, mais loin d'être mémorable. Pas de terribles défauts criants, mais pas non plus une légion de compliments à formuler en dehors de quelques évidences génériques. C'est fun, c'est bien construit et malin par moments, quoique un peu inconséquent, au final.
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Connexions

Encore un très bon titre dans la collection Une Heure Lumière sorti le 16 mars d’un auteur peu connu en France. Gardez une seule chose en tête: les premières pages ne sont qu’une succession d’informations se connectant (à l’instar du titre) au fil de la lecture pour nous donner un superbe final. Deux points majeurs à souligner:



Le premier reste sans conteste la manière de l’auteur de nous embarquer et de nous balader dans son intrigue. Les premiers chapitres se succèdent en présentant chacun un personnage. J’avoue ne pas avoir saisi l’ensemble des références de l’auteur et m’être demandé où il souhaitait nous amener. Les liens entre les protagonistes et les chapitres se font petit à petit et vous finirez par comprendre ce qui les relie et leur objectif commun. La fin est littéralement un régal et vous promet une lecture très originale (je n’en dis pas plus) où la réflexion sur la causalité et les différents univers possibles est omniprésente.



Quelques mots sur les personnages qui font aussi la richesse de cette novella. Ils sont certes introduits à chaque chapitre mais vous n’apprendrez à les connaître que par la suite. Leur diversité est l’atout majeur du récit, l’ensemble du lectorat sera servi. On découvrira ainsi un voyageur temporel, une immortelle, un Alien à 5 pattes, un humain télépathe, un androïde ainsi qu’un être d’une lignée se rapprochant des humains grâce à l’ingénierie génétique. J’ai clairement adoré découvrir l’ensemble de leurs particularités.



De l’originalité dans ce texte qui peut paraître au premier abord un peu déjanté qui vous surprendra énormément par son dénouement et sa multitude de personnages. N’hésitez pas à vous laisser tenter.
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Connexions

Connexions, quarante-troisième opus de la collection Une-Heure-Lumière du Bélial, est le second récit (après Eifelheim) de Michael F. Flynn à être publié en France. Un illustre inconnu pour ma part et pour, je pense, beaucoup de lecteurs.



La renommée de la collection fait que l'on peut se lancer les yeux fermés dans la lecture des novellas qui la composent. Dans le cas de Connexions, il est même préférable de ne pas s'attarder sur la quatrième de couverture. A la rigueur les seules choses à connaitre sont que ce récit regroupe nombre de tropes de la SF, de références littéraires, qu'il est assez "barré" et qu'il se dévore d'une traite. Je peux quand même vous donner quelques infos supplémentaires : excepté la postface du traducteur Jean-Daniel Brèque, Connexions s'ouvre et se termine sur deux courts chapitres autour des théories du hasard et du principe de causalité, qui sont le coeur du récit. Entre les deux, la vie, le destin de sept personnes (personnages ou entités) que nul ne connait et qui ne se connaissent pas mais qui vont interagir entre elles pour sauver le(s) monde(s). Mais voilà j'en ai déjà trop dit...



Pour conclure cette courte chronique, Connexions est une lecture plaisir, drôle, cynique et intelligente, où Michael F. Flynn s'amuse à relier nombre de tropes de la SF sous la houlette du hasard et de la causalité. Une bouffée d'air frais dans les littératures de l'imaginaire.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Connexions

Bon, soyons honnête, cette lecture et moi ça ne l'a pas fait.

Noyée sous un flot d'informations et de noms, j'ai fini par décrocher complètement de cet ouvrage.

Alors certes, il y a un tas de connexions qui prennent tout leur sens à la fin du bouquin mais l'univers bien trop complexe pour un si petit nombre de pages m'a fait passer à côté.

J'ai malencontreusement trouvé dans ce récit, ce qui ne me plaît pas en SF. Un univers de science fiction me sortant tellement de ma zone de confort que je me suis perdue dans le cosmos.

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Connexions

Extrait de ma chronique :



"Vous avez dû le comprendre au vu de cette dernière citation, la structure implacable et quasi-kantienne (aristotélicienne pour Joseph Moore) des 9 chapitres de Connexions (on pense fugitivement à La Chose en soi d'Adam Roberts) n'empêche pas l'émotion, comique ou tragique, d'advenir – peut-être parce que ce "jury" arbitraire de 6 solitaires chargé de décider du "destin de l'humanité" (page 91), est en fait lié par des rapports plus profonds qu'un simple "entrecroisement de deux fils causals dans la ligne d'univers" (page 12)."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Connexions

😁 C’est le 4ème livre de la collection Une heure lumière que je lis ? J’avoue que j’ai eu un coup de foudre pour cette collection et les beaux visuels de ses couvertures (je ne peux pas y résister lorsque je passe chez mon libraire préféré @lettresacroquer).



❤ J’ai eu aussi un coup de foudre pour la novella, en général. Je trouve le format idéal pour découvrir de nouveaux sous-genres et de nouveaux auteurs, tout cela en une soirée ou un après-midi.



👽Connexions est un bel exemple. Je ne me serai pas forcément tournée vers un roman de science-fiction de ce type. Le livre est difficile à résumer et à classer puisqu’on suit six personnages, tous hors du commun (je ne peux en dire plus sous peine de trop vous spoiler).



👾Au début, j’ai eu la sensation d’une œuvre qui partait dans tous les sens. A chaque chapitre, un nouveau personnage avec des caractéristiques extraordinaires à intégrer. J’ai eu un peu de mal à suivre, relu certains passages, et me suis vraiment demandée où voulait aller l’auteur.



🔥Et puis, je me suis rendue compte qu’en réalité l’auteur s’amuse. Il s’amuse à réunir, dans un texte pourtant court, les grands tropes et thèmes classiques de la science-fiction et finalement, le texte est bourré d’humour. A partir de là, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette lecture que j’avais peut-être attaquée en me disant que comme c’était de la S-F, c’était forcément très sérieux



➡️ Et vous l’avez-vous ? Qu’en avez-vous pensé ?

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Connexions

Une excellente novella, distrayante et habilement construite. Le moins qu'on puisse dire est que Michael Flynn est peu traduit en France, puisque Connexions, écrit en 2017, n'est que sa deuxième oeuvre traduite et publiée chez nous, succèdant en quelque sorte à un seul autre roman, beaucoup plus développé et injustement méconnu, le merveilleux Eifelheim, traduit... il y a déjà quinze ans !

Michael Flynn, statisticien de métier si j'en crois Wikipédia, illustre ici sa conception des relations entre hasard, corrélation et causalité sans nous ennuyer, bien au contraire. Au travers de la, disons, collision des destins de six personnages fort bien construits malgré les limites imposées par la forme courte, il nous invite à une promenade dans l'espace et le temps qui m'a fait passer un très agréable moment. On notera une traduction très bien menée par Jean-Daniel Brèque, qui était déjà aux manettes pour celle d'Eifelheim et qui, dans une courte postface, éclaire quelques aspects du texte original et de son travail. Je préfère cette façon de faire aux notes de bas de page, qui, dans la fiction, ont tendance à casser le rythme de lecture. Il ne reste qu'à espérer que le succès sera au rendez-vous pour que nous puissions découvrir d'autres textes de l'auteur.





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Connexions

Je dois avouer être complètement passée à côté de cet UHL qui m'a très vite perdue, en dehors du chapitre sur l'alien. J'ai apprécié l'écriture et le ton de la narration mais ça s'arrêtait là car j'avais l'impression de ne pas disposer de tous les codes pour comprendre le contenu de la novella. En lisant les retours des autres lecteur·ices j'obtiens quelques clés mais je n'ai pas la tête à ce genre d'ouvrage en ce moment, il faut croire.

Dommage mais ce sont des choses qui peuvent arriver !
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Connexions

Un bon moment passé en compagnie de Michaël F. Flynn dans une aventure qui mélange agréablement extra-terrestre, voyage dans le temps et personnages haut en couleur.

Beaucoup de personnages, d'ailleurs, pour une Novella, ce qui est ambitieux mais crée aussi de la frustration. L'ensemble mériterait certainement un déploiement en plus grand dans un ou plusieurs romans.

Néanmoins, le récit est très agréable même si j'ai du passé à côté de certaines subtilités des impacts cause / effet des allers et retours dans le passé.

Encore une belle expérience dans cette magnifique série.



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Connexions

Connexions de Michael F. Flynn, novella parue dans l'excellente collection Une Heure Lumière des éditions @lebelial



Sur terre de nos jours, les destins de 6 êtres vont se retrouver connectés...



OK comme résumé on fait mieux... Ou pas ! Car ce court récit choral qui se lit d'une traite est difficile à décrire. Mêlant nombreux clichés de la Science-fiction, probabilités (son auteur est statisticien), action et humour.

Un très bon moment de lecture 🙂



(Et encore merci à la terrible section imaginaire de la bibliothèque des Riches Claires 🥰 )

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Connexions

Avec sa dominante fluo et son titre, Connexions, le dernier-né de la collection UHL pourrait promettre une aventure à l'autre bout de l'univers ou un thriller dans un lointain futur à la Demolition man. Perdu ! L'intrigue se passe bien au 21e siècle aux USA et plus exactement entre Chicago, Philadelphie et New York. Là, six individus perdus dans le temps, l'espace ou parmi l'Humanité vont se croiser, s'affronter ou s'allier par le plus grand des hasards. Ou plutôt par un mélange de causes, de conséquences et de coïncidences dont l'univers a le secret.

Méconnu en France à par un roman, Eifelheim (que je n'ai pas lu), Michael F. Flynn est pourtant un écrivain publié depuis les années 80. Connexions est donc l'occasion idéale de découvrir sa plume.

Sachez déjà que le rythme est très enlevé, comme une ballade glam rock – encore les années 80 – qui vous attrape l'oreille sur l'autoradio et vous capture le temps des 5 à 6 minutes de la chanson (pont instrumental compris). Prenant une certaine distance avec ses personnages, l'auteur semble livrer avec Connexions un essai proche de la démonstration mathématique ou un documentaire ethnographique sur cette collision entre des personnages si dissemblables, même s'il se révèle un auteur plein de verve. Chaque naufragé de cette histoire nous est présenté tour à tour et les connexions se font entre eux une à une avant que le final ne tranche dans un feu d'artifice d'action le noeud gordien ainsi créé avec une solution circulaire si élégante.

Si vous êtes férus de science-fiction, et plus particulièrement des textes parus dans les années 70 à 90, cette novella vous ravira. Légère, elle joue de tous les clichés de la science-fiction (l'ET naufragé, le voyageur temporel perdu, l'androïde, le mutant, etc.) et les mélanges pour un récit mélangeant humour et philosophie. En revanche, au-delà de l'exercice de style, n'y cherchez pas un fond sociétal particulier. Connexions est juste une lecture plaisir qui s'apprécie comme un film pop-corn bien fait pour se délasser les neurones.
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Connexions

Tropeville.



Un objet bizarre vient d'apparaître. Qu'est-ce donc ? Six personnes vont se retrouver dans une drôle d'affaire.



Voici une novella atypique. C'est l'histoire de six personnes qui n'ont rien en commun et qui pourtant vont se rencontrer. Chacune à des caractéristiques bien particulières.



L'histoire n'en est pas vraiment une. Elle sert avant tout de justification à l'auteur pour mêler plusieurs tropes de la science-fiction. le concept a quelque chose d'ingénieux, voire de jubilatoire, mais il ne permet pas de faire une bonne histoire.



L'histoire est banale, il n'y a pas de véritable enjeu, quant aux personnages, mis à part les tropes auxquelles ils correspondent, ils restent creux et sans véritable personnalité. Je n'ai pas eu d'attachement pour eux. Enfin, je n'ai pas compris l'intérêt de la postface du traducteur. Je pense que la volonté de l'auteur était que les lecteurs cherchent à comprendre par eux-même et fassent leurs propres conclusions avec la masse d'informations données.



Bref, une idée ingénieuse ne fait pas forcément une bonne histoire.

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Connexions

Je me suis éclaté avec cet UHL.



L’auteur Michaël F. Flynn n’est guère connu en France. Je me souviens avoir été interpelé par le pitch du seul roman disponible avant Connexions – Eifelheim – sans avoir jamais franchi le pas. Grâce à Masse Critique, j’ai cette fois tenté l’aventure et j’en suis ravi.

Je crois que je n’avais jamais vu autant de thèmes de science-fiction réunis dans un seul roman, une sacrée gageure. Ah si, peut-être Hypérion, mais Dan Simmons avait de la place. Flynn se contente de 130 pages pour tout comprimer.



La soupe, délicieuse, contient de l’extraterrestre, du voyageur temporel, de l’androïde, du mutant, de l’immortel. Mal moulinée, cela aurait pu partir dans tous les sens à la façon de Philip K. Dick. Mais l’auteur a un gros bagage de maths et il préfère structurer. Il est plus architecte que jardinier. Tout s’enchaine à la perfection. Et cette structure sous-jacente est presque étonnante dans la mesure où l’auteur veut mettre en scène les effets du hasard. Dieu-Flynn ne joue pas aux dés, même pour décrire l’improbable.



Le texte ne fait jamais peser sur le lecteur un savoir hard science ou un vocabulaire scientifique opaque. Au contraire, l’auteur choisit un narrateur plutôt désinvolte et décontracté pour décrire les affres des héros hypertendus, le cynisme des blasés et le raisonnement des neurones cybernétiques. Il vulgarise avec humour en quelque sorte. Cela maintient une petite distance, un rideau de drôlerie translucide qui nous dit que, finalement, on est en train de lire un récit pour se détendre.



J’ai interprété la fin comme un hommage comme un hommage à Manse Everard, célèbre Patrouilleur du Temps créé par Poul Anderson. Ça ne fera peut-être pas le même tilt chez d’autres lecteurs. Moi qui adore Poul, j’ai tendance à le voir partout, lol.



Bref, un chouette petit roman vient de rejoindre l’excellente collection UHL. Ne vous gênez pas pour passer lui dire bonjour avant que votre réalité ne soit effacée ou votre planète récurée de ses autochtones.

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Livre qui présente une couverture magnifique, je me suis laisser tenté et je ne regrette pas d'avoir lu connexions qui porte très bien son nom car l'on suit une ribambelle de personnage tous unique mais tous relié.

C'était une lecture sympathique découvrir les particularité de chaque personnage et comment ils se relient les uns au autre est géniale mais pur moi la fin est un peu décevante, j'aurai aimais les voir interagir entre eux un peux plus.ce livre est une bonne découverte qui va au bout de son concept.
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Connexions

Nouvelle sortie "Une Heure Lumière", je me suis empressé de découvrir cette entrée de Michael F. Flynn dans la longue famille des auteurs de la collection.



"Connexions" est le genre d'œuvre dont je peux rapidement ne pas être réceptif. Un récit choral, qui passe d'un personnage à un autre, très rapidement, sans nous laisser le temps de nous attacher. Pourtant, le récit de déroule devant nos yeux, met notre attention à l'épreuve pour petit à petit connecter le tout.



La novella porte bien son nom. Tout n'est que connexions, causalité, et mène à un final qui est à la fois intéressant et peu surprenant (mais ce n'est pas le but non plus). Petit hic, il y a énormément de concepts et peuples intégré en peu de temps et il est parfois difficile de suivre tant l'on jongle d'un truc à l'autre.



"Connexions" est une bonne lecture, une de celle qui bouscule votre cerveau pour pas grand chose mais, offre une bonne histoire.
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Connexions

Une histoire complexe et qui foisonne de personnages SF: un extraterrestre en panne qui veut réparer son vaisseau, un voyageur temporel qui veut réparer l’erreur qu’il a commise et détruit le sens de l’histoire, une immortelle qui veut rester incognito, une cyborg etc. C’est un peu confus mais on passe un bon moment.
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Connexions

Connexions est une novella qui relève du divertissement sympathique mais pas inoubliable. L’auteur propose un large panel de protagonistes et tropes de la science-fiction qui raviront certainement de nombreux fans du genre dans une intrigue d’apparence un peu bordélique mais néanmoins trépidante et efficace. Je me suis cependant lassée de cette accumulation narrative et n’en garderait pas un grand souvenir.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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