Citations de Michel Audiard (224)
A travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé.
Souvent les gens croient me connaître parce que j'ai un physique ordinaire, je ressemble à tout le monde. Quand je me laisse pousser la barbe, je ressemble à n'importe quel barbu.
Réplique de Michel Serrault dans : "Mortelle randonnée".
Quand les cons voleront,
tu seras chef d'escadrille.
( Réplique prononcée par Jean Gabin dans "Le Pacha" )
Quand je réveille mon chat, il a l'air reconnaissant de celui à qui on donne l'occasion de se rendormir...
Bienheureux les fêlés car il laissent passer la lumière.
Pendant douze ans on a fait chambre commune mais on a fait rêve à part.
Je ne parle pas aux cons ; ça les instruit.
Sur le plan de l'arnaque, les coups les plus tordus ne sont rien, vous entendez, rien à côté de la peinture abstraite - La Métamorphose des cloportes (1965)
Il a fallut que je vive longtemps parmi les chiens pour apprendre à mordre.
Heureusement, ça y'est.
La vérité n'est jamais amusante sinon tout le monde la dirait
Or je sais très bien où j'en suis et s'il advient que je digresse parfois c'est uniquement pour ne pas qu'on s'enlise dans le mélo-raclette, un peu, voyez-vous, comme on saute certaines planches lorsqu'on feuillette les photos de famille. La vérité c'est qu'on devrait jamais les ouvrir, les albums. Et pourtant, si... Là, prisonniers dans les gros machins cartonnés, comme les personnages de fiction le sont dans les livres, ceux qu'on a aimés ne peuvent plus nous mentir, ils avouent enfin de quoi ils sont partis... de vieillesse souvent, mais pas toujours, pas fatalement... on décode les messages qu'on n'avait pas su lire en leur temps... la progression lente des chagrins... avec comme des coups de pluie sur les regards... à mesure que les années dégringolent sur les visages, les sourires se font rares, de plus en plus rares même, jusqu'à s'estomper tout à fait... les joyeux drilles des photos du début, les contorsionnistes, les champions de la grimace à faire rire, les loustics des noces et banquets, tous ces lurons font place à des clowns amidonnés, exemplaires et tristes, de plus en plus effarés dirait-on... jusqu'à ce que l'angoisse s'installe vraiment... les terreurs... les certitudes de l'imminence du naufrage qui monte peu à peu dans les yeux fixés sur le p'tit oiseau...
Les seuls à y échapper, aux paniques, ce sont ceux dont les photos ne vont guère plus loin que le premier tiers d'album... quelques jolies femmes mortes en couche... quelques soldats... certains adolescents dont la présence en ces pages ne s'explique que par la nécessité de les éclairer...
La croissance économique chez les dames de coeur me laisse souvent pantois.
Quand je galopais dans le printemps je ne fréquentais guère que des putes, depuis que je traînasse dans l'automne je ne côtoie que des richissimes.
Mon goût se serait-il affiné ou les putes se seraient-elles enrichies ?...
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ...
Pierre BRASSEUR
C'est toujours la même chose ! Monsieur prend le séné mais ne passe pas la rhubarbe .Nous sommes tous les deux de la même famille et avons tous les deux de l'argent :toi tu représentes le patronat, moi le capitalisme .Nous votons tà droite ,toi c'est pour préserver la société ,moi pour écraser l'ouvrier. Nous organisons un dîner de vingt couverts : toi tu donnes une réception ,moi j'organise une partouze .Et si le lendemain nous avons des boutons ,toi c'est le homrd ,moi c'est la vérole.
Les Grandes Famille
La vie de couple, c’est simple.
C’est tout faire à deux !!
Elle décide, tu acceptes.
Elle parle, tu écoutes.
Elle se trompe, tu t’excuses.
Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon.
"C'est dans le sillage des vraies femmes qu'on trouve les vrais hommes", Michel Audiard, Les Lions sont lâchés, 1961
J'en bégaie de bonheur de les imaginer exorbités de pétoche, béants de connerie, dans "l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs", lorsque l'ultime et colossal champignon les aspirera avec leurs cosy-corners, leurs scènes de ménage, leurs récépissés de Caisse d'épargne, leurs problèmes sexuels, leurs tickets de tiercé, leurs prostates, leurs machines à laver, leurs transistors !...
Quatre milliards cinq cents millions de têtes de con qui cesseront enfin de polluer le système solaire !...
J'ai déjà vu des faux-culs, mais vous êtes une synthèse !
[Dans "Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !", film de 1970]
« Un imbécile qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis.»
Michel Audiard.