Michael Rosen

Maniant légèreté et profondeur, Michael Rosen entrecroise des textes inspirés de son histoire personnelle et ses réflexions sur des sujets tels que la difficulté à parler d’un passé traumatique – le poème Rien – ou encore la notion de responsabilité. Question épineuse qu’il aborde dans La faute à qui ? lorsqu’il nomme les policiers ayant arrêté l’oncle paternel sur l’ordre d’une hiérarchie qu’il décortique jusqu’à Adolf Hitler.
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C’est une histoire toute douce, pleine d’amour et de petits bonheur que nous livre cette album pour enfant.



Le Grand Rêve, c’est l’histoire de petit ours qui se prépare à hiberner mais qui a peur de ne pas avoir assez de rêve pour son grand sommeil. Il part alors interroger les animaux de la forêt.



Abordant des sujets comme le rêve, le partage et l’espoir, cette album est tout doux et surtout il aborde très joliment l’hibernation des animaux.



Une histoire à raconter aux tout petits avant d’aller s’endormir pour faire plein de jolis rêves.

Un recueil de poèmes accessible et qui parle, plus que de la migration, de la transmission. Michael Rosen est issu d'une famille juive qui a subi l'Holocauste, et dès son enfance s'est interrogé sur son histoire familiale, celle qui rejoint la grande Histoire.

Et il y a un gouffre entre ce qui a été et ce qu'on lui dit. Comment parler de ces expériences terribles ? Quels mots sont à notre disposition ?

Que savons-nous réellement ? L'impossibilité d'interroger les membres de la famille, hantés par cette époque.



L'histoire des deux grands-oncles "disparus", dont son père ignore le sort :



"On demandait : Qu'est-ce qui leur est arrivé ?

Il répondait : Je sais pas.

Tout ce que je sais, c'est qu'ils étaient en France

quand la guerre a commencé,

et à la fin ils n'y étaient plus."



Le gamin qui cherche à connaître son histoire, ses origines, mais qui se heurte à l'ignorance même de ceux qui auraient pu savoir.

Et quand ils savent, les paroles semblent si dérisoires, si pauvres, comme quand sa mère lui raconte la bataille de Stalingrad :



"Tu vois, elle m'explique,

les troupes d'Hitler étaient comme ça...

Et elle commence à disposer toutes les assiettes,

les soucoupes, les saucières, le long de la table.

[...]"



Certains vers touchent profondément car ils racontent la perte de ce qu'on n'a pas eu :



"Tant de trous,

tant d'espaces,

sous le toit

de ma vie ;

un visage,

rien de plus,

une absence

dans ma vie."



Son père raconte le bombardement du Muséum d'histoire naturelle de Berlin en 1946, là où un "copain d'un ami" travaillait. En arrivant sur les lieux, il découvre les décombres, et entre les décombres, les squelettes de dinosaures ravagés. Un souvenir qui marque le père :



"Je ne les oublierai jamais,

ces squelettes dinosaures"



Et Michael Rosen de conclure :

"Moi non plus je ne les ai jamais oubliés

alors que moi je ne les ai jamais vus."



Ces poèmes mêlent l'histoire de Michael Rosen adulte et poète, et de l'enfant qui s'interroge. Les émotions sont contenues, les non-dits sont partout. Le poème "Mon cousin Michael" est bouleversant.

Dans le quatrième et dernier chapitre, les poèmes évoquent le sort plus large de tous les "migrants" de la planète, obligés de fuir leur terre natale parce qu'ils est impossible de continuer à y vivre.



Les illustrations de Quentin Blake sont très fortes et collent très bien à ce recueil.

Un roman, des poèmes et des illustrations, le tout donne un ensemble touchant et tellement réaliste.

On se plonge sans difficulté dans cette écriture en vers, dans cette ambiance propre à la poésie où les mots s'assemblent parfois bizarrement pour donner un sens choc au texte.

L’écriture évolue tout au long de la prose, c'est d'abord celle d'un enfant, puis d'un ado et enfin celle de l'adulte. C'est très subtil, car les tournures sont aussi belles du début à la fin mais c'est un je-ne-sais-quoi de pensées qui permettent cette évolution. Cela rend encore ce recueil encore plus personnel.

Ce livre évoque la vie des migrants, mais pas que ceux de nos jours, ceux depuis toujours ; des guerres mondiales et les déplacements dans la souffrance des peuples opprimés aux les courageux qui prennent la route des mers de nos jours.

Ce point de vue poétique permet de se rendre compte que les citoyens du monde sont tous des migrants.

Cette poésie en plus d'être traduite par Clémentine Beauvais et merveilleusement illustrée par Quentin Blake. Des dessins qui s'adaptent parfaitement dans les feuillets.

Un livre qui donne beaucoup d'émotions.

« Le soleil a rendez vous avec la lune«, « Il pleut il pleut bergère » ou encore « Yello Submarine » ces titres vous évoquent-ils des chansons ? Si c’est le cas découvrez-les d’une manière surprenante car interprétées par un poisson ! Un petit roman rempli d’humour auquel s’ajoute les illustrations de Tony Ross reconnaissables par son style griffures de plume ! !

La chasse à l’ours M. Rosen H. Oxenbury kaléidoscope 19€



isbn: 978-2877671996



Un jour de printemps et une famille à l’enthousiasme communicatif, nous voilà en route pour la chasse à l’ours. Joyeusement, nous allons surmonter ensemble les épreuves du chemin. C’est même assez amusant de

traverser les hautes herbes, de s’enliser dans la boue, de patauger dans la rivière.
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C'est dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleurs soupes !

Prenez des enfants motivés partant à l'aventure, un ours, des embûches, un refrain entêtant ...

Et le tour est joué !

Cet album marche à coup sûr auprès des enfants.

La toute petite mouche est un très grand album qui met en scène une toute petite mouche qui va rencontrer de très gros animaux : un éléphant, un hippopotame et un tigre. La toute petite mouche va se poser tour à tour sur chacun d'eux, qui essayeront de la chasser. Parce qu'il faut bien le dire, c'est agaçant une mouche qui se pose sur les pieds ou sur le nez !! Mais La toute petite mouche est rapide comme l'éclair et ne reste jamais bien longtemps au même endroit : impossible de l'attraper !



Une histoire assez drôle sur un animal qui est loin d'être souvent le héros des albums pour enfants. Pourtant, les petits connaissent bien cette petite bête ! (Mini adore utiliser la tapette à mouches!)



Mini a bien rigolé à la lecture de cet album. Les grandes illustrations en mettent plein la vue. Les jeux avec le cadre permettent à l'enfant de faire fonctionner son imagination. Par exemple, sur la première page, on ne voit que les pieds de l'éléphant et Mini était content de deviner quil s'agissait d'un éléphant. Il y a aussi un comique de répétition et de sons puisque les gros animaux font beaucoup de bruit à chaque fois qu'ils essayent d'attraper la mouche. Enfin, une belle page centrale qui s'ouvre des deux côtés permet de montrer tous les animaux en même temps (dans un état pitoyable pour nous car c'est un livre de la médiathèque qui a dû être beaucoup lu !)



Un chouette album !
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Une famille décide par une belle journée de partir à la chasse à l'ours. A chaque page, un voyage : la rivière, la prairie, la forêt, et une ritournelle. La balade familiale, amusante prend un tour plus menaçant quand on s'approche de la grotte.



Publié en 1997, cet album continue d'enchanter petits et grands. On s'identifie à cette famille aventurière, on se fait un peu peur et on revient vite à la maison, refuge idéal. Les illustrations douces et tendres contribuent à en faire un album doudou, bravo Madame Oxenbury. Ce classique existe maintenant en versions cartonné, pop up, en relief (édition des doigts qui rêvent). Offert il y a quelques temps à des enfants de 3 ans, c'est leur livre de chevet. Encore merci à Giovanna, de l'association Lis avec moi, qui m'a appris la chanson du livre, il y a déjà quelques années...


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Une chouette découverte. Elvire veut un chien, mais sa maman lui rapporte un poisson. Alors, sans se laisser démonter, Elvire lui apprend les tours que l'on apprend aux chiens. Et finit par passer dans un télé-crochet style "La France a un incroyable talent". Elle gagne bien sûr, mais...



Non, je n'en dis pas davantage.



C'est irrévérencieux, politiquement peu correct, un peu escatologique... On pète tant et plus et cela fait rigoler tout le monde. OK, le coucher est un peu moins calme, mais avec de tels livres, les enfants ont vraiment envie d'aller au lit pour recevoir leur ration de rire.

Pour une fois, c'est le chien qui choisit sa maîtresse et lui fait passer un véritable entretien de recrutement ! Les questions se multiplient et le caractère du chien se révèle partiellement, pas forcément à son avantage...



Une lecture agréable grâce à la mise en page aérée et aux dessins de Tony Ross immédiatement identifiables, mais au final, un album qui s'oublie aussi vite qu'il se lit....

Mon fils a emprunté ce livre à la bibliothèque. Nous voilà donc partis pour une nouvelle aventure en terrain inconnu !



Je n'ai vu que des commentaires élogieux de cet album, ce qui me fait dire que j'ai dû l'aborder de la mauvaise façon.

Déjà, pourquoi un père se lèverait-il un matin en se disant : "Tiens, j'emmènerais bien mes quatre enfants et le chien faire une chasse à l'ours !" ? Qu'est-ce qu'il leur a fait, cet ours ?

De plus, le côté répétitif devient lassant : on retrouve le même texte sur la page de gauche et celui de droite est construit de la même façon à chaque fois et change juste selon "l'obstacle" à surmonter.

Sans compter, dites-moi, quel est l'intérêt de chasser l'ours si c'est pour s'enfuir dès qu'on le trouve ?



Alors oui, mon fils a aimé et c'est le principal. Et je pense que, justement, le côté répétitif de ce livre est un plus pour eux qui peuvent répéter (ou tenter de le faire) avec papa ou maman. Peut-être faudrait-il essayer de le chantonner ?

Autre chose qui peut plaire, c'est le "bruitage" lors du franchissement des divers éléments naturels qui mènent à la grotte de l'ours.

Sans oublier le must, la fuite éperdue après la découverte de l'animal : le fait de lire ce passage à un rythme effréné fera certainement rire votre enfant.



Cet album a une alternance intéressante de pages en noir et blanc, lorsque la famille arrive devant un "obstacle" et de pages en couleurs lorsqu'elle franchit ledit "obstacle". Les dessins en eux-mêmes ne sont pas fabuleux au point de sauter au plafond, mais on ne va pas dire qu'ils sont laids non plus.



En résumé, un album qu'il faut lire avec son âme d'enfant et ne pas regarder avec ses yeux d'adulte. ;-)
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Dans la collection mes premiers witty chez Albin Michel, j'ai découvert Crumble. Je l'ai choisi par rapport aux illustrations de Tony Ross que j'apprécie. C'est gentillet. c'est l'histoire d'un chien Crumble qui questionne la famille qui veut l'adopter. C'est croquignolet, une première lecture rafraîchissante pour des enfants de 7-8 ans. Je pense me régaler plus avec le journal de Gurty ( dont je possède 2 tomes).

Super livre pour les enfants. A recommander. Très interactif à la lecture et maman s'amuse aussi bien que les petits :)

Ces courts livres illustrés, présentés comme les benjamins de la formidable collection Witty, sont parfaits pour aborder la lecture d'un roman grâce à leur mise en page aérée.
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Laurie-Anne et sa maman vont passer un entretien afin de pouvoir adopter un chien.... jusque-là, pourquoi pas :-). Et c''est le chien préposé à l'adoption en personne qui va mener cet entretien! Un concept amusant qui séduira sans doute les enfants. le chien a ses propres exigences quant à ses futurs maîtres et met l'enfant devant ses responsabilités, l'adoption n'est pas à prendre à la légère. Le texte est court et richement illustré, j'en suis malheureusement sortie un peu trop vite. Le chien est amusant, la petite pleine de bonne volonté mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, j'aurais aimé voir croître une complicité entre la petite fille et l'animal qui justifierai l'adoption (des deux parts), l'ensemble reste assez froid.

J'aime beaucoup la collection Witty et je suis contente que les éditions Albin Michel ait lancé cette collection pour les plus jeunes!

Le livre est sympa mais ce qui est encore mieux c'est de voir et d'entendre l'interprétation de Michaen Rosen !! ça change tout !

J'ai adorée lire ce livre en crèche !! Les enfants sont passionnés par l'histoire, et à fond dedans !

La version avec le CD audio est très sympa également ! La chanson est entrainante, et les enfants adorent !!



Bref, je conseil ce livre !! Je ne me lasse pas de le lire ou de le faire écouter !!

en réserve

Un album jeunesse pour les moins de 10 ans superbement illustré dans des tons sépias.

L'histoire est simple mais jolie avec beaucoup d'humour. Elle fait appel a une angoisse partagée des parents et des enfants : la perte d'un doudou !