Michael Rosen

Aujourd'hui, Laure-Anne et sa mère vont à l'animalerie pour choisir un chien. Mais elles ne s'attendaient pas à subir un interrogatoire avant cette adoption, et encore moins de la part de Crumble, un chien exigeant qui veut s'assurer de tous les détails pratiques avant de donner son aval...

J'aime beaucoup cette nouvelle collection "Mes premiers Witty" car elle s'adresse aux jeunes lecteurs tout en proposant un nombre de pages "comme pour les grands" : le texte est très court alors que les illustrations prennent une place importante.

Ici, sous couvert d'une histoire pleine d'humour, les enfants apprennent les conditions nécessaires pour adopter un animal et les responsabilités qui vont avec.

A partir de 7 ans.

J’avais découvert ce livre grâce à la crèche de ma fille aînée. Ils lisaient cet album qu’elle aimait beaucoup et je l’ai ensuite lu à mon fils de deux ans. C’est avec plaisir que nous partageons maintenant tous les trois cette histoire. Ma fille la retrouve et mon fils la découvre. Le scénario est simple. Une famille avec ses trois enfants part en promenade pour aller à la chasse à l’ours. Elle traverse différents paysages jusqu’à la grotte de l’ours.



Mes enfants adorent l'alternance entre les parties chantées et lues et la répétition du schéma narratif.

Cet album est un classique à la maison car il permet de s’amuser avec la voix. Les enfants aiment jouer à avoir peur puis se rassurer avec la fin. Et quand on part se promener et qu’ils en ont un peu assez de marcher, reprendre ensemble le refrain de la chasse à l’ours permet toujours d’avancer plus facilement !

Que ce soit par la douceur des dessins ou les petites ritournelles qui se reprennent comme des comptines mes élèves et moi avons beaucoup apprécié cette histoire.

Il y a beaucoup d'enthousiasme dans cette famille et on y affronte ensemble les dangers et les découvertes.

Et le cri final est unanime et plein de vie lui aussi !

Ce livre est comme un chant pour moi

Merveille de Pop-Up.



Les jeunes écouteurs d'histoires connaissent sans doute  déja l'album de "La chasse à l'ours" de Michaël Rosen et Helen Oxenbury.



Un classique de l'histoire "randonnée". C'est un vrai plaisir de le raconter, de suivre son rythme qui s'accélèrera à la fin pour chambouler les lecteurs.



Pour rappel: une petite famille se promène dans la campagne et pour jouer, s'invente une chasse à l'ours.

Ainsi de suite, elle traversera les champs, passera les rivières, pataugera dans la boue, traversera la forêt, affrontera la tempête, pour enfin se trouver nez à nez avec véritable ours mal léché dormant dans sa grotte.



Tout en racontant, nous ferons répéter oralement aux petits écouteurs des bruits familiers tout en progressant dans l'histoire. Cela nous semblera ironiquement très mouvementé pour une promenade digestive et aussi très loin, jusqu'au final qui devrait nous faire éclater de rire.





La technique du Pop-Up permettra de rendre en volume les scènes si importantes d'onomatopées qui installent peu à peu l'ambiance de suspens : le froufrou des herbes foulées, le floc des pas dans la boue, le craquement des brindilles.



L'ajout Pop-Up n'est pas essentiel car l'album se suffit à lui-même mais cela double clairement le plaisir en racontant.

Le Pop-Up, c'est magique, tout de même.

Et on l'aime vraiment beaucoup cette chasse à l'ours.

Un livre que je trouve complètement inintéressant, de par son côté répétitif et de par le choix de l'illustration qui est alternativement en couleur puis en noir et blanc, et par l'histoire complètement vide.



Prenez une famille qui décide de partir à la chasse à l'ours, papa, maman et leurs trois enfants. Ils doivent traverser plusieurs types de terrains ainsi que différentes conditions météorologiques. Mais une fois l'ours trouvé, ni une ni deux il s'en retourne précipitamment chez eux car l'ours les poursuit, fin de l'histoire.

Les textes sont répétitifs et j'ai trouvé qu'ils n'avaient pas d'intérêt. Mon fils de 4 ans n'a d’ailleurs pas vraiment écouté ce que je lui lisais.

Cet album explore avec justesse les sentiments qui traversent le narrateur depuis la mort de son fils Eddie. Il commence par un portrait dans lequel il apparaît avec un grand sourire: "Cette personne, c'est moi quand je suis triste". Ce début annonce le ton, la simplicité, et la subtilité d'un album profond dans lequel le texte et les images transmettent la même sensibilité. On connait beaucoup Quentin Blake pour ses illustrations humoristiques dans les livres de Roald Dahl notamment. On peut donc s'étonner qu'il illustre un livre plutôt introspectif et mélancolique. Pourtant, il réussit à transmettre parfaitement le reflux des émotions liées à la perte d'un enfant, le vide angoissant de certaines journées, la gaieté des souvenirs, les efforts pour continuer à s'accrocher à la vie... Ce livre peut toucher beaucoup de personnes, car il arrive à explorer l'universalité de la tristesse et des sentiments dépressifs, sans complaisance ni sentimentalisme, avec réalisme. Pourtant, il arrive à laisser au lecteur suffisamment de lumière pour ne pas être trop perturbant. Je l'ai lu à des enfants de 10 ans, et le dialogue que ce livre a déclenché a été très riche, car tous se sont reconnus dans une phrase ou une image du livre.

Il existe deux versions de cet album en lutin poche à l'école des loisirs.

Les illustrations sont les mêmes, mais les traductions sont différentes.

Il est très intéressant de lire les deux versions et de les comparer.

Ce livre, grand classique de la littérature jeunesse, est devenu la lecture incontournable du soir de mon fils d'un an et demi. Il adore le rythme, les répétitions, les onomatopées. Il adore aussi regarder les illustrations, chercher les petits détails amusants. On se régale !

L'avantage aussi c'est qu'on peut sauter des pages sans altérer vraiment la compréhension de l'histoire, on n'est pas obligés de tout lire si on n'a pas envie de répéter à chaque fois et on s'éclate.

Un indispensable dans une bibliothèque d'enfant !!

Une histoire qui se dévore avec délice.

Partant d'un simple émerveillement (Rita fait tomber sa peluche en rotant), l'auteur part dans des délires de plus en plus extravagants qui prennent une ampleur hilarante.

Ça m'a beaucoup rappelé les nouvelles de David Walliams ("Les enfants les pires du monde").

Bien loin du malicieux mais responsable "Crumble" du même auteur, il s'agit ici d'imaginer du grand n'importe quoi avec une virtuosité renversante.

A lire et à relire avec les enfants sans se lasser les dimanches matin sous la couette.

Pourquoi ? Parce que ce grand classique permet de jouer avec les peurs, les sons, les mots...

A noter la superbe Edition tactile, sonore et en langue des signes aux Editions les doigts qui rêvent
Lien : http://www.liresousletilleul..

Le Grand Rêve est un beau livre adapte aux enfants de plus de 2 ans.



Cette histoire est simple a raconter et se prête parfaitement à une lecture du soir. On y aborde facilement des notions intéressantes comme le bonheur, l'espoir et même la peur du noir. L'enfant apprend aussi le concept d'hibernation et les saisons avec le printemps et l'hiver.

Une petite mouche embête tour à tour, plusieurs animaux : un éléphant, puis un hippopotame et enfin un tigre.

C'est plutôt sympa, il y a un comique de répétition mais c'est dommage que l'histoire n'est pas plus développée avec plus d'animaux ou avec un peu plus de péripéties… l'histoire reste trop simpliste et trop courte à mon goût.

Elvire veut un chien, et sa maman lui achète... un poisson rouge ! La déception de la petite fille est de courte durée car son poisson a un don très particulier : c'est un pétomane de grand talent !



Un petit roman illustré par le génial Tony Ross, idéal pour les lecteurs débutants (et aussi pour les grands ayant le sens de l'humour !)

Etant tellement fan, avec mes collègues saltimbanques, nous l'avons mis en scène (petite scénette de théâtre) pour un public de petits enfants. Nous avons fait une chorégraphie, et ce leitmotiv qui ponctue l'aventure de cette fratrie tout au long de ce magnifique album !. Ils ont adorés, et puis nous aussi, nous nous sommes amusées !

Un très bel album avec de magnifiques dessins qui est le best seller de notre bibliothèque enfantine. A tel point que nous l'avons acheté en deux exemplaires : un en petit format et un second en gros album pop-up avec des tirettes.

Une fratrie de 5 enfants dont un bébé, part à la recherche d'un ours, ils traversent plusieurs paysages....et découvrent une grotte !

Nous sommes tellement fans que nous nous sommes précipités lors qu'il est sortit en cours métrage ! Le film avec un début qui présente les personnages (nous pensions jusqu'alors que le grand frère était le père!) est magnifique d'émotions, chaque enfant ayant une personnalité bien distincte et la chasse à l'ours est en fait une quête, une façon de faire le deuil de leur grand-père. Mais, je ne dévoile pas la fin du film qui est différente du livre pour ne pas gâcher votre plaisir de le voir un jour !

C'est le monde à l'envers, ce sont les chiens qui font passer des entretiens aux humains qui veulent les adopter pour 'choisir" la meilleure famille.

Bonne idée cette inversion, et situations cocasses qui vont faire rire les enfants car le chien est vraiment exigeant !

Les illustrations simples accompagnent bien le texte du roman.

Une première lecture agréable.

Une bonne manière de faire comprendre aux enfants le sens des responsabilités lorsque l'on a un animal de compagnie.

Crumble est le genre de chien plutôt dur en affaire. La pauvre Laurie-Anne ne pensait pas devoir répondre à toute une batterie de questions, elle qui venait choisir un chien qu’elle appellerait Lassie. Raté ! Michael Rosen (celui de La chasse à l’ours) détourne ici cette règle humaine qui veut que ce soit le maître qui choisisse son chien et non l’inverse. Cet acte tout simple de la vie quotidienne prend alors une dimension fantastique pour notre plus grand plaisir. Les illustrations de Tony Ross, toujours fidèle à son style, ajoutent au charme de cette petite histoire idéale pour les jeunes lecteurs.
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..

Formidable, extraordinaire, unique... mais où est la sixième étoile de Babelio??

Et avez-vous essayé la version anglaise en classe?

Les images suffisent à tout comprendre. Et c'est toujours un régal de le lire en le jouant (un peu comme Michael Rosen sur la vidéo)

On peut ensuite réutiliser l'expression "shut the door", apprendre à désigner le nez, les yeux, les oreilles... E se rendre compte que nos cousins anglais disent forest (tiens, notre accent circonflexe) river, cave...



"What a beautiful day", le jour où j'ai découvert cet album en très grand format à la bibliothèque...

Lien : http://sofynet2008.canalblog..

Une alternance de dessins en noir et blanc et de douces aquarelles pour illustrer cette histoire pleine d'humour.

La belle assurance s'estompe au fur et à mesure que le chemin se rapproche de la grotte de l'ours et la joyeuse légèreté des traversées de champs ou d'eau courante fait place à l' inquiétude lorsqu'il faut s'enfoncer dans la forêt ou affronter l'orage. Et puis c'est le retour au pas de course jusqu'à la maison...occasion de revisiter le chemin parcouru, mais dans l'autre sens.

Et l'ours ? Quelle menace représentait-il ?