Echange entre le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine et Xavier Fos, président de stratégies françaises. Le prêtre et chanteur répond à de nombreuses questions, dans un grand entretien.
Le prêtre explique pourquoi il porte la soutane et les réactions que cela provoque. Le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a accepté de répondre à nos questions. Quels sont les impacts des réseaux sociaux sur notre vie et nos sentiments ? Comment léglise catholique peut-elle sortir de la spirale dans laquelle elle est entraînée ? Comment le projet de loi sur la fin de vie, leuthanasie, le suicide assisté doit-il être compris ? Celui qui a publié aux éditions Robert Laffont « Dieu se promène en clandestin » explique comment il perçoit la crémation dans les obsèques daujourdhui. Xavier Fos interroge le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Lancien curé de paroisse à Marseille revient sur les enseignements de cette période. Xavier Fos, président de stratégies françaises fait linterview du père Zanotti-Sorkine. Michel-Marie Zanotti-Sorkine revient sur le pontificat du pape François. Le prêtre raconte sa vocation sacerdotale à 8 ans. Le prêtre rencontre le club stratégies françaises. Le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine raconte comment il a fait le choix de la prêtrise à 40 ans. Il évoque son parcours de musicien. Le père évoque sa tournée musicale à Perpignan, Bourges, Annecy, Lyon, en région parisienne... Michel-Marie Zanotti-Sorkine évoque Sacha Guitry.
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Aller fouiller dans le passé des êtres pour y trouver l'acte grave, délictueux, qui mettrait par terre leur réputation et anéantir d'un seul coup leur crédibilité et toute la fécondité de leurs actions, c'est proprement ne rien comprendre à la nature humaine qui marche en se relevant sans cesse de ses bassesses congénitales.
C'est l'échange et la qualité de l'amour entre la créature et le Créateur qui sont recherchés avant tout, et non la volonté d'atteindre je ne sais quelle perfection vertueuse qui m'assurerait son amour et l'obtention de ses bonnes grâces. Non ! je suis infiniment aimé de Dieu, c'est la pierre de fondation de mon existence ; quoi que je fasse de bon, d'incomplet ou de mauvais, cet amour demeure, indéfectible, guettant mon propre amour.Toute la vie chrétienne, avec ses inévitables efforts pour mettre en oeuvre les exigences de l'Evangile, ne sera alors qu'une manifestation de mon amour en réponse à l'amour de Dieu.
Il vaudrait mieux, me semble-t-il, se demander si les jeunes hommes qui se destinent à la prêtrise sont aptes à exercer une paternité sur les âmes... Ainsi disparaîtraient les froids, les insensibles, les portes de prison, les distants, les reclus, les militants syndicalistes, les fonctionnaires, les gestionnaires, les carriéristes, avec en première ligne, le modèle chef d'entreprise ou PDG de multinationale, costume cravate, attaché-case', qui convient si peu à l'image du prêtre-père.
Oui, l'argent tue parce qu'il modifie, en faisant miroiter ce qu'il offre sur l'instant, le plan d'ensemble d'une vie, autrement dit, le cheminement divin par lequel elle aurait dû passer.
Voyez, la grande difficulté, aujourd'hui, c'est que l'on ne peut plus s'exprimer librement , notamment sur la souffrance. Il y a un discours imposé ; si vous ne le rejoignez pas, vous devenez un monstre, il faut donc vous couper les cordes vocales. La démocratie et ses prétendues vérités, tout le monde en a plein la bouche, mais en vérité, si vous émettez une idée différente de celle qui court les rues et surtout les médias, c'est le tollé général !
Je sais bien qu'aujourd'hui chez les hommes, du moins ceux d'Occident, face au drame, jugé toujours incongru, il faut absolument retomber sur ses pieds en trouvant la cause humaine, où même pour certains, divine, qui expliquerait l'irruption de l'inadmissible, et si possible... dénicher les coupables et leur faire cracher quelques sous.
Si de nos entretiens, cher Jean-Robert, on retenait l'indispensable médiation humaine dans la communication du vouloir divin, nous n'aurions pas en vain parlé ensemble.
C'est incroyable de constater à quel point la poésie, de ses rythmes et de ses musicalités, soigne la joie et rétablit une sorte d'équilibre intérieur.
Michel-Ange a ce mot féerique : "pour oeuvrer grand, il faut être habitué à penser grand".
Aujourd'hui je cherche en vain de ces amours substantielles, jurées sous les serments les plus fous, passionnelles à outrance, c'est mon goût, vendues à la démesure, mais décidément je ne vois rien, je n'entends rien, pas un battement de coeur, si ce n'est celui des ailes qui foutent le camp vers je ne sais quel pays trop rêvé pour être vrai. Orphée est mort.